vendredi 31 janvier 2014

CHIFFRE RAPIDE BRUT : LES TENTATIVES DE SUICIDE DANS LA CADRE DE l'HDT ET HO

dans rapport "L’hospitalisation sans consentement en psychiatrie en 2010 : première exploitation du Rim-P et état des lieux avant la réforme du 5 juillet 2011,  Magali Coldefy, Clément Nestrigue (Irdes)
n°193-décembre2013

"Nous pouvons également noter la prévalence supérieure des tentatives de suicide chez les patients hospitalisés en HDT (2,9%) comparativement à ceux en HO (1,1%)"  P5

http://www.irdes.fr/recherche/questions-d-economie-de-la-sante/193-l-hospitalisation-sans-consentement-en-psychiatrie-en-2010.pdf

EN LIGNE COMMUNICATION Conduites suicidaires de la personne âgée: Évaluation et prise en charge

Conduites suicidaires de la personne âgée: Évaluation et prise en charge
Dr Michel Benoit, Hôpital Pasteur, Nice  Dr Marilyn Wyart, Hopital Caremeau, Nimes
marilyn.wyart@chu-nimes.fr
benoit.m@chu-nice.fr
LORS DU Congrès  Hygiène, risques et qualité chez la personne âgée, Septembre 2013, LYON
http://www.hygienes.net/rqgg/css/files/RQGG13_Atelier6_Suicide_Benoit.pptx


lien du colloque http://www.risqual.net/rqgg/

PARUTION ARTICLES RECHERCHE FRANCE : Conduites suicidaires de l'enfant et de l'adolescent

Dans Neuropsychiatrie de l'Enfance et de l'adolescence Volume 62, numéro 1
pages 33-46 (janvier 2014)
http://www.em-consulte.com/revue/neuado/derniernumero


CHAPITRE : Conduites suicidaires de l'enfant et de l'adolescent

·Tentatives de suicide chez les adolescents français de 17 ans : données de l’étude ESCAPAD 2008
Suicide attempts among 17 years French adolescents: Data from the ESCAPAD Study 2008
Page :22-27
H. Peyre a, b, c (peyrehugo@yahoo.fr), H. Hatteea a, F. Rivollier a, A. Consoli b, c, d
a Service de psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent, hôpital Robert-Debré, AP–HP, 48, boulevard Sérurier, 75019 Paris, France
b Inserm U-669, PSIGIAM, 75679 Paris, France
c Université Paris-Sud, université Paris Descartes, 75005 Paris, France
d Service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, hôpital Pitié-Salpêtrière, AP–HP, 75013 Paris, France
Résumé
Intérêt
Le suicide des enfants et des adolescents constitue un problème majeur de santé publique. Les antécédents de tentative de suicide (TS) sont un facteur de risque bien établi de suicide. L’hospitalisation des enfants et des adolescents suite à une TS est recommandée par les agences sanitaires françaises depuis 1998.

Objectifs
Cette étude a pour objectifs d’estimer la fréquence des TS au cours de l’enfance et l’adolescence et le pourcentage d’hospitalisation suite à une TS.

Méthode
Cette étude se base sur l’enquête ESCAPAD, qui a été menée pendant la Journée d’appel de préparation à la défense de 2008. Des analyses statistiques bivariées ont comparé les caractéristiques sociodémographiques et les perceptions des relations intrafamiliales des adolescents ayant au moins un antécédent de TS et de ceux sans antécédent de TS.

Résultats
Parmi les adolescents qui ont participé à l’étude ESCAPAD en 2008, 8,2 % (n=3146) rapportent au moins un antécédent de TS. Par rapport aux adolescents qui n’ont aucun antécédent de TS, ceux qui ont au moins un antécédent de TS sont plus fréquemment de sexe féminin (sex-ratio 1:3) et déscolarisés au moment de l’enquête ; ils ont plus souvent redoublé une classe ainsi que des parents sans emploi. De manière notable, les adolescents qui ont au moins un antécédent de TS rapportent plus fréquemment de mauvaises relations avec leur père, leur mère et/ou de mauvaises relations entre les parents. Seulement 25 % des adolescents ayant des antécédents de TS ont été hospitalisés suite à cette TS.

Discussion
Cette étude souligne la fréquence élevée des TS au cours de l’enfance et de l’adolescence ainsi que le faible taux d’hospitalisation suite à ces TS.

Mots clés : Suicide, Idées suicidaires, Tentatives de suicide, Adolescents, Hospitalisation


·Rôle du burnout scolaire dans les idées de suicide des adolescents
Role of academic burnout in suicidal ideas among adolescents
Page :28-32
V. Walburg a, S. Zakari b, H. Chabrol a, (chabrol@univ-tlse2.fr)
a Unité de recherche interdisciplinaire Octogone, EA 4156, centre d’études et de recherche en psychopathologie (CERPP), université de Toulouse II–Le Mirail, 5, allée Antonio-Machado, 31058 Toulouse cedex 9, France
b Unité de recherche en psychologie, subjectivite, cognition et lien social, EA 3071, faculté de psychologie, université de Strasbourg, 67081 Strasbourg cedex, France

Résumé
Objectif
Explorer les déterminismes du burnout chez des lycéens français et évaluer l’effet médiateur de la dépression entre le burnout et les idées de suicide.

Méthodes
Deux cent cinquante-six lycéens de première et terminale ont complété des questionnaires relatifs à la dépression, aux idées suicidaires, au burnout, au stress scolaire, à la pression perçue et au perfectionnisme.

Résultats
Le burnout est prédit par le stress scolaire, la pression perçue parentale ainsi que la pression perçue en provenance des pairs ; le perfectionnisme cependant apparaît comme un facteur protecteur. Et comme attendu, la dépression a un effet médiateur entre le burnout et les idées suicidaires.

Conclusion
Il est par conséquent important de tenir compte du stress scolaire et du burnout dans la prévention des tentatives de suicide des adolescents. Des prises en charge orientées vers la résolution de problèmes ou l’amélioration du sentiment d’auto-efficacité pourraient être intéressantes à explorer.

Mots clés : Stress scolaire, Burnout, Dépression, Idées de suicides, Adolescents


·Stratégies de prévention du suicide et des conduites suicidaires à l’adolescence : revue systématique de la littérature
Prevention strategies of suicide and suicidal behavior in adolescents: A systematic review
Page :33-46

B. Mirkovic a, b, (bojan.mirkovic@chu-rouen.fr, brevail@yahoo.fr), V. Belloncle c, C. Rousseau c, A. Knafo d, e, J.-M. Guilé e, f, P. Gérardin a, c, g

a Fédération hospitalo-universitaire de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent (FHUPEA), CHU de Rouen , 1, rue de Germont, 76000 Rouen, France
b Inserm U1079, génétique du cancer et des maladies neuropsychiatriques, université de Rouen, 22, boulevard Gambetta, 76000 Rouen, France
c Centre hospitalier du Rouvray, 4, rue Paul-Eluard, 76300 Soteville-Les-Rouen, France
d Service de psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent, université Paris 7, CHU Bichat-Claude Bernard, 46, rue Henri-Huchard, 75018 Paris, France
e Service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, université de Picardie, CHU d’Amiens, place Victor-Pauchet, 80054 Amiens cedex, France
f Service de recherche, département de psychiatrie, hôpital Rivière-des-Prairies, centre de recherche Fernand-Seguin, Montréal, Canada
g Laboratoire Psy-NCA-EA-4700, psychologie et neuroscience de la cognition et de l’affectivité, université de Rouen, 17, rue Lavoisier, 76821 Mont-Saint-Aignan, France

Résumé
Objectifs
Déterminer les meilleures stratégies pour prévenir le suicide chez les adolescents reste un objectif difficile à atteindre. Depuis près de trois décennies, un grand nombre de programmes de prévention a vu le jour. Cependant, peu d’entre eux ont été évalués. Nous proposons ici une revue de la littérature des études portant sur l’évaluation des stratégies de prévention du suicide et des conduites suicidaires à l’adolescence.

Méthode
Nous avons effectué une revue systématique de la littérature électronique publiée en français et en anglais, entre 1980 et mars 2013, via MEDLINE, Cochrane Library et PsychINFO. Les combinaisons suivantes ont été utilisées : « suicide » AND (« prevention » OR « control » OR « traitement »). Nous avons sélectionné 37 études portant sur l’évaluation des stratégies de prévention du suicide et des conduites suicidaires en population adolescente (12–18ans).
Résultats
Les stratégies universelles telles que la restriction des accès aux moyens létaux et la formation des médecins généralistes au dépistage et au traitement des troubles de l’humeur ont montré les preuves de leur efficacité. Les stratégies de lutte contre la récidive ont besoin d’évaluations supplémentaires. Enfin, les programmes destinés à réduire la contagion suicidaire n’ont pas à ce jour montré leur efficacité.

Conclusion
Bien que d’importants progrès aient été réalisés pour lutter contre le suicide des jeunes, les études d’évaluation sont peu nombreuses et leur généralisation difficile en raison des limites méthodologiques.

Mots clés : Suicide, Conduites suicidaires, Tentatives de suicide, Adolescents, Stratégies de prévention, Traitement

MISES A JOUR INFORMATIONS DES JNPS 2014 DÉJÀ EN LIGNE

INFORMATION DES JOURNEES 2014
18èmes Journées Nationales de Prévention du Suicide :

S'ENGAGER POUR LA PREVENTION DU SUICIDE: DU CITOYEN A L'ETAT



AQUITAINE (BORDEAUX) - BASSE NORMANDIE (FALAISE) - BRETAGNE (RENNES) - CENTRE - (TOURS) (SENONCHES) -HAUTE NORMANDIE (LE HAVRE) - ILE DE FRANCE (PARIS) (COLOMBES) - ILE DE LA REUNION (TAMPON, SAINT DENIS ) (LA SALINE)- MIDI PYRENEES (TOULOUSE)- PAYS DE LA LOIRE (NANTES) (ANGERS)- POITOU CHARENTES (LA ROCHELLE) (SAINT-BENOIT-POITIERS) - PROVENCE ALPES CÔTE D'AZUR (NICE) (AVIGNON) (PAYS D'AIX) (MARSEILLE) - RHÔNE-ALPES (MEXIMIEUX, BOURG EN BRESSE, NANTUA, ETREZ ) (IZEAUX) (SAINT ETIENNE) (GRENOBLE)
AUTRES PAYS
BELGIQUE (LIEGE)

jeudi 30 janvier 2014

MANIFESTATION PROGRAMME DEFINITIF EN LIGNE DES ASSISES DE LA FEALIPS DU 4 FEVRIER 2014 PARIS

4 FEVRIER 2014 : LES DEUXIÈMES ASSISES DE LA FÉDÉRATION EUROPÉENNE DES ASSOCIATIONS LUTTANT CONTRE L'ISOLEMENT ET POUR LA PRÉVENTION DU SUICIDE (FEALIPS)

« Coopérations et mutualisations en prévention de l’isolement et du suicide, Quelles implications ?! Quels engagements ?! »
A l’auditorium de la Halle Saint-Pierre, PARIS
 
PROGRAMME DÉFINITIF EN LIGNE
INSCRIPTION EN LIGNE

https://sites.google.com/site/assisesfealips/

BRETAGNE RETOUR MANIFESTATION ET dépliant de sensibilisation "NE RESTEZ PAS SEUL-E "

Prévenir collectivement le suicide, ne restez pas seul(e) !


Le mardi 21 janvier 2014, le Professeur Terra était invité par le réseau MISACO* du Pays de Dinan à sensibiliser et échanger sur les outils existants et les modes d’organisation possibles à l’échelle d’un territoire pour repérer et prévenir la crise suicidaire.
Cette conférence intitulée « Prévenir collectivement le suicide » s’est tenue au théâtre des Jacobins de Dinan en présence de 160 acteurs de la prévention du Pays de Dinan : professionnels du secteur sanitaire, social ou éducatif, élus et bénévoles d’associations.

Après un an d’existence, et suite à 4 rencontres plénières du réseau et 3 sessions de formations au repérage de la crise suicidaire sur 2013, cette soirée était le premier temps fort du collectif MISACO du Pays de Dinan.
A l’issue d’une rapide présentation du réseau et d’un bilan de l’année écoulée ouvert sur 2014, Mithé Berder, Présidente de la Commission Régionale Prévention de la MFB et Marie Reine Tillon, Présidente du GAL LEADER* du Pays de Dinan, ont laissé la parole à Annie Ollagnier. Cette dernière, coordinatrice de l’Espace Femmes du Pays de Dinan a ainsi apporté son témoignage en tant que membre de ce collectif.
Photo Pr Terra
La place a ensuite été donnée au Professeur Jean Louis Terra, psychiatre à l’université Lyon 1 et chef de service de psychiatrie au centre hospitalier Le Vinatier de Lyon. Contributeur important du programme national de formation à la prévention du suicide, il a transmis son approche et ses conseils dans le domaine aux participants venus en nombre pour l’écouter et débattre avec lui.
Il a notamment rappelé les éléments clefs de la crise suicidaire, les facteurs de risque et de protection pouvant influer sur un passage à l’acte ainsi que les situations clefs à repérer et à évaluer (« Risque-Urgence-Dangerosité »). Pour le professeur Terra, il ne faut pas hésiter à être curieux et à poser des questions claires et précises en évitant toutes fois les « pourquoi » et en ayant l’oreille « large » (être en capacité d’entendre des demandes non formulées). Il a ainsi fait passer des messages tels que « la prévention du suicide c’est l’affaire de tous », « la personne suicidaire ne veut pas mourir, elle veut arrêter de souffrir » ou encore « être fort c’est demander de l’aide ». Il a aussi insisté sur l’importance de travailler en réseau et de manière pluridisciplinaire. Il a également recommandé de multiplier encore les formations à destination de l’ensemble des acteurs du territoire du Pays de Dinan afin d’apporter une écoute et un accompagnement de qualité aux personnes en souffrance.
La soirée s’est achevée autour d’un verre de l’amitié qui a permis à certains acteurs de poursuive les échanges. Elle a aussi été l’occasion pour le réseau de présenter en avant-première le dépliant de sensibilisation à l’attention de la population regroupant des informations et contacts utiles.
*MISACO : MISsion d’Accompagnement de COllectifs autour de la Souffrance psychique et du suicide.
*GAL : Groupe d'Action Locale LEADER (Liaisons Entre Actions de Développement de l'Economie Rurale - Programme européen de soutien, notamment financier, des territoires ruraux porteurs d'une stratégie de développement local).
Télécharger le dépliant :

UN AUTRE REGARD.... "Hip-Hop, un air de psy"

Hip-Hop, un air de psy

Publié le 28/01/2014

Sur http://www.jim.fr/medecin/actualites/medicale/e-docs/hip_hop_un_air_de_psy_143368/document_actu_med.phtml

Alors que l’un des succès de l’année 2013 fut précisément une chanson de « rap rock » (The Monster, Le Monstre) [1] où Rihanna incarnait une psychiatre et Eminem un patient, The British Journal of Psychiatry propose une nouvelle rubrique originale, Psychiatry in music (La psychiatrie en musique), consacrée en l’occurrence au hip-hop et au rap.
Marquant davantage les oreilles des Américains, ces courants musicaux essaiment cependant sur toute la planète, depuis leur développement à partir des années 1970-1980, d’abord au sein des « ghettos noirs et latinos » de New York, associés d’ailleurs à d’autres phénomènes culturels comme certaines modes de danse acrobatique (breakdance, smurf, funky chicken...) ou de graffiti urbains (tags), et bien sûr d’un certain code vestimentaire, contesté parfois, comme dans ce titre du groupe marseillais (au nom explicite !) Psy 4 de la Rime, intitulé No dress code [2]).
Le lien principal entre le rap et la santé mentale réside dans la promotion (voire la revendication) d’une marginalité prétendument choisie, même si, dans la réalité, elle est le plus souvent subie, sur fond de crise économique et de chômage. Certains titres de rap parlent ainsi ouvertement de « comportement nuisible, autodestructeur » où la drogue (en particulier dans le gangsta rap[3]) et l’abus d’alcool sont des préoccupations fréquentes.
Autre dimension souvent explicite : le sexe, présenté parfois sous forme de « bravade machiste. » Mais la « vulnérabilité mentale » du rappeur peut transparaître, avec notamment des « pensées suicidaires » : l’auteur cite l’exemple du morceau Moment of Truth [4] (Instant de Vérité) du duo hip-hop Gang Starr où le sujet touche le fond, « atteint son nadir » et songe au suicide, mais en s’efforçant de « surmonter les pensées d’autodestruction. » Dans un autre exemple, Do it ! (Fais-le !) de l’album Boy in Da Corner [5] (Le Garçon dans un coin) du rappeur britannique Dizzee Rascal, il s’agirait même d’un titre inspiré par « la propre dépression du chanteur » où il explique « se réveiller certains jours en souhaitant pouvoir dormir pour de bon » et penser « mettre fin à ses jours » s’il avait « le courage de le faire. » Néanmoins, il ne faudrait pas voir là une figure apologétique du suicide. Au contraire, précise l’auteur, « le suicide n’est pas un acte de lâcheté dans le rap », mais plutôt proche de « l’idéal gréco-romain d’une mort honorable et exigeant du courage. »
Surtout, ce courant musical « encourage les auditeurs à trouver leurs propres ressources pour surmonter les difficultés mentales. » Car un message du rap consiste à rappeler qu’il peut « être normal de se sentir déprimé », et que le reconnaître « n’est pas nécessairement un aveu de faiblesse », mais au contraire le premier pas vers une demande d’aide. De sa place modeste (mais parfois décisive, comme dans la chanson d’Indeep, Last night a D.J. saved my life [6], La nuit dernière, un disc-jockey m’a sauvé la vie), la musique peut contribuer à ce soutien.

[1] http://www.youtube.com/watch?v=EHkozMIXZ8w
[2] http://www.youtube.com/watch?v=lnLoMGMtGdE. Rappelons que le rappeur français Soprano (membre du groupe Psy 4 de la Rime) est influencé par l’univers « psy », puisqu’il a intitulé sa première mixtape Psychanalyse avant l’album (2006).
[3] http://fr.wikipedia.org/wiki/Gangsta_rap
[4] http://www.youtube.com/watch?v=lH3hrtp1T84
[5] http://www.youtube.com/watch?v=eBtKk1LoRxY
[6] http://www.dailymotion.com/video/x1ivcm_indeep-last-night-a-dj-saved-my-lif_music

Dr Alain Cohen
Références
Reilly TJ : Hip-hop and psychiatry: a fair rap? Br J Psychiatry 2013; 203: 408.

MANIFESTATION Anthropologie du suicide, samedi 1er février 18h30, quai Branly, PARIS

Anthropologie du suicide, samedi 1er février 18h30, quai Branly

SOurce : http://www.radiocampusparis.org/2014/01/anthropologie-du-suicide-samedi-1er-fevrier-18h30-quai-branly/

Ce samedi 1er février 2014, Les Voix du Crépuscule vous invitent à leur enregistrement public, au salon de lecture Jacques Kerchache du musée du quai Branly, pour une émission consacrée à l’ « anthropologie du suicide ».
Affichette-Anthropologie du suicideLe suicide, ce fait social au fondement de la sociologie et que Durkheim a érigé en modèle de l’action « coercitive » que la société peut exercer sur les individus, est aujourd’hui un parent pauvre des sciences sociales. Parce que le suicide est un phénomène dont on a trop vite fait de désigner les racines biographiques et psychiques, il est important de rappeler à chaque époque, dans chaque contexte social, combien les facteurs sociaux (âge, sexe, profession, bien sûr  mais aussi qualités et diversité des liens sociaux, temps de loisir, accès à la culture, etc…) lui donnent forme…
On se suicide 2 fois plus en Russie qu’en France et 10 fois plus au Japon qu’aux Philippines. Au Canada, les jeunes autochtones de 10 à 29 ans ont 5 à 6 fois plus de chances de mourir par suicide que leurs semblables  non-autochtones. Comment expliquer ces différences et quelles pratiques y a-t-il derrière ces statistiques?
C’est ce que nous explorerons avec:
  • Sophie Gergaud, docteur en anthropologie visuelle, cinéaste et membre du GITPA (Groupe International de Travail sur les Peuples Autochtones): http://sophiegergaud.blogspot.fr/
Nous parlerons également du mouvement zapatiste, qui fête en 2014 ses 20 ans. Nous lui consacrerons un carnet sonore ainsi qu’une chronique.
La dernière partie de l’émission sera consacrée comme d’habitude à vos questions, commentaires et témoignages, si vous nous rejoignez pour l’enregistrement public.
Pour en savoir plus sur le programme du salon de lecture Jacques Kerchache du musée du quai Branly: http://www.quaibranly.fr/fr/programmation/salondelecture.html

AUTOUR DE LA QUESTION FILM Pierce Brosnan et Aaron Paul suicidaires pour le réalisateur de l’Arnacoeur

VIDEO - Pierce Brosnan et Aaron Paul suicidaires pour le réalisateur de l’Arnacoeur

Première bande-annonce intrigante pour A long way down, une comédie dramatique de Pascal Chaumeil.

La première bande-annonce d’A Long Way Down, le nouveau film de Pascal Chaumeil, réalisateur de L’Arnacoeur et de Un Plan Parfait vient de sortir. Pour cette première incursion outre-Manche, le réalisateur français s’est doté d’un casting international qui séduit. On retrouve l’ex James Bon Pierce Brosnan, Toni Collette (Little Miss Sunshine) et deux acteurs montants : Aaron Paul et Imogen Poots, tous deux à l’affiche de Need for Speed qui sortira en France le 16 avril prochain.

Le premier film en langue anglaise de Pascal Chaumeil est l’adaptation du livre à succès éponyme écrit par Nick Hornby, édité en France sous le nom Vous Descendez ?. Ce n’est pas la première fois que l’écrivain anglais voit l’une de ses œuvres transposée au cinéma. En 2000, Stephen Frears adaptait High Fidelity avec John Cusack et Jack Black. Deux ans plus tard, les frères Weitz révélaient Nicholas Hoult (vu depuis dans Skins, X-Men le Commencement…) avec Pour un garçon, également porté par Hugh Grant et Toni Collette.

La bande-annonce, drôle et touchante, nous confirme bien qu’il s’agira d’une comédie dramatique où l’on peut rapidement passer du rire aux larmes. L’alchimie du quatuor semble bien fonctionner. Ils font connaissance sur le toit d’un gratte-ciel londonien alors qu’ils projetaient tous de se suicider le soir du nouvel an. La  vidéo s’ouvre sur Pierce Brosnan prêt pour le grand saut, interrompu par Toni Collette. Quelques secondes plus tard c’est Imogen Poots qui tentent de s’élancer dans le vide avant d’être arrêtée par les précédents suicidaires. Enfin, Aaron Paul complète ce quatuor de désespérés en… leur proposant une pizza. En s’ouvrant aux autres, ils découvrent que leurs malheurs ne sont pas si insurmontables que ça et décident de signer un pacte où ils jurent de ne pas se tuer avant la Saint-Valentin. Les gags et situations comiques s’enchaînent alors autour de la bande des quatre. On retiendra notamment la soi-disant apparition de Matt Damon complètement nu qui les dissuade de se donner la mort…

Le prochain film de Pascal Chaumeil sera présenté à la Berlinale et sortira sur les écrans anglais le 21 mars prochain. Aucune date de sortie n’est prévue pour le moment en France.

Royaume-Uni : les réseaux sociaux sous contrôle après le suicide d’une ado

Royaume-Uni : les réseaux sociaux sous contrôle après le suicide d’une ado

Le mort tragique de Tallulah Wilson a poussé le gouvernement à s’engager pour la protection des jeunes 

Publié le 29 janvier 2014 http://madame.lefigaro.fr/societe/royaume-uni-reseaux-sociaux-sous-controle-apres-suicide-dune-ado-290114-685396

Le Royaume-Uni veut plus de contrôle sur les réseaux sociaux pour ses ados Photo Paul Ellis / AFP
La ministre anglaise de la Culture, Maria Miller, s’est donnée pour objectif  d’améliorer les moyens de lutte contre le harcèlement en ligne.
« Sévir contre le poison qui touche les jeunes dans leur usage des réseaux sociaux. » La ministre de la Culture du Royaume-Uni, Maria Miller, est déterminée à combattre les dangers d’Internet auprès des adolescents. C’est l’ouverture de l’enquête, mi-janvier, sur la mort de la jeune Tallulah Wilson qui a mis le feu aux poudres. En octobre 2012, le pays tout entier s’était ému après le suicide de cette adolescente de 15 ans qui s’était jetée sous un train. Décrite comme « talentueuse et dotée d’un grand sens de l’humour », Tallulah Wilson  avait en fait une double vie qu’elle exposait sur la Toile. D’après le Telegraph, la famille de la jeune fille ne se doutait absolument pas du malaise qui s’était emparé d’elle. « D’un côté, c’était une danseuse sûre d’elle, pleine de vie, très jolie et qui avait du talent. De l’autre, une adolescente préoccupée, qui se détestait et était persuadée de n’être pas du tout attirante », a expliqué un médecin, cité dans le Daily Mail, aux enquêteurs.

Tumblr, exutoire à son mal être

D’après le rapport, la jeune femme avait trouvé avec la plateforme Tumblr un réel exutoire à son mal être. Elle y exposait ses addictions, la cocaïne et l’alcool, et recevait des centaines de messages d’encouragements. « Ils étaient 18 000 à suivre les messages dépressifs de Tallulah au moment de sa mort, mais aussi à l’encourager dans sa dérive », a rapporté au quotidien Sarah Wilson, la mère de Tallulah. La veille du drame, elle avait découvert le blog de sa fille et s’était insurgée de son contenu. « J’ai réalisé qu’il y avait des jeunes filles qui se scarifiaient et qui cherchaient à voir qui allait le plus loin. » Sarah Wilson a souhaité interpeller la ministre de la Culture pour « empêcher que d’autres familles subissent la même tragédie ».
Pour éviter que d’autres Tallulah perdent la vie, Maria Miller s’est donnée pour objectif  d’améliorer les moyens de lutte contre le harcèlement et les persécutions en ligne. Elle a annoncé son intention de convoquer très prochainement les dirigeants des grands groupes Internet tels que Twitter, Facebook et Tumblr. La ministre s’est dit prête à s’engager dans un combat pour « stopper » toutes les autres dérives. Elle a, depuis, insisté auprès des médias anglais sur l’importance du contrôle parental et, ainsi, affiché sa détermination : « Nous avons réussi à le faire avec les sites pornographiques, nous devons y arriver avec les réseaux sociaux. »

USA RECHERCHE : Hyporéactivité & risques suicidaires

Prévention du suicide: une nouvelle méthode analyse la transpiration des mains

Le HuffPost  |  Par Victoria Belz Publication:

Chaque année, près de 10 500 personnes se suicident en France. Le suicide est un geste extrême que des personnes, atteintes d'un état dépressif avancé, réalisent pour mettre fin à une vie de souffrances. Prévenir le suicide chez des personnes fragiles n'est jamais une chose simple et les médecins n'ont pas de moyens concrets pour réagir avant la réalisation de cet acte. Une nouvelle étude met en lumière une technique scientifique qui pourrait sauver des vies.
Lars Hakan Thorell , professeur en psychiatrie expérimentale à l'Université de Linköping se vente d'avoir trouvé une méthode qui va révolutionner la prévention du suicide.
D'après les recherches de ce dernier, publiées dans le Journal of Psychiatric Research, il est possible de savoir grâce à la transpiration des mains si une personne dépressive risque de se suicider ou non. "Une méthode sure dans 97% des cas" explique le psychiatre. Comment cela est-il possible?
Hyporéactivité
Afin de réaliser cette étude, l'équipe de chercheurs a testé sur 783 patients allemands dépressifs leur hyporéactivité (l'affaiblissement de la capacité de réagir à divers stimulus). Un stimulus désigne tout ce qui est de nature à déterminer une excitation chez un organisme vivant: un son, une image, une lumière, une source de chaleur, un événement, un choc électrique, une odeur...
Une personne dépressive qui a des idées suicidaires réagit différent aux stimulus contrairement à une personne en bonne santé. Il existe une corrélation entre l'hyporéactivité et le suicide chez les personnes fragiles psychologiquement.
L'expérience a révélé qu'une hyporéactivité était présente pour 97% des patients examinés qui se sont suicidés. Les autres participants ne sont pas suicidés car ils n'étaient pas hyporéactifs. "Ce pourcentage indique que seules les personnes diagnostiqués dans un état dépressif grave peuvent être sujettes à ce genre de trouble neurophysiologique" analyse le médecin.
Les scientifiques ont pratiqué des tests sur les participants afin de savoir s'ils étaient hyporéactifs ou non. À l'aide de capteurs placés sur les doigts des personnes dépressives les chercheurs ont fait passer une très très faible dose d'électricité pour provoquer leurs réflexes. Tous les participants ressentent le premier bip (ce qui est logique selon le médecin, ce n'est pas le cerveau mais le corps qui a réagit), en revanche dès le deuxième bip les participants ne réagissent plus.
L'hyporéactivité chez les personnes dépressives se remarque à travers une activité importante des glandes sudoripares des mains. Ces glandes sont responsables de la transpiration. Plus la personne est dans l'incapacité de gérer les stimulus, plus la transpiration de ses mains se dérègle. En clair, la transpiration des mains permettrait d'alerter le corps médical que le patient est hyporéactif, c'est à dire qu'il a de très fortes chances d'être sujet au suicide.

Dossier Les risques psychosociaux dans Le Journal des psychologues - Fevrier 2014

Ce mois-ci dans Le Journal des psychologues n° 314, Février 2014

Les risques psychosociaux : de la prévention au soutien psychologique

avec un chapitre Harcèlement moral et suicides,des risques tabous au travail ?

Plus d'info : http://www.jdpsychologues.fr/

MANIFESTATION BELGIQUE -CONFERENCE 7 fevrier 2014

Le Centre de Prévention du Suicide de Bruxelles est de plus en plus régulièrement sollicité par les collectivités professionnelles (entreprises publics et privées, institutions,...) afin de participer à une réflexion, des échanges mais aussi des sensibilisations et des postventions sur la question du rapport entre suicide et travail.

Suicide au travail, suicide et travail, souffrance des travailleurs mais aussi de ceux sensés leur assurer un encadrement psycho-social de qualité, soit les conseillers en prévention, les directeurs ressources humaines,... Souffrance des travailleurs, dans le secteur du soin et de la santé, qui vient résonner et montrer en miroir la souffrance des usagers dont ils ont la charge.

La Belgique n'a pas été épargnée par les changement apportés à l'organisation du travail même si l'on parle peu de ceux-ci et de leurs conséquences directes sur les travailleurs dans notre pays. Les ressources informatives, en termes de recherches ou de statistiques, demeurent quasi inexistantes au niveau national, que ce soit concernant le lien suicide et travail ou encore à propos des métiers jugés plus « à risque ».

Dans un climat économique et social morose, les mots des maux semblent hurler en silence....

L'équipe du Centre de Prévention du Suicide souhaite ouvrir le débat et favoriser la réflexion et les échanges en organisant des temps de rencontres autour de ces questions en lien avec la souffrance au travail, le suicide sur le lieu de travail et hors ses murs.

Nous vous y invitons et espérons vous rencontrer dès le 7 février !
                                                                

Conférence-rencontre sur la souffrance au travail avec le Dr Mesters
Vendredi 7 février 2014 à 20h

La librairie A Livre Ouvert et le Centre de Prévention du Suicide asbl
sont heureux d'accueillir
le Dr. Patrick Mesters.
Auteur de « Vaincre l'épuisement professionnel, toutes les cles pour comprendre le burn out »,
le Dr Mesters discutera du Burn Out:
"Du Symptôme personnel aux dimensions collectives et systémiques"
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Définitions et signes "psychosomatiques"

L'intrication des coresponsabilités partagées (niveau personnel, professionnel et de l'organisation     du travail)

Les pistes de "guérison"

Conférence suivie d'un débat avec le public.
Co-discutant : Nicolas Miest, psychologue au Centre de Prévention du Suicide.
Infos pratiques :

Le vendredi 7 février 2014 à 20h.
Gratuit
A la librairie A livre ouvert
Rue Saint-Lambert, 116
1200 Woluwé Saint-Lambert
Contact et plan d'accès: http://www.alivreouvert.be/contact


MANIFESTATION : Crises d'Adolescents : Quelles évaluation, quelles interventions ? Condé Sur vire ( 50) 11 avril 2013

Crises d'Adolescents : Quelles évaluation, quelles interventions ? Colloque 2014 - 11 avril à Condé Sur vire
Organisé par Collectif départemental de prévention du suicide dans La Manche



Programme définitif
Bulletin inscription




lundi 27 janvier 2014

MANIFESTATIONS COLOMBES (92) JNPS 2014 PROJECTION DU DOCUMENTAIRE & EXPOSITION


Dans le cadre des 18èmes Journées Nationales de Prévention du Suicide :
S'ENGAGER POUR LA PREVENTION DU SUICIDE:
DU CITOYEN A L'ETAT



PROJECTION DU DOCUMENTAIRE
« Le Voyage d’une vie » de Maryse Chartrand
Suivi d'un débat avec la réalisatrice


A l’Unité de psychothérapie – ENTR’ACTES
5 bis, Boulevard de Valmy 92700 COLOMBES

LUNDI 3 FEVRIER 2014 à 19h30 



Le Voyage d’une vie
Un documentaire sur la vie après le suicide.
Débarquer du carrousel infernal de notre société de performance. Tout stopper. Maryse, Samuel et leurs trois enfants l’ont fait. Sac au dos, ils ont quitté leur confort nord-américain pour faire le tour du monde pendant un an : Mexique, Guatemala, Honduras, Tonga, Nouvelle-Zélande, Australie, Vietnam, Inde, France et Italie. Le voyage d’une vie. Celui dont tout le monde rêve. Mais quelle vérité cache ce rêve? Est-ce une pause ou une fuite? On quitte où l’on habite, mais on ne quitte pas ce qui nous habite. Cela nous suit, à l’autre bout du monde, comme au retour.
Un an après l’aventure, Samuel part pour un autre grand voyage, mais celui-là sans retour possible. Comment un amoureux de la vie peut-il en arriver au suicide? Comment cette famille vit toutes ces tempêtes en rafale? Le voyage, le suicide, le deuil. Autant d’événements qui brisent le moule des certitudes. Un témoignage inusité qui offre un regard de l’intérieur, la quête d’une femme pour comprendre et grandir au lieu de briser et sombrer. Une œuvre audacieuse qui nourrit l’âme en osant jeter de la lumière sur cela même qu’on appelle noirceur. Un étonnant et vibrant hymne à la vie. Pour en savoir plus : http://www.marysechartrand.com/

Entrée libre, réservation auprès De l’Unité de psychothérapie – ENTR’ACTES: 01 47 85 65 48




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Du 6 au 14 février 2014 Manifestation en Prévention Suicide à Colombes (92)


Organisée par le Centre Social et Culturel des Fossés Jean et Entr’actes, avec le soutien de la Région Ile de France et de la Maison des Adolescents 92.


Présentation de l’exposition nouvelle« Le suicide en face » au Centre Social et Culturel des Fossés Jean 11 rue Jules Michelet 92700 COLOMBES.

Entrée libre de 10 à 12 heures et 13h30 à 20 heures, tous les jours sauf le dimanche.

Pour toute information : 01 42 42 86 76 ou 01 47 85 65 48