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lundi 11 juillet 2022

SUISSE "Surmonter la crise suicidaire après une hospitalisation brève"

Surmonter la crise suicidaire après une hospitalisation brève
n° 20 Juillet-Septembre 2022 https://pulsations.hug.ch*
Texte: Yseult Théraulaz

L'Unité hospitalière du Service de psychiatrie de liaison et d’intervention de crise accueille jusqu’à dix personnes en grande détresse psychologique. Au bout de cinq à sept jours, elles repartent avec un suivi thérapeutique planifié et l’espoir de jours meilleurs.

Lorsque rien ne va plus, que la vie semble maussade et que le désespoir s’installe, il est important de savoir qu’une aide existe et qu’il convient de ne pas rester seul ou seule. Comme le dit Stromae dans « L’Enfer », chanson de l’artiste belge évoquant ses idées suicidaires : « J’suis pas tout seul à être tout seul, ça fait déjà ça de moins dans la tête. »

Effectivement, l’artiste est loin d’être seul. Aux HUG, chaque année, l’Unité de crise du Service de psychiatrie de liaison et d’intervention de crise accueille environ 350 patients et patientes en crise suicidaire, soit ayant des idées morbides, soit ayant commis un geste dans le but de se faire du mal, voire de mettre fin à leurs jours. « Ce qui est déterminant, ce n’est pas tant la gravité du geste effectué que l’intention suicidaire », explique le Dr Paco Prada, médecin responsable de l’unité. « Les personnes qui nous sont adressées sont très vulnérables au moment de leur hospitalisation. Elles vivent une crise importante», poursuit-il. Pour le spécialiste, celle-ci se présente comme une rupture abrupte de l’équilibre de la personne : « Il existe plusieurs types d’équilibres, affectif, social, professionnel et psychique, entre autres. Lorsqu’un déséquilibre survient dans un domaine, mais que la personne arrive à compenser avec les autres, il n’y a pas de crise. Par exemple, lors d’une rupture amoureuse, si la personne est bien entourée ou qu’elle s’épanouit au travail, elle devrait surmonter cette épreuve sans perdre totalement pied, ce qui ne sera pas forcément le cas si elle est isolée et sans emploi. »
Une prise en charge intensive

Les personnes qui arrivent dans l’unité de crise sont toujours adressées par des médecins (généralistes ou psychiatres de ville), qui les ont préalablement évaluées, ou par les urgences psychiatriques. Si la durée d’hospitalisation est brève, entre cinq et sept jours, le soin, lui, est intensif : deux entretiens psychothérapeutiques par jour et un entretien de couple ou de famille. « Nous commençons par une phase d’accueil : nous faisons connaissance avec la personne, sa situation, sa détresse et les symptômes dont elle souffre. Nous lui expliquons le fonctionnement de l’unité. Dans un deuxième temps, nous cherchons à comprendre le facteur de crise qui l’a menée à la rupture d’équilibre et travaillons avec elle sur les raisons de son geste. Pendant cette phase, il y a un besoin de reconnaissance de la souffrance. Passé ce stade, nous lui proposons un travail de synthèse et de reformulation de ce qui lui est arrivé. C’est là que nous parvenons à rétablir un certain équilibre personnel. La personne n’est alors plus uniquement une victime, mais devient aussi actrice », détaille le Dr Prada. Les patients et patientes bénéficient aussi de séances de psychomotricité. « Il s’agit d’une approche corporelle dans laquelle nous abordons le vécu corporel, l’intégration du corps dans le vécu. Cette approche permet de mettre en scène, par exemple, l’expression physique de certaines émotions comme la colère et la tristesse », poursuit l’expert.

À la fin de ces trois temps de prise en charge, l’équipe pluridisciplinaire propose de mettre en place le suivi thérapeutique afin que la personne reparte avec des rendez-vous agendés et qu’elle puisse reprendre sa vie avec l’espoir de jours meilleurs.

1000 personnes se suicident chaque année en Suisse, environ 50 dans le canton de Genève.

20-50x plus de tentatives de suicide que de suicides aboutis.

Environ 540 000  personnes ont exprimé des idées suicidaires dans les deux semaines qui ont précédé la réponse au questionnaire de l’Enquête suisse sur la santé de 20171.
1 obsan.admin.ch(link is external)

6,3 ♀/18 ♂ Le taux de suicide en Suisse est de 6,3 femmes pour 100 000 et de 18 hommes pour 100 000.

12-24 Les personnes ayant fait une tentative de suicide sont particulièrement à risque de réitérer leur geste dans les 12 à 24 mois suivant le premier épisode.

50% des personnes ayant fait une tentative de suicide souffrent de dépression, 25 % consomment des substances toxiques.

Témoignage
« Savoir que cette unité existe m’aide à surmonter les moments difficiles »

Lauriane* a été prise en charge à deux reprises dans l’Unité hospitalière des HUG. « J’ai d’abord été admise aux soins intermédiaires, puis l’équipe m’a proposé de m’hospitaliser. Je n’ai pas compris tout de suite pourquoi, car je me sentais tellement mal physiquement à cause de ma tentative de suicide que je ne voyais pas l’urgence de s’occuper de l’aspect psychologique. » Cette première hospitalisation a permis à la trentenaire de faire un travail sur soi et de comprendre son geste : « Pendant le séjour, le suivi psychiatrique est très intense, cela permet d’avancer rapidement. » Quelques mois plus tard, la jeune femme décide de retourner à l’unité sans attendre de commettre à nouveau une tentative de suicide. « Savoir que cette unité existe m’aide à surmonter les moments difficiles. L’équipe soignante est formidable. Nous nous sentons à la fois protégés, mais aussi poussés à agir pour nous en sortir. Ma famille a participé à un entretien et elle est depuis très présente à mes côtés. »

* Prénom d’emprunt. 

 https://pulsations.hug.ch/article/surmonter-la-crise-suicidaire-apres-une-hospitalisation-breve

 

mardi 1 mars 2022

Patients suicidaires : bilan du dispositif RE-START à 6 mois

Patients suicidaires : bilan du dispositif RE-START à 6 mois
Publié le 28 février 2022 https://www.santementale.fr*

Dans un contexte actuel très difficile pour les sujets vulnérables psychologiquement et socialement, le dispositif RE-START (CHU de Montpellier) répond à la problématique cruciale de la prévention des conduites suicidaires. Il s’assure d’une prise en charge individualisée mais aussi globale du patient, de son arrivée aux urgences jusqu’à son suivi par d’autres structures de psychiatrie publique ou libérale. Bilan après six mois de lancement.

L’équipe mobile de prévention du suicide, RE-START, a démarré son activité au 15 septembre 2021. Entre cette date et le 21 Janvier 2022, 936 passages aux urgences de l’hôpital Lapeyronie pour idées suicidaires et tentative de suicide ont été identifiées. Parmi les patients qui ne sont pas orientés en hospitalisation, la grande majorité, soit 172 patients, ont pu bénéficier du dispositif. Grace à RE-START, sont assurés la mise en place du « Safety plan », le suivi de la crise suicidaire et le passage de relai. Ce projet est financé au CHU par La Fondation de France et l’ARS Occitanie.

La mission de RE-START

Le dispositif s’adresse aux patients se présentant aux urgences de l’hôpital Lapeyronie (CHU de Montpellier) pour idées suicidaires (IDS) et tentative de suicide (TS) pour lesquels un retour à domicile après consultation médicale est décidé. Systématiquement avant leur sortie, l’inclusion dans le dispositif ambulatoire Restart leur est proposé. Le patient bénéficie d’une évaluation clinique précise des facteurs de risque et de protection suicidaire, d’un traitement adapté et sur le plan social d’une évaluation de ses besoins sociaux par l’assistante sociale. Un plan de soins est co-construit avec l’infirmier qui prévoit un temps d’accompagnement personnalisé sur une période maximale de 3 mois avec en moyenne 5 consultations planifiées.

RE-START oriente et met en contact avec d’autres unités sociales, et sanitaires comme l’addictologie, l’algologie, etc. Le lien est établi avec de nombreuses structures d’aval : Centres Médicaux Psychologiques (CMP), Médecin Généraliste (MG) et Psychiatres libéraux, puisqu’ils sont informés de toute action de la part du dispositif. Ce dispositif permet d’impliquer de nombreux acteurs de la santé sur la problématique du suicide. Les différents services d’aide et d’urgences sont rappelés aux patients : VigilanS, 3114, SAMU.

RE-START aussi pour les mineurs

RE-START s’adresse aux patients à partir de 16 ans. A ce jour, 50,6% des patients ont moins de 26 ans et 17% entre 16 et 18 ans. Pour ces patients mineurs, les parents sont informés du dispositif et accompagnent le jeune à chaque consultation. Les entretiens sont menés sans la présence parentale sauf demande contradictoire du mineur. A la fin de la consultation, les parents sont conviés pour répondre à d’éventuelles questions et échanger sur le futur suivi en libéral. Dans la majorité des cas, les mineurs ne souhaitent pas que le contenu des entretiens soit transmis aux parents. En cas d’absence à une consultation de suivi et de non réponse à l’appel téléphonique, les parents du mineur sont joints directement. 40% des patients suivis par l’assistante sociale ont moins de 26 ans.

Du suivi au passage de relai

Lors des consultations de suivi, l’acceptation des soins est travaillée avec le patient, car les réticences qui caractérisent les patients suicidaires, sont parfois aggravées par les fausses représentations des soins psychiatriques.

L’équipe s’adapte aux situations cliniques et personnelles de chaque patient avec une offre de soins personnalisée. Le temps dédié à l’inclusion du patient dans le dispositif est crucial pour la compréhension de l’aide qui est proposée et pour faciliter sa volonté d’adhésion. L’objectif pour ces patients en crise suicidaire est de les amener à accepter le soutien, l’accompagnement lors des semaines suivantes repérées comme critique par la communauté scientifique jusqu’à ce que le passage de relais de soins soit effectif

Une évaluation multidimensionnelle est réalisée et le risque suicidaire évalué avec l’état clinique (thymie, anxiété, douleur psychique, sommeil, appétit, décompensation psychiatrique sous-jacente), l’observance et la tolérance du traitement médicamenteux, ainsi que les conditions de vie du patient (présence d’un entourage soutenant, reprise des activités professionnelles ou de loisirs…).

L’objectif de RE-START est de procurer les outils de prévention du suicide et de susciter l’adhésion aux soins avec une stratégie d’accompagnement intensif et de recontact, coordonnée par une équipe spécialisée. 

Grace à plusieurs questionnaires, les professionnels élaborent avec le patient un plan de sécurité, « SAFETY PLAN » afin que le patient identifie dans son environnement des éléments lui permettant de gérer la survenue d’idées suicidaires. Cette pratique est devenu un standard de soins dans plusieurs pays.

Des techniques de gestion de la crise et des outils sont expliqués : méthodes de relaxation, prévention des scarifications, gestion de leurs émotions, hygiène du sommeil, etc. La majorité des patients y est très sensible. Au fur et à mesure des consultations de suivi, la plupart des patients rapporte s’en être saisi au domicile.

La prise en charge sociale dans RE-START

Souvent dans la précarité, l’isolement social, les difficultés administratives et financières, situations largement aggravées par la pandémie, la rencontre avec une assistante sociale, qui repère les problématiques sans jugement et facilite les démarches, apporte une aide concrète et un nouveau souffle aux patients. Se sentant moins démunis et pouvant entrevoir une solution à leur situation, le soulagement ressenti vient participer à l’envie d’aller mieux et de s’inscrire dans un suivi. 

En début de prise en charge, les questions « Qu’aimez-vous faire ? Qu’est-ce qui vous fait du bien ? Quelles activités avez-vous l’habitude de faire ? » restent bien souvent sans réponse tant les personnes sont perdues et ne parviennent plus à définir ce qui pourrait leur apporter du plaisir. C’est une réelle marche en avant qui s’opère au sein même du dispositif et qui les amènera à la reprise d’une activité (sport, activité culturelle) et de re-construction des liens sociaux.

https://www.santementale.fr/2022/02/patients-suicidaires-bilan-du-dispositif-re-start-a-6-mois/

lundi 17 mai 2021

Pratiques professionnelles Vendée : Formation à la crise suicidaire en simulation

Dans La Lettre de Mazurelle Lettre d’information et de communication du Centre Hospitalier Georges Mazurelle - EPSM de Vendé No18 - Avril 2021 - 3 : Formation à la crise suicidaire en simulation  P3*

"Depuis un peu plus d’un an, 6 infirmier(e)s de la Fédération des Urgences sont formateurs en simulation au sein du Centre d’Enseignement Vendéen de la Simulation Médicale (CEVeSim).I ls y proposent une formation sur la crise suicidaire à destination des personnels médicaux et paramédicaux, que ce soit en psychiatrie ou en soins généraux.Installé dans les locaux du CESU 85 (Centre d’Enseignement des Soins d’Urgences) au CHD Vendée depuis 2017, le CEVeSim a pu se développer avec le soutien financier quasi intégral :•de la Région Pays de la Loire,•du Conseil Départemental de la Vendée,•de l’Agence Régionale de Santé Pays de la Loire, qui, consciente du caractère incontournable de cette méthode pédagogique dans le développement des compétences, l’évaluation des pratiques et la gestion des risques, a engagé une dynamique de développement régional de la simulation.Il répond aux recommandations du ministère de la santé et de la Haute Autorité de Santé : « Jamais la première fois sur le patient ».Il s’inscrit dans une démarche de formation initiale et continue en permettant aux apprenants de participer, dans un contexte authentique simulé, à des situations de soins réalistes rares et/ou complexes.La pédagogie de la simulation en santé s’articule en trois temps : •un briefing sur la situation de simulation à venir,•une situation simulée d’un professionnel ou d’une équipe, à l’aide d’un matériel spécifique (type mannequin) ou des acteurs peuvent être utilisés pour la simulation. La situation simulée est filmée et retransmise en instantané au reste du groupe d’apprenants dans une pièce adjacente,•un débriefing collectif.En effet, en donnant la possibilité aux professionnels de s’exercer en milieu « protégé », la simulation en santé leur permet d’expérimenter une grande variété de situations, tout en ayant un « droit à l’erreur ». Ce type de formation pratique offre également la possibilité d’apprendre à travailler efficacement en situation critique et il permet de définir des axes de progression.La formation sur la crise suicidaire en simulation a reçu la labellisation de l’ARS en 2019. Elle s’effectue dans les locaux du CEVeSim.Elle a lieu sur deux jours, conformément aux recommandations de l’ARS concernant les formations sur ce sujet.Chaque groupe est constitué au maximum de 12 personnes.La formation s’organise dans une alternance de briefing, de situation simulée, de débriefing et d’apports théoriques. Le Dr Bescond vient apporter son expertise de psychiatre au cours de la seconde matinée.Les situations simulées se veulent variées. Chaque apprenant est invité à participer activement à au moins une d’entre elle.Depuis un an, cette formation a été dispen-sée à des professionnels du CHD Vendée multi sites, de l’EPSM de Vendée Georges Mazurelle, et récemment à un groupe d’étudiants infirmiers 3ème année, dans le cadre d’un module optionnel.Des sessions de formations sont d’ores et déjà prévues pour 2021. Si vous êtes intéressés, nous vous invitons à vous rapprocher de votre cadre de santé ou du service de formation de l’établissement.
Louis-Marie BITEAU et Eric WILLAIME IDE EN PSYCHIATRIE À LA FÉDÉRATION DES URGE
lire la suite https://www.ch-mazurelle.fr/wp-content/uploads/2021/04/LettreDeMazurelle-Avril.pdf

vendredi 24 novembre 2017

Mà J : VOS QUESTIONS / PARTAGES D'EXPERIENCES Prévention et témoignages d'anciennes personnes suicidantes/suicidaires

Bonjour à tous, actuellement bénévole au sein d'une association de prévention du suicide, je me questionne actuellement sur la possibilité et la pertinence de mettre en place des interventions autour de témoignages de personnes ayant surmonté une crise suicidaire.
Quelqu’un aurait-il déjà fait ce genre de choses, ou aurait connaissance de ressources à ce sujet ?
En vous remerciant par avance,
Priscilla Coutin, Psychologue, Lyon"


1er post 20/11/2017

jeudi 19 octobre 2017

Bonnes pratiques européennes en santé mentale et bien-être

Bonnes pratiques européennes en santé mentale et bien-être
D'après: EU-Compass for Action on Mental Health and Well-being Newsletter
Issue 4, 18th October 2017 *


3e tour de collecte
La collecte des bonnes pratiques européennes en matière de santé mentale se poursuit à l'automne 2017. C'est l'occasion pour un large éventail d'acteurs de la santé mentale des secteurs public, privé et ONG de proposer des activités à inclure comme bonnes pratiques européennes sur
the EU-Compass good practice brochure. Les pratiques soumises seront évaluées à l'aide de critères de qualité convenus avec les États membres et la Commission européenne. Si vous avez une bonne pratique à l'esprit, suivez le lien pour soumettre votre pratique à l'évaluation. Dans ce cycle de collecte, nous recherchons particulièrement de bonnes pratiques en matière de services de santé mentale communautaires et nous développons des approches intégrées de gouvernance (également appelées la santé mentale dans toutes les politiques).
brochure des bonnes Pratiques publiée
A l'occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, le 10 octobre, une nouvelle brochure sur les bonnes pratiques pour la santé mentale au travail, dans les écoles et la prévention de la dépression et du suicide a été lancée. 

Good Practices for Mental health at work, in schools, and prevention of depression and suicide 


Cette brochure rassemble les meilleures pratiques évaluées dans toute l'UE au profit des organisations cherchant à améliorer leur approche de la santé mentale et du bien-être.
Voici quelques exemples de pratiques recueillies et évaluées par le consortium:
La santé mentale au travailL'initiative danoise,
Fighting Stigma at Work: One of us, cherche à combattre la stigmatisation au travail en se concentrant sur des méthodes éprouvées qui empêchent la stigmatisation et favorisent l'empathie et la réflexion.
La santé mentale dans les écoles
Zippy's Friend est un programme pour les enfants de 5 à 7 ans initié par les secteurs de l'éducation et de la santé en République tchèque.
Prévention de la dépressionLe projet allemand 
iFightDepression se concentre sur la E-santé mentale avec une plateforme en ligne.
Prévention du suicideLe programme
Suicide Prevention Austria, coordonné au niveau national et régional, vise à soutenir les groupes à risque, développer le support aux média pour la prévention du suicide, intégrer les programmes de prévention dans d'autres activités de promotion de la santé et soutenir la recherche sur le suicide.
Vous trouverez également les exemples de bonnes pratiques collectés en 2016 dans la brochure 
good practice booklet qui a été lancée lors du premier Forum EU-Compass en octobre 2016.


source http://mailchi.mp/bdd8f7cfc2ab/eu-compass-for-mental-health-newsletter-954661?e=9b33b78a06