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lundi 10 août 2020

"L’écoute chevillée au cœur Le pouvoir d’agir des bénévoles"

L’écoute chevillée au cœur Le pouvoir d’agir des bénévoles Par : Dan Ferrand-Bechmann 13 juillet 2020

Sur https://www.revue-projet.com/articles/2020-07-ferrand-bechmann-l-ecoute-chevillee-au-coeur/10576 


24 heures sur 24, les bénévoles de l’association SOS Amitié répondent aux appels et aux messages de ceux qui ont besoin d’être écoutés. Des règles claires, un accompagnement solide et des valeurs communes régissent l’engagement de ces oreilles discrètes et empathiques.


Pourquoi les 1 600 écoutants de SOS Amitié sont-ils bénévoles ?

SOS Amitié ne fait pas partie des services publics : il faudrait créer 155 emplois rémunérés pour remplacer SOS, sans avoir forcément la même qualité dans la relation. On ne voit pas comment un service privé lucratif serait financé, même si, dans une petite mesure, les psychologues, psychiatres et psychanalystes ont aussi une fonction d’écoutants. Mais le bénévolat a les couleurs du don et de la gratuité. Bien sûr, les écoutants de SOS trouvent dans leur activité de nombreuses satisfactions et salaires symboliques.
Le bénévolat est par définition sans rémunération, sans obligation, tourné vers les autres. Cela correspond entièrement au modèle de SOS Amitié. En lisant le merveilleux livre d’Émile Ajar, L’angoisse du roi Salomon, on comprend que la rencontre « humaine » en est le ressort essentiel. Il s’agit du care : du souci de l’autre, de la bienveillance et de la sollicitude. « Les valeurs sont à la vie morale ce que les racines sont à l’arbre », écrivait Paul Ricœur. Certains s’appuient sur des croyances religieuses, d’autres non. De toute manière, l’association est apolitique et areligieuse.

L’écoute est au cœur de ce « métier » bénévole…

Lire la suite En accès libre jusqu'au 13 septembre 2020 https://www.revue-projet.com/articles/2020-07-ferrand-bechmann-l-ecoute-chevillee-au-coeur/10576

vendredi 23 février 2018

Portrait : Martine, écoutante depuis 5 ans pour SOS Amitiés à Clermont-Ferrand

Portrait : Martine, écoutante depuis 5 ans pour SOS Amitiés à Clermont-Ferrand
jeudi 22 février 2018

 Par François Rauzy, France Bleu Pays d'Auvergne
Ce jeudi 22 février, l'antenne clermontoise de l'association SOS Amitié inaugurait ses nouveaux locaux, proches du parc Montjuzet. L'occasion de rencontrer Martine*, écoutante depuis 5 ans au sein de la structure.
Bénévole SOS Amitié - Photo d'illustration
Bénévole SOS Amitié - Photo d'illustration © Maxppp - Jean-Baptiste Quentin
Clermont-Ferrand, France
Je me suis dit, qu'est ce que je sais faire de mieux dans ma vie ? Et j'ai pensé que c'était écouter. " - Martine
Martine a ce petit quelque chose dans le sourire de bienveillant, qui fait parler les gens. Elle nous reçoit dans sa cabine où elle répond aux appels de personnes en situation de détresse, qui cherchent une oreille attentive à leurs problèmes. Les bénévoles se relaient sur des plages de quatre heures, et reçoivent parfois jusqu'à 15 appels sur ce laps de temps. Martine a travaillé 40 ans dans le social avant de prendre une retraite bien méritée. Au bout de deux ans de cette retraite, elle a ressenti le besoin d'aider les gens, à nouveau. Et écouter, ce n'est pas forcément aussi évident que ça en a l'air : " On est un bon écoutant en ne jugeant pas, en ne donnant pas de conseils, il faut laisser la personne parler, faire avec ce qu'elle veut bien vous dire, ne pas être intrusif, ne pas poser de questions, sauf bien sûr si elle vous le demande. "

Etre prêt à répondre à tous les cas de détresse
Les écoutants reçoivent énormément d'appels, pour l'antenne clermontoise de SOS Amitiés on en dénombre 15 000 par an environ. Pour être capable de faire face aux multiples cas de figure, Martine bénéficie bien sûr de son expérience dans le social, mais pas que : " Une fois par mois on a  des réunions de partage avec une psychologue, où on met en commun les situations que l'on a au téléphone. On a aussi une journée de formation avec un intervenant extérieur quand on arrive. Ensuite _il y a une formation en interne où on a 10 écoutes avec un écoutant confirmé_, pour se faire une petite expérience avant de commencer seul. " Un apprentissage qui se fait petit à petit, et qui permet de pouvoir mieux appréhender les cas extrêmes, comme les personnes qui appellent parce qu'elles veulent se suicider : " Là il y a une procédure. Si on a quelqu'un de suicidaire, on va essayer de parler, parler avec lui, et si on voit que la personne ne lâche pas son idée, est toujours dans sa démarche, on lui demande si elle souhaite rompre l'anonymat. Et là, si elle dit ok, on peut appeler les secours. "

Une expérience enrichissante
Bien qu'elle ait toujours travaillé au service des autres, cette expérience marque profondément Martine : " C'est très enrichissant. Ca fait réflechir sur les problèmes de société, on est moins indifférent au monde qui nous entoure quand on est écoutant, je crois que c'est ça. " Elle qui est maman et grand-mère, est parfois déstabilisée quand elle reçoit des appels de jeunes de l'âge de ses petits-enfants. Mais la situation dans laquelle elle a le plus de mal à prendre du recul, finalement, c'est quand elle se reconnait dans l'histoire de certaines personnes qui l'appellent. Le plus important dit-elle, c'est de relativiser, et ça Martine sait faire : " Quand on a affaire à des cas vraiment dramatiques, et bien des fois on se dit qu'on est bien heureux, et que la vie est belle. "
L'association cherche 6 à 10 bénévoles sur Clermont-Ferrand. Pour postuler, rendez-vous ici.
* Le prénom a été modifié, les écoutants doivent rester anonymes.

https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/portrait-martine-ecoutante-depuis-5-ans-pour-sos-amities-a-clermont-ferrand-1519329671

vendredi 8 décembre 2017

Journée internationale des bénévoles 5/12/2017 : l'exemple de SOS Amitié Orléans

Centre-Val de Loire Journée internationale des bénévoles : l'exemple de SOS Amitié Orléans
L'association SOS Amitié d'Orléans recherche des bénévoles. / © E. Breil
L'association SOS Amitié d'Orléans recherche des bénévoles. / © E. Breil
Par Christelle Chapiotin
C’est en 1985 à New York que l’ONU a décidé de créer la journée internationale des bénévoles, afin de promouvoir le travail et le potentiel des bénévoles dans le développement économique et social aussi bien au niveau local, que national et international.

Être bénévole c’est consacrer son temps libre en mettant au service des autres son énergie et ses compétences.Vous êtes bénévoles, vous êtes dirigeant d’une association, vous êtes 13 millions en France, bravo, et bonne fête à vous.


L'événement permet de mettre en lumière les réalisations de millions de bénévoles dans leurs associations et d’encourager davantage de personnes à s’engager.

Comme l’a démontré la récente étude "La France Bénévole" (IFOP / France Bénévolat), entre 2010 et 2016, la proportion de Français qui donnent du temps pour les autres, en dehors de la famille, est passée de 36% à 39%.

Le bénévolat associatif est celui qui progresse le plus (de 22,6% à 25%). Cette augmentation est plus particulièrement portée par les hommes et par les moins de 50 ans.

Bénévolat associatif : l'exemple de SOS Amitié Loiret

Une sonnerie de téléphone,  une main qui décroche, une oreille qui écoute cette femme qui ne va pas bien. Des mots, des silences parfois, des pleurs aussi qui traduisent l’angoisse ou la solitude, voire même des idées suicidaires.

En France, une personne sur 10 n’a personne à qui parler. Le poste SOS Amitié d'Orléans a ouvert en 1972 et a déjà reçu 15 000 appels cette année. Ici l’écoute est bienveillante, jamais dans le jugement, toujours anonyme et confidentielle.

7 jours sur 7, 24 heures sur 24, des hommes et des femmes, tous bénévoles de SOS Amitié, écoutent. A Orléans, il y a 15 hommes et 18 femmes, qui ont entre 60 et 75 ans pour la plupart. 5 personnes ont moins de 40 ans. 33 personnes au total, il en faudrait 40, au minimum.

Besoin de bénévoles, et de dons... Les écoutants bénéficient de plusieurs heures de formation, dont le coût représente un tiers du budget, ramené de 30 000 à 18000 euros, du fait de la baisse des subventions.

Le reportage d'Isabelle Racine, Etienne Breil, et Frédéric Marche :

Avec les bénévoles de SOS Amitié Loiret à Orléans à voir sur  https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/journee-internationale-benevoles-exemple-sos-amitie-orleans-1378945.html


SOS AMITIE EN CENTRE-VAL DE LOIRE :

Orléans : 02-38-62-22-22
Tours : 02-47-54-54-54

SOS Amitié Centre
BP 5251
45052 ORLEANS Cedex 1
sosamitiecentre@yahoo.fr

jeudi 6 juillet 2017

BELGIQUE campagne de recrutement des bénévoles du Centre de Prévention du Suicide originale

Venez décrocher le téléphone place St job le 10 juillet !
Lundi 10 juillet, place St job (1180 Uccle) de 9h00 à 11h00
A l'occasion de la nouvelle campagne de recrutement des bénévoles du Centre de Prévention du Suicide, un télphone sonnera sur la place St Job lundi 10 juillet de 9h00 à 11h00.
SOYEZ NOMBREUX A VENIR DECROCHER !  
A l'occasion de la nouvelle campagne de recrutement des bénévoles du Centre de Prévention du Suicide, un téléphone sonnera sur la place St Job lundi 10 juillet de 9h00 à 11h00.
SOYEZ NOMBREUX A VENIR DECROCHER !

Source https://www.preventionsuicide.be/fr/actu/agenda/agenda-2017/agenda-2017-juillet/agenda-2017-juillet-1.html

vendredi 9 décembre 2016

Mémoire d'élèves Place et rôle des dispositifs bénévoles d’écoute dans la prévention du suicide en Haute-Normandie

Place et rôle des dispositifs bénévoles d’écoute dans la prévention du suicide
en Haute-Normandie

Hanna ABITAN
Ecole des hautes études en santé publique
Mémoires d'élèves
IASS Inspecteur de l'Action Sanitaire et Sociale., 2016, 47+IX p., ann., réf. 3p., FRA
Promotion : 2014 - 2016
Date du Jury : mars 2016


On estime que les dispositifs d'aide et d'écoute à distance dédiés à la prévention du suicide et du mal-être traitent plus de 700 000 appels par an.
L'activité de plus en plus importante menée par les structures bénévoles d'écoute auprès de personnes en situation de mal-être et de souffrance psychique, ainsi que la tendance nationale à l'évaluation des dispositifs initiée par l'INPES, invitent à s'interroger, dans une démarche d'amélioration de la politique de prévention du suicide, sur le rôle et la place tenus par les associations bénévoles d'écoute dans la prévention du suicide.
En Haute-Normandie, les associations bénévoles d'écoute sont nombreuses à intervenir directement ou indirectement auprès de personnes exprimant des intentions suicidaires, selon leurs modalités propres et de manière autonome par rapport aux professionnels oeuvrant dans le champ de la prévention du suicide.
Afin d'intégrer les associations bénévoles d'écoute dans la stratégie régionale de prévention du suicide, il apparaît fondamental de développer les dynamiques collaboratives et partenariales entre les associations ainsi qu'auprès des professionnels.
Des recommandations visant à améliorer le pilotage de la politique régionale de prévention du suicide, la complémentarité des acteurs oeuvrant dans le champ de la prévention du suicide et le positionnement des structures bénévoles d'écoute sont formulées afin de construire une politique régionale de prévention du suicide globale et décloisonnée.
(R.A.).

Consulter le document
(Format PDF - 1,08 Mo).

source http://www.bdsp.ehesp.fr/Base/502948/

mardi 24 mai 2016

ACTU DE SOS AMITIE IDF - Observatoire des Souffrances Psychiques, ouverture antenne à Cachan (94) , Vente de tee-shirts et casquettes

Source mail de Sos Amitié IDF du 24/05/2016
L’Observatoire des Souffrances Psychiques S.O.S Amitié 2016 vient d’être mis en ligne.

 Pour la sixième année consécutive, l'association diffuse son Observatoire des souffrances psychiques issu de ses statistiques annuelles d’écoute par téléphone, messagerie et chat, au niveau national.
En effet, bien que les appels restent strictement anonymes, certaines données sont enregistrées par les écoutants lors de chaque appel : tranche d’âge et genre de l’appelant ainsi que le motif de l’appel. L’Observatoire des souffrances psychiques qui analyse ces appels est ainsi un réel miroir des inquiétudes et de la souffrance des Français.
Les principaux faits marquants de l'édition 2016 sont les suivants :
Après une diminution de 2007 à 2013, le nombre d’appels évoquant des pensées suicidaires ne cesse d’augmenter depuis 2013, (12 900 appels en 2015 soit +14% par rapport à 2014).
Les appels par internet (messagerie et chat) ont cru, en 2015 de façon spectaculaire par rapport à 2014 : messagerie : + 62%, chat : + 41%
L'âge des appelants évolue : au téléphone la classe d'âge 45-64 ans augmente (+7% en 5 ans) au détriment de la classe des 25-44 ans (-14%); sur internet les moins de 25 ans représentent aujourd'hui 55% des appels et la classe d'âge des 25-44 ans représente le même pourcentage du total que pour le téléphone (35 et 36%).
Accéder au détail de l'Observatoire 2016

Recherche d’écoutants à Cachan
  Un nouveau centre d’écoute ouvrira en septembre dans le Val-de-Marne.
Nous remercions à cette occasion Monsieur le Maire de Cachan et son équipe municipale qui ont accordé à l’association de très généreuses conditions qui permettront d’accueillir les écoutants dans un local agréable, au calme et à 5 minutes à pied de la Gare RER d’Arcueil-Cachan.
Les candidatures d'écoutants peuvent nous parvenir dès aujourd'hui sur notre site dans la rubrique Nous rejoindre.

Tee-shirts et casquette S.O.S Amitié en vente



Pour promouvoir notre association lors de vos activités sportives ou de détente, pour porter ou pour offrir, n’hésitez pas à nous commander ces articles, par téléphone : 01 41 41 96 87 ou par mail : contact@sosamitieparisidf.fr
Teeshirts : 20€
Tailles femme : S / M / L / XL
Tailles homme : M / L / XL : XXL
Casquettes : 10€
Taille unique
5€ de frais de port en supplément
Délais de livraison sous quelques jours ouvrables.


contact sosamitieidf.asso.fr










vendredi 8 avril 2016

ILE DE LA REUNION SOS SOLITUDE INFORME ET RECRUTE - 14/04/2016

SOS SOLITUDE INFORME ET RECRUTE
JEUDI 14 AVRIL
18H - 20H
Au MAS GASPARIN - 6b rue Lucien Gasparin
SAINT DENIS (A côté de la Sofider - Rue Labourdonnais)

L'association SOS Solitude, a reçu quelques 18.707 appels en 2015, et manque de personnes volontaires pour écouter les appelants en difficulté...
Elle lance un appel aux bénévoles qui voudraient bien prêter quelques heures de leurs vies pour écouter les autres.
Tendre l’oreille est une mission parfois compliquée, qui nécessite une formation.
Vous serez formez, accompagnés, encadrés pour apprendre à écouter

Lors de cette rencontre il vous sera diffusé en avant première le film "l'écoute une aventure" (26 min) de Carole Roussoupolos, suivi d'un échange sur le fonctionnemement du dispositif d'écoute de SOS Solitude.

Contact : Frédérique 0692 69 66 05 ou sossol974@gmail.com
http://sossol974.wix.com/jps-oi

mardi 20 octobre 2015

Mans, Homogène cherche bénévoles pour prévenir le suicide


Société. Au Mans, Homogène cherche bénévoles pour prévenir le suicide
Le Mans 20/10/2015 http://www.ouest-france.fr/societe-au-mans-homogene-cherche-benevoles-pour-prevenir-le-suicide-3780633

Michel Mayet, président d’Homogène qui cherche des bénévoles pour une cellule d’écoute de prévention du suicide. | Igor Bonnet

L'association qui défend les minorités sexuelles recrute pour lancer une cellule d’écoute de prévention du suicide.

S’assumer en tant qu’homosexuel ou transidentitaire reste compliqué. "Dans notre société, il n’existe toujours pas de contes de fées qui proposent un autre schéma que celui où ça finit ainsi : "Ils furent heureux et eurent beaucoup enfants."
Aujourd’hui, le chemin reste long et parfois douloureux pour s’accepter soi-même et se faire accepter de ses amis, de sa famille, de ses collègues. Et pourtant, constate Michel Mayet. Il y a une minorité de 10 à 15 % de la population qui a une autre orientation sexuelle et ça ne se résume pas à une pratique sexuelle. C’est une aspiration humaine beaucoup plus large."
Fort de ce constat et du fait que "le taux de tentative de suicide est treize fois supérieur dans la population LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) par rapport à une population du même âge", poursuit le président d’Homogène, l’association mancelle qui défend les minorités sexuelles a décidé de lancer un appel pour recruter des bénévoles.
Objectif de cette initiative lancée en coordination avec l’équipe mobile de prévention du suicide (EMPS) animée par les docteurs Hassan et N’Guyen du CHS : lancer un espace d’écoute, d’aide et de soutien à "ceux et celles pour qui la différence ouvre à des difficultés d’ordre psychologique, professionnel, affectif, familial et social", indique le communiqué d’Homogène.
Davantage d'informations dans les éditions sarthoises de Ouest-France de mercredi.

jeudi 15 octobre 2015

Appel à bénévoles pour l'ouverture de la plate-forme d'écoute SOS SOUFFRANCE ET CRISE EN MARTINIQUE

L'AFORPOM
Association de FOrmation et de Recherche en Psychiatrie d'Outre-Mer recherche pour sa plateforme téléphonique "SOS Souffrance et Crise en Martinique des écoutants Bénévoles

Candidature au 05 96 552 044 ou courriel shu.psy@chu-fortdefrance.fr


jeudi 26 février 2015

Sarthe Les voisineurs de Familles rurales formés à l'écoute

Les voisineurs de Familles rurales formés à l'écoute
20 février 2015
OUESTF
Le Mans Sarthe Nord
Français

Les Voisineurs, c'est un réseau de proximité et de solidarité. Il a été initié en 1970 par l'association Familles rurales. « Une enquête menée en 2005, auprès des bénéficiaires, a pu déterminer que beaucoup de personnes âgées souffraient de solitude, d'isolement », renseigne Linda Guilloux, chargée d'animation du réseau des voisineurs.
À partir de ce constat, les bénévoles suivent une formation avec une psychologue, pour avoir des clés et notamment savoir écouter pour connaître les centres d'intérêt des bénéficiaires.
Cent voisineurs sillonnent toute la Sarthe. Mais il en faudrait plus. « Nous avons des zones vierges comme le Perche sarthois et le Nord Sarthe, des territoires malmenés où l'ARS (agence régionale de santé) qui nous finance mène de la prévention contre le suicide », indique Linda Guilloux. Quel profil pour ces bénévoles ? Un public très large, particulièrement de jeunes retraités, des femmes, des hommes. Il n'y a pas d'obligation pour ce bénévolat, juste une disponibilité quand la personne s'engage. Des réunions sont régulièrement organisées entre bénévoles pour échanger et faire avancer les choses.
Familles rurales, réseau voisineurs, tél. 02 43 39 34 39 voisineurs.sad@orange.fr

INFO RESEAU ILE DE LA REUNION L'association SOS Solitude recrute des écoutants bénévoles

L'association SOS Solitude recrute des écoutants bénévoles 
source info : 26/02/2015 http://www.zinfos974.com/L-association-SOS-Solitude-recrute-des-ecoutants-benevoles_a82008.html 

SOS Solitude vous informe que sa prochaine réunion d'information et de recrutement SUD se tiendra le 02 MARS 2015 de 18H à 20H, à la Mairie Annexe de Terre Sainte.

Inscription par mail sur sossol974@gmail.com ou par téléphone au 0692 21 68 58

Depuis 1985, l’Association SOS Solitude est un des dispositif d’aide à distance qui intervient dans le champ de la prévention du suicide, du mal-être, de l'aide aux personnes en souffrance psychique, de la solitude etc.....

Pour répondre au flux d’ appels sans cesse croissant SOS Solitude s’appuie sur le bénévolat.

Pour faire vivre ce service qui fonctionne 24H/24 - 7jr/7, et qui assure un service digne d’un service public depuis 29 ans, nous avons besoin de vous pour assurer les permanences d’écoute pour ceux qui en ont le plus besoin

Vous êtes intéressé par l'écoute téléphonique ou ou vous voulez offrir quelques heures de votre temps vous serez les bienvenus parmi notre équipe dynamique de sossoliens (bénévoles au sein de SOS) !

Être un bénévole écoutant au sein d’un dispositif d’écoute est une expérience enrichissante, inoubliable. Elle ne s’improvise pas et nécessite un apprentissage.

Etre bénévole chez SOS Solitude c’est :

- Développer sa capacité à l'écoute active et à la relation d'aide non directive ;

- Se sensibiliser à l'écoute de soi-même et de son entourage ;

- Acquérir une formation et une expérience qui seront utiles toute la vie ;

- Favoriser son développement personnel ;

- Apprendre à écouter au-delà des mots, des maux

Vous serez accueilli(e) avec enthousiasme au sein d'une équipe chaleureuse privilégiant des valeurs humaines.

"Le commencement de bien vivre, c'est de bien écouter." Plutarque

mardi 29 juillet 2014

PAYS DE LA LOIRE EVALUATION DES DISPOSITIFS BENEVOLES

Evaluation de dispositif de santé EVALUATION DES DISPOSITIFS BENEVOLES DE VEILLE, DE REPERAGE, D’ECOUTE ET D’ORIENTATION DES PERSONNES EN SOUFFRANCE PSYCHIQUE AVEC COMPORTEMENTS SUICIDAIRES

Rapport final
Direction de l’Efficience de l’Offre Département Evaluation des Politiques de Santé et des dispositifs Janvier 2014
ARS Pays de la Loire –
Évaluation pilotée par : Dr  Jean - Paul BOULE, Mme Claude PICHON Agence régionale de santé PAYS DE LA LOIRE
http://www.ars.paysdelaloire.sante.fr/fileadmin/PAYS-LOIRE/publications/2014/Rapport_evaluation_dispositif_benevoles_ecoute.pdf

lundi 12 mai 2014

Mayenne : Suicide : le collectif de prévention veut s'étoffer & MANIFESTATION 12 mai 2014

Mayenne : Suicide : le collectif de prévention veut s'étoffer
Mayenne - 08 Mai sur http://www.ouest-france.fr/suicide-le-collectif-de-prevention-veut-setoffer-2533111

Anne-Laure Fosset est la secrétaire du collectif pour la prévention du mal-être et du suicide en Mayenne. | 

Un collectif pour la prévention du suicide cherche des bénévoles pour créer une association à Château-Gontier. En Mayenne, le nombre de suicides est supérieur à la moyenne nationale.

Pourquoi ? Comment ?
Qu'est ce que le collectif pour la prévention du suicide ?
Ce collectif, fondé en 2003, regroupe six associations dans le département. Au travers de l'écoute téléphonique et des groupes de parole, les bénévoles écoutent toutes les personnes désireuses de s'exprimer sur leur mal-être ou sur celui de l'un de leurs proches.
Pourquoi recherche-t-il des bénévoles ?
« Nous souhaitons créer une association à Château-Gontier car il y a un manque dans le Sud-Mayenne », détaille Anne-Laure Fosset, secrétaire du collectif. L'association La main tendue est présente à Cossé-le-Vivien, et l'association Sèves et racines est implantée à Laval.
Que feront les bénévoles ?
« Cela dépendra des personnes qui se présentent », explique Anne-Laure Fosset. Les aidants auront probablement pour mission l'écoute, la prévention auprès des jeunes ou des personnes âgées. Nul besoin de travailler dans le milieu médical. « Les bénévoles sont formés à l'écoute », ajoute la secrétaire. Pour décompresser face aux histoires parfois douloureuses qui leur sont confiées, les écoutants peuvent rencontrer un psychiatre.
Pourquoi est-il important que des associations s'emparent de cette question du suicide ?
« Ce n'est pas le milieu médical, mais les associations qui ont commencé à faire de la prévention sur ce sujet dans les années 1970, rappelle le docteur Kahina Yebbal, responsable du pôle intersectoriel et de l'unité de prévention du suicide au centre hospitalier de Daumézon. On effectue plus facilement une démarche vers une association que vers une structure de soutien. »
Combien de personnes se sont suicidées en Mayenne ?
En 2010, selon l'Agence régionale de santé, 79 personnes ont mis fin à leur jour dans le département. Le suicide a causé trois fois plus de morts que les accidents de transport, précise l'agence. Les hommes sont beaucoup plus touchés que les femmes, qui restent au stade de la tentative : 72 % des hommes ont mis fin à leurs jours entre 2008 et 2010.
La Mayenne, un département plus touché
Le taux de mortalité par suicide y est nettement supérieur à la moyenne nationale. Les hommes y ont été 39 % plus nombreux à mettre fin à leurs jours. « La surmortalité concerne tout le nord-ouest de la France : l'alcool, le passage d'une culture industrielle à une culture en quête d'identité sont des hypothèses qui peuvent l'expliquer », détaille le docteur.
Lundi 12 mai, à 20 h 30, conférence du docteur Kahina Yebbal sur les représentations autour du suicide, à la salle des fêtes. Contact du collectif pour la prévention du mal-être et du suicide en Mayenne, tél. 06 88 73 94 71 et cops53@emailasso.net.

jeudi 10 octobre 2013

TEMOIGNAGE bénévole à Suicide-Ecoute


Travail au corps 08/10/2013 à 17h07

Jean-Paul, bénévole à Suicide-Ecoute : « Après, je suis gonflé à bloc »





A 68 ans, Jean-Paul a le profil du grand-père idéal. La voix douce, le cheveu argenté, le sourire tendre. Ancien statisticien à la retraite, Jean-Paul est d’ailleurs époux, père, grand-père. Et, une fois par semaine, bénévole à Suicide-Ecoute.
Il m’accueille en ce début d’après-midi dans le local de l’association, à Paris, où il officie depuis un an. Quatre heures par semaine, il est au bout du fil. Le local est spacieux, une grande table trône au milieu, mais j’ai beau fouiller la pièce du regard, pas de téléphone en vue :
« Le téléphone se trouve dans un petit local à côté, avec seulement un Velux au plafond, à l’abri de tout. Ça permet de bien se concentrer sur l’appelant. »
Un seul téléphone, donc. Une soixantaine de bénévoles se relaient pour prêter leur oreille aux appelants. La ligne est ouverte 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. « Il y a toujours un écoutant », confirme Jean-Paul.
Un deuxième poste existe, dans une pièce voisine, et l’association essaie d’ouvrir cette ligne supplémentaire le plus souvent possible. Mais cela reste rare, faute de volontaires disponibles.
Comment devient-on « écoutant » ?
Chez Suicide-Ecoute, le recrutement est strict. Il s’agit d’entretiens, puis d’une formation, qui suit deux axes principaux : des « doubles écoutes », où les « nouveaux » accompagnent des bénévoles confirmés. Ensuite, ils commencent à prendre eux-mêmes des appels, mais toujours accompagnés. Puis un échange a lieu pour relever les erreurs et les points à améliorer.
Le deuxième axe consiste en une formation avec un psychiatre, soit quatre séances de deux heures, qui ont lieu en petits groupes. Le psychiatre rappelle les règles et la déontologie de l’association, la façon de conduire les entretiens, les « pièges » dans lesquels ne pas tomber.
Une position particulière
L’association a par ailleurs un positionnement, et des règles strictes concernant le rôle de l’« écoutant » :
  • Il ne peut pas donner de conseils :
Dans ces échanges téléphoniques, Jean-Paul n’apporte que son écoute, pas de solutions. Souvent, cela suffit :
« Ici, on pense que les gens qui ont la tentation du suicide ont besoin d’une oreille qui peut leur permettre d’exprimer leur mal-être, de freiner leur geste. On doit intervenir le moins possible.
Certains appelants sont très silencieux. Il faut à la fois ne pas être intrusif, et à la fois essayer de les faire davantage s’exprimer. Cela dit, la plupart des appelants parlent, beaucoup.
Certains nous questionnent : “ Qu’est-ce que je dois faire ?”. On ne répond jamais à ce genre de questions, sans leur dire brutalement, mais on s’arrange pour leur dire : “ C’est votre vie, quelles sont les alternatives ?”
On ne se prend pas pour des psys. Moi, je n’ai pas de formation de psychologue. La plupart de mes collègues non plus. Et puis avec nous, il n’y a pas de suivi. On sait que la personne, on l’a pour vingt minutes, une heure, mais ce qu’elle deviendra, on ne le sait pas. »
  • Il doit conserver l’anonymat, à la fois de la personne qui appelle et de celle qui répond :
« Il y a quelques appelants réguliers. Même si les horaires de nos permanences varient, il arrive qu’on retrouve des personnes. Mais on est jamais tout à fait sûr, parce que c’est anonyme.
On ne voit pas le numéro qui appelle. On ne cherche pas à savoir qui est au bout du fil. Certaines personnes cherchent à se dévoiler, mais il n’est pas question de noter quoi que ce soit, d’essayer de retenir ces informations. »
Et ça ne lui pique jamais la curiosité, de savoir qui est au bout du fil ?
« Non, on nous martèle tellement que le principe d’anonymat est essentiel... Et puis on prend vite conscience de son intérêt : les personnes qui appellent se sentent complètement libres de leur parole. Cela arrive que l’on me dise : “Vous savez, ce que je vous dit là, je ne l’ai jamais dit à personne, même pas à mon psy...”
En revanche, certains appelants plus réguliers quelquefois disent nous reconnaître : “Oh ! Je vous ai déjà eu !” Il y a de fortes chances qu’ils reconnaissent notre voix. Dans ces cas-là on reste évasifs, ou si vraiment ils insistent, on leur demande : “Est-ce que c’est important pour vous ?” »
  • Il n’y a pas de règles en matière de temps :
L’appel dure le temps nécessaire. En moyenne, une vingtaine de minutes, mais Jean-Paul a eu quelques appels de plus d’une heure. En revanche, et cela fait partie de sa formation, le bénévole doit pouvoir, lorsqu’il sent que la personne « tourne en boucle », essayer de lui prendre la main pour demander si elle pense qu’ils peuvent s’en tenir là, le moins brutalement possible.
  • Il ne peut pas raccrocher le premier, mais laisser l’appelant raccrocher.
  • Il doit être apolitique, areligieux.
Une constante : la solitude
Et malgré la formation, la réaction la plus appropriée n’est pas toujours facile à trouver :
« Je me souviens d’un appel qui m’a beaucoup touché : une femme qui me disait que ce qu’elle voulait, c’était tuer des enfants. C’était une femme assez âgée, une ancienne enseignante. Dans ce genre de cas, c’est difficile de réagir. J’ai essayé de la faire parler, de lui demander ce que ça lui apporterait, depuis quand elle avait ces envies.
En la faisant parler, elle m’a dit qu’elle n’avait pas d’armes [Jean-Paul soupire]. J’étais soulagé. On entend des choses horribles mais on n’a pas à réagir si quelqu’un a des idées extrêmes, on n’est pas dans le jugement moral, on ne peut pas dire : “ Ben non ! Vous pouvez pas faire ça !”
On a souvent des gens qui parlent d’un conflit dans leur famille, des gens qui veulent se venger. »
Des appels qui l’ont marqué, Jean-Paul en a eu des tonnes. Tous différents, mais avec un point commun :
« La constante, c’est que les gens qui nous appellent sont des gens très solitaires, en grande difficulté sociale, très seuls. [...] Une personne m’a dit qu’elle avait tous les numéros de SOS Amitié [un autre service d’écoute qui dispose de plusieurs numéros, ndlr]. Il y a des gens qui font toutes les associations, signe qu’ils ont vraiment besoin de parler. »
« On prend les appelants tels qu’ils sont »
L’accent est donc mis sur l’écoute avant tout : il y a beaucoup d’appels où le mot « suicide » n’est même pas prononcé.
Pourtant, une fois, Jean-Paul a cru se retrouver face à un suicide en direct. L’homme au bout du fil lui a dit qu’il avait la tête dans un sac en plastique, avant de lui demander « de l’accompagner » vers la mort. Jean-Paul a fini par découvrir qu’il s’agissait d’un « habitué », qui appelait régulièrement en se mettant en scène :
« Au départ, j’ai essayé de lui parler pour qu’il me parle plutôt de ses problèmes, mais il a insisté jusqu’au bout. J’avais un doute sur la sincérité de cette personne. On ne sait jamais vraiment. On prend les appelants tels qu’ils sont, sans savoir s’ils sont sincères. Dans le doute, moi, j’ai vraiment joué le jeu, je me suis persuadé que c’était un vrai suicide en direct. »
S’est-il senti floué ? « De toutes façons, ce doit être quelqu’un qui ne va pas très bien », conclut-il. C’est la seule expérience de ce type pour Jean-Paul, bien qu’un vrai suicide en direct soit déjà arrivé à certains de ses collègues.
Et c’est d’ailleurs le seul moment où l’écoutant peut proposer de déroger au principe d’anonymat, en demandant à la personne si elle souhaite appeler les secours. Dans ce cas, elle doit décliner son adresse :
« Mais si elle refusait, on ne pourrait pas le faire pour elle. A Suicide-Ecoute, on voudrait, bien entendu, qu’il y ait le moins possible de suicides. 10 000 par an en France, c’est beaucoup trop. Mais on respecte ce choix. »
La crainte d’être maladroit
Une décision difficile que de se confronter à la douleur du monde quelques heures par semaine ?
« J’avoue que quand j’ai commencé ici, je pensais que ça allait être difficile. Je me demande si ce n’est pas ça que je cherchais un peu : de faire quelque chose de difficile. »
Pour suivre ces bénévoles, parfois confrontés à des appels qui déboussolent, d’une détresse aigüe, l’association organise des réunions de suivi. Après un repas ensemble, un psychologue s’invite à la table. Les bénévoles racontent les conversations qui les ont marqués, les doutes qui les ont traversés. Les erreurs qu’ils auraient pu faire, aussi.
Le psychologue les conseille, et les rassure aussi. Ce que la plupart des bénévoles craignent le plus, c’est d’avoir été maladroits.
Questions/réponses
  • Quel est votre contrat ?
Je suis bénévole, mais je me suis engagé à rester dans l’association pendant deux ans au minimum. J’ai dû adhérer à l’association, verser une petite cotisation, et signer une charte de déontologie.
  • Quels sont vos horaires ?
Je dois assurer une permanence par semaine minimum, qui dure quatre heures. Une fois par mois, nous sommes obligés d’assurer une permanence de nuit, et une le week-end. On nous demande de ne pas garder le même horaire, pour ne pas tomber sur les mêmes appelants.
  • A quel moment vous débarrassez-vous de votre tenue de travail ?
C’est symbolique, je n’ai pas de bleu de travail à proprement parler. Mais dès que je sors, quand je termine une écoute, je suis gonflé à bloc. J’aime bien la tranche de 4 heures à 8 heures du matin, parce que je sais que ma journée va bien commencer. Je suis bien, après.
  • Votre travail vous demande-t-il un effort physique ?
Non, pas vraiment. A part peut-être de rester assis pendant quatre heures, ce qui peut être contraignant pour mes collègues qui ont des problèmes de dos. Ce n’est pas mon cas.
  • Votre travail vous demande-t-il un effort mental ?

Les douleurs de Jean-Paul
Oui, mais pas des traces embarrassantes. Il m’est arrivé de repenser à des appels dans les heures qui le suivaient. J’aime prendre quelques notes après les appels que j’ai reçus, pour faire un rapide debriefing. Souvent, je me dis : « Là, je n’aurais pas dû dire ça, je n’aurais pas dû intervenir. » Mais ces appels ne me préoccupent pas dans ma vie. Ça ne veut pas dire que je ne me souviens pas, mais je n’en rêve pas la nuit.
Là où ça me fait mal, c’est quand je sens qu’il y a des enfants en jeu. Une femme qui appelle, j’entends un gosse pleurer, ça m’est déjà arrivé. On sent que la mère va très mal, on sait que c’est vraiment un tout petit enfant. Voilà le genre d’appel qui me touche et auquel je vais penser plus longuement.
Et puis lors des réunions avec le psychologue, je suis amené à y repenser.
  • Avez-vous l’impression de bien faire votre travail ?
On est rarement complètement satisfaits le soir à l’issue des écoutes. J’ai toujours des regrets. J’ai l’impression de progresser, mais de ne jamais être vraiment parfait.
  • Si vous deviez mettre une note à votre travail, sur 20, quelle serait-elle ?
Dans l’intérêt que je lui donne, 18/20. Si on me demandait d’arrêter demain, je pense que je serais plutôt malheureux.

lundi 26 août 2013

ANNONCE SOS AMITIE PAYS D'AIX RECHERCHE DE BENEVOLES

« Raconte moi ta peine, afin qu’elle puisse devenir plus supportable en la partageant ».
Proverbe indien
SOS Amitié Pays d’Aix est membre de la Fédération SOS Amitié France, reconnue d’utilité publique dans le cadre de la prévention du suicide.
A qui s’adresse SOS Amitié
SOS Amitié ouvre à toute personne, qui a besoin d’exprimer ce qui lui pèse, un espace de parole, en toute confidentialité. SOS Amitié s’adresse à toute personne qui rencontre une difficulté : mal être, angoisse, solitude, problèmes relationnels, dépendances de toutes sortes, idées suicidaires, etc.
Qui sommes nous
Des hommes et des femmes, bénévoles, de tous âges et de tous horizons, à l’écoute 24 heures/24, tous les jours de l’année, formés par des professionnels qui nous préparent à entendre des situations et des  souffrances de toute nature.
Nous adhérons à une charte qui garantit une éthique et un cadre d’écoute
Qu’offrons nous
Nous sommes un service d’écoute anonyme par téléphone, messagerie et chat.
Nous proposons une écoute indépendante de toute orientation, politique ou religieuse, qui donne la possibilité de nous parler en toute confiance, sans jugement. Confidentielle et respectueuse, cette écoute a pour objectif de permettre à la personne qui appelle, de desserrer son angoisse et de l’aider à voir plus clair en elle même
Comment nous rejoindre
En nous adressant directement votre candidature, par courrier à la boite postale, ou par
un message à l’adresse mail. Ou en venant nous rencontrer sur notre stand :
· le 07 septembre 2013 à Vitrolles (place de Provence)
· le 08 septembre 2013 à Aix en Provence (cours Mirabeau)
Aix en Provence, le 24 août 2013
S.O.S Amit ié Pays d’Aix – BP 609 13093 Aix-en-Provence cedex 02
Tél : o4 42 38 20 20 / sos-amitie-aix@sfr.fr
www.sos-amitie.org

jeudi 20 juin 2013

APPEL DE l'INPES : Devenir bénévole dans le champ de la prévention du suicide et du mal-être

Devenir bénévole dans le champ de la prévention du suicide et du mal-être

Depuis 2002, l’Inpes soutient quatre dispositifs d’aide à distance qui interviennent spécifiquement dans le champ de la prévention du suicide et du mal-être : Phare, SOS Amitié, SOS Suicide Phénix et Suicide Ecoute. Pour répondre aux demandes du public, les quatre dispositifs s’appuient sur le bénévolat. Les associations qui font vivre ces services ont besoin de vous pour assurer les permanences d’écoute.
L’écoute ne s'improvise pas et nécessite un apprentissage. Lors de son intégration, chaque bénévole bénéficie ainsi d’une formation théorique et pratique et d’un accompagnement lui permettant de répondre au mieux aux besoins des personnes qui font appel à ces services. Il participe à la vie de l’association.
Certaines associations demandent un âge minimum et une durée d’engagement déterminée. Le plus souvent, la formation pratique constitue un test au cours duquel postulant comme association peuvent se dédire.
Les quatre associations ont aménagé sur leur site un espace pour expliquer leurs actions et missions et recruter des bénévoles.
Si engagement et bénévolat sont des mots qui vous parlent et que vous possédez une bonne disposition à l'écoute, contactez et rejoignez l’une d’entre elles.

Phare

Depuis vingt ans, l’association Phare Enfants-Parents se mobilise sur le terrain de la prévention du mal-être et du suicide des jeunes. Son rôle est d’alerter, informer, sensibiliser et mobiliser le grand public ainsi que tous les acteurs de la société qui ont une responsabilité envers les jeunes sur les symptômes et les solutions pour prévenir du suicide. Pour l’association, le suicide n’est pas une fatalité, il est possible d’agir en amont et de prévenir des passages à l’acte suicidaire.
Phare écoute et accueille aussi les parents et les proches endeuillés par le suicide de leur enfant.

Recrutement de bénévoles

Les critères de sélection des candidats sont : le souhait de s’investir et s’engager pour une durée minimum de 2 ans, le goût de l'entraide et du travail d'équipe, pouvoir se déplacer à l’association une fois par semaine.
Les écoutants/rédacteurs acceptent d’intervenir indifféremment en répondant au téléphone ou aux sollicitations internet (courriels, forums, chats). La formation initiale pratique et théorique dure entre trois et six mois. Elle est complétée par des modules de formation continue sur différents thèmes.
  • Lieu d’écoute : Paris
  • Age minimum : 28 ans.
  • Contact : vivre@phare.org

S.O.S Amitié

Une écoute anonyme par téléphone (24h/24, 365j/an) et par Internet (messagerie et chats).
S.O.S. Amitié a plus de cinquante ans d’expérience. Le dispositif d’aide à distance s'adresse à ceux qui éprouvent mal-être, angoisse, solitude, dépression, problèmes relationnels, dépendances, idées suicidaires, etc. Il constitue un espace de parole en toute confidentialité à travers une écoute anonyme, respectueuse, patiente, tolérante et sans jugement. Des écoutants bénévoles formés par des professionnels permettent à ceux qui appellent de s’exprimer en confiance, d'y voir plus clair et de desserrer leur angoisse. Ils sont présents à tout moment pour entendre des situations et souffrances de toute nature et adhérent à une charte éthique définissant leur cadre d'écoute.

Recrutement de bénévoles

S.O.S. Amitié dispose de 50 postes d’écoute répartis sur tout le territoire. Si vous voulez devenir écoutant, adressez votre candidature par écrit à l'un des postes d'écoute le plus proche de votre domicile (voir la carte de France de l’implantation des postes).

SOS Suicide Phénix

Depuis 35 ans, les associations SOS Suicide Phénix regroupées dans la fédération SOS Suicide Phénix France, préviennent le suicide pour les personnes en grande souffrance et leur entourage par une écoute au téléphone, un accueil physique dans ses locaux, et une réponse aux courriels laissés sur son site.

Recrutement des bénévoles

SOS Suicide Phénix recrute des écoutants bénévoles pour renforcer ses équipes de Bordeaux, Clermont-Ferrand, le Havre, Nice, Paris, Périgord, la Roche-sur-Yon.
Si vous disposez d’un savoir-être pour l’écoute, si vous êtes dynamique, motivé, et si vous vous sentez concerné par la problématique du suicide, rejoignez l’association !

Pour tout renseignement, contactez  le secrétariat général :
fédération.sos.suicide.phenix@gmail.com.

Suicide écoute

Mal-être, dépression, idées suicidaires, les bénévoles, de Suicide Ecoute spécialement formés à l’écoute,  assurent depuis 1994, une écoute téléphonique 24/24H et 7/7J. Pour rompre le mur du silence derrière lequel se cachent ces souffrances, des bénévoles écoutent les personnes en détresse et les aident à exprimer leur mal de vivre.  De même, les proches de personnes déprimées ou suicidaires, ceux qui ont dû subir le suicide d’un être aimé, ou le redoutent, peuvent trouver une écoute. Par respect des différences, cette écoute anonyme se veut empathique, non directive, apolitique et aconfessionnelle.

Recrutement de bénévoles

Notre action vous intéresse, vous souhaitez vous investir vous disposez de 4H par semaine, alors rejoignez nous, nous avons besoin de vous.
  • Lieu d’écoute : Paris 14
  • Age minimum 26 ans
  • Formation initiale et continue assurée.
  • Contact : 01 45 39 93 74, suicide.ecoute@wanadoo.fr