lundi 30 septembre 2019

SUISSE Un service de soutien et de conseils en ligne pour et par les jeunes "peer-chat"

Un service de soutien et de conseils en ligne pour et par les jeunes


Pro juventute tchat L'actu en vidéo le 19 septembre 2019  www.rts.ch/play

Vidéos et audio



Pro Juventute lance en Suisse romande un nouvel outil: un tchat tenu par des jeunes et pour les jeunes.

Pro Juventute lance un service de discussion en ligne pour les jeunes qui présentent des idées suicidaires ou qui ont simplement besoin de se confier. La particularité de ce forum: les jeunes sont conseillés par des bénévoles du même âge.
Quelque 350 enfants et jeunes adultes s'adressent au numéro de téléphone 147 de Pro Juventute chaque jour. Dont deux à trois qui se posent des questions sur le suicide, indique la fondation. Afin de faciliter la première prise de contact et la rendre plus accessible, Pro Juventute a mis en place début septembre un "peer-chat". Soit un forum de discussion en ligne pour des jeunes par des jeunes les lundis soirs de 19h00 à 22h00.
"Ce chat s'adresse à tous les jeunes de 15 à 25 ans", explique au 19h30 Andrea Coduri, responsable du projet chez Pro Juventute. "Des jeunes formés répondent à toutes les questions, car il n'y a pas de questions bêtes".
Que faire lorsqu'on est pris d'anxiété? Comment surmonter un deuil? Comment réagir face à des pensées suicidaires? Accompagnés d'un coach expérimenté, les bénévoles sont là pour offrir un accueil différent à leurs camarades que celui d'un professionnel. Et s'ils le désirent, partager les expériences difficiles qu'ils ont su surmonter avec ceux qui cherchent de l'aide.
Une phase-pilote d'un an en Suisse alémanique
Pro Juventute a testé le concept en Suisse alémanique durant un an. Avec des résultats concluants, selon la fondation. "Cela s'est avéré très utile car les jeunes se sont sentis compris", précise Andrea Coduri.
Pour lancer le forum en Suisse romande, la fondation a recruté six jeunes, choisis sur la base de leurs expériences de vie, leur motivation à soutenir d'autres jeunes et leur capacité à écouter.
Margaux* fait partie de ces six Romands prêts à aider leurs camarades. "Je me suis engagée car j'ai trouvé le message porté par ce nouveau service très positif", explique la jeune femme qui a elle-même connu des problèmes d'estime de soi.
Une fois sélectionnés, ces jeunes bénévoles ont suivi une formation sur l'empathie et sur la recherche de solutions. Ils ont aussi appris à détecter les cas pour lesquels ils doivent demander de l'aide au coach présent durant chaque session. A l'image des questions délicates, dont celles liées au suicide.
Les demandes pour des problèmes graves en hausse
Pour Pro Juventute, le besoin de prestations de soutien existe plus que jamais. La proportion de demandes aux différents services de la fondation concernant des problèmes graves, y compris l'anxiété et les idées suicidaires, a augmenté ces dix dernières années, relève Pro Juventute. L'an dernier, 35,5% des prises de contact portaient sur ces questions, contre 10,9% en 2009.
>> Regarder le sujet du 19h30 de la RTS consacré au suicide des jeunes:
Quant au forum de discussion, il a déjà trouvé un certain public. Une cinquantaine de demandes ont été répertoriées les trois premières soirées.
Viviane Gabriel et Tamara Muncanovic
(*): prénom d'emprunt
>> Le "peer-chat" de Pro Juventute est accessible les lundi soirs à l'adresse www.147.ch
Publié le 19 septembre 2019 à 20:53 - Modifié le 19 septembre 2019 à 23:17
Besoin d'aide?
143: Écoute et conseils pour les adultes (La Main Tendue).
147: Écoute et conseils pour les jeunes (Pro Juventute).
144: Services médicaux.
Vous pouvez contacter ces numéros de téléphone 24h/24 et 7j/7.
Retrouvez les autres services d'aide en Suisse romande sur stopsuicide.ch/besoindaide
Des bénévoles qui apprennent à connaître leurs limites
Pro Juventute n'est pas le seul service d'aide à faire appel à des bénévoles. La Main Tendue travaille avec des volontaires de tous âges. Une fois recrutés, ces bénévoles suivent une formation de base de six jours, puis un stage pratique de six à huit mois. Ils apprennent alors à pratiquer l'écoute active, ainsi qu'à puiser dans leurs expériences et connaître leurs limites, en particulier pour les demandes délicates, comme celles de personnes aux idées suicidaires.
Tout un chacun peut par ailleurs être acteur de la prévention auprès de son entourage, rappelle de son côté Stop Suicide. Dans sa dernière campagne, l'association communique sur les signaux d'alerte qui permettent de repérer le risque suicidaire.
https://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/pro-juventute-lance-en-suisse-romande-un-nouvel-outil-un-tchat-tenu-par-des-jeunes-et-pour-les-jeunes-?id=10722217

Offre d'emploi Chargé-e de mission VigilanS - Centre hospitalier universitaire de Brest

Offre d'emploi
Offre d'emploi Chargé-e de mission VigilanS - Centre hospitalier universitaire de Brest Annonce déposée le lundi 30 septembre 2019  sur https://emploi.fhf.fr*
Etablissement

Centre hospitalier universitaire de Brest
2, avenue Foch
29609 Brest

Site géographique de l'offre

Hôpital Morvan
2 Av Foch
29609 Brest
Visiter le site de l'établissement
Détail de l'offre

Poste proposé Chargé-e de mission VigilanS
Contrat(s) CDD;Mutation;Détachement
Descriptif

L'ÉTABLISSEMENT :
Etablissement dynamique de plus de 2500 lits répartis sur 7 sites, situé en bord de mer, le Centre Hospitalier Régional Universitaire de BREST recherche, pour le réseau VigilanS dédié à la veille pour les patients suicidants en Bretagne , un (e) chargé-e de mission temps plein.
Initié et expérimenté par les équipes du CHU de Lille en 2014, VigilanS, dispositif de soin et de veille après une tentative de suicide, vient de passer le cap des 10 000 patients accompagnés.
Déploie depuis juin 2016 en Bretagne, VigilanS a vocation à être généralisé à l'ensemble du territoire national. Les 200 000 personnes qui chaque année commettent une tentatives de suicide (soit une toutes les 4 minutes) pourront alors bénéficier de ce soutien personnalisé. L'objectif est de diminuer le nombre de suicides qui s'élève à près de 10 000 par an.
Garder un lien avec les patients après l'hospitalisation.
Créé par le Professeur Vaiva au CHU de Lille en 2014, le projet VigilanS se déploie depuis juin 2016 en Bretagne. Ce dispositif de veille a pour but de conserver le lien entre notre équipe et les patients ayant réalisé un geste suicidaire. Suite à une tentative de suicide, l'équipe qui l'a pris en charge remet au patient une « carte ressource » qui indique le numéro vert de VigilanS joignable 24h/24. Il a donc la possibilité de contacter à tout moment des soignants sur ce numéro dédié. Le patient est aussi rappelé systématiquement 10 à 20 jours après sa sortie, dans le cas où ce n'était pas son premier geste. Un deuxième appel à six mois est effectué pour tous les patients. Chaque appel donne lieu à un compte-rendu qui est alors envoyé au médecin référent (médecin traitant ou psychiatre). Ces derniers sont aussi informés dès qu'un de leurs patients appelle sur le numéro vert de VigilanS.
Faire circuler l'information entre les professionnels de santé.
L'équipe coordinatrice du dispositif VigilanS est composée d'infirmiers et d'un psychiatre issus des urgences psychiatriques du CHRU de Brest. Tous les appelants sont formés à l'écoute et à la gestion de la crise suicidaire, ils travaillent en collaboration avec le SAMU centre 15 situé sur le site de la Cavale Blanche. Un numéro dédié est aussi mis à disposition des médecins référents lors de chaque communication, afin de répondre à leurs interrogations ou d'échanger avec eux sur le suivi de leurs patients.
Renforcer le réseau de prévention du suicide en Bretagne.
En plus de la veille proposée aux patients, le but de VigilanS Bretagne est aussi de mettre en place et de faire vivre un réseau régional. Ce réseau a pour vocation de regrouper puis de partager l'expérience des équipes hospitalières qui sont en contact direct avec des personnes ayant attenté à leurs jours.
Le dispositif VigilanS assure une veille sur 130 patients inclus dans les 14 centres hospitaliers bretons qui ont rejoint le projet. D'autres services d'urgences et d'hospitalisation proposeront prochainement cette veille aux patients pris en charge après un geste suicidaire.
LE POSTE :
Intégré(e) à l'équipe VigilanS, vos missions principales seront les suivantes
Mettre en place de la politique de communication de l'unité fonctionnelle VigilanS auprès des patients inclus dans le dispositif, des professionnels de santé, centres partenaires de vigilanS et élus de la région.
Concevoir des messages déclinés en actions de communication vers différents publics (patients, médecins, chercheurs, élus) en utilisant différents médias et en visant à faciliter les relations de l'établissement avec son environnement interne et externe. Différents médias seront utilisés : voie postale, téléphone, blog, rapports écrits...

Activités
Planification du déploiement du dispositif VigilanS et de sa déclinaison auprès des médecins traitants CQFDi (prévention sucide France et Canada)-Élaboration et mise en place du plan de communication relatif au dispositif VigilanS ;
Communication auprès d'élus locaux au sujet du plan de prévention du suicide de vigilanS ;-Publication d'informations en interne / externe ;-Participation à la mise au point de l'application métier (développement en cours)
Animation du réseau des centres participants ;
Planification, organisation et animation des réunions de l'unité en interne et avec les centres régionaux ;
Coordonner les recherches liées à vigilanS ;
Planification des visites annuelles dans les centres déjà inclus dans le projet.
Gestion des matériels de communication mis à disposition des centres participants

Fiche de poste disponible ici
PROFIL RECHERCHÉ :
Spécificités :
Habilitations à acquérir (formation possible en interne):
-Connaissance du réseau en soins de santé mentale
Connaissance des autorités sanitaires des collectivités territoriales
-Animation de page web/blog type WordPress
-Émission de rapports mensuels écrits d'après des données Excel
-Maîtrise de la suite office ou équivalent

Qualités requises
Gestion de projets, Communication, respect du secret médical

Exigences et contraintes
Déplacement (en moyenne 24 à 48 h par mois dans les centres hospitaliers participants) en région Bretagne. Participation à des évènements type congrès nationaux et internationaux.
RÉMUNÉRATION : €1800,00 / mois
NOTES : Possibilité CDI

En savoir plus https://emploi.fhf.fr/offre-emploi.php?id=174218

OCCITANIE Etablissement scolaire exemple d'un Dispositif Sentinelles et Référents dans un college

Présentation du Dispositif Sentinelles et Référents 
Du Collège Joseph-Anglade à  Lézignan-Corbières (11)
Publié le dimanche 30 juin 2019  - Mis à jour le vendredi 27 septembre 2019
Prévenir et accompagner toutes les conséquences des phénomènes de bouc-émissaire à l’école
Le projet Sentinelles et Référents a pour objectifs de prévenir et accompagner toutes les conséquences des phénomènes de bouc-émissaire à l’école (harcèlement, mal-être, risque suicidaire, comportement agressif voire violent, isolement, addictions, risque sexuel, décrochage ou phobie scolaire, radicalisation…).

Les référents sont à votre écoute en salle 21, vous pouvez aussi les contacter en laissant un mot dans leur boîte aux lettres ou par mail
accès informations référents de établissement

EN SAVOIR PLUS SUR le Dispositif Sentinelles et Référents



"Le dispositif Sentinelles et Référents associe élèves et adultes pour repérer et prendre en charge
les élèves harcelés ou devenus boucs émissaires, y compris dans des cas qui passent inaperçus"
harcelement-ecole-boucs-emissaires-programme-sentinelles-referents Téléchargerharcelement-ecole-boucs-emissaires-programme-sentinelles-referents.pdf (.pdf, 855.32 ko) 


Source https://joseph-anglade.mon-ent-occitanie.fr/vie-de-l-etablissement/dispositif-sentinelles/

Bourgogne-Franche-Comté Bilan 2018 des formations repérage de la crise suicidaire BFC

Bourgogne-Franche-Comté
Bilan 2018 des formations repérage de la crise suicidaire BFC
Le suicide constitue un réel problème de santé publique, tant par les pertes en vie humaine qu’il provoque que par les problèmes psychologiques et sociaux dont il témoigne. Les actions mises en place dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre le suicide s’articulent autour de 4 axes d’amélioration concernant : le dépistage des risques suicidaires, la compréhension des circonstances de ces suicides, la prise en charge et la connaissance épidémiologique.
Des formations au repérage de la crise suicidaire sont financées par l’Agence Régionale de Santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté et mises en place par l’Instance régionale d’éducation et de promotion de la santé (Ireps) BFC sur l’ensemble de la région.
Découvrez le bilan 2018 de ces formations
Nouvelles ressources | Publié le 25.09.19 Sur https://ireps-bfc.org/sinformer/bilan-2018-des-formations-reperage-de-la-crise-suicidaire-bfc

MANIFESTATION matinale de la recherche du Drapps Occitanie, à Foix, le 10 octobre 2019

Matinale de la recherche du Drapps Occitanie

Le 10 Octobre 2019 à FOIX

Prévention récidive suicidaire : Dispositif VigilanS


Le Dispositif régional d’appui en prévention et promotion de la santé en Occitanie (DRAPPS), vous invite à participer à la Matinale de la recherche à Foix ( 09 ) le jeudi 10 octobre 2019 dès 9h30.
Invitation à la Matinale de la recherche du Drapps Occitanie

Intervenants :Sandrine BROUSSOULOUX, Chargée d’expertise scientifique en santé publique, Direction Prévention – Promotion de la santé, Unité santé mentale. Santé publique France.

Contact Arielle PICCININI, référente territoriale de l’Ariège pour l’Ireps OccitanieTél : 07 69 44 65 59 - apiccinini@ireps-occitanie.fr

Les échanges se dérouleront entre 10h à 12h autour d’un petit-déjeuner :L’Estive - Scène Nationale de Foix et de l’Ariège, Espace Bar20 avenue du Général de Gaulle BP 30095 - 09007 Foix Cedex

Cet événement est GRATUIT ET OUVERT À TOUS À FOIX LE 10 OCTOBRE 2019

Le programme VigilanS est un dispositif de veille des suicidants. Les objectifs du dispositif sont de contribuer à une baisse de la mortalité et la morbidité par suicide, dans une population de sujets suicidants. Il visera à constituer des procédures d’alerte efficaces dans chaque centre, en cas d’identification de sujets en crise suicidaire ainsi que de contribuer à la mise en place de stratégies innovantes et répliquables dans la prise en charge des conduites suicidaires.
La Matinale de la recherche à Foix permettra de présenter l’évaluation des premiers sites pilotes.
Inscription obligatoire via ce lien avant le 3 octobre : framadate.org/oKsSimJlAyahH5Qm
Les Matinales du Drapps sont des événements GRATUITS, OUVERTS à tous, nécessitant une inscription en ligne préalable. C’est une occasion de réunir chercheurs, décideurs publics et acteurs de santé impliqués dans le champ de la prévention des maladies et la promotion de la santé en Occitanie.

En savoir plus
S'inscrire à la Matinale

Retrouvez toutes les dates des matinales en Occitanie et le formulaire d’inscription en cliquant ici

SUISSE La prévention du suicide lors du passage d’une prise en charge stationnaire à un traitement ambulatoire: deux nouvelles publications

La prévention du suicide lors du passage d’une prise en charge stationnaire à un traitement ambulatoire: deux nouvelles publications
27.09.2019

Pratique professionnelle
Fédération
Le taux de suicide dans les établissements psychiatriques est environ dix à vingt fois plus élevé que dans le reste de la population. C’est la première semaine après l’admission en clinique et la première semaine après la sortie que le taux de suicide est le plus élevé. La prise en charge des tendances suicidaires aiguës pendant et après un séjour en clinique représente donc un défi majeur et considérable pour le travail thérapeutique en traitement stationnaire et ambulatoire.
Dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action pour la prévention du suicide, l’Office fédéral de la santé publique OFSP a lancé, en collaboration avec la Conférence suisse des directrices et directeurs de la santé cantonaux CDS, le projet «Réduction des suicides et des tentatives de suicide pendant et après un séjour en institution psychiatrique». Dans le cadre de ce projet, le groupe de prévention du suicide lors des sorties de clinique a élaboré des recommandations en matière de prévention lors de la transition entre la prise en charge stationnaire et ambulatoire. La FSP a participé à ce groupe de travail et a été représentée par Anja Gysin-Maillart, responsable des consultations après tentative de suicide (ASSIP) aux Services psychiatriques universitaires de Berne, et par Gregor Harbauer, responsable Psychologie de la clinique privée Hohenegg.
Ces recommandations ont pour but d’aider les patients à accepter la transition entre la prise en charge stationnaire et ambulatoire comme une étape du traitement et à reprendre leur vie quotidienne «en toute sécurité». Elles s’adressent en premier lieu aux comités de direction et aux cadres des cliniques psychiatriques, ainsi qu’aux spécialistes qui suivent les patients à leur sortie. La FSP invite ses membres et tous les autres spécialistes qui accompagnent des personnes suicidaires lors de la transition entre la prise en charge stationnaire et ambulatoire à appliquer ces recommandations dans la mesure de leurs possibilités.
L’aspect financier joue également un rôle en ce qui concerne la mise en œuvre des recommandations. Le financement de la prévention du suicide lors de la transition entre la prise en charge stationnaire et ambulatoire d’une part et la délimitation nette des deux types de prestations par deux systèmes tarifaires différents d’autre part présentent des défis considérables. Le rapport de Socialdesign présente les possibilités de financement actuelles en ce qui concerne les recommandations pour les spécialistes de la prévention du suicide lors de la transition entre la prise en charge stationnaire et ambulatoire. Il décrit en outre qui paie pour quelles prestations ainsi que le mode de financement.

MANIFESTATION cycle itinérant de rencontres citoyennes sur les communes de La Clayette, Baudemont et Curbigny (71) au cours du dernier trimestre 2019


Dans le cadre de la conférence des financeurs de Saône-et-Loire, le Pôle de gérontologie et d’innovation propose un cycle itinérant de rencontres citoyennes sur les communes de La Clayette, Baudemont et Curbigny au cours du dernier trimestre 2019, en partenariat avec les communes accueillantes et le ResOclic (Réseau de Santé du Pays Charolais Brionnais).

Ces rencontres seront gratuites et à destination des personnes âgées de plus de soixante ans, leurs proches et les professionnels concernés par l’isolement social et les risques de dépression et de suicide.

La première rencontre sera sous forme d’un Théâtre forum : « Je voudrais être loin », proposé par la Compagnie des Trois Sœurs :
Le lundi 14 octobre 2019, à 14h30
Salle des fêtes de La Clayette
80 Rue Lamartine - 71 800

Le théâtre forum est un spectacle de théâtre interactif qui permet de faire émerger la parole et la réflexion autour d’un thème. Les comédiens jouent d’abord plusieurs courtes scènes évoquant des situations quotidiennes parfois conflictuelles ou bloquées. Puis ces scènes sont rejouées, de telle sorte que le public puisse venir remplacer un personnage sur scène pour essayer de parvenir à une issue plus satisfaisante. Le spect-acteur devra tenter de mettre en place des alternatives possibles aux difficultés rencontrées.
Deux rencontres-débat seront ensuite proposées sur la commune de Baudemont le jeudi 7 novembre à 14h30 et sur la commune de Curbigny le mardi 10 décembre à 14h30. Elles seront animées par le Dr Senecat.

Affiche de l’événement en pièce jointe
lien vers un article relatif à cette action :


Inscriptions renseignements Doriane Candas -PGI 03 81 41 97 92
http://www.pole-gerontologie.fr/


jeudi 26 septembre 2019

Appel à participants Étude sur les difficultés des petits entrepreneurs

Appel à participants
Étude sur les difficultés des petits entrepreneurs

"Doctorante en psychologie sociale et du travail à l’Université Paris 8 et en partenariat avec l’Association APESA, je cherche des participants pour répondre à une enquête sur les difficultés rencontrées par les patrons de très petites entreprises (TPE, par exemple nos artisans, commerçants de proximité, etc.), et leurs conséquences sur la santé.
L'objectif premier de ce travail est de mieux cerner les éléments personnels et environnementaux qui permettent aux dirigeants de faire face aux difficultés. L’objectif à termes est de définir des axes spécifiques d’accompagnement des chefs d’entreprise et de les partager avec l’ensemble des professionnels amenés à travailler avec eux.
Pour mener à bien ce projet, j’ai besoin qu’un grand nombre de personnes réponde à cet appel, car plus vous serez nombreux, plus les résultats seront solides ! Pour participer pas besoin d’être dirigeant d’une TPE, il suffit d’avoir au moins 18 ans et d’être francophone. Votre participation est anonyme et prendra 15 minutes (5 minutes pour lire une situation rencontrée par un patron et 10 minutes pour répondre à 4 questionnaires).
Vous voulez participez!?
Alors cliquez sur l’un des liens dans ce document de présentation 
une seule participation par personne suffit
Si vous connaissez des personnes qui pourraient être intéressées, merci de leur parler de cette recherche et de les inviter à y participer en partageant ce document.Merci à vous de votre aide !
Monique Renard Kuong

https://drive.google.com/file/d/1clv1O5SsyCW7iAfDrvyoJiMLwFGgdfeF/view?usp=sharing

mardi 24 septembre 2019

Christophe Castaner aborde la question du suicide dans la police à Lorient

Christophe Castaner aborde la question du suicide dans la police à Lorient
Vendredi 20 septembre 2019 à 20:11 - Par Romeo Van-Mastrigt, France Bleu Breizh Izel, France Bleu Armorique, France Bleu

Le ministre de l'Intérieur était en visite à Lorient ce vendredi pour rendre visite aux forces de police locales. Il a notamment évoqué la question du suicide dans la police. Christophe Castaner rend visite aux policiers de Lorient © Radio France - Roméo Van Mastrigt

Lorient, France

Christophe Castaner était en visite dans le Morbihan ce vendredi pour se rendre au congrès national des sapeurs-pompiers à Vannes. D'abord, il est passé à Lorient rendre visite aux forces de police du commissariat. 11 nouvelles recrues sont arrivées cet été à Lorient dans le cadre de la police de sécurité du quotidien. Le ministre de l'Intérieur a pris la parole pour évoquer la question du suicide dans la police (..)
"C'est évidemment un drame pour les proches de ceux et celles qui pensent que l'acte fatal est la seule issue, mais c'est aussi un drame pour vous, les équipes de police. Il faut tout miser sur la prévention, le dialogue, l'écoute, l'amélioration des conditions de travail, sur les salaires. Autant de sujets qui font qu'un policier qui travaille dans de bonnes conditions est un homme heureux", a-t-il déclaré. Christophe Castaner a passé en revue l'effectif et les équipements de la police de Lorient © Radio Une plate-forme d'écoute pour les policiers en détresse
Il s'est ensuite rendu dans les locaux de Pros Consulte, une plate-forme téléphonique basée à Larmor-Plage. Elle vient de lancer une centrale d'appel destinée à recevoir les appels des policiers en détresse psychologique. 75 professionnels de santé sont formés à écouter les policiers, à gérer les moments de crise, à désamorcer les "passages à l'acte." Le président de la start-up, Jean-Pierre Camard, qui a remporté l'appel d'offres du ministère, tempère : "Nous ne sommes pas une plate-forme anti-suicide, ça n'existe pas. Mais on peut aider les effectifs grâce à notre numéro vert d'écoute et notre application." Le dispositif est lancé depuis début septembre et a déjà réceptionné quelques appels. Christophe Castaner et Jean-Pierre Camard, président de Pro Consulte, dans les locaux de la start-up à Larmor-Plage. © Radio France - Roméo Van Mastrigt

"Vous permettez aux policiers de reprendre leur souffle. Et parce qu'ils respirent, ils ne passent pas à l'acte. C'est pour ça que je tenais à venir vous voir", a répondu Christophe Castaner. Il a ensuite pu assister à un entretien téléphonique avec une psychologue.

Une marche de la colère des policiers est prévue le 2 octobre à Paris afin de dénoncer le malaise que traverse la profession.

Christophe Castaner évoque la question du suicide dans la police
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/photos-christophe-castaner-aborde-la-question-du-suicide-dans-la-police-a-lorient-1569002343

***
Police nationale
@PoliceNationale20 sept.
Un numéro unique d'écoute et de soutien psychologique est accessible 24h/24, 7 jours/7 à tous les personnels. Le 0805 230 405 permet un accès anonyme, confidentiel et gratuit à des psychologues externes.

***

Christophe Castaner
@CCastaner
·20 sept.
0805 230 405
Ce numéro gratuit, anonyme et confidentiel dédié à nos policiers et leurs familles leur permet d’échanger avec des professionnels expérimentés qui se relaient jour et nuit. Il est complété par une application et un site web avec un service de type « tchat ».



Christophe Castaner
@CCastaner
·20 sept.
Nous avons constaté combien il était délicat pour nos policiers de s’exprimer sur leurs difficultés, en interne. Une plateforme externe vient d’ouvrir et permet à nos fonctionnaires de dialoguer avec des psychologues 24h/24 et 7j/7. Je suis allé à la rencontre de ses équipes.


***


J-P.Camard (Pros-Consulte) : " Notre rôle : écouter, accompagner et soutenir "
Posté le 17-09-2019
https://www.magazine-decideurs.com/*
Spécialiste reconnu du bien-être au travail, Pros-Consulte s'appuie sur une solide équipe de psychologues et vient en aide quotidiennement à un très grand nombre de salariés. Le Ministère de la Santé vient d'ailleurs de confier à l'entreprise le dispositif d'écoute psychologique destiné à la police nationale.


Décideurs. Le ministère de l’intérieur vous a attribué le dispositif d’écoute psychologique mis en place au bénéfice du personnel de la police nationale et de leurs familles. Quel va être votre rôle ?

Jean-Pierre Camard. Spécialisés dans la gestion des risques psychosociaux et du stress au travail depuis dix ans, nous mettons notre plateforme d’écoute et des outils numériques innovants à la disposition des agents de la police nationale et leurs familles.

Notre rôle : écouter, accompagner et soutenir. Nos psychologues leurs fourniront une écoute bienveillante, une assistance et des conseils permettant de surmonter leurs difficultés, une orientation s’ils le souhaitent. Nous nous intégrons dans un dispositif de quatre-vingt psychologues de la police qui existe déjà depuis longtemps. Notre spécificité : nous sommes à leur écoute 24H sur 24 et 7J7 et leur proposons une écoute totalement anonyme et un service totalement indépendant de l’institution. Un numéro vert qui leur est dédié a été mis en service le 9 septembre dernier et lancé officiellement par le Ministre de l’Intérieur. Les agents de la police nationale et/ou leurs familles peuvent être mis en relation en quelques secondes et sans attente avec l’un de nos soixante-dix psychologues.

Les psychologues de notre équipe sont tous diplômés, mais aussi supervisés et formés par nos soins, ils sont visibles en temps réel sur notre site internet. Les appelants peuvent donc via le site internet, choisir l’interlocuteur qui leur convient. Pour faciliter encore plus l’accès à notre plateforme, une application mobile est aussi à leur disposition. Très rapidement, chaque agent peut avoir un psychologue au bout du fil ! En cas de besoin ils pourront être réorientés vers des médecins et des psychiatres, grâce au réseau médicalisé de l’association Soins aux professionnels de santé (SPS).

Quelle est la spécificité de cette population ?

C’est une population qui doit se montrer forte, « les Forces de l’Ordre », et qui a du mal à se faire aider. Ce sont des hommes et des femmes qui sont « flics » 24H sur 24. Ils ont été malmenés par la population ces derniers temps, ont été très sollicités (ils passent en moyenne un week-end sur six avec leur famille). Et c’est bien sûr un taux de suicide inquiétant dans leurs rangs cette année. La phrase forte de leur campagne de communication sur notre dispositif, souvent répétée par Monsieur Castaner : « Etre fort, c’est aussi savoir demander de l’aide ».

Afin de mieux nous imprégner de la « culture policière », chacun de nos soixante-dix psychologues va suivre, dans sa région, une journée de « formation – inculturation » assurée par des psychologues formateurs de la police.

Vous avez prévu de solliciter si besoin l’association SPS (Soins aux Professionnels de santé). En quoi cette collaboration est précieuse ?

Cet appui médicalisé était une demande du Ministère, il se trouve que nous travaillons depuis 2016 avec l’association SPS dans le cadre de la prise en charge des soignants en souffrance, nous nous connaissons donc bien. L’association SPS a développé un réseau national de plus de mille intervenants : médecins, psychiatres, psychologues, particulièrement formés à la souffrance au travail et vers qui nos psychologues de la plateforme orienteront les appelants de la police si ceux-ci souhaitent un suivi en face à face en dehors de leur institution.
www.pros-consulte.com


https://www.magazine-decideurs.com/news/pros-consulte-notre-role-ecouter-accompagner-et-soutenir

MàJ RETOURS SUR MANIFESTATION Dinan (22) 19/09/2019 Journée "Personne-âgée et suicide : fin du tabou!"


Journée "Personne-âgée et suicide : fin du tabou!"

jeudi 19 septembre 2019
9h00-16h30
Salle Robert Schumann - Dinan
Collectif MISACO Dinan
Perrine LE BOUFFANT : plebouffant@bretagne.mutualite.fr

***

Dinan. Personnes âgées et suicide : la fin du tabou !

Céline Lenault et Perrine Le Bouffant ont animé la journée. | OUEST-FRANCE
Ouest-France Publié le 24/09/2019
Le collectif Misaco qui regroupe, des professionnels de santé, a débattu sur la prévention à la salle Robert-Schuman, à Dinan (Côtes-d’Armor.

Trois questions à…

Céline Lenault, animatrice santé à l’agglo, et Perrine Le Bouffant, chargée de prévention à la Mutualité française.

Quels sont les signes de repérage de la souffrance psychique chez les personnes âgées ?

Il peut y avoir une dépression qui doit être repérée et il y a aussi des facteurs d’isolement, sans oublier le repli sur soi, la perte de contact avec la réalité. On peut également noter des troubles du sommeil, de l’alimentation. Ce sont des comportements qui doivent inquiéter l’entourage, la famille, les voisins, les amis. La personne laisse sous-entendre à un éventuel passage à l’acte. Souvent, on entend le même discours : bientôt, vous n’aurez plus de soucis à vous faire pour moi. Si on est inquiet pour la personne, on doit lui conseiller d’aller consulter un médecin.

Quels sont les lieux de ressources et comment orienter les personnes en souffrance sur le territoire ?

Dans un premier temps, le médecin traitant peut donner la marche à suivre et aiguiller la personne vers tel ou tel établissement, vers des services adaptés, le centre médico-psychologique du secteur, des psychologues, des médecins psychiatres, des assistantes sociales, des associations, dans le but de recréer du lien social. Si on a vraiment une situation d’urgence, il faut appeler le 15. Plusieurs personnes dans l’entourage peuvent repérer les troubles du comportement : la famille, l’aide à domicile, les voisins, les amis. La Bretagne est la plus touchée par le suicide, avec un taux de mortalité supérieur de 47 % à la moyenne nationale.

Pourquoi avoir fait venir une troupe théâtrale pour parler du suicide et de l’alcoolisation chez les personnes âgées ?

C’est une forme plus conviviale et plus participative pour parler du suicide chez les personnes âgées. Ça permet de dédramatiser le sujet. La compagnie Instants a joué deux saynètes. La première sur l’alcoolisation de la personne âgée et la seconde sur la crise suicidaire, afin d’instaurer un dialogue sur ces questions-là et d’essayer de trouver des pistes avec le public pour aller un peu plus loin. Dans un premier temps, les acteurs sont sur scène et ensuite le public est invité à monter sur la scène pour modifier l’histoire, afin de se rendre compte si la problématique change.

Dinan. Personnes âgées et suicide : la fin du tabou !
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