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lundi 18 novembre 2013

USA : CAMPAGNE ET PLAN PREVENTION MINNESOTA

La campagne "Make it OK" cherche à mettre fin à stigmatisation de la maladie mentale comme à la montée des suicides
D'après article Posté le: 25 octobre 2013 par Shelby Capacio
Myfoxtwincities.com





C'est un sujet dont peu sont prêts à en parler, mais de plus en plus de gens viennent ensemble en ligne pour faire une promesse de « dire OK" pour discuter ouvertement de la maladie mentale dans un effort pour mettre fin à la stigmatisation, baisser le taux de suicide et  réduire la violence et blessures du pays.
Silence Makes it Worse


La campagne 2013 lancée par HealthPartners basée au Minnesota cherche à mettre fin à la stigmatisation entourant la maladie mentale et fournir une boîte à outils en ligne de conseils pour aider les gens à apprendre à aborder des sujets qui peuvent sembler tabou.

Les visiteurs du site sont invités à prendre l'engagement et de partager leur engagement sur ​​les sites de médias sociaux et soutenir les organisations concernées.

L'effort vient à un moment opportun pour le Minnesota , où la maladie mentale se fait connaître sous la forme d' un nombre record de suicides dans l'état.

Une tendance inquiétante

Le suicide est un problème croissant dans le Minnesota, avec un nombre croissant d'année en année dans la dernière décennie . En fait , c'est la principale cause de décès 9 dans l'état, et la 2e cause de décès chez les jeunes Minnesota.

Les données les plus récentes du ministère de la Santé du Minnesota ont déclaré un nombre record de suicides en 2011.

Pourtant , il ya quelques bonnes nouvelles dans les données de 2011 - les efforts de prévention sont efficaces. Bien que les taux adultes continuent de grimper, les jeunes et les aînés du Minnesota aux prises avec des idées suicidaires répondent aux efforts de sensibilisation. les coordinateurs locaux ont l'espoir que la l'Etat commence à s'organiser et à étendre son plan de prévention .

EN CHIFFRES

Au cours des 5 dernières années, 3.034 vies ont été perdues par le suicide dans le Minnesota. Avec un taux de suicide pour l'Etat qui augmente d'année en année et avec entre temps de la prospérité économique et la récession , la tendance est de grande préoccupation pour les responsables de la santé publique .


Bien que les taux chez les personnes âgées et les jeunes adultes sont demeurés relativement stables au cours des années passées , les données des certificats de décès à partir de 2011 ont montré des taux de suicide qui a augmenté dans tous les groupes d'âge de cette année-là .

Pas un comté de l'État sans un suicide , selon les données de l'Etat de 2007 à 2011 . Les taux les plus élevés sont observés dans les parties rurales de l'État , en particulier dans la partie nord-est près de Bemidji .

Le taux de suicide chez les Minnesota âgés de 25 et 64 ans ont continué à augmenter régulièrement , malgré une légère baisse en 2005, et les experts de la prévention de l'Etat disent qu'une sensibilisation orientée vers ce groupe d'âge est clairement nécessaire.

Les taux ont augmenté chez les deux sexes au cours des 10 dernières années. Le taux ajusté selon l'âge pour les hommes a augmenté de 15,4 pour 100.000 en 1992 à 20,2 en 2011 , soit une augmentation de 31 pour cent . Pour les femmes , le taux a augmenté de 67 pour cent au cours de la même période , passant de 3,0 à 5,0.

La recherche a montré que 90 pour cent des personnes qui meurent par suicide avait souffert d'une maladie mentale sous-jacente ou était aux prises avec la toxicomanie au moment de leur mort.

UN ENJEU NATIONAL

Le suicide est la 10e cause de décès aux États-Unis dans son ensemble et la 3ème cause de décès chez les jeunes Américains , selon les CDC .

Minnesota a le 10e taux de suicide le plus faible parmi les pays et les fonctionnaires l'attribuent aux stratégies de prévention actives actuellement en place.

ESPOIR LA PROMOTION EST ESSENTIELLE

Le suicide est un problème multi - facteuriel de stress et est rarement liée à un événement de la vie . Au contraire, une combinaison de facteurs de stress entraîne généralement une personne à se sentir dépassée et désespérée , c'est pourquoi les autorités sanitaires étatiques disent que la promotion de espoir est un élément crucial .

Beaucoup de gens connaissent des périodes de sentiment de désespoir à un certain moment dans leur vie , en particulier après une perte personnelle douloureuse et pendant des transitions relationnelles , mais les spécialistes de la sensibilisation et les bénévoles soulignent que l'isolement est une perception et qu' il y a toujours des ressources disponibles pour ceux qui en ont besoin .

En outre, les experts de la prévention au Minnesota Department of Health disent que les efforts de sensibilisation sont travaillés chez les personnes âgées et les jeunes , et la législature de l'État a approuvé un financement supplémentaire pour étendre les services d'assistance téléphonique et l'accès aux soins de santé mentale dans tout l'État .

RESSOURCES

En 2011, dans beaucoup de comtés dans le nord du Minnesota  TXT4Life a fait ses débuts, un service de crise textos de sensibilisation et d'éducation aux jeunes et aux adultes via s via Canvas Health et Crisis Connection . Il est actuellement disponible dans les comtés suivants :

- Aitkin
- Carlton
- Cook
- Itasca
- Koochiching
- Lake
- St. Louis
TXT4Life est également à la disposition du Bois Forte, Fond Du Lac , Grand Portage et tribus de Red Lake , et la législature du Minnesota a fourni des fonds pour étendre l'initiative à travers l'État en 2013.

Pour l'utiliser, n'importe qui dans ces régions peut texter le mot «vie» au 839 863 à être connecté pour etre aider.

Crisis Connection est disponible pour tout Minnesotan par téléphone aussi bien, et peut fournir des conseils ainsi que des informations de référence ou d'urgence des interventions autant que nécessaire. La ligne d' écoute téléphonique sans frais pour le Minnesota est 1-866-379-6363 , et est ouvert 24 heures/24 , 365 jours par an. Ils ont aussi un numéro local 612-379-6363 .

First responders in Maplewood poussent également pour la prévention du suicide après une augmentation dans la communauté. En Septembre, EMTS et les pompiers ont publié un appel au public, pour encourager les citoyens à rejoindre le personnel de la sécurité publique pour l'aide lors de crises liées à la dépression. Le personnel de police et d'incendie ont été formés pour répondre eux-mêmes , et ils peuvent également fournir une liste des ressources locales.

L'État accorde aussi des subventions aux collectivités locales pour mettre en œuvre des stratégies de réduction de suicide et les bénéficiaires actuels comprennent Evergreen House Youth & Family Services, National Alliance on Mental Illness-Minnesota (NAMI-MN) and Suicide Awareness Voices of Education (SAVE).

SIGNES AVANT-COUREURS

Il ya plusieurs signes avant-coureurs de pensées suicidaires ou de comportement dont les proches peuvent garder un œil sur. plus de comportements exposéss, plus il y a de risque d'automutilation.

1 . Dormir trop ou trop peu
2 . L'augmentation de consommation d'alcool ou d'autres drogues
3 . Affichage des sautes d'humeur extrêmes
4 . Être anxieux, agité ou par imprudence
5 . avoir de la rage ou parler de chercher à se venger
6 . Retrait ou sentiment d'isolement
7 . Parler de se sentir pris au piège ou de douleur insupportable
8 . Parler d'être un fardeau pour les autres
9 . Parler de sentiment de désespoir ou de n'avoir aucun but
10 . Parler de vouloir mourir
11 . chercher un moyen de se tuer

Ceux qui sont préoccupés par un ami ou un proche sont instamment priés de ne pas laisser cette personne seule et à éloigner les armes à feu , l'alcool , les drogues et les objets pointus qui pourraient être utilisées dans une tentative de suicide .

Dans une situation de crise , une personne peut se tourner vers un service d'urgence ou un professionnel de la santé mentale . Les agents d'application de la loi à travers l'état sont également formés pour répondre aux crises de santé mentale et leurs proches peuvent demander des chèques d'aide sociale ainsi .

Pour obtenir des recommandations spécifiques , les défenseurs peuvent aussi appeler le Lifeline nationale de prévention du suicide au 1-800-273-8225 .

PLAN DE PRÉVENTION

À l'avenir , le ministère de la Santé du Minnesota a l'intention d' accroître les efforts de sensibilisation pour le Minnesota d'âge moyen pour arrêter le rythme croissant. Melissa Heinen a été nommé coordonnateur de la prévention du suicide, et elle supervisera l' élaboration de la mise à jour du plan de prévention

Selon Jon Roesler , Heinen's supervisor in the MDH Injury and Violence Prevention Unit, le plan mis à jour est d'intégrer des stratégies nationales élaborées par l'Alliance nationale d'action , un partenariat entre entités publiques et privées , ainsi que des tactiques localisées. le Développement et sa mise en œuvre doit débuter sérieusement au début de 2014

Les Plans de prévention actuels du Minnesota s'appuient sur le fait que la maladie mentale est traitable, et des progrès significatifs ont été réalisés dans la formation des professionnels de la santé pour déterminer les conditions de santé mentale et pour référer les patients à un traitement approprié .

Ressource en ligne:
Make It OK: http://makeitok.org/

article source :  SUICIDE REPORT: Increase seen in all age groups in Minn. - KMSP-TV http://www.myfoxtwincities.com/story/23785911/make-it-okay-seeks-to-end-mental-illness-stigma-as-suicides-rise?utm_source=Weekly+Spark+November+15+2013&utm_campaign=Weekly+Spark+November+15+2013&utm_medium=email#ixzz2l0RBFcxc

lundi 28 octobre 2013

Sur le suicide dans les universités chinoises


L’étrange vague de suicides dans les universités chinoises






Jeunes diplômés de l'université de Shanghai (Reuters/Aly Song)



Victimes des pressions sociales et familiales, de plus en plus de jeunes Chinois se suicident pendant leur scolarité. Et le phénomène s’amplifie d’année en année.



Attention, danger de mort. Au City College of Dongguan University of Technology, les étudiants sont prévenus : poser un premier pied à l’université, c’est encourir le risque de craquer, disjoncter et se tuer. Un risque contre lequel l’établissement s’est protégé dès le mois de septembre en demandant à ses nouveaux étudiants de signer une clause de “non-suicide”, inscrite dans un “accord de gestion et d’autodiscipline”. Légal, ce contrat permet à l’université de se décharger de toute responsabilité juridique et financière en cas de suicide. Pour les employés de l’université, rien d’alarmant, il s’agirait d’un “simple code de conduite dans les dortoirs”. Bien moins sereine, Maman Li, dont le fils est en première année, confie au Times : “Je pense que ce genre d’accord est injuste. (…) L’école devrait fournir des services de conseil aux étudiants au lieu de se dédouaner de ses responsabilités.”
Pour Rémi, 23 ans, tout juste rentré de cinq années d’études à l’université de Hainan, rien d’étonnant : “Tous les ans dans ma fac, il y avait une histoire glauque de suicide. Il y en a qui craquent et déconnectent total.” Etranglés par la pression, les étudiants seraient de plus en plus nombreux à passer à l’acte. Dès 2010, tianya.cn, l’un des blogs chinois les plus populaires, tient le décompte : “31 janvier, 14 h, une fille de 21 ans s’est pendue dans son lit avec une serviette, a laissé une note de suicide, problèmes émotionnels (…), 2 mars, université de Hong Kong, jeune homme, 23 ans, retrouvé pendu dans un bâtiment de Hoi Yuen (…), 28 mars, université forestière de Nanjing, une étudiante retrouvée pendue dans le dortoir pour filles, stress…” De page en page, les cas désespérés se succèdent.
“Tiger mum”
Dès la naissance, chaque Chinois est lancé dans une course effrénée à la performance. Bousculé par sa “tiger mum”, ces mères-tigresses qui misent tout sur leur enfant – une restriction démographique imposée à partir de 1979 par la politique de l’enfant unique –, il travaille nuit et jour. Xhang, un graphiste venu en France pour intégrer les Beaux-Arts, raconte : “La Chine, c’est pas la France, vraiment pas. Ici, l’école est très facile. En Chine, on a beaucoup de travail, beaucoup de devoirs. On travaille tout le temps, tous les jours, tous les soirs, sans aucun moment de répit.”
Et à partir de 13 ans, il faut être le premier de la classe pour espérer intégrer une université. En commençant par obtenir l’équivalent du baccalauréat, infiniment plus difficile qu’en Europe. Les amis chinois de Rémi, jusqu’à 18 ans, ne “font que préparer le bac, en travaillant les maths et encore les maths. Une fois qu’ils l’ont obtenu, ils ont perdu le contact avec la réalité. En France, à 19 ans, t’es un adulte, là-bas, pas du tout. A l’université, il y en a qui lâchent, perdus et seuls, sans pouvoir jamais rien dire à leur famille. Impossible de reconnaître un échec.” Un manque de communication qui oppresse et stresse.
La peur de l’échec
Dans une société hyper individualiste et méritocratique au sens le plus brutal qui soit, les fossés générationnels condamnent au mutisme les étudiants en échec : “Pour les aînés, victimes de la révolution culturelle, la jeunesse chinoise d’aujourd’hui est constituée d’enfants gâtés. Ils n’ont pas connu le communisme, la pauvreté, la famine, la répression… Ils ont juste à faire des efforts scolaires”, explique Stéphanie Balme, chercheuse et professeure à Sciences-Po et auteur de La Tentation de la Chine – Nouvelles idées reçues sur un pays en mutation (Le Cavalier bleu).
En fin de parcours, le piège anxiogène se resserre. “L’angoisse de la jeunesse universitaire aujourd’hui, c’est de trouver un poste à la fin des études. Il y a trente ans, tout était pris en charge par l’Etat, qui leur trouvait un emploi à la sortie de l’université”, souligne Marianne Bastid-Bruguière, directrice de recherche au CNRS. A Shanghai, seuls 30 % des jeunes issus des promotions 2013 ont trouvé un emploi. Dans son journal intime, publié en 2009 par le Telegraph, une jeune étudiante chinoise écrit, avant de se suicider : “Je suis à l’université mais je ne trouve pas de travail. Quelle honte quand je devrai rentrer au village une fois diplômée… Je suis fatiguée. (…) Pourquoi tout est-il si difficile ?”
Olivia Muller
Contexte :
Avec près de 287 000 morts par an -–et quatre tentatives chaque minute –, la Chine enregistre un quart du total des suicides dans le monde. C’est la première cause de mortalité chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans. Des milliers de jeunes Chinois subissent une pression psychologique trop forte due aux études, à l’emploi ou aux relations amoureuses. C’est ce que révèle, dès 2009, une étude de la Shanghai Education Commission.


jeudi 3 octobre 2013

RECHERCHE Plus de suicides chez les hommes après la crise économique de 2008

Plus de suicides chez les hommes après la crise économique de 2008
Publié le 28/09/2013
sur http://www.jim.fr/en_direct/actualites/e-docs/00/02/27/D7/document_actu_med.phtml
(d'apres parution recherche " Impact of 2008 global economic crisis on suicide: time trend study in 54 countries BMJ 2013; 347 doi: http://dx.doi.org/10.1136/bmj.f5239 (Published 17 September 2013)
Cite this as: BMJ 2013;347:f5239
Shu-Sen Chang, HKJC Centre for Suicide Research and Prevention, The University of Hong Kong, Hong Kong Jockey Club Building for Interdisciplinary Research, 5 Sassoon Road, Pokfulam, Hong Kong SAR, China/ School of Social and Community Medicine, University of Bristol, Bristol, UKJu Shan Hospital, Taoyuan, Taiwan/ . David Stuckler, senior research leader Department of Sociology, University of Oxford, Oxford, U/ Department of Public Health and Policy, London School of Hygiene and Tropical Medicine, London. UK . Paul Yip, professor HKJC Centre for Suicide Research and Prevention, The University of Hong Kong, Hong Kong Jockey Club Building for Interdisciplinary Research/5 Sassoon Road, Pokfulam, Hong Kong SAR, China/Department of Social Work and Social Administration, University of Hong Kong, Hong Kong SAR, China. David Gunnell, professor, School of Social and Community Medicine, University of Bristol, Bristol, UK
Correspondence to: S-S Chang shusen.chang@gmail.com
 http://www.bmj.com/content/347/bmj.f5239

 
La Grande Dépression de 1930 s’était accompagnée d’une vague de suicides. La crise russe du début des années 90, la crise asiatique de la fin des années 90, ont, elles aussi, été suivies d’une augmentation importante des taux de suicides. Qu’en est-il de celle de 2008, dont nous vivons aujourd’hui les conséquences ? Selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT), 212 millions de personnes auraient perdu leur travail au cours de l’année 2009, une augmentation de 34 millions par rapport à 2007.
Cela a-t-il eu un impact sur l’évolution des courbes de suicides ? C’est ce que cherche à évaluer une étude réalisée dans 54 pays. Les auteurs ont relevé les taux de suicides répertoriés en 2009 et les ont comparés avec la tendance des courbes observée entre 2000 et 2007.
La crise de 2008 semble avoir eu en effet un réel impact sur l’incidence des suicides, puisque les auteurs dénombrent 4 900 suicides de plus que ce qui était attendu au vu de la tendance enregistrée les années précédentes. Mais ce constat doit toutefois être nuancé, car l’évolution n’est pas la même pour les hommes et les femmes. Les premiers semblent en effet plus touchés, avec une augmentation globale de 3,3 %, alors qu’il n’apparaît pas de modification du taux chez les femmes.
D’autres nuances doivent être apportées, puisque les variations du taux de suicide chez les hommes sont différentes selon l’âge, allant, chez les européens, d’une augmentation de 5,8 % chez les plus jeunes (15-24 ans) à 3,6 % chez les 45-64 ans et un taux stable chez les plus de 65 ans, alors que la plus grande augmentation sur le continent américain se retrouve chez les 45-64 ans (5,2 %).
L’amplitude des pertes d’emploi et du chômage semblent les éléments déterminants, et il faut souligner que les augmentations d’incidence de suicide les plus importantes se sont produites dans les pays où le niveau de l’emploi était déjà bas avant la crise. C’est par exemple le cas des pays nouvellement intégrés dans l’Europe, où l’augmentation du taux de suicide peut atteindre 13,3 % contre une augmentation de 6,4 % dans les pays de la « vieille Europe ».
Selon les auteurs, ce travail pourrait toutefois sous-estimer l’impact réel de la crise économique sur les suicides, car certains pays pourtant très touchés, comme l’Australie et l’Italie, ne sont pas inclus dans les données. Ils remarquent aussi que le nombre des suicides ne reflète qu’une petite partie des drames provoqués par la crise. Les tentatives de suicide notamment sont largement plus nombreuses, et, selon les estimations, pour chaque suicide comptabilisé, l’on peut estimer qu’environ 10 personnes ont éprouvé des idées suicidaires.


Dr Roseline Péluchon

Chang SS et coll. : Impact of 2008 global economic crisis on suicide: time trend study in 54 countries. BMJ 2013; 347: f5239. doi: 10.1136/bmj.f5239.

jeudi 12 septembre 2013

Cap-Vert : communiqué sur le taux de suicide à l'occasion des journées mondiales

Cap-Vert : Le taux de suicide est plus élevé que la moyenne mondiale (Expert)

PRAIA (Xinhua) - Le taux de suicide au Cap-Vert est supérieur à la moyenne mondiale, selon le psychiatre et président de l'Association de promotion de la santé mentale du Cap-Vert, Daniel Ferreira, à l'occasion de la Journée mondiale de la prévention du suicide.
Au Cap-Vert, on enregistre 16 suicides par an pour 100.000 habitants, et environ 90% des suicides dans le pays sont liés à la maladie mentale, en particulier la dépression, a fait remarquer M. Ferreira.
Au Cap-Vert, a-t-il noté, les tentatives de suicide sont plus fréquentes que les suicides et les femmes sont les plus "touchées", raison pour laquelle les autorités du secteur de la santé attirent l'attention sur la prévention de ce phénomène.
 M. Ferreira a également soutenu que le Cap-Vert doit prendre des mesures pour lutter contre le problème, à savoir la lutte contre la stigmatisation qui entoure la maladie mentale, notamment la dépression, l'abus d'alcool et de drogue et la schizophrénie.
Il a aussi préconisé la formation des professionnels de la santé et de ceux qui sont en contact avec les populations comme les prêtres, pasteurs, enseignants, policiers, dirigeants communautaires afin qu'ils puissent déceler tôt les cas possibles de suicide. La Journée mondiale de la prévention du suicide est commémorée ce 10 septembre, sous l'égide de l'Association internationale pour la prévention du suicide et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Elle vise à promouvoir la mise en place d'actions à l'échelle mondiale en faveur de la prévention du suicide.

jeudi 8 août 2013

BEFRIENDERS (MAURITIUS) PRESENTATION STRUCTURE

BEFRIENDERS (MAURITIUS) : Un soutien émotionnel, confidentiel et gratuit aux personnes en détresse, affirme S. Cheekoory



Une classe de sensibilisation à la prévention du suicide de Befrienders (Mauritius)
Chaque 40 secondes, une personne se suicide dans le monde et il y a une tentative de suicide toutes les trois secondes. À Mauritius, on estime que le taux de suicide est aussi haut que celui de certains pays industrialisés. Selon les statistiques disponibles, le taux de suicide à Maurice est passé de 1,7 pour une population de 100 000 en 1970, à un taux de 14,8/100 000 en 1998, pour augmenter encore à 21/100 000 en 2005. Au niveau mondial, le suicide figure parmi les trois premières causes de décès chez les 15-44 ans.
« Nous ne pouvons pas rester les bras croisés devant cette tendance à la hausse du nombre de suicides à Maurice », affirme la présidente de Befrienders (Mauritius), Sheila Cheekoory.
Alarmé par le taux de suicide dans le pays, le regretté Dr Ibhoo Mansoor, a créé l’association Befrienders (Mauritius) en 1995. Maurice était alors parmi les pays ayant le taux de suicide le plus fort au monde.
« Notre but principal est d’offrir un soutien émotionnel, confidentiel et gratuit à toute personne en détresse émotionnelle », explique la présidente de l’association.
Pour mener à bien sa mission, Befrienders, soutient Sheila Cheekoory, offre un service d’écoute téléphonique gratuit, le 800 9393, qui opère 24/24h de 9 h 00 à 21 h 00. « Depuis notre fondation, nous avons formé plus de 400 personnes à l’“écoute active” et nous continuons à sensibiliser la population sur la nécessité de reconnaître les signes précurseurs du suicide (voir encadré), afin de le prévenir », ajoute-t-elle.
« Pour aider une personne en détresse émotionnelle qui se sent déprimée ou qui a envie de se suicider, il nous faut apprendre à nous taire et à l’écouter », précise notre interlocutrice. « Être écouté en toute confiance et confidence, être accepté sans aucun préjugé ou jugement, nous soulage de cette détresse générale, du désespoir ou des pensées suicidaires que nous ressentons », ajoute-t-elle.
C’est pour cela que Befrienders dispense une formation à l’« écoute active » à ceux qui se portent volontaires à venir en aide aux personnes suicidaires. « Souvent, le simple fait de savoir qu’elle est écoutée activement et sans jugement aide une personne en détresse émotionnelle à passer ce moment difficile », insiste Sheila Cheekoory.
La présidente de Befrienders (Mauritius) est d’avis qu’il est possible de prévenir le suicide par des actions concertées efficaces et cohérentes que l’on peut apprendre lors d’une formation. Befrienders bénéficie également du soutien financier de plusieurs sponsors dans le cadre de son programme Social Corporate Responsibility. Parmi ceux-ci, Mauritius Telecom, la MPCB, Princess Tuna, General Construction, Taylor Smith Foundation, Galva Bond Ltd et la Deutsche Bank.
« Les volontaires de Befrienders doivent obligatoirement suivre une formation de 30 heures conçue par The Samaritans de Grande-Bretagne », explique-t-elle. Befrienders dispose actuellement d’une équipe de 50 volontaires formés. « Mais il nous en faut toujours plus, car il y a beaucoup qui nous quittent pour diverses raisons », déplore-t-elle.
L’accueil et le repérage de la personne suicidaire, l’« écoute active », l’estimation de la dangerosité du passage à l’acte, l’intervention auprès de la personne suicidaire ainsi que son orientation, sa référence ou son accompagnement vers un centre de santé ou de prévention sont les principaux thèmes de cette formation.
« On apprend ainsi que les troubles mentaux (dépression, troubles de la personnalité, dépendance à l’alcool ou schizophrénie, par exemple), certaines maladies physique comme les troubles neurologiques, le cancer et l’infection au VIH sont autant de facteurs de risques de suicide », précise encore Sheila Cheekoory. « Cependant, il existe des stratégies et des interventions efficaces pour prévenir le suicide. Mais le tout premier pas, c’est de savoir que Befrienders est là pour aider », indique-t-elle.


Reconnaître les signes précurseurs du suicide
Le suicide est rarement une décision prise sur un coup de tête. Durant les jours et les heures qui précèdent le suicide, on peut généralement détecter des indices et des signes précurseurs chez la personne.
Les signes les plus forts et les plus troublants sont verbaux — « Je ne peux pas continuer comme ça », « Plus rien n’a d’importance » ou même « J’ai pensé à en finir ». De telles remarques doivent toujours être prises au sérieux.

D’autres signes les plus courants incluent :
— Tomber dans la déprime ou se renfermer sur soi-même
— Se comporter de manière imprudente
— Mettre de l’ordre dans ses affaires et faire don de choses significatives
— Manifester un changement marqué de comportement, d’attitudes ou d’apparence
— Abuser d’alcool ou de drogues
— Subir une perte ou un changement de vie importants
La liste suivante donne d’autres exemples qui peuvent tous être des signes qu’une personne envisage de se suicider. Évidemment, dans la plupart des cas, ces situations ne conduisent pas au suicide. Mais, de manière générale, plus la personne manifeste de signes, plus les risques de suicide sont grands.

Situations
— Mauvais traitements sexuels ou physiques
— Antécédents familiaux incluant le suicide ou la violence
— Mort d’un ami proche ou d’un membre de la famille
— Divorce ou séparation, fin d’une relation
— Échec scolaire, proximité d’examen, résultat d’examen
— Perte d’emploi, problèmes sur le lieu de travail
— Imminence d’un procès
— Emprisonnement récent ou libération prochaine

Comportements
— Pleurs
— Bagarres, disputes
— Non respect de la loi
— Comportement impulsif
— Automutilation
— Écrits à propos de la mort et du suicide
— Comportement suicidaire antérieur
— Comportements extrêmes
— Changements de comportement

Changements physiques
— Manque d’énergie
— Troubles du sommeil — dormir trop ou pas assez
— Perte d’appétit
— Perte ou gain soudain de poids
— Augmentation du nombre de petits malaises physiques
— Changement d’intérêt sexuel
— Changement soudain d’apparence
— Laisser-aller personnel

Pensées et émotions
— Idées de suicide
— Solitude — manque de soutien de la part de la famille et des amis
— Sentiment de rejet, se sentir marginalisé
— Tristesse profonde ou sentiment de culpabilité
— Incapacité à voir les choses en perspective
— Rêveries continues
— Anxiété et stress
— Sentiment d’impuissance
— Faible estime de soi

vendredi 26 juillet 2013

La Corée du Sud met en place des mesures anti-suicide

La Corée du Sud met en place des mesures anti-suicide

Publié le: 26/07/2013 sur http://world.kbs.co.kr/french/news/news_Dm_detail.htm?No=40234
La Corée du Sud met en place des mesures anti-suicide
La Corée du Sud s’apprête à prendre une série de mesures visant à prévenir les suicides, alors qu’elle détient le triste record du plus fort taux de suicide parmi les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). En effet, le chiffre est alarmant. Le taux est de 33,3 personnes pour 100 000 habitants en 2012, ce qui est nettement supérieur à la moyenne de 12,6 des pays industrialisés.

Afin de faire baisser ce taux, le gouvernement a discuté des mesures à prendre au cours d’une réunion sur la coordination politique présidée aujourd’hui par le Premier ministre Chung Hong-won.

Il a décidé de créer un comité regroupant des représentants des milieux religieux et des groupes civiques. En parallèle, il mettra sur pied un forum d’experts pour réfléchir à des mesures anti-suicides. Ces organisations lanceront ensuite diverses campagnes et événements destinés à sensibiliser la population à ce problème.

Par ailleurs, le gouvernement va faire appel aux médias pour qu’ils s’abstiennent de rapporter les détails sur les cas de suicide. Il préparera aussi un projet de loi permettant de bloquer l’accès aux informations disponibles en ligne sur les tentatives de suicide.

mardi 23 juillet 2013

USA ETUDE SUR LES RISQUES DE BURN OUT ET DEPRESSION DES ETUDIANTS ANESTHESIOLOGIE

Quels risques de burn out et de dépression chez les étudiants en anesthésiologie?
Publié le 19/07/2013   | 
http://www.jim.fr/e-docs/00/02/23/CC/document_actu_med.phtml
A l’heure où la presse médicale nationale fait état des mesures mises en place après le suicide en 2010 d’un chef de clinique en anesthésie, une étude intéressante concernant l’épuisement professionnel des étudiants en anesthésiologie et ses conséquences en termes de risque pour les patients est publiée dans Anesthesia Analgesia.
Les professions de santé sont reconnues comme étant particulièrement à risque d’apparition de syndrome d’épuisement professionnel. Celui-ci est bien documenté chez les professionnels expérimentés, mais sa place chez les étudiants et son éventuel impact sur la prise en charge des patients n’a été que peu étudié.
Au total, 2 773 résidents américains en anesthésiologie, référencés par l’ASA (American Society of Anesthesiologists), ont été destinataires par voie électronique d’un questionnaire psycho-social comprenant 53 questions à choix multiple subdivisées en 5 chapitres : 11 questions à caractère socio-démographique, 12 questions reprises parmi les 22 du questionnaire d’auto-appréciation du risque de burn-out (BO) de Malash, 10 questions appréciant le niveau de dépression (échelle de Harvard), 10 questions d’auto-évaluation de l’application des référentiels de bonnes pratiques (RBP), et pour finir 7 questions  d’auto-appréciation du nombre d’erreurs de prise en charge réalisées.
Mille quatre cent trente étudiants ont répondu au premier envoi. Un ré-échantillonnage de 300 non répondeurs à 6 mois a été réalisé, afin d’éliminer d’éventuels biais de sélection sur les premiers répondants. Cinquante-quatre pour cent des étudiants interrogés (1 430 puis 78) ont rempli 93 % des items du questionnaire. Les réponses étaient insuffisantes pour permettre l’établissement du risque de BO dans 91 questionnaires, de celui de dépression dans 124, expliquant le nombre variable de répondants dans chacun des 4 sous-groupes déterminés par l’analyse :
• « Risque élevé de BO » : n = 575/1 417, soit 41 % des étudiants. Parmi ceux-ci, 74 % sont très insatisfaits de leurs conditions de travail ;
• « Risque élevé de dépression » : n= 298/1 384, soit 22 % des étudiants ;
• « Risque élevé de BO et de dépression » : n = 240/1383, soit 17 % des répondants ;
• Risque faible de BO et/ou de dépression : 56 % des répondants (n = 764), dont 29 % seulement sont insatisfaits de leurs conditions de travail (p  0,001).
Parmi les points notables mis en évidence :
• Les hommes présentent un risque de BO moindre que les femmes ;
• La consommation d’alcool ou de tabac hebdomadaire est plus importante dans les sous-groupes à risque de BO et/ou de dépression ;
• L’adhésion aux référentiels de bonnes pratiques est également moindre dans ces sous-groupes ;
• De même que la prévalence des erreurs de prise en charge. La possibilité d’un biais de déclaration des erreurs est évoquée pour ces sous-groupes, et cet item devra donc être ré-évalué par d’autres études ;
• La pression de travail (durée de travail hebdomadaire supérieure à 70 heures, plus de 1 garde hebdomadaire) est associée au risque de BO.
Cette étude confirme donc que les étudiants américains en anesthésiologie ne sont pas à l’abri du risque de BO et/ou de dépression, dès le début de leur cursus. Le risque suicidaire s’est même avéré être dans cette étude plus de deux fois plus important que le risque de suicide observé dans la population des pays industrialisés. Ce risque professionnel a un impact avéré vis-à-vis de la prise en charge des patients.
Qu’en est-il de nos étudiants DESAR (Diplôme d'Etude Spécialisé en Anesthésie Réanimation) ? La conduite d’une étude similaire en France serait intéressante.


Dr Monique Carlier

de Oliveira GS et coll. : The prevalence of burnout and depression and their association with adherence to safety and practice standards: a survey of United States anesthesiology trainees. Anesth Analg. 2013 Jul ;117 (1) : 182-93.

vendredi 12 juillet 2013

AFGHANISTAN: Recrudescence des tentatives de suicide chez les femmes et les filles ?

AFGHANISTAN: Recrudescence des tentatives de suicide chez les femmes et les filles ?

Source  du http://www.irinnews.org/fr/report/90112/afghanistan-recrudescence-des-tentatives-de-suicide-chez-les-femmes-et-les-filles

KABOUL, 9 août 2010 (IRIN) - Faizullah Kakar, ancien adjoint au ministre de la Santé, a récemment rédigé une étude (publiée en dari) selon laquelle un nombre de plus en plus élevé de femmes et de filles âgées de 15 à 40 ans tentent de mettre fin à leurs jours en Afghanistan. Ses conclusions ont été présentées lors d’une conférence de presse qui s’est tenue récemment à Kaboul.

Selon les estimations de l’étude, fondée sur les registres du ministère de la Santé et les rapports des hôpitaux, chaque année, 2 300 femmes et filles tentent de se suicider – principalement parce qu’elles souffrent de maladies mentales, sont victimes de violences domestiques et/ou connaissent des difficultés socioéconomiques. « Elles sont nettement plus nombreuses qu’il y a 30 ans », a expliqué M. Kakar, qui occupe actuellement le poste de conseiller sanitaire auprès du président Hamid Karzaï.

Les troubles sociaux, la perte d’êtres chers, le déplacement, l’insécurité alimentaire, la pauvreté, l’analphabétisme, la toxicomanie et le manque d’accès aux services de santé – autant de facteurs causés ou aggravés par plus de 30 ans de guerre - ont également contribué à cette recrudescence, selon M. Kakar.

Toujours d’après M. Kakar, environ 1,8 million de femmes et de filles âgées de 15 à 40 ans souffrent de « dépression grave ».

Ses conclusions n’ont été confirmées ni par le ministère de la Santé publique (MSP), ni par le ministère de la Femme (MF) : plus de 1 900 cas de violence envers les femmes et seulement 37 suicides ont été enregistrés, ces deux dernières années, dans la base de données du MF sur la violence liée au genre, mais cette base de données se fondant uniquement sur les cas signalés, il est à supposer qu’elle n’offre qu’une sous-estimation de la situation réelle.

Des indications provenant d’autres sources soutiennent en revanche la thèse de M. Kakar.

Notamment, le nombre de patients venus solliciter des soins à l’hôpital psychiatrique géré par l’organisation non gouvernementale (ONG) International Assistance Mission (IAM) dans la province d’Hérat, dans l’ouest du pays, augmente progressivement depuis quelques années.

« Nous recevons une cinquantaine de patients par jour », a indiqué Khadim Hussain Rahimi, responsable hospitalier, ajoutant que ce nombre était beaucoup plus élevé qu’en 2000, à l’ouverture de l’hôpital.

En outre, sur les plus de 100 cas d’auto-immolation recensés au service des grands brûlés de l’hôpital de la ville d’Hérat au cours des 15 derniers mois, 76 patients sont décédés, selon des responsables.

« Nombre de femmes qui s’immolent ou se suicident souffrent de troubles mentaux », selon Mohammad Arif Jalali, chef du service des grands brûlés de l’hôpital.

ad/cb/nh/ail

 ***
Nouvelles - AfghanistanLes femmes représentent 95 pour cent des suicides en Afghanistan Wednesday , 11 Septembre 2013 15:40 Mise à jour le mercredi 11 septembre 2013 17:59 Écrit par Majidy Tareq sur http://www.tolonews.com/en/afghanistan/11886-women-comprise-95-percent-of-suicides-in-afghanistan-officials
Les fonctionnaires du ministère de la Santé publique le mercredi , marquant la Journée mondiale de prévention du suicide à Kaboul , ont déclaré que 95 pour cent des suicides en Afghanistan sont commis par des femmes . Plus de 2.500 femmes afghanes ont pris leurs propres vies dans la seule année écoulée .
Les Enquêtes à l'échelle nationale ont montré que la grande majorité des cas de suicide en Afghanistan étaient parmi les femmes et les jeunes filles victimes de violence physique , ont indiqué des responsables . Selon la Mission d'assistance des Nations Unies en Afghanistan ( MANUA) , les femmes afghanes vivent certains des plus hauts taux de violence domestique dans le monde. Selon la mi- année rapport de la MANUA , les cas de violence contre les femmes ont été plus élevés en 2013 qu'en 2012.
Outre la violence , les responsables de la santé publique citent le mariage forcé, souvent entre filles pré- adolescentes et des hommes adultes , ainsi que l'analphabétisme très répandue ainsi que les principales adversités dont doit faire face les femmes
Afghanes contribuent à des taux surprenants de suicide.
«Les jeunes filles de 16-19 ans sont plus souvent victimes de suicide ", a déclaré Suraya Dalil , ministre de la Santé publique.
Cas d'auto -immolation , la pendaison , l'empoisonnement et les auto-mutilations ont tous été enregistrés cette année. Bien qu'ils ne soient pas entrer dans les détails , les responsables de la santé publique disent que les cas de suicide ont augmenté en Afghanistan.
Le rapport du ministère de la Santé publique a montré que la plupart des suicides en Afghanistan sont enregistrés dans le centre de Kaboul , Wardak , et les provinces de Herat occidentaux. Les fonctionnaires n'ont pas commenté si oui ou non cette distribution a été liée à des problèmes de documentation ou des caractéristiques notables de la vie dans ces provinces qui ont conduit à plus de suicides .
" malheureusement , je pense que nous tous , où que nous venions , ont connu quelque part - parmi nos amis, famille, connaissances - des tentatives de suicide ou des cas de suicide », a dit le Dr Richard Pepperkon , un représentant de l'Organisation mondiale de la Santé en Afghanistan mercredi.Plus d'un million de personnes dans le monde  meurent chaque année par suicide.

vendredi 5 juillet 2013

SENAT Commission des affaires sociales le 10 juillet 2013

Commission des affaires sociales  Mercredi 3 juillet 2013  à 9 h 30  au Sénat
reporté au mercredi 10 juillet à 10h

- Compte rendu de la mission d'information de la commission sur l'organisation du système de soins de premier recours et sur la prévention du suicide au Québec.

la mission annuelle de la commission s'est déroulée au Québec durant la première semaine de juin. Le compte rendu de ce déplacement sera présenté le 3 juillet.

Mission au Québec du 3 au 7 juin de la commission des affaires sociales du Sénat
sur l'organisation du système de soins de premier recours et sur la prévention du suicide : Mmes Annie David (CRC- Isère), présidente, Colette Giudicelli (UMP - Alpes-Maritimes), Catherine Deroche (UMP - Maine-et-Loire), MM. Jean Desessard (Écolo - Paris), Dominique Watrin (CRC - Pas-de-Calais). Rencontre au ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec et avec le Centre de Santé et de Service sociaux du Lac Saint-Jean Est.


source Commission des affaires sociales

vendredi 28 juin 2013

AUTRES PAYS Une campagne de prévention contre le suicide vous invite à ne pas vous fier aux apparences

Une campagne de prévention contre le suicide vous invite à ne pas vous fier aux apparences -

imfinesaveme
Si certaines maladies sont directement détectables, il en existe d’autres, parfois tout aussi graves, que peu d’entre nous arrivent à percevoir. En effet, derrière les sourires et les affirmations telles que « je vais bien », peut se cacher un mal-être profond et insoupçonné.  Pourtant, en portant attention à l’autre, l’on ne peut que repérer des signes avant-coureurs de la maladie. La tristesse se révèle, saute aux yeux, devient apparente et nous permettra peut-être d’être la seule, et nécessaire, personne à enfin apporter une aide bénéfique à la personne en détresse.
A Singapour, l’association Samaritans of Singapore, a lancé une campagne intitulée  « Hidden pain », ou douleur cachée. Leur idée est simple : à travers une série de prints, Samaritans of Singapore veulent prouver que la douleur n’est pas toujours évidente mais que lorsqu’on parvient à lire les signes, l’on parvient à démasquer l’état de dépression de nos proches.
Sur chacun des prints de la campagne, on peut apercevoir une phrase positive telle que : « je vais bien », « la vie est géniale » ou « je me sens superbement bien ». Seulement, dès que l’on retourne le message, on découvre la vérité : le « je vais bien » se transformant en « sauve-moi » ou le « la vie est géniale » en « je me déteste ».
i feel fantastic_im falling apart
imfine_saveme
Ce genre de campagne de prévention illustre à la perfection un des crédos de Samaritans of Singapore. En effet, l’association de prévention de la dépression et du suicide, estime que « la prévention du suicide est l’affaire de chacun ».
Ainsi, la campagne, développée par Publicis Singapore, mérite d’être partagée dans d’autres pays que Singapour. Le message, tout comme le mal en question, est universel et doit être connu du plus grand nombre. L’on ne peut donc que saluer l’originalité et la justesse de cette campagne, permettant peut-être à certains d’entre nous de prendre conscience de la maladie.
life is great_i hate myself
Credits : Client : Samaritans of Singapore (SOS)
Agence : Publicis Singapore
Directeur créatif mondial : Erik Vervroegen
Directeur créatif en chef : Ajay Thrivikraman
Directeur créatif associé : Kris Ng
Directeur artistique : Kris Ng, Jia Ying Goh, Pei Ling Ho
Copywriter : Pei Ling Ho, Jia Ying Goh, Kris Ng
Graphiste : Jia Ying Goh, Kris Ng
Photographe : Sebastian Siah Shooting Gallery Asia

BELGIQUE : Suicide de patient: L'expérience des psychiatres flamands

Suicide de patient: L'expérience des psychiatres flamandsRothes IA, Scheerder G, Van Audenhove C, Henriques MR (Portugal, Belgique)

Titre original : Patient suicide: The experience of Flemish psychiatrists
Rothes IA, Scheerder G, Van Audenhove C, Henriques MR (Portugal, Belgium)
Suicide and Life-Threatening Behavior. Published online: 26 March 2013. doi: 10.1111/sltb.12024, 2013
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23530711




L'expérience la plus pénible du suicide de patient de psychiatres flamands est décrite. Sur 584 psychiatres, 107 ont rempli un questionnaire d'auto-évaluation. Quatre-vingt-huit psychiatres avaient été confrontés à au moins un suicide de patient. La souffrance affective et l'impuissance étaient les sentiments les plus fréquemment rapportés. Les changements dans les pratiques professionnelles ont été décrits et ont inclus une approche plus structurée de la gestion des patients suicidaires. Les collègues et les contacts avec la famille du patient ont été les sources d'aide les plus fréquemment utilisées, tandis que l'examen des cas d'équipe et des collègues ont été jugés les plus utiles. Le suicide des patients conduit à la souffrance émotionnelle et a un impact professionnel considérable .

 
D'après Commentaires de l'AISRAP http://www.griffith.edu.au/health/australian-institute-suicide-research-prevention  Principales conclusions: Bien que la plupart des recherches sur les survivants du suicide se concentrent sur les membres de la famille et des amis, il est important de ne pas négliger les expériences de professionnels impliqués en santé mentale, avec pas moins de 80% des psychiatres dans les études antérieures ayant expérimenté le suicide de patient au cours de leur carrière (1 ). L'étude flamande actuelle a évalué l'impact du suicide des patients grâce à un sondage en ligne, complété par 107 psychiatres. La majorité des participants a travaillé dans un centre psychiatrique (51%), (22%) dans un centre de santé mentale communautaire  ou dans le service de psychiatrie d'un hôpital général (20%). Dans l'exemple actuel, 101 (94,4%) psychiatres avaient subi une tentative de suicide, tandis que 98 (91,6%) avaient connu le suicide d'un patient, avec une moyenne de 5,37 suicides de patients pour un psychiatre. Les hommes en moyenne ont connu plus de suicides de patient que chez les femmes.
Un grand nombre de participants a été affecté à la fois personnellement et professionnellement après un suicide de patient, avec près de la moitié des répondants estimant de la tristesse, du désespoir ou de la douleur et environ un quart un sentiment d'impuissance. Cependant, tous les résultats n'étaient pas négatifs, les événements se traduisant souvent par le fait d'accorder plus d'attention à la présence d'idées suicidaires chez les patients (54%) et une utilisation accrue des mesures formelles pour mesurer avec plus de précision le risque de suicide. D'autres modifications comprennent l'augmentation des discussions d'équipe et de réflexions, la révision des procédures actuelles, des recherches pour améliorer les connaissances sur le suicide et l'évolution de la relation psychiatre - patient
Implications: Ce document confirme les résultats antérieurs que le suicide du patient est un phénomène fréquent pour les psychiatres, et que ces événements donnent souvent lieu à des expériences émotionnelles négatives. Le journal a rapporté une incidence plus élevée d'expériences de suicide des patients de l'échantillon de psychiatres flamands que ce qui a été présenté dans les études d'autres pays (1,2) suggérant que la fréquence des expériences de suicide peut différer selon les pays. Des recherches plus poussées dans le contexte australien peut accroître la compréhension et aider à améliorer les services de soutien pour les psychiatres après de tels événements.
Rothes et ses collègues présentent un certain nombre de mesures qui ont été mises en œuvre dans la pratique clinique en raison de l'expérience d'apprentissage unique suite à un suicide patient. Ces résultats fournissent une opportunité pour d'autres professionnels de la santé mentale à apprendre de ces expériences et potentiellement mettre en œuvre des procédures de méthodes de prévention.
Endnotes
1. Landers A, O’Brien S, Phelan D (2010). Impact of patient suicide on consultant psychiatrists in Ireland. The Psychiatrist 34, 136-140.
2. Ruskin R, Sakinofsky I, Bagby RM, Dickens S, Sousa G (2004). Impact of patient suicide on psychiatrists and psychiatric trainees. Academic Psychiatry 28, 104-110.



jeudi 27 juin 2013

Article : La collaboration : enjeu vital en santé mentale. Le cas du suicide en Suisse

La collaboration : enjeu vital en santé mentale. Le cas du suicide en Suisse dans Revue LE sociographe SANTE MENTALE. DES TROUBLES ET DES DOUBLES (n°42, Juin 2013, 144 p., Champ social éditions)

Resumé :
Résultats d’une étude qualitative menée en Suisse sur les modalités de collaboration entre professionnels du social et de la santé confrontés à la suicidalité de leurs usagers. Une collaboration constructive permet d’améliorer la qualité et la pertinence de l’accompagnement et représente un facteur de protection pour la personne suicidaire. La collaboration soulève néanmoins des enjeux dont la gestion de l’information et des divers niveaux de responsabilité ou l’articulation d’approches théoriques et de pratiques différentes.


Auteur(s) : Castelli Dransart Dolores Angela   Professeur à haute école fribourgeoise de travail social / HES SO Travailleuse sociale Guerry Sophie   Professeur à haute école fribourgeoise de travail social / HES SO Psychologue
Mots clefs de l'article :
équipe pluridisciplinaire, sanitaire/social, suicide


mardi 18 juin 2013

AUTRES PAYS : Suicides chez les Inuits & Autopsie psychologique

D'après article "Suicides chez les Inuits : des chiffres affolants"  du 17 juin sur http://destinationsante.com/suicides-chez-les-inuits-des-chiffres-affolants.html

Le taux de suicide chez les Inuits est 8 fois plus élevé qu'en France. 

Pourquoi se suicide-t-on autant dans le Nunavut ? Des scientifiques canadiens se sont penchés sur l’important taux de suicide dans cet immense territoire canadien où vivent les Inuits. Ils ont pour cela utilisé la technique de l’autopsie psychologique. De quoi s’agit-il ? Quels résultats ont-ils observé ? Réponses.
Le taux de suicide parmi les Inuits du Nunavut s’élève à 110 pour 100 000 habitants. Il est 10 fois plus élevé que dans le reste du Canada (11,3 pour 100 000) où le taux est légèrement plus élevé que celui de la France (14,7 pour 100 000) ! Chez les Inuits de 15-24 ans, la situation apparaît particulièrement critique puisque ce taux grimpe à 500 pour 100 000. Soit une proportion 50 fois plus grande que le taux national.
Des chercheurs de l’Université McGill à Montréal ont voulu en savoir davantage sur les causes de ces suicides. Ils ont pour cela employé une méthode relativement nouvelle : l’autopsie psychologique. Elle est fondée sur le recueil minutieux d’informations dans l’entourage du défunt. L’objectif étant de parvenir à cerner au mieux l’état d’esprit de la victime au moment de son acte. Et à plus large échelle, d’utiliser les données récoltées à des fins de prévention.
L’impact des violences sexuelles…
Les auteurs ont donc isolé 120 suicides survenus sur ce territoire de 34 000 habitants, entre 2003 et 2006. Les victimes étaient âgées de 13 à 62 ans. Ils ont ensuite interrogé 498 personnes, des parents ou amis du défunt. Au final, ce travail confirme – sans surprise – l’impact important de la dépression : 54% des victimes souffraient de dépression majeure. Ils ont par ailleurs observé qu’une minorité de ces patients étaient traités (12,5%).
Les auteurs ont surtout mis en évidence une « relation forte » entre le risque de suicide et le fait d’avoir été victime d’abus sexuels et d’autres types de violences physiques au cours de l’enfance. L’objectif reste désormais de retranscrire ces résultats en éléments de prévention. « Il est très important de s’y pencher », conclut le psychiatre Eduardo Chachamovitch qui a participé à cette étude. « Si de tel chiffres étaient obervés dans le Sud (du Canada, n.d.l.r.), ce serait considéré comme une crise majeure ».
Ecrit par : David Picot – Edité par Emmanuel Ducreuzet
Source : Canadian Medical Association Journal (CMAJ), 5 juin 2013
 – INSEE, 18 décembre 2012

info ++
lien source info : Canadian Medical Association Journal (CMAJ), 5 juin 2013
http://www.cmaj.ca/site/earlyreleases/5june13_first-psychological-autopsy-of-nunavut-inuit.xhtml

l'etude référence en Français : "Qaujivallianiq Inuusirijauvalauqtunik, Learning from Lives that Have Been Lived," Nunavut Suicide Follow-­Back Study: Identifying the Risk factors for Inuit Suicide in Nunavut (French)
Apprendre des vies vécues : étude rétrospective du suicide au Nunavut, identifier les facteurs de risques au Nunavut
http://inuusiq.com/wp-content/uploads/2013/06/FRENCH-Final-NFBS-Report.pdf

Autres documents pour aller plus loin sur la prévention du suicide au Nunavut :

Pour aller plus loin sur Suicide : autopsie psychologique et prévention -Inserm

AUTRES PAYS EXEMPLE ACTION Le programme de formation à l'attention des journalistes

Le programme de formation à l'attention des journalistes "Response Ability"

Programme de formation pour les journalistes, comprenant des affiches, des diapos, CD-Rom sur les questions éthiques liées aux reportages sur des sujet ayant trait aux pathologies mentale, aux soins psychiatriques et au suicide.
Pour en savoir plus sur "Response Ability"

avec également de nombreux documents ressource en anglais comme




47 results found:
  1. Suicide-Overview-of-suicide-in-Australia.pdf
  2. Susie-Activities.pdf
  3. Suicide-Prevention-and-Postvention.pdf
  4. Some-Myths-and-Misconceptions-about-Suicide.pdf
  5. Suicide-Risk-Factors-and-Warning-Signs.pdf
  6. Suicide-How-to-Respond.pdf
  7. Journeys-Supporting-innovation-in-teacher-education-throughout-Australia.pdf
  8. Mental-Health-in-Rural-and-Remote-Communities.pdf
  9. Defining-Suicidal-Behaviour.pdf
  10. Same-Sex-Attraction-and-Mental-Health.pdf
- See more at: http://himh.clients.squiz.net/response-ability/search?mode=results&queries_keyword_query=suicide&result_4293_result_page=1#sthash.iTBy2Uri.dpuf
  • Suicide-Overview-of-suicide-in-Australia.pdf
  • Susie-Activities.pdf
  • Suicide-Prevention-and-Postvention.pdf
  • Some-Myths-and-Misconceptions-about-Suicide.pdf
  • Suicide-Risk-Factors-and-Warning-Signs.pdf
  • Suicide-How-to-Respond.pdf
  • Journeys-Supporting-innovation-in-teacher-education-throughout-Australia.pdf
  • Mental-Health-in-Rural-and-Remote-Communities.pdf
  • Defining-Suicidal-Behaviour.pdf
  • - See more at: http://himh.clients.squiz.net/response-ability/search?mode=results&queries_keyword_query=suicide&result_4293_result_page=1#sthash.iTBy2Uri.dpuf

    Source signalée par http://www.psycom75.org/Changer-de-regard/Boite-a-outils-destigmatisation/Agir-contre-la-stigmatisation