Les personnes transgenres ont près de 8 fois plus de risques de faire une tentative de suicide, selon une étude
Écrit par Joséphine de Rubercy | Le 07.07.2023 https://www.neonmag.fr*
Selon une nouvelle étude danoise, les personnes transgenres ont beaucoup plus de risques que le reste de la population d’avoir des pensées suicidaires et de passer à l’acte. Elles présentent également plus de troubles mentaux que les autres.
Une triste réalité. Les personnes d’identifiant comme transgenre ont près de huit fois plus de risques de faire une tentative de suicide que les autres, selon une récente étude danoise publiée dans la revue scientifique Journal of the American Medical Association le 27 juin 2023 et repérée par Le Parisien. Il s’agit de la première étude nationale au monde sur le sujet. Elle révèle également que les personnes transgenres ont 3,5 fois plus de risques de mourir par suicide que le reste de la population.
Pour arriver à ce triste chiffre, les chercheur·euse·s ont analysé les données de 6,6 millions de Danois·es âgé·e·s de plus de 15 ans, issues du registre national d’identité, entre 1980 et 2021. Iels ont identifié 3 759 personnes transgenres. Parmi elles, douze suicides et quatre-vingt-douze tentatives ont été recensés durant les quarante-deux ans qu’a duré l’étude. Au total, le taux de mortalité s’est avéré de 75 pour 100 000 pour les personnes transgenres et de 21 pour 100 000 pour les non-transgenres.
Stress et troubles mentaux
Par ailleurs, ces travaux de recherche ont révélé que les personnes transgenres étaient plus largement enclines à souffrir de problèmes de santé mentale. En effet, 42,9 % des participant·e·s transgenres présentent des troubles psychiatriques (42,9 %), contre 7,1 % de celleux qui ne le sont pas. C’est donc environ six fois plus.
"Les tentatives de suicide et les décès par suicide que nous avons observés et analysés ne représentent que la partie émergée de l’iceberg", prévient Morten Frisch, professeur de santé sexuelle, épidémiologiste et coauteur de l’étude. "En dessous se trouve un fardeau encore plus lourd de problèmes de santé mentale moins visibles, tels que la solitude, l’anxiété, la dépression et l’automutilation non suicidaire chez les personnes transgenres", précise-t-il.
Si les personnes transgenres sont davantage victimes de troubles mentaux, c’est notamment à cause "du stress qu’elles subissent dans la société", indique Annette Erlangsen, sociologique et coautrice de l’étude. "Cela peut également conduire à ce que nous appelons des comportements à haut risque", ajoute-t-elle, avant d’expliquer : "Les gens peuvent avoir recours à d’autres types de stimulants tels que l’alcool ou les stupéfiants, ce qui peut également entraîner d’autres problèmes de santé."
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lundi 10 juillet 2023
ETUDE RECHERCHE Identité transgenre, tentatives de suicide et mortalité au Danemark
vendredi 15 novembre 2019
SUEDE DANEMARK ETUDE RECHERCHE Suicide chez les personnes ayant contracté un mariage homosexuel ou un couple homosexuel au Danemark et en Suède, 1989-2016:
La légalisation du mariage gay en Suède et au Danemark a fait chuter le taux de suicide chez les homosexuels
Par CNEWS Publié le 14/11/2019 à 16:42
Le taux de suicide en Suède et au Danemark entre 1989-2002 et 2003-2016 a baissé de 46 % chez les homosexuels, contre 28 % chez les personnes hétérosexuelles. [Philip FONG / AFP]
Depuis la légalisation du mariage gay en Suède et au Danemark, le taux de suicide chez les personnes homosexuelles a chuté dans les deux pays, d'après une étude suédo-danoise publiée ce jeudi 14 novembre.
Alors que le mariage entre personnes de même sexe a été autorisé en Suède en 2009 et au Danemark en 2012, les chercheurs de l'Institut de recherche danois pour la prévention du suicide et de l'Université de Stockholm ont comparé les taux de suicide entre 1989-2002 et 2003-2016.
Résultat, leur nombre a baissé de 46 % chez les lesbiennes et les gays entre les deux périodes, contre 28 % chez les personnes hétérosexuelles. «La légalisation du mariage homosexuel et d'autres mesures législatives de ce type peuvent réduire la stigmatisation des minorités sexuelles», estime à Reuters Annette Erlangsen, l'auteure principale du rapport.
Les homos toujours plus exposés au suicide que les hétéros
Malgré tout, cette étude - qui a suivi plus de 28.000 personnes aux relations homosexuelles pendant onze ans en moyenne - note que les personnes mariées avec un partenaire du même sexe se sont suicidées plus de deux fois plus que les individus hétérosexuels mariés au cours des deux périodes examinées.De quoi renforcer les précédentes études internationales, qui pointent l'incidence plus élevée des tentatives de suicide chez les personnes LGBT. Selon un rapport datant de l'an dernier rassemblant 35 études provenant de dix pays, les jeunes LGBT (de 12 à 20 ans) ont 3,5 fois plus de risques de faire une tentative de suicide que les jeunes hétérosexuels du même âge.
Le tableau est donc encore loin d'être parfait. «Il reste encore un degré considérable d'homophobie, particulièrement contre les hommes gays», déplore à Reuters Morten Frisch, du Statens Serum Institut, un centre de recherche danois. Même en Suède et au Danemark, des pays faisant pourtant figure de modèles pour les droits des LGBT. En effet, un homme danois sur trois considère que le sexe entre deux hommes est moralement inacceptable, d'après une étude parue en octobre.
https://www.cnews.fr/monde/2019-11-14/la-legalisation-du-mariage-gay-en-suede-et-au-danemark-fait-chuter-le-taux-de
Références étude citée
Erlangsen A, Drefahl S, Haas A, et al Suicide among persons who entered same-sex and opposite-sex marriage in Denmark and Sweden, 1989–2016: a binational, register-based cohort study
J Epidemiol Community Health Published Online First: 13 November 2019. doi: 10.1136/jech-2019-213009
https://jech.bmj.com/content/early/2019/11/01/jech-2019-213009
Par CNEWS Publié le 14/11/2019 à 16:42
Le taux de suicide en Suède et au Danemark entre 1989-2002 et 2003-2016 a baissé de 46 % chez les homosexuels, contre 28 % chez les personnes hétérosexuelles. [Philip FONG / AFP]
Depuis la légalisation du mariage gay en Suède et au Danemark, le taux de suicide chez les personnes homosexuelles a chuté dans les deux pays, d'après une étude suédo-danoise publiée ce jeudi 14 novembre.
Alors que le mariage entre personnes de même sexe a été autorisé en Suède en 2009 et au Danemark en 2012, les chercheurs de l'Institut de recherche danois pour la prévention du suicide et de l'Université de Stockholm ont comparé les taux de suicide entre 1989-2002 et 2003-2016.
Résultat, leur nombre a baissé de 46 % chez les lesbiennes et les gays entre les deux périodes, contre 28 % chez les personnes hétérosexuelles. «La légalisation du mariage homosexuel et d'autres mesures législatives de ce type peuvent réduire la stigmatisation des minorités sexuelles», estime à Reuters Annette Erlangsen, l'auteure principale du rapport.
Les homos toujours plus exposés au suicide que les hétéros
Malgré tout, cette étude - qui a suivi plus de 28.000 personnes aux relations homosexuelles pendant onze ans en moyenne - note que les personnes mariées avec un partenaire du même sexe se sont suicidées plus de deux fois plus que les individus hétérosexuels mariés au cours des deux périodes examinées.De quoi renforcer les précédentes études internationales, qui pointent l'incidence plus élevée des tentatives de suicide chez les personnes LGBT. Selon un rapport datant de l'an dernier rassemblant 35 études provenant de dix pays, les jeunes LGBT (de 12 à 20 ans) ont 3,5 fois plus de risques de faire une tentative de suicide que les jeunes hétérosexuels du même âge.
Le tableau est donc encore loin d'être parfait. «Il reste encore un degré considérable d'homophobie, particulièrement contre les hommes gays», déplore à Reuters Morten Frisch, du Statens Serum Institut, un centre de recherche danois. Même en Suède et au Danemark, des pays faisant pourtant figure de modèles pour les droits des LGBT. En effet, un homme danois sur trois considère que le sexe entre deux hommes est moralement inacceptable, d'après une étude parue en octobre.
https://www.cnews.fr/monde/2019-11-14/la-legalisation-du-mariage-gay-en-suede-et-au-danemark-fait-chuter-le-taux-de
Références étude citée
Erlangsen A, Drefahl S, Haas A, et al Suicide among persons who entered same-sex and opposite-sex marriage in Denmark and Sweden, 1989–2016: a binational, register-based cohort study
J Epidemiol Community Health Published Online First: 13 November 2019. doi: 10.1136/jech-2019-213009
https://jech.bmj.com/content/early/2019/11/01/jech-2019-213009
jeudi 23 mars 2017
RECHERCHE ETUDE DANEMARK La perte d'un conjoint ou d'un partenaire par suicide liée à des troubles physiques et mentaux
La Perte de conjoint ou de partenaire par suicide liée à des troubles physiques et mentaux
source Loss of Spouse or Partner to Suicide Linked to Physical, Mental Disorders
22 mars 2017 www.jhsph.edu *
Selon une étude à grande échelle, de nombreux risques peuvent persister pendant cinq ans
Les gens qui perdent un partenaire par suicide sont à risque accru pour un certain nombre de troubles mentaux et physiques, y compris le cancer, la dépression, hernies discales et les troubles de l'humeur que ceux de la population générale, suggère une nouvelle étude de la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health.
L'étude, considérée comme le premier examen à grande échelle de l'impact plus large de la perte d'un partenaire par suicide, souligne la nécessité de systèmes de soutien pour les partenaires endeuillés et d'autres personnes qui ont perdu des proches par suicide, Atténuer certains effets. Plus de 800 000 personnes dans le monde meurent par suicide chaque année, et le taux de suicide dans de nombreux pays, y compris les États-Unis, est à la hausse.
L'étude, publiée en ligne le 22 mars dans JAMA Psychiatry, a suivi pendant 35 ans 4 814 hommes danois et 10 793 femmes danoises endeuillés par suicide de leur partenaire, de 1980 à 2014, et les a comparées à la population générale du Danemark.
«C'est une expérience extrêmement dévastatrice lorsque quelqu'un que vous aimez meurt subitement par suicide», explique Annette Erlangsen, Ph.D., professeure adjointe au Département de santé mentale de l'École Bloomberg. «Nous avons pu montrer que le fait d'être exposé à un événement de vie stressant comme le suicide de votre partenaire comporte des risques plus élevés pour les troubles physiques et mentaux et est différent de perdre un partenaire par d'autres causes de décès, comme une maladie ou un accident soudain.
À l'aide du registre national de la cause du décès, les chercheurs ont identifié tous les habitants du pays âgés de 18 ans ou plus qui sont morts par suicide depuis 1970. En utilisant des dossiers nationaux sur l'ensemble de la population, l'équipe a ensuite identifié des partenaires survivants, ou ceux qui ont cohabité avec le defunt et ont étudié ces dernières années après la perte.
Les chercheurs ont comparé ces données à deux groupes: la population générale du Danemark âgée de 18 ans ou plus vivant dans le pays entre 1980 et 2014 et les personnes dans la population générale qui étaient endeuillées par le décès du partenaire pour d'autres causes que le suicide.
Ceux qui ont perdu des partenaires par suicide étaient plus à risque accru de cancer, de cirrhose du foie et de hernie discale de la colonne vertébrale que la population générale. Après un suivi à long terme, il y avait un risque accru de troubles du sommeil et, pour les femmes seulement, des maladies respiratoires chroniques. Comme la recherche antérieure, l'étude a constaté que le risque était particulièrement élevé au cours des cinq premières années après la perte. L'étude a révélé que l' endeuillé par suicide avait un risque accru de troubles de l'humeur, de PTSD, de troubles anxieux, de trouble de l'alcoolisme ainsi que d'automutilation par rapport à la population générale.
«Le taux de suicide aux États-Unis est en augmentation, ce qui rend cette recherche encore plus pertinente», affirme un autre auteur de l'étude, Holly C. Wilcox, Ph.D., professeur agrégé à l'école Bloomberg Département de santé mentale et de l'Université Johns Hopkins School of Medicine De psychiatrie. «Les fournisseurs de soins de santé, les amis et les voisins ne savent souvent pas comment mieux soutenir les personnes endeuillées par le suicide."
Bien que les chercheurs n'aient pas été surpris par les orientations des résultats, il y avait certaines choses qui étaient inattendues, comme la constatation d'un risque accru pour une hernie discale. De plus, ils ont constaté que les partenaires qui avaient perdu un être cher par suicide et qui se remariaient avaient une moindre chance de divorcer que la population générale. À environ 44 pour cent, le taux de divorce au Danemark est comparable à celui d'autres pays développés, y compris les États-Unis. «Peut-être que les personnes qui ont subi une telle perte traumatique pourraient être plus sélectives lorsqu'elles choisissent un nouveau partenaire et, en tant que telles, sont moins susceptibles de subir un divorce», dit Erlangsen.
La recherche souligne la nécessité d'interventions à la fois personnelles et professionnelles pour les personnes dont la vie a été touchée par le suicide de leur conjoint ou partenaire.
«Il s'agit d'une population qui a besoin de soutien et d'approche», dit Wilcox. «Survivre au suicide d'un membre de la famille est souvent une expérience très isolante. Souvent, les amis et la famille des personnes endeuillées ont peur de dire la mauvaise chose du coup ils ne disent rien du tout. Le stigmate associé au suicide peut conduire les survivants à souffrir en silence seul. "
Les chercheurs disent qu'ils ont choisi le Danemark parce qu'il a un ensemble de données si riche. La Suède dispose de bases de données relativement riches pour les études à grande échelle. Les États-Unis ne le font pas. Les résultats, selon les chercheurs, sont applicables à d'autres pays.
“A longitudinal and nationwide register-based study of the association between spousal suicide and mental, physical, and social health outcomes”» a été rédigée par Annette Erlangsen, Ph.D.; Bo Runeson, MD, PhD; James M. Bolton, MD; Holly C. Wilcox, PhD; Julie L. Forman, PhD; Jesper Krogh, DMSc; M. Katherine Shear, MD; Merete Nordentoft, DMSc; Et Yeates Conwell, MD.
La recherche a été financée par la Fondation américaine pour la prévention du suicide et la Fondation danoise d'assurance maladie.
Contacts des médias pour l'École de santé publique Bloomberg de Johns Hopkins: Stephanie Desmon au 410-955-7619 ou sdesmon1@jhu.edu et Barbara Benham au 410-614-6029 ou bbenham1@jhu.edu .
http://www.jhsph.edu/news/news-releases/2017/loss-of-spouse-or-partner-to-suicide-linked-to-physical-mental-disorders.html
source Loss of Spouse or Partner to Suicide Linked to Physical, Mental Disorders
22 mars 2017 www.jhsph.edu *
Selon une étude à grande échelle, de nombreux risques peuvent persister pendant cinq ans
Les gens qui perdent un partenaire par suicide sont à risque accru pour un certain nombre de troubles mentaux et physiques, y compris le cancer, la dépression, hernies discales et les troubles de l'humeur que ceux de la population générale, suggère une nouvelle étude de la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health.
L'étude, considérée comme le premier examen à grande échelle de l'impact plus large de la perte d'un partenaire par suicide, souligne la nécessité de systèmes de soutien pour les partenaires endeuillés et d'autres personnes qui ont perdu des proches par suicide, Atténuer certains effets. Plus de 800 000 personnes dans le monde meurent par suicide chaque année, et le taux de suicide dans de nombreux pays, y compris les États-Unis, est à la hausse.
L'étude, publiée en ligne le 22 mars dans JAMA Psychiatry, a suivi pendant 35 ans 4 814 hommes danois et 10 793 femmes danoises endeuillés par suicide de leur partenaire, de 1980 à 2014, et les a comparées à la population générale du Danemark.
«C'est une expérience extrêmement dévastatrice lorsque quelqu'un que vous aimez meurt subitement par suicide», explique Annette Erlangsen, Ph.D., professeure adjointe au Département de santé mentale de l'École Bloomberg. «Nous avons pu montrer que le fait d'être exposé à un événement de vie stressant comme le suicide de votre partenaire comporte des risques plus élevés pour les troubles physiques et mentaux et est différent de perdre un partenaire par d'autres causes de décès, comme une maladie ou un accident soudain.
À l'aide du registre national de la cause du décès, les chercheurs ont identifié tous les habitants du pays âgés de 18 ans ou plus qui sont morts par suicide depuis 1970. En utilisant des dossiers nationaux sur l'ensemble de la population, l'équipe a ensuite identifié des partenaires survivants, ou ceux qui ont cohabité avec le defunt et ont étudié ces dernières années après la perte.
Les chercheurs ont comparé ces données à deux groupes: la population générale du Danemark âgée de 18 ans ou plus vivant dans le pays entre 1980 et 2014 et les personnes dans la population générale qui étaient endeuillées par le décès du partenaire pour d'autres causes que le suicide.
Ceux qui ont perdu des partenaires par suicide étaient plus à risque accru de cancer, de cirrhose du foie et de hernie discale de la colonne vertébrale que la population générale. Après un suivi à long terme, il y avait un risque accru de troubles du sommeil et, pour les femmes seulement, des maladies respiratoires chroniques. Comme la recherche antérieure, l'étude a constaté que le risque était particulièrement élevé au cours des cinq premières années après la perte. L'étude a révélé que l' endeuillé par suicide avait un risque accru de troubles de l'humeur, de PTSD, de troubles anxieux, de trouble de l'alcoolisme ainsi que d'automutilation par rapport à la population générale.
«Le taux de suicide aux États-Unis est en augmentation, ce qui rend cette recherche encore plus pertinente», affirme un autre auteur de l'étude, Holly C. Wilcox, Ph.D., professeur agrégé à l'école Bloomberg Département de santé mentale et de l'Université Johns Hopkins School of Medicine De psychiatrie. «Les fournisseurs de soins de santé, les amis et les voisins ne savent souvent pas comment mieux soutenir les personnes endeuillées par le suicide."
Bien que les chercheurs n'aient pas été surpris par les orientations des résultats, il y avait certaines choses qui étaient inattendues, comme la constatation d'un risque accru pour une hernie discale. De plus, ils ont constaté que les partenaires qui avaient perdu un être cher par suicide et qui se remariaient avaient une moindre chance de divorcer que la population générale. À environ 44 pour cent, le taux de divorce au Danemark est comparable à celui d'autres pays développés, y compris les États-Unis. «Peut-être que les personnes qui ont subi une telle perte traumatique pourraient être plus sélectives lorsqu'elles choisissent un nouveau partenaire et, en tant que telles, sont moins susceptibles de subir un divorce», dit Erlangsen.
La recherche souligne la nécessité d'interventions à la fois personnelles et professionnelles pour les personnes dont la vie a été touchée par le suicide de leur conjoint ou partenaire.
«Il s'agit d'une population qui a besoin de soutien et d'approche», dit Wilcox. «Survivre au suicide d'un membre de la famille est souvent une expérience très isolante. Souvent, les amis et la famille des personnes endeuillées ont peur de dire la mauvaise chose du coup ils ne disent rien du tout. Le stigmate associé au suicide peut conduire les survivants à souffrir en silence seul. "
Les chercheurs disent qu'ils ont choisi le Danemark parce qu'il a un ensemble de données si riche. La Suède dispose de bases de données relativement riches pour les études à grande échelle. Les États-Unis ne le font pas. Les résultats, selon les chercheurs, sont applicables à d'autres pays.
“A longitudinal and nationwide register-based study of the association between spousal suicide and mental, physical, and social health outcomes”» a été rédigée par Annette Erlangsen, Ph.D.; Bo Runeson, MD, PhD; James M. Bolton, MD; Holly C. Wilcox, PhD; Julie L. Forman, PhD; Jesper Krogh, DMSc; M. Katherine Shear, MD; Merete Nordentoft, DMSc; Et Yeates Conwell, MD.
La recherche a été financée par la Fondation américaine pour la prévention du suicide et la Fondation danoise d'assurance maladie.
Contacts des médias pour l'École de santé publique Bloomberg de Johns Hopkins: Stephanie Desmon au 410-955-7619 ou sdesmon1@jhu.edu et Barbara Benham au 410-614-6029 ou bbenham1@jhu.edu .
http://www.jhsph.edu/news/news-releases/2017/loss-of-spouse-or-partner-to-suicide-linked-to-physical-mental-disorders.html
jeudi 28 avril 2016
FOCUS REPORTAGE Groenland "The Arctic Suicides: It's Not The Dark That Kills You"
Une Enquête signalée par l'article "Groenland. Le fléau des “suicides de l’Arctique” du 27/04/2016 de courrierinternational.com *
Le Groenland a le taux de suicide le plus élevé du monde. Et ce n’est pas seulement dû au climat particulier de cette ancienne colonie du royaume du Danemark.
En moins de quinze jours, la petite communauté de Tiniteqilaaq (3 000 habitants), dans le sud du Groenland, a vu deux de ses enfants se suicider : Pele, 22 ans, et Peter, 15 ans.
“C’est quelque chose qui arrive trop souvent, dans trop de villes du Groenland, écrit le site de NPR (National Public Radio). Une poussée de suicides, inexplicable et indiscriminée, qui déchire la jeune génération d’un territoire qui a le taux de suicide le plus élevé du monde.” En 2015, celui-ci s’élevait à 82,8 pour 100 000 personnes, contre 13,4 au Etats-Unis. Et d’après une étude publiée en mars 2015 par l’institut national de santé publique, près de 1/5 des Groenlandais ont déjà pensé à se suicider.
Dans une enquête long format ** enrichie de nombreuses photos et interviews audio, NPR tente de comprendre les raisons de ce phénomène qui préoccupe les autorités depuis plusieurs années. Ce n’est pas seulement parce qu’il fait nuit tôt que les jeunes se suicident davantage au Groenland, écrit la journaliste Rebecca Hersher. Comme pour la communauté amérindienne d’Attawapiskat au Canada, touchée par une vague de suicides, ces “suicides de l’Arctique” s’expliquent à la fois par l’histoire et par l’évolution récente du Groenland.
Des villages rayés de la carte
Ancienne colonie du royaume du Danemark devenue autonome en 1979, le Groenland est majoritairement peuplé d’Inuits et vit essentiellement de la pêche. “Comme les peuples autochtones partout dans l’Arctique, les Groenlandais ont souffert [à partir des années 1980] de la modernisation rapide du pays et d’interférences culturelles sans précédent.” De nombreuses familles ont quitté leur communauté, certains villages ont carrément disparu de la carte.
Lorsque les communautés sont perturbées, les familles commencent à s’effondrer. L’alcoolisme augmente, de même que la négligence et la maltraitance physique : autant de facteurs de risque de suicide.”
NPR pointe aussi des raisons plus profondes, liées à la crise d’identité de la culture inuit. “Quand une culture disparaît en moins d’une génération, beaucoup de jeunes se sentent coupés des générations plus âgées sans non plus avoir le sentiment de faire partie de la nouvelle.”
* http://www.courrierinternational.com/article/groenland-le-fleau-des-suicides-de-larctique?
Enquête citée (en anglais)
** Special Report The Arctic Suicides: It's Not The Dark That Kills You
Le Groenland a le taux de suicide le plus élevé du monde. Et ce n’est pas seulement dû au climat particulier de cette ancienne colonie du royaume du Danemark.
En moins de quinze jours, la petite communauté de Tiniteqilaaq (3 000 habitants), dans le sud du Groenland, a vu deux de ses enfants se suicider : Pele, 22 ans, et Peter, 15 ans.
“C’est quelque chose qui arrive trop souvent, dans trop de villes du Groenland, écrit le site de NPR (National Public Radio). Une poussée de suicides, inexplicable et indiscriminée, qui déchire la jeune génération d’un territoire qui a le taux de suicide le plus élevé du monde.” En 2015, celui-ci s’élevait à 82,8 pour 100 000 personnes, contre 13,4 au Etats-Unis. Et d’après une étude publiée en mars 2015 par l’institut national de santé publique, près de 1/5 des Groenlandais ont déjà pensé à se suicider.
Dans une enquête long format ** enrichie de nombreuses photos et interviews audio, NPR tente de comprendre les raisons de ce phénomène qui préoccupe les autorités depuis plusieurs années. Ce n’est pas seulement parce qu’il fait nuit tôt que les jeunes se suicident davantage au Groenland, écrit la journaliste Rebecca Hersher. Comme pour la communauté amérindienne d’Attawapiskat au Canada, touchée par une vague de suicides, ces “suicides de l’Arctique” s’expliquent à la fois par l’histoire et par l’évolution récente du Groenland.
Des villages rayés de la carte
Ancienne colonie du royaume du Danemark devenue autonome en 1979, le Groenland est majoritairement peuplé d’Inuits et vit essentiellement de la pêche. “Comme les peuples autochtones partout dans l’Arctique, les Groenlandais ont souffert [à partir des années 1980] de la modernisation rapide du pays et d’interférences culturelles sans précédent.” De nombreuses familles ont quitté leur communauté, certains villages ont carrément disparu de la carte.
Lorsque les communautés sont perturbées, les familles commencent à s’effondrer. L’alcoolisme augmente, de même que la négligence et la maltraitance physique : autant de facteurs de risque de suicide.”
NPR pointe aussi des raisons plus profondes, liées à la crise d’identité de la culture inuit. “Quand une culture disparaît en moins d’une génération, beaucoup de jeunes se sentent coupés des générations plus âgées sans non plus avoir le sentiment de faire partie de la nouvelle.”
* http://www.courrierinternational.com/article/groenland-le-fleau-des-suicides-de-larctique?
Enquête citée (en anglais)
** Special Report The Arctic Suicides: It's Not The Dark That Kills You
jeudi 5 mars 2015
RECHERCHE DANAMARK/NORVEGE Les effets à court terme et à long terme de la thérapie psychosociale
Cercle psy > Brèves > Parler avec un patient suicidaire est-il efficace ?
Parler avec un patient suicidaire est-il efficace ?
Héloïse Junier
Article publié le
Erlangsen, A. and al. (2015). « Short-term and long-term effects of psychosocial therapy for people after deliberate self-harm : a register-based, nationwide multicentre study using propensity score matching ». The Lancet Psychiatry. Vol 2, n°1, pp. 49-58.
Published Online November 24, 2014
Auteurs Annette Erlangsen, Bertel Dam Lind, Elizabeth A Stuart, Ping Qin, Elsebeth Stenager, Kim Juul Larsen, August G Wang, Marianne Hvid, Ann Colleen Nielsen, Christian Møller Pedersen, Jan-Henrik Winsløv, Charlotte Langhoff, Charlotte Mühlmann, Merete Nordentoft
Research Unit, Mental Health Centre Copenhagen, University of Copenhagen, Copenhagen, Capital Region of Denmark, Denmark (A Erlangsen PhD, Prof M Nordentoft DMSc); Department of Mental Health (A Erlangsen, E A Stuart PhD) and Department of Biostatistics (E A Stuart), Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health, Baltimore, MD, USA; Clinic of Suicide Prevention and Treatment for Adults, Department of Psychiatry, Region of Southern Denmark, Denmark (B D Lind MSc); National Centre for Suicide Research and Prevention, University of Oslo, Oslo, Norway (Prof P Qin PhD); Department of Psychiatry, University of Southern Denmark, Odense, Region of Southern Denmark, Denmark (E Stenager PhD); Department of Child and Adolescent Psychiatry, Clinic of Suicide Prevention and Treatment for Children and Adolescents, Region of Southern Denmark, Denmark (K J Larsen MSc); Competence Centre for Suicide Prevention, Amager, Capital Region of Denmark, Denmark (A G Wang DMSc, M Hvid); Competence Centre for Suicide
Prevention, Copenhagen, Capital Region of Denmark, Denmark (A C Nielsen Cand Psych); Clinic for Suicide Prevention, Aarhus University Hospital Risskov, Aarhus, Central Denmark Region, Denmark (C Møller Pedersen Cand Psych, C Mühlmann Cand Psych); Unitfor Suicide Prevention, Aalborg University Hospital, North Denmark Region, Denmark (J-H Winsløv MSc); and Clinic for Suicide Prevention, Herning, Central Denmark Region, Denmark (C Langhoff Cand Psych)
Correspondence to: Annette Erlangsen, Research Unit, Mental Health Centre Copenhagen, DK-2400 Copenhagen, Denmark annette.Erlangsen@regionh.dk
Auteurs Annette Erlangsen, Bertel Dam Lind, Elizabeth A Stuart, Ping Qin, Elsebeth Stenager, Kim Juul Larsen, August G Wang, Marianne Hvid, Ann Colleen Nielsen, Christian Møller Pedersen, Jan-Henrik Winsløv, Charlotte Langhoff, Charlotte Mühlmann, Merete Nordentoft
Research Unit, Mental Health Centre Copenhagen, University of Copenhagen, Copenhagen, Capital Region of Denmark, Denmark (A Erlangsen PhD, Prof M Nordentoft DMSc); Department of Mental Health (A Erlangsen, E A Stuart PhD) and Department of Biostatistics (E A Stuart), Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health, Baltimore, MD, USA; Clinic of Suicide Prevention and Treatment for Adults, Department of Psychiatry, Region of Southern Denmark, Denmark (B D Lind MSc); National Centre for Suicide Research and Prevention, University of Oslo, Oslo, Norway (Prof P Qin PhD); Department of Psychiatry, University of Southern Denmark, Odense, Region of Southern Denmark, Denmark (E Stenager PhD); Department of Child and Adolescent Psychiatry, Clinic of Suicide Prevention and Treatment for Children and Adolescents, Region of Southern Denmark, Denmark (K J Larsen MSc); Competence Centre for Suicide Prevention, Amager, Capital Region of Denmark, Denmark (A G Wang DMSc, M Hvid); Competence Centre for Suicide
Prevention, Copenhagen, Capital Region of Denmark, Denmark (A C Nielsen Cand Psych); Clinic for Suicide Prevention, Aarhus University Hospital Risskov, Aarhus, Central Denmark Region, Denmark (C Møller Pedersen Cand Psych, C Mühlmann Cand Psych); Unitfor Suicide Prevention, Aalborg University Hospital, North Denmark Region, Denmark (J-H Winsløv MSc); and Clinic for Suicide Prevention, Herning, Central Denmark Region, Denmark (C Langhoff Cand Psych)
Correspondence to: Annette Erlangsen, Research Unit, Mental Health Centre Copenhagen, DK-2400 Copenhagen, Denmark annette.Erlangsen@regionh.dk
Summary
Background Although deliberate self-harm is a strong predictor of suicide, evidence for effective interventions is missing. The aim of this study was to examine whether psychosocial therapy after self-harm was linked to lower risks of repeated self-harm, suicide, and general mortality.
Methods In this matched cohort study all people who, after deliberate self-harm, received a psychosocial therapy intervention at suicide prevention clinics in Denmark during 1992–2010 were compared with people who did not receive the psychosocial therapy intervention after deliberate self-harm. We applied propensity score matching with a 1:3 ratio and 31 matching factors, and calculated odds ratios for 1, 5, 10, and 20 years of follow-up. The primary endpoints were repeated self-harm, death by suicide, and death by any cause.
Findings 5678 recipients of psychosocial therapy (followed up for 42·828 person-years) were matched with 17 034 individuals with no psychosocial therapy in a 1:8 ratio. During 20 year follow-up, 937 (16·5%) recipients of psychosocial therapy repeated the act of self-harm, and 391 (6·9%) died, 93 (16%) by suicide. The psychosocial therapy intervention was linked to lower risks of self-harm than was no psychosocial therapy (odds ratio [OR] 0·73, 95% CI 0·65–0·82) and death by any cause (0·62, 0·47–0·82) within a year. Long-term effects were identified for repeated self-harm (0·84, 0·77–0·91; absolute risk reduction [ARR] 2·6%, 1·5–3·7; numbers needed to treat [NNT] 39, 95% CI 27–69), deaths by suicide (OR 0·75, 0·60–0·94; ARR 0·5%, 0·1–0·9; NNT 188, 108–725), and death by any cause (OR 0·69, 0·62–0·78; ARR 2·7%, 2·0–3·5; NNT 37, 29–52), implying that 145 self-harm episodes and 153 deaths, including 30 deaths by suicide, were prevented.
Interpretation Our findings show a lower risk of repeated deliberate self-harm and general mortality in recipients of psychosocial therapy after short-term and long-term follow-up, and a protective effect for suicide after long-term follow-up, which favour the use of psychosocial therapy interventions after deliberate self-harm.
Funding Danish Health Insurance Foundation; the Research Council of Psychiatry, Region of Southern Denmark; the Research Council of Psychiatry, Capital Region of Denmark; and the Strategic Research Grant from Health Sciences, Capital Region of Denmark.
http://www.thelancet.com/journals/lanpsy/article/PIIS2215-0366%2814%2900083-2/abstract
Accessible en ligne http://www.rijksoverheid.nl/bestanden/documenten-en-publicaties/publicaties/2015/01/13/short-term-and-long-term-effects-of-psychosocial-therapy-for-people-after-deliberate-self-harm-a-register-based-nationwide-multicentre-study-using-propensity-score-matching/acz-130389-b.pdf
Background Although deliberate self-harm is a strong predictor of suicide, evidence for effective interventions is missing. The aim of this study was to examine whether psychosocial therapy after self-harm was linked to lower risks of repeated self-harm, suicide, and general mortality.
Methods In this matched cohort study all people who, after deliberate self-harm, received a psychosocial therapy intervention at suicide prevention clinics in Denmark during 1992–2010 were compared with people who did not receive the psychosocial therapy intervention after deliberate self-harm. We applied propensity score matching with a 1:3 ratio and 31 matching factors, and calculated odds ratios for 1, 5, 10, and 20 years of follow-up. The primary endpoints were repeated self-harm, death by suicide, and death by any cause.
Findings 5678 recipients of psychosocial therapy (followed up for 42·828 person-years) were matched with 17 034 individuals with no psychosocial therapy in a 1:8 ratio. During 20 year follow-up, 937 (16·5%) recipients of psychosocial therapy repeated the act of self-harm, and 391 (6·9%) died, 93 (16%) by suicide. The psychosocial therapy intervention was linked to lower risks of self-harm than was no psychosocial therapy (odds ratio [OR] 0·73, 95% CI 0·65–0·82) and death by any cause (0·62, 0·47–0·82) within a year. Long-term effects were identified for repeated self-harm (0·84, 0·77–0·91; absolute risk reduction [ARR] 2·6%, 1·5–3·7; numbers needed to treat [NNT] 39, 95% CI 27–69), deaths by suicide (OR 0·75, 0·60–0·94; ARR 0·5%, 0·1–0·9; NNT 188, 108–725), and death by any cause (OR 0·69, 0·62–0·78; ARR 2·7%, 2·0–3·5; NNT 37, 29–52), implying that 145 self-harm episodes and 153 deaths, including 30 deaths by suicide, were prevented.
Interpretation Our findings show a lower risk of repeated deliberate self-harm and general mortality in recipients of psychosocial therapy after short-term and long-term follow-up, and a protective effect for suicide after long-term follow-up, which favour the use of psychosocial therapy interventions after deliberate self-harm.
Funding Danish Health Insurance Foundation; the Research Council of Psychiatry, Region of Southern Denmark; the Research Council of Psychiatry, Capital Region of Denmark; and the Strategic Research Grant from Health Sciences, Capital Region of Denmark.
http://www.thelancet.com/journals/lanpsy/article/PIIS2215-0366%2814%2900083-2/abstract
Accessible en ligne http://www.rijksoverheid.nl/bestanden/documenten-en-publicaties/publicaties/2015/01/13/short-term-and-long-term-effects-of-psychosocial-therapy-for-people-after-deliberate-self-harm-a-register-based-nationwide-multicentre-study-using-propensity-score-matching/acz-130389-b.pdf
***
La presse en parle ..
6 à 10 séances suicide : la thérapie verbale réduit le risque de seconde tentative
par Audrey Vaugrente
Avoir recours à une psychothérapie verbale
après une tentative de suicide est efficace. Les personnes qui ont fait 6
à 10 séances sont moins à risque de récidive selon une étude.
Publié le
Des cliniques ouvertes
« Nous savons que les personnes qui ont
fait une tentative de suicide représentent une population à haut risque,
et nous devons les aider. Cependant, nous ne savions pas ce qui est
efficace en termes de traitement », explique le principal auteur de
l’étude, Annette Erlangsen. En effet, au Danemark, plusieurs approches
co-existent. L’une d’entre elle, mise en place sur tout le territoire en
2007, propose aux personnes à risque de suicide une thérapie
psychosociale, sans hospitalisation en structure psychiatrique. L’équipe
de l’université de Copenhague a évalué l’impact de cette prise en
charge.
5 678 Danois qui avaient tenté de mettre
fin à leurs jours et qui se sont rendus dans une de ces cliniques ont
été suivis. 17 304 personnes correspondant aux mêmes critères, mais qui
n’ont pas été traitées, ont servi de contrôle. Pendant 20 ans, leurs
dossiers médicaux ont été soigneusement observés.
- 25 % de risque à 5 ans
Les cliniques de prévention du suicide
sont efficaces, concluent les auteurs de l’étude. Les patients qui s’y
sont rendus ont bénéficié de six à dix séances de psychothérapie
verbale. Un suivi court, mais dont les effets persistent sur le long
terme. Un an après leur thérapie, ces sujets étaient 27 % moins à risque
de refaire une tentative de suicide par rapport à ceux qui n’ont pas
été traités. A 5 ans, cette réduction du risque est de 25 %.
A 10 ans, on observe toujours un bénéfice
: le taux de suicide s’élève à 229 pour 100 000 personnes chez les
personnes traitées par psychothérapie verbale, contre 314 pour 100 000
dans le groupe de contrôle. « Nous avons à présent la preuve que le
traitement psychosocial - qui propose un soutien et non des médicaments -
peut prévenir le suicide dans un groupe à haut risque », conclut
Annette Erlangsen. C’est la première fois que cette efficacité est
démontrée. Et selon les auteurs de l’étude, il y aurait un véritable
intérêt à proposer davantage de programmes de ce type.
Libellés :
DANEMARK,
EVALUATION ACTION,
NORVEGE,
RECHERCHE,
RECIDIVE,
SUIVI SUICIDANT,
TENTATIVE DE SUICIDE
mardi 25 novembre 2014
DANEMARK RECHERCHE sur les effets à courts et longs termes de la therapie axée sur la prévention du suicide
Le risque de suicide tombe considérablement après une thérapie par la parole
Date: 24 novembre 2014
d'après article Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health. "Suicide risk falls substantially after talk therapy." ScienceDaily. ScienceDaily, 24 November 2014. <www.sciencedaily.com/releases/2014/11/141124074741.htm>.
Une nouvelle étude suggère que Les tentatives de suicide répétées et décès par suicide étaient à peu près 25 pour cent plus faibles chez un groupe de personnes volontaires danoises qui ont subi un soutien psychosocial à court terme après une tentative de suicide,
Les résultats sont soupçonnés d'être les premiers à montrer que la thérapie par la parole axée sur la prévention du suicide fonctionne réellement, pour éviter de futures tentatives de suicide dans cette population à très haut risque. Bien que seulement six à dix séances de thérapie ont été fournis, les chercheurs ont trouvé des avantages à long terme: Cinq ans après que les consultations soient terminées, il y avait 26 pour cent moins de suicides dans le groupe ayant reçu un traitement par rapport à un groupe qui n'en a pas fait.
EVALU
Une étude sur les résultats a été publiée en ligne le 24 novembre dans la revue Lancet psychiatrie.
«Nous savons que les personnes qui ont tenté de se suicider sont une population à risque élevée et que nous devons les aider. Toutefois, nous ne savions pas ce qui allait être efficace en termes de traitement», dit le chef de l'étude, Annette Erlangsen, DPH, professeur agrégé adjoint au département de la santé mentale à l'école Johns Hopkins Bloomberg de santé publique. "Maintenant, nous avons la preuve que le traitement psychosocial - qui fournit un soutien, pas de médicaments - est en mesure de prévenir le suicide dans un groupe à risque élevé de mourir par suicide."
Les chercheurs disent que leurs résultats suggèrent qu'il pourrait être utile de mettre en œuvre globalement des programmes de thérapie pour les personnes qui ont tenté de se suicider dans le passé.
Au Danemark, qui a des soins de santé gratuits pour les citoyens, les premières cliniques de prévention du suicide ont été ouverts en 1992 pour les personnes à risque de suicide,
mais ne nécessitant pas d'hospitalisation psychiatrique. Les cliniques ont été ouvertes à l'échelle nationale en 2007.
Pour l'étude multi-centre, les chercheurs ont analysé les données danoises de santé de plus de 65 000 personnes au Danemark qui ont tenté de se suicider entre le 1er janvier 1992 et le 31 décembre 2010. De ce groupe, ils ont regardé 5678 personnes qui ont reçu une thérapie psychosociale dans l'un des huit centres de prévention du suicide. Les chercheurs ont ensuite comparé leurs résultats dans le temps avec 17,304 personnes qui avaient tenté de se suicider et se ressemblaient sur 31 facteurs, mais n'avaient pas suivi de traitement par la suite. Les participants ont été suivis pendant 20 ans.
Les chercheurs ont constaté que pendant la première année, ceux qui ont reçu la thérapie étaient 27 pour cent moins susceptibles de tenter de se suicider à nouveau et 38 pour cent moins susceptibles de mourir de toute cause. Après cinq ans, il y avait 26 pour cent moins de suicides dans le groupe qui avait été traité après leur tentative. Après 10 ans, le taux de suicide pour ceux qui avaient eu la thérapie était de 229 pour 100 000, comparativement à 314 par 100 000 dans le groupe qui n'a pas eu le traitement.
La thérapie elle-même modifiée en fonction des besoins individuels du patient de sorte que les chercheurs ne peuvent pas dire exactement quel a été le «principe actif». Bien qu'il soit possible que ce soit simplement la fourniture d'un endroit sûr, et confidentiel pour parler, les chercheurs disent qu'ils envisagent de recueillir plus de données sur les types spécifiques de traitement qui ont pu avoir travaillé mieux que d'autres.
Elizabeth A. Stuart, Ph.D., co-auteur de l’étude, professeur agrégé au Département de la santé mentale de l'École Bloomberg, dit que, avant cela, il n'était pas possible de déterminer si un traitement spécifique de prévention du suicide fonctionnait. Il n'est pas éthique de faire une étude randomisée où certains reçoivent la thérapie de prévention du suicide tandis que d'autres ne le font pas, dit Stuart. Le fait que les cliniques danoises ont pu être déployées lentement, que la participation soit volontaire, et que la vaste base et données de suivis à long terme étaient disponibles sur un grand groupe de personnes, ont pu permettre aux chercheurs de recueillir ce genre d'information.
"Nos résultats fournissent une base solide pour recommander que ce type de thérapie être considéré pour les populations à risque de suicide," dit-elle.
Références article cité : Annette Erlangsen PhD a b , Bertel Dam Lind MSc d, Elizabeth A Stuart PhD b c, Prof Ping Qin PhD e, Elsebeth Stenager PhD f, Kim Juul Larsen MSc g, August G Wang DMSc h, Marianne Hvid h, Ann Colleen Nielsen Cand Psych i, Christian Møller Pedersen Cand Psych j, Jan-Henrik Winsløv MSc k, Charlotte Langhoff Cand Psych l, Charlotte Mühlmann Cand Psych j, Prof Merete Nordentoft DMSc a Short and long term effects of psychosocial therapy provided to persons after deliberate self-harm: a register-based, nationwide multicentre study using propensity score matching. The Lancet Psychiatry, November 2014 DOI: http://www.thelancet.com/journals/lanpsy/article/PIIS2215-0366%2814%2900083-2/abstract
Date: 24 novembre 2014
d'après article Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health. "Suicide risk falls substantially after talk therapy." ScienceDaily. ScienceDaily, 24 November 2014. <www.sciencedaily.com/releases/2014/11/141124074741.htm>.
Une nouvelle étude suggère que Les tentatives de suicide répétées et décès par suicide étaient à peu près 25 pour cent plus faibles chez un groupe de personnes volontaires danoises qui ont subi un soutien psychosocial à court terme après une tentative de suicide,
Les résultats sont soupçonnés d'être les premiers à montrer que la thérapie par la parole axée sur la prévention du suicide fonctionne réellement, pour éviter de futures tentatives de suicide dans cette population à très haut risque. Bien que seulement six à dix séances de thérapie ont été fournis, les chercheurs ont trouvé des avantages à long terme: Cinq ans après que les consultations soient terminées, il y avait 26 pour cent moins de suicides dans le groupe ayant reçu un traitement par rapport à un groupe qui n'en a pas fait.
EVALU
Une étude sur les résultats a été publiée en ligne le 24 novembre dans la revue Lancet psychiatrie.
«Nous savons que les personnes qui ont tenté de se suicider sont une population à risque élevée et que nous devons les aider. Toutefois, nous ne savions pas ce qui allait être efficace en termes de traitement», dit le chef de l'étude, Annette Erlangsen, DPH, professeur agrégé adjoint au département de la santé mentale à l'école Johns Hopkins Bloomberg de santé publique. "Maintenant, nous avons la preuve que le traitement psychosocial - qui fournit un soutien, pas de médicaments - est en mesure de prévenir le suicide dans un groupe à risque élevé de mourir par suicide."
Les chercheurs disent que leurs résultats suggèrent qu'il pourrait être utile de mettre en œuvre globalement des programmes de thérapie pour les personnes qui ont tenté de se suicider dans le passé.
Au Danemark, qui a des soins de santé gratuits pour les citoyens, les premières cliniques de prévention du suicide ont été ouverts en 1992 pour les personnes à risque de suicide,
mais ne nécessitant pas d'hospitalisation psychiatrique. Les cliniques ont été ouvertes à l'échelle nationale en 2007.
Pour l'étude multi-centre, les chercheurs ont analysé les données danoises de santé de plus de 65 000 personnes au Danemark qui ont tenté de se suicider entre le 1er janvier 1992 et le 31 décembre 2010. De ce groupe, ils ont regardé 5678 personnes qui ont reçu une thérapie psychosociale dans l'un des huit centres de prévention du suicide. Les chercheurs ont ensuite comparé leurs résultats dans le temps avec 17,304 personnes qui avaient tenté de se suicider et se ressemblaient sur 31 facteurs, mais n'avaient pas suivi de traitement par la suite. Les participants ont été suivis pendant 20 ans.
Les chercheurs ont constaté que pendant la première année, ceux qui ont reçu la thérapie étaient 27 pour cent moins susceptibles de tenter de se suicider à nouveau et 38 pour cent moins susceptibles de mourir de toute cause. Après cinq ans, il y avait 26 pour cent moins de suicides dans le groupe qui avait été traité après leur tentative. Après 10 ans, le taux de suicide pour ceux qui avaient eu la thérapie était de 229 pour 100 000, comparativement à 314 par 100 000 dans le groupe qui n'a pas eu le traitement.
La thérapie elle-même modifiée en fonction des besoins individuels du patient de sorte que les chercheurs ne peuvent pas dire exactement quel a été le «principe actif». Bien qu'il soit possible que ce soit simplement la fourniture d'un endroit sûr, et confidentiel pour parler, les chercheurs disent qu'ils envisagent de recueillir plus de données sur les types spécifiques de traitement qui ont pu avoir travaillé mieux que d'autres.
Elizabeth A. Stuart, Ph.D., co-auteur de l’étude, professeur agrégé au Département de la santé mentale de l'École Bloomberg, dit que, avant cela, il n'était pas possible de déterminer si un traitement spécifique de prévention du suicide fonctionnait. Il n'est pas éthique de faire une étude randomisée où certains reçoivent la thérapie de prévention du suicide tandis que d'autres ne le font pas, dit Stuart. Le fait que les cliniques danoises ont pu être déployées lentement, que la participation soit volontaire, et que la vaste base et données de suivis à long terme étaient disponibles sur un grand groupe de personnes, ont pu permettre aux chercheurs de recueillir ce genre d'information.
"Nos résultats fournissent une base solide pour recommander que ce type de thérapie être considéré pour les populations à risque de suicide," dit-elle.
Références article cité : Annette Erlangsen PhD a b , Bertel Dam Lind MSc d, Elizabeth A Stuart PhD b c, Prof Ping Qin PhD e, Elsebeth Stenager PhD f, Kim Juul Larsen MSc g, August G Wang DMSc h, Marianne Hvid h, Ann Colleen Nielsen Cand Psych i, Christian Møller Pedersen Cand Psych j, Jan-Henrik Winsløv MSc k, Charlotte Langhoff Cand Psych l, Charlotte Mühlmann Cand Psych j, Prof Merete Nordentoft DMSc a Short and long term effects of psychosocial therapy provided to persons after deliberate self-harm: a register-based, nationwide multicentre study using propensity score matching. The Lancet Psychiatry, November 2014 DOI: http://www.thelancet.com/journals/lanpsy/article/PIIS2215-0366%2814%2900083-2/abstract
a Research Unit, Mental Health Centre Copenhagen, University of Copenhagen, Copenhagen, Capital Region of Denmark, Denmark
b Department of Mental Health, Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health, Baltimore, MD, USA
c Department of Biostatistics, Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health, Baltimore, MD, USA
d Clinic of Suicide Prevention and Treatment for Adults, Department of Psychiatry, Region of Southern Denmark, Denmark
e National Centre for Suicide Research and Prevention, University of Oslo, Oslo, Norway
f Department of Psychiatry, University of Southern Denmark, Odense, Region of Southern Denmark, Denmark
g
Department of Child and Adolescent Psychiatry, Clinic of Suicide
Prevention and Treatment for Children and Adolescents, Region of
Southern Denmark, Denmark
h Competence Centre for Suicide Prevention, Amager, Capital Region of Denmark, Denmark
i Competence Centre for Suicide Prevention, Copenhagen, Capital Region of Denmark, Denmark
j Clinic for Suicide Prevention, Aarhus University Hospital Risskov, Aarhus, Central Denmark Region, Denmark
k Unit for Suicide Prevention, Aalborg University Hospital, North Denmark Region, Denmark
l Clinic for Suicide Prevention, Herning, Central Denmark Region, Denmark
Libellés :
DANEMARK,
EVALUATION ACTION,
POST-HOSPITALISATION,
RECHERCHE
mardi 12 novembre 2013
DANEMARK - ETUDE RECHERCHE L'adhésion à l'évaluation du risque de suicide recommandé pour les patients atteints de schizophrénie
L'adhésion à l'évaluation du risque de suicide recommandé pour les patients atteints de schizophrénie
D'après article d'Eleanor McDermid sur http://www.medwirenews.com/47/105062/Psychiatry/Adherence_to_suicide_risk_assessment_urged_for_schizophrenia_patients.html du 7 novembre 2013
medwireNews : Beaucoup de patients atteints de schizophrénie qui tentent de se suicider après la sortie de l'hôpital n'ont pas eu d'évaluation du risque de suicide pré-décharge , montre une étude du Danemark.Et ce manquement comprant les groupes à haut risque, tels que les hommes et les patients ayant reçu un diagnostic de schizophrénie." Des efforts supplémentaires semblent justifiées afin de s'assurer que tous les patients reçoivent une évaluation du risque de suicide systématique avant d'être renvoyés et que des mesures appropriées soient prises pour réduire le risque de comportement suicidaire », ont dit Charlotte Gjørup Pedersen ( Aalborg hôpital psychiatrique , Danemark) chercheur principal et ses collègues .L'équipe a constaté que l'adhésion à l'évaluation du risque de suicide systématique a considérablement augmenté au cours de la période d'étude , 72% des patients évalués par un psychiatre en 2005 , passant à 89 % en 2009.Toutefois, 1% des 7107 patients étudiés se sont suicidés dans la première année de décharge et 8% ont tenté de le faire . En tout, 66% des patients qui se sont suicidés eu une évaluation des risques documentée , et 73% de ceux qui ont tenté de se suicider .Les hommes représentaient les trois quarts des suicides , mais ils étaient 22% moins susceptibles que les femmes d'avoir reçu une évaluation des risques , après ajustement pour tenir une série de variables liées au traitement et aux patients.Aussi, les patients qui ont abusé d'alcool ou de drogue avaient une probabilité réduite pour recevoir une évaluation du risque de suicide , de même que ceux qui ont une "Global Assessment of Functioning" inférieure à 30 .Les patients avec nouveaux diagnostics de schizophrénie représentaient 19 % de tous les participants. Au total, 64 % ont reçu une évaluation des risques , et 23 % n'avaient pas de renseignements sur l'évaluation du risque de suicide , les autres n'ont pas été évalués . Parmi ces patients , avoir leur évaluation psychopathologie via un test d' entretien et subir un test cognitif augmentait significativement la probabilité qu'ils seraient soumis à une évaluation du risque de suicide pour une pré-décharge .
«Malgré les recommandations pour l' utilisation de l'évaluation du risque de suicide systématique , la valeur prédictive de l'évaluation des risques est modeste en raison de la prévalence élevée de l'évaluation des facteurs de risque et le faible taux de comportement suicidaire", écrivent les chercheurs sur les services psychiatriques .«L'évaluation du risque de suicide systématique doit donc être utilisé avec prudence pour guider les cliniciens et les patients , mais ne doit pas rester isolé. "Ils concluent: « une attention à l'amélioration globale de la prise en charge fournis à la fois avant et après la décharge est donc justifiée. "
Références :
November 01, 2013 Psychiatric Services 2013; doi: 10.1176/appi.ps.201200021 -
Free abstract
D'après article d'Eleanor McDermid sur http://www.medwirenews.com/47/105062/Psychiatry/Adherence_to_suicide_risk_assessment_urged_for_schizophrenia_patients.html du 7 novembre 2013
medwireNews : Beaucoup de patients atteints de schizophrénie qui tentent de se suicider après la sortie de l'hôpital n'ont pas eu d'évaluation du risque de suicide pré-décharge , montre une étude du Danemark.Et ce manquement comprant les groupes à haut risque, tels que les hommes et les patients ayant reçu un diagnostic de schizophrénie." Des efforts supplémentaires semblent justifiées afin de s'assurer que tous les patients reçoivent une évaluation du risque de suicide systématique avant d'être renvoyés et que des mesures appropriées soient prises pour réduire le risque de comportement suicidaire », ont dit Charlotte Gjørup Pedersen ( Aalborg hôpital psychiatrique , Danemark) chercheur principal et ses collègues .L'équipe a constaté que l'adhésion à l'évaluation du risque de suicide systématique a considérablement augmenté au cours de la période d'étude , 72% des patients évalués par un psychiatre en 2005 , passant à 89 % en 2009.Toutefois, 1% des 7107 patients étudiés se sont suicidés dans la première année de décharge et 8% ont tenté de le faire . En tout, 66% des patients qui se sont suicidés eu une évaluation des risques documentée , et 73% de ceux qui ont tenté de se suicider .Les hommes représentaient les trois quarts des suicides , mais ils étaient 22% moins susceptibles que les femmes d'avoir reçu une évaluation des risques , après ajustement pour tenir une série de variables liées au traitement et aux patients.Aussi, les patients qui ont abusé d'alcool ou de drogue avaient une probabilité réduite pour recevoir une évaluation du risque de suicide , de même que ceux qui ont une "Global Assessment of Functioning" inférieure à 30 .Les patients avec nouveaux diagnostics de schizophrénie représentaient 19 % de tous les participants. Au total, 64 % ont reçu une évaluation des risques , et 23 % n'avaient pas de renseignements sur l'évaluation du risque de suicide , les autres n'ont pas été évalués . Parmi ces patients , avoir leur évaluation psychopathologie via un test d' entretien et subir un test cognitif augmentait significativement la probabilité qu'ils seraient soumis à une évaluation du risque de suicide pour une pré-décharge .
«Malgré les recommandations pour l' utilisation de l'évaluation du risque de suicide systématique , la valeur prédictive de l'évaluation des risques est modeste en raison de la prévalence élevée de l'évaluation des facteurs de risque et le faible taux de comportement suicidaire", écrivent les chercheurs sur les services psychiatriques .«L'évaluation du risque de suicide systématique doit donc être utilisé avec prudence pour guider les cliniciens et les patients , mais ne doit pas rester isolé. "Ils concluent: « une attention à l'amélioration globale de la prise en charge fournis à la fois avant et après la décharge est donc justifiée. "
Références :
Systematic Suicide Risk Assessment for Patients With Schizophrenia: A National Population-Based Study
Charlotte
Gjørup Pedersen, Ph.D., M.H.Sc.; Signe Olrik Wallenstein Jensen, M.Sc.;
Jaimie Gradus, Ph.D., M.H.Sc.; Søren Paaske Johnsen, Ph.D., M.D.; Jan
Mainz, Ph.D., M.D.
Dr. Pedersen and Ms. Jensen are with the Unit for Psychiatric Research, Aalborg Psychiatric Hospital, Aalborg, Denmark (e-mail: chargjo@gmail.com).
Dr. Gradus is with the National Center for PTSD, Veterans Affairs
Boston Healthcare System. Dr. Johnsen is with the Department of Clinical
Epidemiology, Aarhus University Hospital, Aarhus, Denmark. Dr. Mainz is
Executive Deputy Director, Aalborg University Hospital, and is a
quality-of-care professor at the University of Southern Denmark, Odense.November 01, 2013 Psychiatric Services 2013; doi: 10.1176/appi.ps.201200021 -
Free abstract
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DANEMARK,
HOSPITALISATION,
RECHERCHE,
REPERAGE EVALUATION CRISE SUICIDAIRE,
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