USA : Un accréditeur publie des directives sur les mesures de protection de l'environnement pour prévenir le suicide
info tirée de AHA News Now Oct 27, 2017 *
"The Joint Commission" a publié aujourd'hui des lignes directrices pour aider
les hôpitaux et les inspecteurs à déterminer ce qui constitue des mesures de
protection environnementales adéquates pour protéger les patients ayant
des idées suicidaires contre les blessures à soi meme. Mises
au point par un groupe d'experts comprenant des représentants des
organisations prestataires et des centres de services Medicare & Medicaid, ce guide aborde uniquement les questions les plus débattues et
controversées liées aux risques environnementaux dans les unités
psychiatriques hospitalières, les établissements hospitaliers
médico-chirurgicaux généraux et les services d'urgence.
«Au
cours de l'année écoulée, il y a eu plusieurs situations où inspecteurs de la Commission conjointe et / ou des organismes d'État
n'étaient pas d'accord sur ce qui constitue un risque de ligature et
quelles stratégies d'atténuation sont acceptables». «Il
faut un consensus sur ces questions pour que les organismes de soins de
santé sachent quels changements ils doivent apporter pour assurer la
sécurité des patients et que les arpenteurs puissent évaluer de façon
fiable la conformité des organismes aux normes.» La Commission mixte
continuera de convoquer son groupe d'experts pour discuter des questions liées à la prévention du suicide et ajouter des
informations supplémentaires aux directives dès qu'elles seront
disponibles.Sujet: Plaidoyer et politique publique liens vers le Rapport spécial: Prévention du suicide dans les milieux de soins de santé de The Joint Commission https://www.jointcommission.org/issues/article.aspx?Article=GtNpk0ErgGF%2b7J9WOTTkXANZSEPXa1%2bKH0%2f4kGHCiio%3d
Source
http://news.aha.org/article/171027-accreditor-issues-guidance-on-environmental-safeguards-to-prevent-suicide
Affichage des articles dont le libellé est ENVIRONNEMENT. Afficher tous les articles
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samedi 28 octobre 2017
mardi 21 juin 2016
SUISSE Mobilisation Citoyenne Plaidoyer pour la couleur à l'école
Proposition Le projet d'un élève à deux camarades qui ont mis fin à leur jour
Le matin 15/06/2016
pourquoi notre gymnase n'est il pas plus coloré ? C'est la question posée sur les réseaux sociaux mercredi par Valentin Pochon, élève à Nyon. Inspiré par l'onde de choc qui a traversé son école suite aux suicides de deux camarades au cours du dernier semestre, l’adolescent a rédigé un devoir de français fin mai sur le thème "ils ne reviendront plus" Sa proposition en réaction au drame a été pour le moins originale.
Un point sur lequel les étudiants sont tous d’accord, c'est l'ambiance sombre et monotone des établissements, écrit il. Pour remédier à l’atmosphère pesante des lieux, pourquoi ne pas faire des dessins, une bande dessinée ou encore de jolis tags!"
L'idée de Valentin fait notamment la fierté de sa maman, à l'origine de la publication en ligne de la dissertation en question. Un post partagé près de 300 fois en moins de 24 heures. La nyonnaise n'a pas non plus hésité à prendre rendez vous avec la direction de l’établissement, le 20 juin, pour parler de la concrétisation du projet : "La couleur est une méthode tellement simple pour réagir à la problématique compliquée du mal être, confie Nathalie Haab-Heimis. si l’environnement austère d'un établissement scolaire n'est pas la cause du suicide, la dépression de ces adolescents est exacerbée par l'ambiance lugubre des lieux communs du bâtiments.
Initiative positive
... lire la suite https://drive.google.com/file/d/0B1C59qwtlfaxWE5oMmI2OXVjVWc/view?usp=sharing
source info STOP SUiCiDE
Le matin 15/06/2016
pourquoi notre gymnase n'est il pas plus coloré ? C'est la question posée sur les réseaux sociaux mercredi par Valentin Pochon, élève à Nyon. Inspiré par l'onde de choc qui a traversé son école suite aux suicides de deux camarades au cours du dernier semestre, l’adolescent a rédigé un devoir de français fin mai sur le thème "ils ne reviendront plus" Sa proposition en réaction au drame a été pour le moins originale.
Un point sur lequel les étudiants sont tous d’accord, c'est l'ambiance sombre et monotone des établissements, écrit il. Pour remédier à l’atmosphère pesante des lieux, pourquoi ne pas faire des dessins, une bande dessinée ou encore de jolis tags!"
L'idée de Valentin fait notamment la fierté de sa maman, à l'origine de la publication en ligne de la dissertation en question. Un post partagé près de 300 fois en moins de 24 heures. La nyonnaise n'a pas non plus hésité à prendre rendez vous avec la direction de l’établissement, le 20 juin, pour parler de la concrétisation du projet : "La couleur est une méthode tellement simple pour réagir à la problématique compliquée du mal être, confie Nathalie Haab-Heimis. si l’environnement austère d'un établissement scolaire n'est pas la cause du suicide, la dépression de ces adolescents est exacerbée par l'ambiance lugubre des lieux communs du bâtiments.
Initiative positive
... lire la suite https://drive.google.com/file/d/0B1C59qwtlfaxWE5oMmI2OXVjVWc/view?usp=sharing
source info STOP SUiCiDE
vendredi 18 mars 2016
RAPPORT OMS : Des suicides évitables par des mesures environnementales
L’insalubrité de l’environnement provoque 12,6 millions de
décès par an
"Communiqué de presse
15 mars 2016 | GENÈVE - Selon de nouvelles estimations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 12,6 millions de personnes sont décédées en 2012 du fait d’avoir vécu ou travaillé dans un environnement insalubre – ceci représentait près d’un quart des décès dans le monde. Les facteurs de risque environnementaux, tels que la pollution de l’air, de l’eau et des sols, l’exposition aux substances chimiques, le changement climatique ou le rayonnement ultraviolet, contribuent à la survenue de plus de 100 maladies ou traumatismes.
La plupart des décès liés à des facteurs environnementaux sont dus à des maladies non transmissibles
La deuxième édition du rapport intitulé Prévenir la maladie grâce à un environnement sain: une estimation de la charge de morbidité imputable à l'environnement, montre que depuis la publication de la première édition, il y a dix ans, 8,2 millions de décès consécutifs aux maladies non transmissibles (MNT) sont attribuables à la pollution de l’air (y compris l’exposition au tabagisme passif)..."
http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2016/deaths-attributable-to-unhealthy-environments/fr/
http://apps.who.int/iris/bitstream/10665/204585/1/9789241565196_eng.pdf
Des suicides évitables par des mesures environnementales
Plus de 800 000 personnes meurent de suicides chaque année (OMS, 2015d). Le suicide est la deuxième cause de décès dans les 15 à 29 ans, groupe d'âge. Les risques de suicide peuvent être liés à la communauté, par l'intermédiaire de la guerre, les catastrophes, la discrimination, les abus, la violence et d'autres événements stressants de la vie, ou à des conditions de travail défavorables. Les facteurs de risque individuels comprennent les troubles mentaux, l'abus d'alcool et la douleur chronique (Baumert et al, 2014; OMS, 2014).
L’Accès restreint aux moyens de suicide est efficace dans la prévention du suicide, en particulier le suicide impulsif, où la crise suicidaire est souvent de courte durée (Leenaars et al, 2000; HO, 2014y, Yip et al, 2012). Les individus ont tendance à avoir une préférence pour un moyen donné de suicide. La restriction d'une méthode de suicide ne conduit qu'à une substitution limitée par d'autres des moyens (Daigle, 2005).
L'Auto-intoxication par des pesticides représente environ un tiers des suicides dans le monde, et est le plus important moyen de suicide en Inde, en Chine et certains pays d'Amérique centrale, où la majorité des suicides liés aux pesticides se produisent (Gunnell, Eddleston et al, 2007 ; Patel et al, 2012; Phillips et al, 2002). Les Mesures visant à réduire l'accès aux pesticides les plus toxiques peuvent inclure la suppression de ces pesticides des pratiques agricoles à travers la législation, par exemple par l'application des règlements sur la vente, le stockage sûr et l'élimination des pesticides par les individus et de la communauté (OMS, 2014y).
Le suicide par arme à feu est également une méthode courante (et la méthode la plus courante aux Etats-Unis), peut être influencée par des mesures de contrôle des armes à feu. Des mesures efficaces peuvent inclure des règlements pour réduire la disponibilité des armes à feu dans les ménages et des procédures pour l'obtention de licences et d'enregistrement, décrétant un âge minimum pour l'achat des armes à feu, et de faire respecter les exigences de stockage sûres (Brent, 2001; Rodriguez Andres & Hempstead, 2011; OMS, 2014y).
Les interventions structurelles pour réduire le suicide par saut, par exemple de ponts, une autre méthode courante de suicide, ont prouvé leur efficacité (Cox et al, 2013; OMS, 2014y). Dans certains pays, le charbon de bois à brûler pour produire du monoxyde de carbone est devenu une nouvelle méthode de suicide. Ces suicides pourraient être réduits, par exemple en déplaçant les sacs de charbon de bois des étagères ouvertes dans une zone contrôlée (OMS, 2014y; Yip et al, 2010).
Le changement climatique est susceptible d'augmenter la fréquence et la gravité des événements du aux conditions météorologiques défavorables et augmentent ainsi l'exposition des personnes à un traumatisme, un facteur de risque de suicide (Berry et al, 2010).
En outre, certaines études ont montré une augmentation des taux de suicide au cours de changement de température extrême et de sécheresse (Hanigan et al, 2012; Maughan et al, 2014;Page et al, 2007) .
L'estimation de la fraction des suicides qui pourraient être évités par des interventions environnementales est de : 28% (16-40%) en Asie du Sud-Est; 37% (29-43%) dans les parties à faible et intermédiaire revenu de la Région du Pacifique occidental ; 14% (8-42%) en Afrique sub-saharienne; 15% (10-18%) en Amérique latine; et 12% (8-16%) dans les parties à revenu faible et intermédiaire de la Région de la Méditerranée orientale.
Dans les régions à revenu élevé, une proportion de suicides pourrait être évitée par des mesures environnementales estimée à moins de 10%; la proportion globale a été estimée à 21% (13-30%).
Ces estimations sont fondées sur les entrées suivantes:
(a) les pesticides ont été utilisés dans environ 33% des suicides mondiaux (avec de grandes variations régionales) (Gunnell, Eddleston et al, 2007; Patel et al, 2012), environ 60% qui sont supposés être évités (estimation basée sur l'enquête effectuée dans le cadre de cette étude, en outre soutenu par une diminution des taux suivants les interventions) (Gunnell, Fernando et al, 2007; Knipe et al,2014);
(B) les armes à feu ont été utilisées dans environ 46% des suicides dans les Amériques, et 4,5% dans d'autres pays à revenu élevé, 19% de ce qui pourrait être empêché (OMS, 2014y).
INTERVENTIONS SÉLECTIONNEES
• Au Sri Lanka, une diminution significative des suicides s'est produite suite à l'interdiction de la classe la plus toxique des pesticides (Knipe et al, 2014).
• La législation réformée des armes à feu et un plan de désarmement volontaire menée au Brésil a conduit à une diminution significative des suicides (Marinho de Souza Mde et al, 2007).
• Une méta-analyse de 14 études d'observation a donné lieu à 3,2 fois risques plus élevés de suicides si les armes à feu étaient accessibles par rapport à si elles ne le sont pas (Anglemyer et al, 2014).
"Communiqué de presse
15 mars 2016 | GENÈVE - Selon de nouvelles estimations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 12,6 millions de personnes sont décédées en 2012 du fait d’avoir vécu ou travaillé dans un environnement insalubre – ceci représentait près d’un quart des décès dans le monde. Les facteurs de risque environnementaux, tels que la pollution de l’air, de l’eau et des sols, l’exposition aux substances chimiques, le changement climatique ou le rayonnement ultraviolet, contribuent à la survenue de plus de 100 maladies ou traumatismes.
La plupart des décès liés à des facteurs environnementaux sont dus à des maladies non transmissibles
La deuxième édition du rapport intitulé Prévenir la maladie grâce à un environnement sain: une estimation de la charge de morbidité imputable à l'environnement, montre que depuis la publication de la première édition, il y a dix ans, 8,2 millions de décès consécutifs aux maladies non transmissibles (MNT) sont attribuables à la pollution de l’air (y compris l’exposition au tabagisme passif)..."
http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2016/deaths-attributable-to-unhealthy-environments/fr/
http://apps.who.int/iris/bitstream/10665/204585/1/9789241565196_eng.pdf
Des suicides évitables par des mesures environnementales
Plus de 800 000 personnes meurent de suicides chaque année (OMS, 2015d). Le suicide est la deuxième cause de décès dans les 15 à 29 ans, groupe d'âge. Les risques de suicide peuvent être liés à la communauté, par l'intermédiaire de la guerre, les catastrophes, la discrimination, les abus, la violence et d'autres événements stressants de la vie, ou à des conditions de travail défavorables. Les facteurs de risque individuels comprennent les troubles mentaux, l'abus d'alcool et la douleur chronique (Baumert et al, 2014; OMS, 2014).
L’Accès restreint aux moyens de suicide est efficace dans la prévention du suicide, en particulier le suicide impulsif, où la crise suicidaire est souvent de courte durée (Leenaars et al, 2000; HO, 2014y, Yip et al, 2012). Les individus ont tendance à avoir une préférence pour un moyen donné de suicide. La restriction d'une méthode de suicide ne conduit qu'à une substitution limitée par d'autres des moyens (Daigle, 2005).
L'Auto-intoxication par des pesticides représente environ un tiers des suicides dans le monde, et est le plus important moyen de suicide en Inde, en Chine et certains pays d'Amérique centrale, où la majorité des suicides liés aux pesticides se produisent (Gunnell, Eddleston et al, 2007 ; Patel et al, 2012; Phillips et al, 2002). Les Mesures visant à réduire l'accès aux pesticides les plus toxiques peuvent inclure la suppression de ces pesticides des pratiques agricoles à travers la législation, par exemple par l'application des règlements sur la vente, le stockage sûr et l'élimination des pesticides par les individus et de la communauté (OMS, 2014y).
Le suicide par arme à feu est également une méthode courante (et la méthode la plus courante aux Etats-Unis), peut être influencée par des mesures de contrôle des armes à feu. Des mesures efficaces peuvent inclure des règlements pour réduire la disponibilité des armes à feu dans les ménages et des procédures pour l'obtention de licences et d'enregistrement, décrétant un âge minimum pour l'achat des armes à feu, et de faire respecter les exigences de stockage sûres (Brent, 2001; Rodriguez Andres & Hempstead, 2011; OMS, 2014y).
Les interventions structurelles pour réduire le suicide par saut, par exemple de ponts, une autre méthode courante de suicide, ont prouvé leur efficacité (Cox et al, 2013; OMS, 2014y). Dans certains pays, le charbon de bois à brûler pour produire du monoxyde de carbone est devenu une nouvelle méthode de suicide. Ces suicides pourraient être réduits, par exemple en déplaçant les sacs de charbon de bois des étagères ouvertes dans une zone contrôlée (OMS, 2014y; Yip et al, 2010).
Le changement climatique est susceptible d'augmenter la fréquence et la gravité des événements du aux conditions météorologiques défavorables et augmentent ainsi l'exposition des personnes à un traumatisme, un facteur de risque de suicide (Berry et al, 2010).
En outre, certaines études ont montré une augmentation des taux de suicide au cours de changement de température extrême et de sécheresse (Hanigan et al, 2012; Maughan et al, 2014;Page et al, 2007) .
L'estimation de la fraction des suicides qui pourraient être évités par des interventions environnementales est de : 28% (16-40%) en Asie du Sud-Est; 37% (29-43%) dans les parties à faible et intermédiaire revenu de la Région du Pacifique occidental ; 14% (8-42%) en Afrique sub-saharienne; 15% (10-18%) en Amérique latine; et 12% (8-16%) dans les parties à revenu faible et intermédiaire de la Région de la Méditerranée orientale.
Dans les régions à revenu élevé, une proportion de suicides pourrait être évitée par des mesures environnementales estimée à moins de 10%; la proportion globale a été estimée à 21% (13-30%).
Ces estimations sont fondées sur les entrées suivantes:
(a) les pesticides ont été utilisés dans environ 33% des suicides mondiaux (avec de grandes variations régionales) (Gunnell, Eddleston et al, 2007; Patel et al, 2012), environ 60% qui sont supposés être évités (estimation basée sur l'enquête effectuée dans le cadre de cette étude, en outre soutenu par une diminution des taux suivants les interventions) (Gunnell, Fernando et al, 2007; Knipe et al,2014);
(B) les armes à feu ont été utilisées dans environ 46% des suicides dans les Amériques, et 4,5% dans d'autres pays à revenu élevé, 19% de ce qui pourrait être empêché (OMS, 2014y).
INTERVENTIONS SÉLECTIONNEES
• Au Sri Lanka, une diminution significative des suicides s'est produite suite à l'interdiction de la classe la plus toxique des pesticides (Knipe et al, 2014).
• La législation réformée des armes à feu et un plan de désarmement volontaire menée au Brésil a conduit à une diminution significative des suicides (Marinho de Souza Mde et al, 2007).
• Une méta-analyse de 14 études d'observation a donné lieu à 3,2 fois risques plus élevés de suicides si les armes à feu étaient accessibles par rapport à si elles ne le sont pas (Anglemyer et al, 2014).
lundi 3 août 2015
ETUDE RECHERCHE USA AUTOUR DE LA QUESTION ...effet bénéfique de la nature et diminution de la rumination
Aurélie Wehrlin Journaliste levifweekend.be
30/07/15 source http://weekend.levif.be/lifestyle/beaute/psycho/contre-les-ruminations-et-la-depression-consommez-de-la-vitamine-verte/article-normal-408035.html
Une équipe de chercheurs de Stanford vient de mettre en évidence que le contact avec les environnements naturels réduit les pensées négatives et obsessions, donc permettrait de ne pas sombrer dans la dépression.
© iStockphoto
On le sait depuis un moment, être ou se promener dans la nature réduit le stress et augmente la sensation de bien-être. Mais sait-on réellement pourquoi et comment ? Cela a-t-il à voir avec l'air ? Le soleil ? Une propension de l'homme à aimer le vert ?
Un groupe de chercheurs de l'université de Stanford est parti de l'idée que cet effet bénéfique de la nature sur l'homme pourrait être lié avec la diminution de la rumination.
Ruminer, c'est que qui se produit quand vous êtes vraiment triste, que vous sombrez dans ce sentiment sans ne plus pouvoir cesser d'y penser, ainsi qu'aux causes de cet état, qu'il s'agisse d'une rupture amoureuse, d'un licenciement, d'une réflexion mal perçue.
Scientifiquement, cette rumination est une activité accrue dans une région précise du cortex préfrontal, précisément dans une bande étroite dans la partie inférieure du cerveau qui régule les émotions négatives. Si la rumination perdure trop longtemps et ne s'arrête pas, la dépression peut apparaître.
Dans une étude publiée il y a quelques jours dans Proceedings of the National Academy of Sciences, ces chercheurs de Stanford ont observé un groupe de 38 personnes vivant en ville. Après quelques essais préliminaires, la moitié des participants a marché pendant 1h30 minutes à travers une prairie parsemée de chênes et d'arbustes. L'autre moitié a pris une balade le long de El Camino Real, quatre voies au trafic dense, connecté à Palo Alto en Californie.
Au sortir de la balade, les "cobayes" sont passés au crible du scanner. Pour les marcheurs en pleine nature, la taille de la zone du cerveau liée aux pensées négatives diminue après une promenade au vert, ce qui n'est pas le cas après une balade en milieu urbain où l'on n'observe aucune amélioration, la zone des ruminations montrant toujours la même activité. A noter que ces bénéfices apparaissent dès la première promenade dans la nature.
Il faut savoir qu'en général, la baisse de la rumination est liée à ce qu'on appelle les "distractions positives", comme participer à une activité ou discuter longuement avec un ami. A tort, on a tendance à penser qu'une simple marche dans la nature n'offre pas une foule de distractions qui vous éloigneraient de pensées sombres. Que nenni, au contraire : selon ces scientifiques, les milieux naturels sont plus fortifiants, confèrent donc de plus grands avantages psychologiques.
Entre fascination, sentiment d'appartenance ou d'être loin de tout, ces paysages participent à rétablir l'équilibre dans notre esprit et en chasser l'obscurité pour y rétablir la lumière. La vitamine verte est donc à consommer sans modération.
***
Etude citée : Nature experience reduces rumination and subgenual prefrontal cortex activation, Gregory N. Bratmana,1, J. Paul Hamiltonb, Kevin S. Hahnc, Gretchen C. Dailyd,e,1, and James J. Grossc
Author Affiliations
aEmmett Interdisciplinary Program in Environment and Resources, Stanford University, Stanford, CA 94305;bLaureate Institute for Brain Research, School of Community Medicine, Tulsa, OK 74136;
cDepartment of Psychology, Stanford University, Stanford, CA 94305;
dCenter for Conservation Biology, Department of Biology, and Woods Institute, Stanford University, Stanford, CA 94305; eGlobal Economic Dynamics and the Biosphere, Royal Swedish Academy of Sciences, and Stockholm Resilience Centre, Stockholm 114 18, Sweden
-
Contributed by Gretchen C. Daily, May 28, 2015 (sent for review March 9, 2015; reviewed by Leslie Baxter, Elliot T. Berkman, and Andreas Meyer-Lindenberg)
Significance
More than 50% of people now live in urban areas. By 2050 this proportion will be 70%. Urbanization is associated with increased levels of mental illness, but it’s not yet clear why. Through a controlled experiment, we investigated whether nature experience would influence rumination (repetitive thought focused on negative aspects of the self), a known risk factor for mental illness. Participants who went on a 90-min walk through a natural environment reported lower levels of rumination and showed reduced neural activity in an area of the brain linked to risk for mental illness compared with those who walked through an urban environment. These results suggest that accessible natural areas may be vital for mental health in our rapidly urbanizing world.
Abstract
Urbanization has many benefits, but it also is associated with increased levels of mental illness, including depression. It has been suggested that decreased nature experience may help to explain the link between urbanization and mental illness. This suggestion is supported by a growing body of correlational and experimental evidence, which raises a further question: what mechanism(s) link decreased nature experience to the development of mental illness? One such mechanism might be the impact of nature exposure on rumination, a maladaptive pattern of self-referential thought that is associated with heightened risk for depression and other mental illnesses. We show in healthy participants that a brief nature experience, a 90-min walk in a natural setting, decreases both self-reported rumination and neural activity in the subgenual prefrontal cortex (sgPFC), whereas a 90-min walk in an urban setting has no such effects on self-reported rumination or neural activity. In other studies, the sgPFC has been associated with a self-focused behavioral withdrawal linked to rumination in both depressed and healthy individuals. This study reveals a pathway by which nature experience may improve mental well-being and suggests that accessible natural areas within urban contexts may be a critical resource for mental health in our rapidly urbanizing world.
environmental neuroscience
nature experience
rumination
psychological ecosystem services
emotion regulation
1To whom correspondence may be addressed. Email: gbratman@stanford.edu or gdaily@stanford.edu.
jeudi 19 février 2015
RECHERCHE USA Exposition à la pollution et risques suicidaire
Air d'apres article "Plus de suicides après un pic de pollution"
Le 17 février 2015 par Romain Loury http://www.journaldelenvironnement.net/article/plus-de-suicides-apres-un-pic-de-pollution,55585
Encore peu connu, le phénomène a déjà été mis en évidence en 2010 en Corée du Sud, puis en 2011 à Taïwan. Or les pays asiatiques présentent une sociologie du suicide particulière: taux plus élevé, taux femmes/hommes plus élevé, plus de personnes âgées. Difficile d’étendre ces conclusions aux pays occidentaux, tant les causes de suicide, qu’elles soient sociales, environnementales ou génétiques, sont complexes.
C’est pourtant ce à quoi sont parvenus Amanda Bakian, psychiatre à l’université d’Utah à Salt Lake City, et ses collègues. Les chercheurs ont analysé 1.546 suicides survenus entre 2000 et 2010 dans cette ville de l’ouest des Etats-Unis, uniquement des tentatives «réussies», en fonction de la concentration atmosphérique de plusieurs polluants.
C’est avec le dioxyde d’azote (NO2) que le lien est le plus marqué: dans les 3 jours suivant un pic atmosphérique, le risque de suicide est accru de 20%. Quant aux particules de moins de 2,5 µm (PM2,5), les chercheurs observent une légère hausse, de 5%.
+35% au printemps
Particulièrement sensibles à cet effet de la pollution, les hommes et les personnes âgées de 36 à 65 ans voient leur risque s’accroître encore plus au printemps et à l’automne, jusqu’à 35% par rapport à une période sans pic de NO2. Le risque suicidaire est notoirement plus élevé lors des saisons de transition qu’en hiver ou en été, probablement pour des raisons météorologiques.
S’il n’est pas exclu que la pollution cache d’autres facteurs de risque, elle pourrait fort bien jouer un rôle physiologique direct. Parmi les hypothèses évoquées par les chercheurs, le NO2 et les particules fines pourraient, par leurs effets inflammatoires, exacerber une dépression préexistante. Ou encore entraîner une moindre oxygénation du cerveau, favorisant ainsi la production de sérotonine, neurotransmetteur lié au risque de suicide
«Si l’étude ne prouve pas que la pollution de l’air déclenche un passage à l’acte, elle suggère que ces polluants pourraient interagir avec d’autres facteurs dont on sait qu’ils accroissent le risque de suicide», concluent les chercheurs dans un communiqué de l’université de l’Utah. Prochaine étape pour l’équipe, mieux cerner les facteurs, sociologiques, démographiques et génétiques, associés au risque suicidaire après un pic de pollution.
références étude citée
Acute Air Pollution Exposure and Risk of Suicide Completion
manda V. Bakian*,Rebekah S. Huber, Hilary Coon, Douglas Gray, Phillip Wilson, William M. McMahon and Perry F. Renshaw ↵*Correspondence to Dr. Amanda V. Bakian, Department of Psychiatry, School of Medicine, University of Utah, 650 Komas Drive, Suite 206, Salt Lake City, UT 84103 (e-mail: amanda.bakian@hsc.utah.edu).
Am. J. Epidemiol. (2015) Volume 181 Issue 4 February 15, 2015
Research into environmental factors associated with suicide has historically focused on meteorological variables. Recently, a heightened risk of suicide related to short-term exposure to airborne particulate matter was reported. Here, we examined the associations between short-term exposure to nitrogen dioxide, particulate matter, and sulfur dioxide and completed suicide in Salt Lake County, Utah (n = 1,546) from 2000 to 2010. We used a time-stratified case-crossover design to estimate adjusted odds ratios for the relationship between suicide and exposure to air pollutants on the day of the suicide and during the days preceding the suicide. We observed maximum heightened odds of suicide associated with interquartile-range increases in nitrogen dioxide during cumulative lag 3 (average of the 3 days preceding suicide; odds ratio (OR) = 1.20, 95% confidence interval (CI): 1.04, 1.39) and fine particulate matter (diameter ≤2.5 μm) on lag day 2 (day 2 before suicide; OR = 1.05, 95% CI: 1.01, 1.10). Following stratification by season, an increased suicide risk was associated with exposure to nitrogen dioxide during the spring/fall transition period (OR = 1.35, 95% CI: 1.09, 1.66) and fine particulate matter in the spring (OR = 1.28, 95% CI: 1.01, 1.61) during cumulative lag 3. Findings of positive associations between air pollution and suicide appear to be consistent across study locations with vastly different meteorological, geographical, and cultural characteristics.
http://aje.oxfordjournals.org/content/early/2015/02/10/aje.kwu341.abstract?sid=ae8e7d3d-6836-4739-96c6-264b3d9d1c7e
vendredi 20 décembre 2013
PUBLICATION DE PROFESSIONNEL Quand l’environnement fait mal…
Quand l’environnement fait mal… E. Olié European Psychiatry
Volume 28, numéro 8S
page 46 (novembre 2013)
Volume 28, numéro 8S
page 46 (novembre 2013)
Doi : 10.1016/j.eurpsy.2013.09.119
Présentation communication lors Congrès Francais de Psychiatrie / European Psychiatry (2013) | ||||||||||||||||||
Quand l’environnement fait mal…
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Mots clés : Suicide, Douleur, Ostracisme
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La présence de facteurs
environnementaux précipitant le passage à l’acte suicidaire est
indéniable. Cependant, seuls les sujets porteurs d’une vulnérabilité
suicidaire, lorsqu’ils sont soumis à des facteurs de stress, passent à
l’acte [3].
Les facteurs environnementaux sont généralement associés à une menace
du statut social de l’individu. Tout comme on ressent une douleur
lorsque l’intégrité physique est menacée, l’être humain perçoit une
douleur lorsque sonson « intégrité sociale » est menacée. La douleur
sociale peut être considérée comme un sous-type de douleur psychologique
en lien avec une menace du besoin fondamental d’affiliation [5]. Il est probable qu’une sensibilité accrue à la douleur sociale et psychologique participe à la vulnérabilité suicidaire [4]. Par exemple, la présence d’abus dans l’enfance est fortement associée à la survenue de tentative de suicide à l’âge adulte, mais aussi à une sensibilité accrue au rejet [1] ainsi qu’une plus forte prévalence de comorbidités algiques [2].
L’étude de la perception douloureuse nécessite des travaux
supplémentaires afin de favoriser la mise en place de nouvelles
stratégies thérapeutiques vis-à-vis des conduites suicidaires.
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vendredi 9 août 2013
RAPPEL PARUTION : Suicide et environnement social Aout 2013
Rappel info du 06/06/13 Parution à venir
Suicide et environnement social
Ouvrage dirigé par :
Philippe Courtet
Sommaire Suicide et contexte socio-économique, suicide et environnement familial, suicide et trauma, suicide et personnalité, suicide et psychopathologie, approches en neurosciences cognitives et sociales, Traitements et conduites de prévention des conduites suicidaires Publics
professionnels du soin psy (psychiatres, psychologues, personnel paramédical). Peut intéresser aussi les sociologues
Extrait et sommaire http://www.dunod.com/document/9782100701544/Feuilletage.pdf
mardi 15 janvier 2013
Breve info : Recherche Etude à suivre : Les bienfaits du végétal en ville sur la santé et le bien-être"
D'après une communication "Les bienfaits du végétal en ville sur la santé et le bien-être" François COLSON1-2, Camille
TOUENART3
1AGROCAMPUS OUEST Centre d’Angers INHP, Professeur émérite – 2 rue Le Nôtre - 49045 ANGERS
Cedex 01
2Plante & Cité, Secrétaire – 3 rue Fleming – 49066 ANGERS Cedex 1
3Plante & Cité, Chargée de mission – 3 rue Fleming – 49066 ANGERS Cedex 1
pour les Pour les - 7e édition - 14/15 janvier 2013 AGROCAMPUS OUEST - Centre d'Angers Institut National d'Horticulture et de Paysage SANTE, BIEN ETRE et ENVIRONNEMENT : Des défis pour la recherche et l'expérimentation en végétal spécialisé ? http://rencontres-du-vegetal.agrocampus-ouest.fr/
Information pour complement à suivre.
1AGROCAMPUS OUEST Centre d’Angers INHP, Professeur émérite – 2 rue Le Nôtre - 49045 ANGERS
Cedex 01
2Plante & Cité, Secrétaire – 3 rue Fleming – 49066 ANGERS Cedex 1
3Plante & Cité, Chargée de mission – 3 rue Fleming – 49066 ANGERS Cedex 1
pour les Pour les - 7e édition - 14/15 janvier 2013 AGROCAMPUS OUEST - Centre d'Angers Institut National d'Horticulture et de Paysage SANTE, BIEN ETRE et ENVIRONNEMENT : Des défis pour la recherche et l'expérimentation en végétal spécialisé ? http://rencontres-du-vegetal.agrocampus-ouest.fr/
A l’initiative du centre technique
national Plante & Cité une synthèse bibliographique
internationale a été conduite, avec l’appui
du bureau d’études « Environnement et société
», sur les résultats des recherches scientifiques
dans ce domaine. Ce travail répond à 3 objectifs
: mieux identifier les bienfaits du végétal
pour l’homme en ville, recenser des arguments scientifiques
proposer des recommandations d’aménagement pour
"plus de nature en ville".
Sur une centaine de sources identifiées, 34 références scientifiques ont été retenues pour leur méthodologie et la pertinence scientifique des résultats.
Les études montrent que la présence d’espaces verts de proximité augmente l’activité physique des plus fragiles (enfants, personnes âgées ou malades…), et contribuent à diminuer le nombre de maladies cardio-vasculaires. La multiplication de ces espaces de proximité permet ainsi de faire baisser le taux de mortalité au sein des populations défavorisées et de diminuer les inégalités sociales de santé.
Le végétal en ville contribue aussi à la santé psychique des habitants, notamment en diminuant le niveau de stress et d’anxiété. Une étude Américaine montre que la présence de végétal dans un quartier permet également de réduire le taux de dépression et de suicide.
Enfin, les espaces verts jouent également un rôle sur le plan des relations sociales en augmentant le sentiment d’appartenance à une communauté de quartier ainsi que le sentiment de sécurité et de convivialité. Ils permettent ainsi d’améliorer la cohésion sociale et de stimuler les dynamiques sociales.
Pour que les espaces verts participent à la santé globale des habitants ils doivent être proches et accessibles. De nombreuses études précisent la nécessité de combiner un maillage d’espaces verts, lieux de rencontres sociales se distinguant par leurs distances des habitations, leurs tailles, leurs équipements, leurs usages.
Sur une centaine de sources identifiées, 34 références scientifiques ont été retenues pour leur méthodologie et la pertinence scientifique des résultats.
Les études montrent que la présence d’espaces verts de proximité augmente l’activité physique des plus fragiles (enfants, personnes âgées ou malades…), et contribuent à diminuer le nombre de maladies cardio-vasculaires. La multiplication de ces espaces de proximité permet ainsi de faire baisser le taux de mortalité au sein des populations défavorisées et de diminuer les inégalités sociales de santé.
Le végétal en ville contribue aussi à la santé psychique des habitants, notamment en diminuant le niveau de stress et d’anxiété. Une étude Américaine montre que la présence de végétal dans un quartier permet également de réduire le taux de dépression et de suicide.
Enfin, les espaces verts jouent également un rôle sur le plan des relations sociales en augmentant le sentiment d’appartenance à une communauté de quartier ainsi que le sentiment de sécurité et de convivialité. Ils permettent ainsi d’améliorer la cohésion sociale et de stimuler les dynamiques sociales.
Pour que les espaces verts participent à la santé globale des habitants ils doivent être proches et accessibles. De nombreuses études précisent la nécessité de combiner un maillage d’espaces verts, lieux de rencontres sociales se distinguant par leurs distances des habitations, leurs tailles, leurs équipements, leurs usages.
Information pour complement à suivre.
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