38(6):363-366. doi: 10.1027/0227-5910/a000514.
De Leo D1, Kõlves K 1.
1 Australian Institute for Suicide Research and Prevention, Griffith University, Brisbane, QLD, Australia.
Le Journal of Crisis Intervention and Suicide Prevention, 38 (6), 363-366.http://dx.doi.org/10.1027/0227-5910/a000514De Leo D1, Kõlves K 1.
1 Australian Institute for Suicide Research and Prevention, Griffith University, Brisbane, QLD, Australia.
Les chiffres du suicide diminuent globalement. Les estimations les plus récentes suggèrent que 788 000 décès en 2015 sont représentatifs de la mortalité mondiale due au suicide (Organisation mondiale de la santé [OMS], 2017). Malgré ces changements, les personnes âgées continuent de représenter le segment de la population le plus exposé au risque de suicide presque partout dans le monde. Le paradoxe du genre dans les taux de suicide (différence entre les sexes qui voit une plus grande prévalence d'actes mortels chez les hommes) s'explique souvent par les compétences plus développées en matière de recours à l'aide des femmes et par l'utilisation de méthodes suicidaires plus mortelles chez les hommes (comme l'utilisation d'armes à feu et la pendaison, Kõlves, McDonough, Crompton et De Leo, 2017, Schriivers, Bollen et Sabbe, 2012). Cet éditorial traite en outre des raisons possibles derrière l'incapacité d'intercepter les trajectoires suicidaires, de la raison pour laquelle le paradoxe du genre reste un problème, ainsi que des futures stratégies de prévention du suicide dans la population vieillissante.
Article en ligne
https://econtent.hogrefe.com/doi/full/10.1027/0227-5910/a000514