jeudi 31 janvier 2013

AUTRES PAYS CANADA CAMPAGNE ET ACTIONS DE PREVENTION

T'es important pour nous : un site web dérivé de Yamaska pour prévenir le suicide


« Tu es important pour nous et le suicide n’est pas une option. » Voilà le message que veulent crier haut et fort l’équipe du téléroman Yamaska et ses auteurs, Anne Boyer et Michel d’Astous. En collaboration avec l’Association québécoise de la prévention du suicide (AQPS), la maison de production multimédia Les Affranchis et le réseau TVA, les deux créateurs ont lancé, lundi, le tout nouveau site web www.tesimportant.com, un portail visant à venir en aide aux personnes vulnérables, à leurs proches et aux endeuillés du suicide. Cet outil s’accompagnera d’une campagne publicitaire diffusée sur les ondes de TVA au cours des deux prochaines semaines.
C’est en brodant l’intrigue autour de Samuel (Marc-Olivier Lafrance), un adolescent aux prises avec un profond mal de vivre, qu’Anne Boyer et Michel d’Astous ont réalisé l’ampleur du fléau qu’est devenu le suicide au fil des ans. Chaque jour, seulement au Québec, trois personnes s’enlèvent la vie, pour un total de 1100 suicides par année. Du coup, ce sont quelques 11 000 individus qui se retrouvent affectés par la perte d’un proche. Ces chiffres sont énormes et, afin d’être certains de bien servir la cause, les auteurs ont fait appel à l’AQPS pour, entre autres, dépeindre la tentative de suicide de Samuel avec doigté. Très interpellés par le sujet, ils se sont ensuite impliqués dans la conception du site web et des capsules télévisées.
« Ce n’est pas nécessaire d’avoir perdu quelqu’un pour vouloir changer les choses, a souligné Anne Boyer, très émue lors du dévoilement du projet. Le suicide est une solution permanente à un problème temporaire et, pourtant, on a encore peur d’en parler. C’est tabou. On voulait absolument trouver une façon de rejoindre les gens pour leur dire de se confier à quelqu’un quand ça ne va pas. »
En cliquant au www.tesimportant.com, les jeunes et moins jeunes (le taux de suicide est particulièrement élevé chez les hommes de 35 à 65 ans) qui en ressentent le besoin pourront exprimer leurs idées noires sous un pseudonyme ou encore témoigner en mémoire d’un ami ou d’un parent disparu. Tous les propos exprimés sur la page sont modérés par des professionnels, et ceux qui semblent fragiles sont aussitôt référés à des sources d’aide reconnues. De courts dessins animés et une section consacrée aux mythes et réalités viennent compléter cet espace web coloré, vivant et interactif, élaboré avec soin par les artistes des Affranchis.
S’accrocher à la vie
Au petit écran, ce sont les comédiens Normand D’Amour, Chantal Fontaine et Gabriel Maillé, tous membres de la distribution de Yamaska, de même que Lise Dion, porte-parole de Suicide Action Montréal, qui s’adresseront à nous pour convaincre les gens en détresse de s’ouvrir. Les yeux fixés sur la caméra, chacun y relatera une expérience personnelle reliée au suicide.
Autant dans ces publicités que sur le site web, une épingle à linge, marquée du slogan T’es important pour moi, sera mise à l’avant-plan, pour symboliser qu’on doit « s’accrocher à la vie ». Une image forte, qui sera utilisée pendant au moins un an sur la toile, mais qu’on compte bien exploiter sur d’autres tribunes par la suite.
« Les auteurs de Yamaska font preuve d’un bel engagement social en donnant la parole à ceux qui souffrent et ceux qui restent, a spécifié Bruno Marchand, directeur général de l’AQPS. Le suicide a un caractère individuel. La personne souffre et ne se rend pas compte de sa valeur. Mais collectivement, ce sont près de 350 000 québécois qui sont touchés annuellement, soit par des pensées sombres, soit par le deuil de quelqu’un, ou qui décident de passer à l’acte. Le jour où il y aura plus de gens conscientisés, notre communauté arrêtera graduellement de s’appauvrir. »
La Semaine nationale de prévention du suicide se tiendra du 3 au 9 février prochain. Pour plus d’informations, on visite le www.aqps.info. Quant au téléroman Yamaska, il est diffusé le lundi à 20h, sur les ondes de TVA. Une web-série dérivée de l’émission et s’adressant aux jeunes, YAM, peut également être visionnée au www.tva.canoe.ca/yamaska/webserie.


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 Épingle « T'es important pour moi »

Pour un temps limité, l’AQPS transmettra quelques épingles gracieusement aux personnes qui feront un don minimum suggéré de 5 $ à l’association. Ces contributions financières permettent d’organiser la Semaine de prévention du suicide et de sensibiliser la population à l’importance de prévenir le suicide.
  1. Épinglez des amis
  2. Déposez-la dans un lieu public
  3. Prenez-la en photo
Lire la suite : http://www.aqps.info/semaine/epingle.html


REVUE DE PRESSE Facebook & Prevention du suicide

Facebook travaille sur les signes avant-coureurs des suicides


Facebook s'apprête à partager des données avec des chercheurs pour lutter contre le suicide.




1 / 1
Facebook, on le sait, conserve une foule de données sur ses utilisateurs et les partage à l'occasion. Mais cette fois, c’est pour la bonne cause. Le réseau social a autorisé des chercheurs liés à l’association Save qui se consacre à la prévention du suicide, à analyser les statuts de personnes s’étant données la mort, révèle le magazine The Verge.
Pour commencer, ce sont les données d’une vingtaine d’habitants du Minnesota s’étant suicidés qui seront étudier. La longueur des posts, leur fréquence, le langage utilisé, tout sera détaillé pour y trouver des signaux d’alerte. Le travail durera environ un an, indique Dan Reidenberg, directeur exécutif de Save, dans une interview au journal Bloomberg.
Ce n’est pas la première fois que Facebook participe à ce type d’action. En 2010, le réseau social avait travaillé avec le Centre de prévention national du suicide. Un système permettait aux personnes repérant des propos suicidaires sur les profils de leurs amis, de le signaler d'un drapeau. Un e-mail était alors envoyé au membre du réseau ainsi "marqué", l'incitant à appeler au plus vite la ligne de prévention du suicide.
Facebook n’est pas le seul à mettre en place un tel programme. "Même s’il ne mène pas lui-même d’étude, Twitter autorise les chercheurs à utiliser ses données pour conduire des recherches sur le suicide", a précisé un porte-parole de l’entreprise à Bloomberg. Google de son côté a configuré son outil de recherche pour faire remonter le numéro de téléphone du Centre de prévention national du suicide pour toute recherche sur le mot "suicide".
Le suicide est la dixième cause de décès aux Etats-Unis, en hausse constante depuis 1999.
Sources : The Verge - Bloomberg


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POSTS MORTELS – Facebook lutte contre le suicide en partageant vos données - 24/01/2013 sur http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/01/24/posts-mortels-facebook-lutte-contre-le-suicide-en-partageant-vos-donnees/

Dimitris Kalogeropoylos / FlickR

On sait que Facebook a l'habitude de partager les informations de ses utilisateurs, comme en témoigne le dernier outil Graph Search – qui n'existe encore qu'en version bêta pour les utilisateurs de Facebook en version anglaise. Cette fois, le réseau social a donné accès à ses données à l'association américaine SAVE, qui fait de la prévention contre le suicide.
Selon le site The Verge, les chercheurs de l'association vont commencer à étudier au moins vingt comptes de personnes s'étant suicidées dans un comté non spécifié du Minnesota. Dans une interview à Bloomberg, le directeur de SAVE estime que cet accord avec Facebook permettra d'étudier le temps s'écoulant entre différents posts sur les comptes de gens parlant de suicide, ainsi que le changement de vocabulaire.
DES ANTÉCÉDENTS
Ce n'est pas la première fois que Facebook travaille sur le suicide. En 2010, le réseau social avait créé un partenariat avec le centre de prévention national du suicide. Un système permettait aux personnes repérant des propos suicidaires sur les profils de leurs amis, pouvaient le signaler d'un "drapeau". Un e-mail était alors envoyé à la personne ainsi marquée, l'incitant à appeler au plus vite la ligne de prévention du suicide.
Cette fois, le partenariat avec SAVE semble un peu plus préoccupant pour le respect de la vie privée, même si Facebook n'a pas encore indiqué quel genre de données il allait fournir à l'association. Pour le moment, cette dernière semble surtout vouloir travailler avec les familles de victimes.


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Les données collectées par Facebook peuvent-elles prévenir les suicides?
sur http://www.slate.fr/lien/67541/chercheurs-utilisent-donnees-facebook-empecher-suicide
24/01/2013


On sait l'étendue des données que récolte Facebook sur ses utilisateurs. C'est une des choses qui lui est régulièrement reprochée à chaque modification de ses conditions d'utilisation, mais ces données pourraient également servir à empêcher des suicides, ou en tout cas à mieux repérer des signes les précédant.

The Verge rapporte ainsi que des chercheurs qui étudient le suicide espèrent qu'analyser les interactions sur Facebook d'utilisateurs qui se sont tués pourraient les y aider. Le réseau social vient de nouer un partenariat avec une organisation non gouvernementale dédiée à la prévention du suicide, Save.

Dan Reidenberg, directeur de Save, explique à Bloomberg que les données seront réunies d'ici un an, et qu'il pense qu'elles pourraient aider les amis, les familles et des réseaux sociaux à repérer des mots et des actions qui précèdent le suicide:


«Les amis ne posent parfois pas des questions importantes par peur d'être trop intrusifs. Si on peut voir ce qui se passe, on peut former des gens à le rechercher.»

Bloomberg note que –dans sa version américaine– Google fait remonter automatiquement le numéro de téléphone d'un numéro vert de prévention du suicide quand des personnes cherchent le terme «suicide» ou d'autres mots liés (mais pas quand on cherche sur la version française du moteur). Twitter ne fait pas de recherche sur le sujet, mais un groupe extérieur pourrait mener une étude en utilisant ses données, a précisé l'entreprise à Bloomberg.

Le projet de Save avec Facebook se concentre sur une vingtaine de personnes qui se sont tuées dans un comté du Minnesota. D'après Dan Reidenberg, les médecins savent que quand les gens envisagent de mettre fin à leurs jours, ils adoptent certains comportements, comme parler et écrire sur le suicide en général, chercher des conseils sur des façons de mourir, dire qu'ils se sentent piégés ou qu'ils ont l'impression d'être un poids pour les autres, etc.

L'idée derrière l'étude des données de ces vingt utilisateurs est de permettre aux enquêteurs de chercher ces éléments de langage sans avoir à se reposer sur les souvenirs d'amis, par exemple, explique-t-il. Et de pouvoir à terme former des travailleurs du secteur psychiatrique ou technologique.

Comme le note The Verge, ce partenariat a un petit goût de Big Brother, même s'il est pour une bonne cause. D'autant qu'on ne sait pas si Facebook compte donner davantage de données à Save à l'avenir, ou si le site a demandé la permission aux familles des victimes.
Photo: Dangerous Risk Adrenaline Suicide by Fear of Falling / epSos.de via Flickr CC Licence By

répertoire national des structures d'accompagnement du deuil

Le répertoire national des structures d'accompagnement du deuil
Publié le 29 janv. 2013 à 11h47 sur www.soin-palliatif.org

Grâce à un partenariat entre Vivre son Deuil et le Centre National de Ressources Soin Palliatif , le répertoire national des dispositifs d’accompagnement du deuil a fait l’objet d’une première mise à jour et en ligne sur www.soin-palliatif.org.

Destinée aux personnes endeuillées, à leur entourage et à tout professionnel qui les accompagne, cette nouvelle version du répertoire est accessible dès la page d’accueil et sur toutes les pages du site du CNDR Soin Palliatif. Il est consultable de deux façons, par :
un formulaire de recherche multi-critères ; Nom de la structure, Département, Personne(s) endeuillée(s) et cause du décès (avec un item "suicide" voir formulaire en bas de la page http://www.soin-palliatif.org/ecoute-info/accompagnement-du-deuil/repertoire-national)

une carte de France interactive avec l’ensemble des départements.

Les résultats s’affichent sous forme d’une liste synthétique. Chaque structure est ensuite présentée sous forme d’une fiche.

Consulter également le répertoire national des structures de soins palliatifs réalisé et mis à jour par la Société Française d’Accompagnement et de Soins Palliatifs .

AUTOUR DE LA QUESTION IDF : Etablissements de soins guide prévention RPS

AUTOUR DE LA QUESTION:   Établissements de soins
La prévention des risques et la réduction des maladies professionnelles dans les établissements de santé et médico-sociaux est une action majeure du Plan Régional de Santé Travail en Île-de-France (2011-2014).
source : http://www.travailsantesecurite-idf.fr/drtefp/Actions/Etablissements-de-soins/Etablissements-de-soins

Afin de permettre aux établissements d’améliorer et approfondir eux-mêmes la prise en charge des risques professionnels, un guide d’aide à l’évaluation des risques en milieux de soins est proposé (téléchargeable Guide complet.pdf (10475Ko) ).

Il se veut un outil d’aide à l’évaluation des risques, donnant des éléments pratiques,
Destiné aux personnels d’encadrement, aux préventeurs, aux médecins du travail, aux membres des CHSCT et tout autre acteur de la prévention.
La DIRECCTE Île-de-France a mis en place et piloté un groupe de travail partenarial élargi, associant l’ARACT, l’ARS, la CRAMIF, des services de santé au travail, des représentants du personnel et l’APHP, afin d’élaborer collectivement ce document.


Extraits abordant la question du suicide
Chapitre 6
"Les risques psycho-sociaux impactent le travail, les collectifs et la santé des individus. Les effets sur la santé observables et caractérisables sont :
> signes physique : fatigue, douleurs, troubles du sommeil, troubles de l’appétit ;
> signes émotionnels : sensibilité, irritabilité, nervosité, angoisse, sensation de
mal-être ;
> signes comportementaux : violence, agressivité, repli sur soi, difficulté à coopérer ;
> signes intellectuels : oublis, difficultés à se concentrer, difficultés à prendre des
décisions et des initiatives.
Les pathologies associées avec plus ou moins de réversibilité et dont la relation de cause à effet est difficile à établir sont la dépression, le burn-out, les TMS, les maladies cardio-vasculaires, les AVC et crises cardiaques. Le suicide étant l’expression la plus violente et définitive de l’impossibilité de l’individu à faire face à la situation. " En 2000, 220 500 à 335 000 personnes ont été touchées par une maladie cardio-vasculaire, un trouble musculosquelettique, une dépression, consécutifs au stress professionnel.

Le coût social en découlant serait de l’ordre de 830 à 1 656 millions d’euros, soit 10 à 20 % des
dépenses de la branche accidents de travail et maladies professionnelles de la Sécurité Sociale
(Cf. « Vaincre l’épuisement professionnel » Dr Patrick Mesters et Suzanne Peters).

En 2010, il y a eu 136 demandes de reconnaissance pour des psychopathologies (142 en 2009) : 63 ont été reconnues en maladie professionnelle et prises en charge. Ces dossiers ont été examinés par
les Comités Régionaux de Reconnaissance en Maladie Professionnelle (CRRMP). En 2010, 71 cas de suicide ont été déclarés en accidents du travail : 21 ont été reconnus (Rapport 2010 des synthèses AT / MP - Assurance maladie).
Un tiers des patients de l’hôpital Raymond Poincaré, à Paris, unité souffrance au travail, sont issus du milieu médico-social ou de celui des entreprises de services (Cf. « Vaincre l’épuisement professionnel » Dr Patrick Mesters et Suzanne Peters)."

mardi 29 janvier 2013

MANIFESTATION La CHAPELLE sur ERDRE (44) le 20 mars 2013

La CHAPELLE sur ERDRE  : le mercredi 20/3 de 18h30 à 20h, soirée organisée par l’Association "à portée de mains" sur La dépression, "parlons en" avec le docteur Guitton médecin psychiatre, en présence de l’UNAFAM et du réseau nantais de prévention du suicide, à la mairie, salle Jean Jaurès.

Source : http://www.unafam.org/Nouvel-article,1930.html

PAYS DE LA LOIRE APPEL A PROJET 2013

ARS PAYS DE LA LOIRE  Appel à projets 2013  Promotion de la Santé et Prévention  Dossier de candidature SANTE MENTALE - SUICIDE

http://www.ars.paysdelaloire.sante.fr/Promotion-de-la-sante-et-preve.152698.0.html






Santé mentale - SuicideCahier des charges
Dossier candidature 2013
Compte rendu 2012

Les dossiers de candidature sont à retourner IMPERATIVEMENT avant le 1er MARS 2013


lundi 28 janvier 2013

MANIFESTATION PARIS COLLOQUE 4 FEVRIER 2013


Colloque le lundi 4 février 2013, Paris
source info : http://www.technologia.fr/mailing/colloque/






Invitation au colloque 'onde de choc du suicide'
Invitation au colloque 'onde de choc du suicide'
Invitation au colloque 'onde de choc du suicide'
Invitation au colloque 'onde de choc du suicide'
Invitation au colloque 'onde de choc du suicide'
Invitation au colloque 'onde de choc du suicide'
Invitation au colloque 'onde de choc du suicide'
Invitation au colloque 'onde de choc du suicide'
Invitation au colloque 'onde de choc du suicide'
Invitation au colloque 'onde de choc du suicide'
Invitation au colloque 'onde de choc du suicide'
Invitation au colloque 'onde de choc du suicide'

DOCUMENT Suicide, tentative de suicide, quelles actions syndicales?

Suicide, tentative de suicide, quelles actions syndicales?

document élaboré par Le collectif FTM-CGT « Amélioration des conditions de travail »

Un suicide, une tentative de suicide constitue une situation de choc pour l’ensemble des salariés. Cet acte laisse souvent les élus dans le désarroi, d’autant plus qu’il y a présomption d’un lien avec le travail.
La fédération de la Métallurgie a édité un livret extrèmement complet pour aider les syndicats confrontés à cette situation.
Suicide, tentative de suicide, quelles actions syndicales?        Le livret
 
 
 

PRESSE Suicide dans la Nièvre : les hommes les plus touchés


Nièvre > Nevers  - 08h23 Suicide dans la Nièvre : les hommes les plus touchés le
28/01/13 sur http://www.lejdc.fr/nievre/actualite/2013/01/28/suicide-dans-la-nievre-les-hommes-les-plus-touches-1421471.html
Un état des lieux du suicide dans la Nièvre permet de constater que les hommes se suicident trois fois plus que les femmes. Au niveau des tranches d’âge, le suicide est une des causes principales de mortalité chez les 25-34 ans.
En 2010 (1), 65 personnes sont décédées par suicide dans la Nièvre. Sur les trente dernières années, c’est en 1985 où le nombre de suicidés a été le plus important. 85 personnes avaient mis fin à leurs jours de cette façon, alors qu’en 2006, la statistique recense le plus petit chiffre : 47 personnes, hommes et femmes confondus.
Ces chiffres seraient sous-estimés d’environ 14 %, selon l’Inserm (2). Plusieurs raisons à cela. Le suicide demeure un sujet tabou, le caractère suicidaire de l’acte peut alors être volontairement dissimulé par les proches. Le poids de la religion est aussi régulièrement évoqué, tout comme le problème des assurances ou le souci de ménager la douleur de l’entourage.
Le nombre de suicides est trois fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes. 49 hommes pour 16 femmes, en 2010, dans la Nièvre. Cette tendance se vérifie dans les mêmes proportions aux niveaux national et régional.
Sur la période 2008-2010, la Nièvre se situe au sixième rang des départements où le taux de suicides chez les hommes pour 100.000 habitants est le plus important : 42,5. Parmi les plus touchés, figurent également les Côtes d’Armor, le Pas de Calais, le Morbihan, l’Indre et le Finistère, à égalité. Pour les femmes, le taux est de 11,1 pour 100.000 habitants, place la Nièvre au douzième rang avec la Saône-et-Loire et les Hautes-Alpes.
Au niveau des tranches d’âge, le plus grand nombre de décès concerne les 45-54 ans avec 18 décès en 2010 dans la Nièvre. Ce qui représente 13 % des décès toutes causes confondues. En revanche, la part du suicide dans la mortalité générale est nettement plus élevée chez les jeunes adultes : 25 % chez les jeunes adultes entre 25 et 34 ans, en 2010, dans la Nièvre. « C’est souvent soit la première, soit la deuxième cause de décès, juste après les accidents de la circulation », avance Isabelle Millot, médecin épidémiologiste à l’Observatoire régional de la santé en Bourgogne.
Si le nombre de décès par suicide baisse après 55 ans, il augmente chez les plus de 75 ans : 14 personnes sur 65 au total, en 2010, dans le département, soit près d’un quart des suicidés.
Dominique Romeyer
(1) Sources CépiDC. Le Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc), est chargé d’élaborer annuellement la statistique nationale des causes médicales de décès, en collaboration avec l’Insee depuis plus de 30 ans. Données consultables sur http://www.cepidc.vesinet.inserm.fr
(2) Inserm : Institut de la santé et de la recherche médicale.

Trouver de l'aide :
SOS amitié : 01.42.96.26.26 ou www.sosamitieidf.asso.fr 
Suicide écoute : 01.45.39.40.00 ou www.suicide-ecoute.fr

BRETAGNE Etude des tentatives de suicide et des récidives prises en charge dans les services d’urgence

Etude des tentatives de suicide et des récidives prises en charge dans les services d’urgence des Centres hospitaliers de Guingamp, Lannion et Paimpol - Recueil 2011, Observatoire Régional de Santé de Bretagne Janvier 2013 Rédaction Léna Pennognon : Chargée d’études, ORS Bretagne Philippe Clappier : Directeur adjoint, ORS Bretagne Avec la participation de Mathilde Guivarch, stagiaire

Etude réalisée avec le soutien du Conseil Régional et de l’Agence Régionale de Santé Bretagne

Etude en ligne http://orsbretagne.typepad.fr/Tentatives-suicide-urgences-2-pays.pdf

CONTEXTE ET OBJECTIFS
L’étude s’inscrit dans le cadre, d’une part des priorités régionales relatives à la prévention de la souffrance psychique et du phénomène suicidaire, d’autre part des orientations liées à la conférence de consensus relative à la prévention du suicide en Bretagne.
En Bretagne comme sur l’ensemble du territoire métropolitain, il n’existe pas de recensement des tentatives de suicide. Toutefois, la Fondation Bon Sauveur située à Bégard (Côtes d’Armor), a soutenu l’initiative d’une expérience innovante de dénombrement et de description des tentatives de suicide ayant fait l’objet d’une prise en charge au sein des services d’urgence des centres hospitaliers généraux de Guingamp, Paimpol et Lannion situés dans les secteurs psychiatriques dont elle est l’établissement de rattachement1. Ces secteurs psychiatriques recouvrent en grande partie la géographie de deux pays de Bretagne (les pays de Guingamp et du Trégor-Goëlo), parmi les plus concernés par le phénomène suicidaire en région et dont certaines communautés de communes font l’objet d’expérimentations dans l’objectif de réduire les tentatives de suicide et la mortalité liée au phénomène suicidaire.
Après une première étude réalisée sur la période 2005-2007, un recueil de données exhaustif et pérenne concernant les tentatives de suicide prises en charge au sein des services d’urgences des trois hôpitaux s’est mis en place en concertation et en coordination avec les équipes soignantes à partir du 1er janvier 2011.
L’analyse réalisée par l’Observatoire Régional de Santé de Bretagne rend compte du recueil effectué au cours des 12 mois de l’année 2011. Elle a pour objectifs de mesurer l’incidence des tentatives de suicide prises en charge par les services d’urgence des trois établissements de santé, d’étudier leurs profils en portant une attention particulière au phénomène de la récidive.
Cette étude permettra ainsi de compléter les informations déjà connues relatives au suicide en région Bretagne (notamment via les études s’appuyant sur l’analyse de la mortalité ainsi que celles relatives aux hospitalisations), en améliorant la connaissance du processus suicidaire (tentatives et récidives), afin d’aider les politiques de prévention par une meilleure identification de la crise suicidaire et des modalités de sa prise en charge.

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sur le sujet

16.01.2013 - Les Pieds sur terre
Les suicidés de Dinan 27 minutes Écouter l'émissionAjouter à ma liste de lectureRecevoir l'émission sur mon mobile


 

Dans les Côtes d’Armor, on se suicide bien plus qu’ailleurs : trois fois plus qu’en Lozère ou en Alsace et près de dix fois plus qu’à Paris. A Dinan, le viaduc en granit, haut de 43 mètres, est devenu le pont des suicidés. Sans que personne ne comprenne bien pourquoi. Reportage : Rémi Douat Réalisation : Alexandra Malka
http://www.franceculture.fr/emission-les-pieds-sur-terre-les-suicides-de-dinan-2013-01-16

ACTU association Christophe - MARSEILLE

"PRÉVENTION DU SUICIDE - MODE D'EMPLOI édité par l'Association Christophe





Sommaire
Bon de commande
Présentation Association 



Association Christophe
Pour prévenir le suicide des jeunes
La vie avant tout !

Téléphone : 04 91 81 27 60 (mardi & jeudi)
Mail  : ass.christophe@wanadoo.fr
Site  : www.christophe-lavieavanttout.com


 

vendredi 25 janvier 2013

DREES Santé mentale et psychiatrie : appel à projets de recherche 2013

Santé mentale et psychiatrie : appel à projets de recherche 2013
par http://www.drees.sante.gouv.fr/sante-mentale-et-psychiatrie-appel-a-projets-de-recherche,11080.html


Projets attendus pour le 5 avril 2013

Publié le 22 janvier 2013

La DREES lance un appel à projets de recherche qui a pour dessein d’encourager et de financer la réalisation de travaux scientifiques qui éclaireront les politiques publiques et la prise de décision dans le domaine de l’organisation et de l’activité des soins en psychiatrie/santé mentale, dans le champ sanitaire.


Cette thématique pourra être abordée selon les axes suivants :

  1. La mesure du recours et de l’offre de soins en santé mentale
  2. Les parcours de soins en psychiatrie
  3. Les stratégies de prise en charge de la santé mentale par la médecine de ville
  4. L’articulation des prises en charge sanitaires, sociales et médico-sociales
  5. Les suicides et tentatives de suicides

Les études réalisées dans le cadre de cet appel à recherches pourront être publiées dans les collections DREES.

Les projets sont attendus pour le 5 avril 2013.

PRESSE La prison recrute... en cellule !

Actualités La prison recrute... en cellule ! sur http://www.voixdelain.fr/blog/2013/01/24/la-prison-recrute-en-cellule/ Jeudi 24 janvier 2013


Au centre pénitentiaire de Bourg, les surveillants font grise mine.
Codétenu de soutien, le terme sera-t-il propice à la confidence ?
C’est en tout cas ce que recherche l’administration pénitentiaire qui, dans le cadre de la politique de prévention du suicide en milieu carcéral, recrute au sein de sa population des détenus pour soutenir psychologiquement les personnes incarcérées considérées comme fragiles.
La mesure devrait être mise en place dans le courant de ce premier trimestre.


Retrouvez dans l’édition papier à paraître ce 25 janvier le dossier complet réalisé par Marion Villeminot.

- Qu’est-ce qu’un codétenu de soutien ?
- Pourquoi les surveillants de prion n’en veulent pas ?
- Qu’en pensent les experts psychiatres ?
- Un ancien détenu livre son analyse

REVUES DE PRESSE ÉTUDES RECHERCHES AUTRES PAYS



REVUE DE PRESSE ÉTUDES RECHERCHES AUTRES PAYS 
Titres :
- AUSTRALIE : Histoire et art Est-ce que l'art imite la mort? Les représentations du suicide dans la fiction
- ISRAËL: L'incidence du cancer sur le suicide dans les groupes ethniques avec un différentiel de risque de suicide
- USA : d’après article sur le Boston globe du 14 janvier Le bilan des armes à feu que nous ignorons: le suicide
- USA  Les adolescents sont plus susceptibles de se suicider après une tentative de suicide d’un parent
- AUSTRALIE Facteurs associés aux pensées suicidaires au cours d'une étude importante dans une communauté de personnes âgées





- AUSTRALIE : Histoire et art Est-ce que l'art imite la mort? Les représentations du suicide dans la fiction
" HISTORY AND THE ARTS: Does art imitate death? Depictions of suicide in fiction Saxby Pridmore and Garry Walter
Australasian Psychiatry, Feb 2013; 21: 65 - 72

Saxby Pridmore and Garry Walter

Professor of Psychiatry, School of Medicine, University of Tasmania, Hobart, TAS, Australia
Professor of Child and Adolescent Psychiatry, Discipline of Psychiatry, University of Sydney, Clinical Director, Child and Adolescent Mental Health Services, Northern Sydney Local Health District, and Editor, Australasian Psychiatry, Sydney, NSW, Australia

Correspondence: Professor Garry Walter, University of Sydney, and Clinical Director, Child and Adolescent Mental, Northern Sydney Local Health District, Coral Tree Family Service, PO Box 142, North Ryde, NSW, 1670, Australia Email: gwalter@mail.usyd.edu.au
 
Objectif: déterminer si les fictions (produits narratifs)  traitent de la question du suicide et, si oui, qu'est-ce qu'elle nous dit sur le suicide "drivers".
Méthode: les  suicides dans les produits narratifs ont été recherchés sur le web par le biais des listes, des membres de club de lecture, d'autres lecteurs actifs et un écrivain du film primé et producteur.
Résultats: Soixante et onze représentations de fiction événements suicidaires ont été identifiés. Dans 12 suicides, l'auteur semble indiquer que le décès était directement ou indirectement en raison de troubles mentaux. 15 suicides, la motivation n'a pas pu être déterminée par le lecteur, et dans 44 cas, la motivation était facteurs sociaux / de la situation.
Conclusions: Les événements suicidaires sont représentés dans la fiction, et les caractéristiques sont très similaires aux caractéristiques de suicide dans le monde réel. On devrait déterminer si les influences culturelles, y compris dans la fiction, jouent un rôle important dans le suicide, les activités de prévention visant à modifier les influences culturelles devront prendre en compte toutes les formes de produits de récits


- ISRAËL: L'incidence du cancer sur le suicide dans les groupes ethniques avec un différentiel de risque de suicide
MENTAL HEALTH The effect of cancer on suicide in ethnic groups with a differential suicide risk
Ora Nakash, Micha Barchana, Irena Liphshitz, Lital Keinan-Boker, and Itzhak Levav
Eur J Public Health, Feb 2013; 23: 114 - 115.

Ora Nakash1, Micha Barchana2,3, Irena Liphshitz4, Lital Keinan-Boker2,3 and Itzhak Levav5,6

1 School of Psychology, Interdisciplinary Center (IDC), Herzliya, 46150, Israel
2 School of Public Health, Haifa University, Haifa, 31905, Israel
3 Israel Center for Disease Control, Ministry of Health
4 National Cancer Registry, Ministry of Health, 4 Shalom Yehuda, Jerusalem 91010, Israel
5 Ministry of Health, 29 Rivka St, Jerusalem 91010, Israel
6 Department of Community Mental Health, Faculty of Social Welfare and Health Sciences, Haifa University, Haifa, 31905, Israel

Correspondence: Correspondence: Ora Nakash, School of Psychology, Interdisciplinary Center (IDC) Herzliya, PO Box 167, Herzliya, 46150, Israel, tel: +972 9 9527946, fax: +972 9 9602845, e-mail: onakash@idc.ac.il

Cette étude a examiné le risque de suicide chez les personnes atteintes de cancer dans les groupes ethniques avec la mortalité par suicide différentielle dans la population générale. Nous avons calculé les ratios de suicide standardisés d'incidence (SIR) entre l'Europe et l'Asie-Amérique-Afrique du Nord-né Israéliens avec le cancer, par rapport aux taux respectifs dans la population générale. Le SIR étaient plus élevés dans le groupe américano-européen [hommes: 1.96, intervalle de confiance 95% (IC) 1,62 à 2,30; femmes: 2,03, IC 95% 1.51 à 2.56], mais pas significativement différent dans le groupe Asie-Afrique du Nord (hommes: 0,86, IC 95% de 0,52 à 1,20; femmes: 0,80, IC 95% de 0.10 à 1.50). D'évaluation du risque de suicide doit tenir compte de la «culture» de la personne atteinte de cancer.


D’après http://www.sprc.org/ 

-  USA :  Le bilan des armes à feu que nous ignorons: le suicide
Vous ne l’apprendrez pas dans le débat national, mais la plupart des décès par balle américains ne sont pas des assassinats - d’après article sur le Boston globe du 14 janvier
Article original The gun toll we’re ignoring: suicide You wouldn’t know it from the national debate, but most American firearm deaths aren’t murder

Le journaliste Léon Neyfakh examine l'idée que «le débat sur la façon de réduire le nombre de morts par arme à feu est, dans une large mesure, un débat sur la prévention du suicide." Neyfakh présente les idées d'un certain nombre des chercheurs en santé publique et des experts prévention de la violence, y compris Cathy Barbier, directeur de la campagne des Moyens matière de prévention du suicide à la Harvard School of Public Health (HSPH); l'Association américaine de suicidologie directeur exécutif Alan Berman; HSPH professeur Matthew Miller et David Litts, secrétaire exécutif de l'Alliance d'action national pour la prévention du suicide.

Lire l’article sur le The Boston Globe, http://www.bostonglobe.com/ideas/2013/01/20/the-gun-toll-ignoring-suicide/xeWBHDHEvvagfkRlU3CfZJ/story.html
En savoir plus sur le sujet  Goal 6 (reducing access to lethal means) of the National Strategy for Suicide Prevention – pages 43-45 


USA  Les adolescents sont plus susceptibles de se suicider après une tentative de suicide d’un parent sur Medical Daily Date: Dec 14, 2012  
Les adolescents avec un parent qui a tenté de se suicider ou admis pour soins psychiatriques sont à risque accru de suicide au cours des deux années qui ont suivi l'épisode, selon une nouvelle étude publiée dans la revue PLoS ONE. «Nous montrons que les jeunes, en particulier les adolescents, ont besoin de soutien pendant une période qui suit immédiatement l'admission d'un parent en charge des troubles mentaux ou de comportements suicidaires", a déclaré le chercheur principal, le Dr Ellenor Mittendorfer-Rutz. L'étude a inclus plus de 15.000 adolescents et adultes qui avaient tenté de se suicider entre 15 et 31 ans.! 

 A Life-Course Study on Effects of Parental Markers of Morbidity and Mortality on Offspring’s Suicide Attem http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0051585
- Youth Risk Behavior Surveillance — United States, 2011
Danice K. Eaton, PhD,1 Laura Kann, PhD,1 Steve Kinchen,1 Shari Shanklin, MS,1 Katherine H. Flint, MS,2 Joseph Hawkins, MA,3 William A. Harris, MM,1 Richard Lowry, MD,1 Tim McManus, MS,1 David Chyen, MS,1 Lisa Whittle, MPH,1 Connie Lim, MPA,1 Howell Wechsler, EdD1
1Division of Adolescent and School Health, National Center for HIV/AIDS, Viral Hepatitis, STD, and TB Prevention, CDC
2ICF Macro, Calverton, Maryland
3Westat, Rockville, Maryland Centers for Disease Control and Prevention


- AUSTRALIE Facteurs associés aux pensées suicidaires au cours d'une étude importante dans une communauté de personnes âgées
Si les stratégies de prévention du suicide sont limitées à des stratégies de gestion de la dépression, le succès dans la réduction du suicide chez les personnes âgées peut être lente à venir, selon une étude publiée dans le British Journal of Psychiatry. Au lieu de cela, les personnes âgées souffrant de dépression et d'anxiété devraient être examinés pour idéation suicidaire et avoir un soutien social approprié, ce qui pourrait conduire à une réduction de 38 pour cent de l'idéation suicidaire dans ce groupe, disent les chercheurs. D'autres acteurs associés à l'idéation suicidaire chez les personnes âgées dans cette étude comprennent sentiment d'isolement., le stress et la douleur.
http://www.australianageingagenda.com.au/2013/01/15/article/Preventative-screening-a-must/HTAYWFSPTS.html
résumé de l’article Facteurs associés aux pensées suicidaires au cours d'une étude importante dans une communauté de personnes âgées"
Read the abstract of “Factors Associated with Suicidal Thoughts in a Large Community Study of Older Adults”