Lony Schiltz a, ⁎ , Rosine Diwo b, Claude De Tychey c
a Laboratoire
de Psychologie clinique (PCSA), Hôpital Kirchberg, CHU Université de
Heidelberg, 9, Rue Edward Steichen, 2540 Luxembourg, Luxembourg
b Université
de Lorraine-Campus SHS Nancy2 GR3 P (Groupe de recherche en
Psychopathologie clinique et Projective-AxePrévention-laboratoire
Interpsy EA 44 32), 54000 Nancy, France
c Université
de Lorraine-Campus Nancy2 GR3 P (Groupe de recherche en
Psychopathologie clinique et Projective-AxePrévention-laboratoire
Interpsy EA 44 32), 54000 Nancy, France
⁎lony.schiltz@education.lu
Sous presse. Épreuves corrigées par l'auteur.
Disponible en ligne depuis le mardi 03 avril 2018
Résumé
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L’élaboration
imaginaire et symbolique de l’agressivité interne, ainsi que de
l’angoisse qui l’accompagne, joue un rôle très important dans la quête
d’identité de l’adolescence moyenne. Différentes perspectives théoriques
s’accordent à souligner la différence entre l’agressivité saine, au
sens d’affirmation de soi, et la violence aveugle, qu’elle soit dirigée
contre soi-même ou contre autrui. Le test de Rorschach peut être un
instrument privilégié pour l’étude de l’orientation et du niveau
d’élaboration de la violence interne. Nous présentons une étude
comparative entre trois sous-groupes cliniques d’adolescents souffrant
d’anxiété, de troubles de la conduite ou s’étant livré à des passages à
l’acte suicidaires (N total=60).
La recherche se base, d’un côté, sur une étude comparative des
psychogrammes, avec utilisation des statistiques non paramétriques, d’un
autre côté, sur l’analyse qualitative détaillée du style d’expression
dans les trois sous-groupes, avec le but d’identifier des configurations
typiques d’élaboration de la pulsion agressive. Nos résultats sont
illustrés au moyen de vignettes cliniques contrastées. De l’étude se
dégagent quelques pistes innovantes pour la recherche diagnostique,
ainsi que pour l’évaluation des psychothérapies.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.