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mardi 1 mars 2022

MANIFESTATION FORMATION Mal-être et crise suicidaire : prévenir et repérer Beaupréau-en-Mauges (49) 8/03/2022


Mal-être et crise suicidaire : prévenir et repérer


Agenda Pro 

08.03.22

Centre Culturel de la Loge, Beaupréau-en-Mauges

9H30 - 16H30




Le réseau Sentinelles Mauges-Choletais vous invite à participer à son événement "Mal-être et crise suicidaire : prévenir et repérer", mardi 8 mars 2022, de 9h30 à 16h30 au Centre Culturel de la Loge (Allée Jean Monnet) à Beaupréau-en-Mauges.

AU PROGRAMME

La journée se déroulera en 2 temps :

De 9h30 à 12h30 : Conférence-débat animée par le Dr Dewi LE GAL, Psychiatre au CHU d'Angers, dispositif VigilanS & présentation des outils du réseau Sentinelles "Escape Game et Répertoires"

De 13h45 à 16h30 : Ateliers "Le réseau et la prévention du mal-être selon les âges" (5 ateliers de 12 places)

INSCRIPTION

Pour participer, veuillez vous inscrire en cliquant sur le lien suivant : https://urlz.fr/hi3Z / ou en renvoyant le coupon ci-joint complété à : Magali Deniaud, Service ASS, MSA de Maine-et-Loire, 49938 ANGERS CEDEX 9

(Evénement gratuit réservé aux professionnels en charge de l'accompagnement, aux associations et aux membres des réseaux Sentinelles.)

EN SAVOIR +

Renseignements par téléphone au : 02 41 31 75 43 ou par mail à : agencemaugescholetais.blf@msa49.msa.fr


Téléchargez l'affiche (PDF)

lundi 4 octobre 2021

Doué-en-Anjou (49). Le réseau Prévention suicide œuvre depuis 2014

Doué-en-Anjou. Le réseau Prévention suicide œuvre depuis 2014
Le Courrier de l'Ouest Publié le 02/10/2021 à 05h03

Le réseau de prévention du risque suicidaire du Saumurois-Layon a été constitué en 2014.

Coordonné par la Mutualité sociale agricole (MSA) et financé par l’ARS (Agence régionale de santé), il réunit des professionnels de santé, de l’Éducation nationale, des habitants, des élus locaux et des élus de la MSA autour de la sensibilisation au suicide. En parallèle, plus de 120 personnes ont été formées au « repérage et à la prise en charge de la crise suicidaire ». Le réseau a également coordonné la réalisation d’un répertoire de ressources locales, qui est mis à jour régulièrement , dit Alexandre Besnier.

Les objectifs du réseau sont les suivants : prendre part à la prévention du risque suicidaire, informer le grand public sur le mal-être et le suicide, réaliser et actualiser un répertoire des ressources locales qui rassemble les réponses existantes lorsque l’on est confronté à une personne en souffrance psychique, étendre le réseau des personnes formées.

Le réseau de prévention du risque suicidaire du Saumurois-Layon est ouvert à toute personne qui se sent concernée par cette démarche.

Contact : Alexandre Besnier au 06 31 21 05 92, ou par mail : besnier.alexandre@msa49.msa.fr

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/doue-en-anjou-49700/le-reseau-prevention-suicide-uvre-depuis-2014-70fb874c-1c75-46ec-96d7-ae7c9a3b009a

vendredi 11 juin 2021

Le réseau sentinelle se développe en Anjou et va créer un nouveau réseau recouvrant toute une partie Nord-Est du département.


"Le mot "suicide" est encore tabou aujourd'hui" :Le combat du réseau sentinelle
Présentée par Florian Perray AG-7668
Trois questions à... mercredi 9 juin rcf.fr/

Le suicide, un sujet encore trop peu abordé en France aujourd'hui.
C'est ce que nous a confié Marine Charruau, animatrice du Réseau Sentinelles Baugeois Vallée.
Le réseau sentinelle se développe en Anjou et va créer un nouveau réseau recouvrant toute une partie Nord-Est du département.
Devenir une sentinelle, c’est avoir envie de contribuer à la prévention du suicide auprès de son entourage.

Plusieurs réunions d'informations sont prévues :
- Le 18 juin au Centre social de Beaufort en Vallée (14h-15h30)
- Le 25 à Tiercé au Centre Berthe Bachet (10h-11h30)
- Le 28 à Baugé en Anjou à la MSAP (20h30-22h)

Pour s'inscrire :
charruau.marine@msa49.msa.fr
Contacter la MSA par téléphone, touche 5

source et écouter l'emission : https://rcf.fr/la-matinale/le-mot-suicide-est-encore-tabou-aujourd-hui-le-combat-du-reseau-sentinelle

lundi 8 février 2021

Pays de Saint-Gilles (85) création d’un groupe de prévention

Ouest-France
Les Sables d'Olonne ; Challans, Saint-Gilles-Croix-de-Vie
Pays de Vie - Pays de Monts, samedi 6 février 2021 

Une association pour prévenir le risque suicidaire

Les professionnels du secteur médico-social sont trop souvent confrontés au suicide de certains patients. Une association est en cours de constitution pour faire face à cet enjeu de sociétal.

Entretien

Franklin Bellier, étudiant en soins infirmiers, futur membre du bureau du groupe de prévention.

Pourquoi parler du suicide est-il nécessaire, bien que tabou ?

La docteur Kahina Yebbal, médecin psychiatre au centre hospitalier de Bouguenais, résume bien la problématique, pour elle, parler du suicide, n’incite pas au suicide. Les personnes qui se suicident ne veulent pas mourir ; elles veulent simplement arrêter de souffrir. Avant de passer à l’acte, 95 % d’entre elles avaient donné des signes d’alerte à leur entourage. Selon le centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), en France, nous comptons autant de morts par suicide que d’heures dans une journée.

Qu’est-ce qui explique la création d’un groupe de prévention  ?

Le suicide devient une question de santé publique. En 2005, des événements tragiques firent prendre conscience aux élus, comme aux professionnels de la Communauté de communes de Vallet (44), de l’urgence d’agir dans une réflexion concertée. Face à cet enjeu de société et pour pallier ce mal-être, s’est constitué un groupe prévention du suicide (GPS), toujours actif.

Comment a cheminé l’idée d’un groupe propre au pays de Saint-Gilles  ?

Le suicide peut concerner tout un chacun. Une réunion publique en date du 13 novembre 2019 organisée par le centre communal d’action sociale de Saint-Hilaire-de-Riez donnait le ton : 25 personnes (professionnels de santé, élus, citoyens…) se sont fédérées, dans une démarche participative, pour poursuivre leur action sur le territoire de Saint-Hilaire de Riez et dans la communauté de communes. Ils veulent impulser une réflexion pour mettre en place une réponse adaptée à la souffrance, à la détresse. La crise sanitaire n’a pas contaminé l’enthousiasme de ces femmes et hommes de bonne volonté. Cette concertation débouche sur la volonté commune de constituer une association, dont la création etait prévue le 28 octobre.

Quelles seront les actions concrètes de ce groupe de prévention ?

Le chemin se trace par de multiples rencontres aux thématiques variées, depuis la formation des «  sentinelles  », personnes en capacité de repérer les signes de souffrance, jusqu’à la gestion de crise, par des modules de formation sous l’égide de l’Agence régionale de santé, ou l’écoute des familles endeuillées, voire des conditions d’accueil téléphonique et physique…

Contact : martyberruezo.franck@gmail.com.

lundi 28 décembre 2020

MISES A JOUR Agir ensemble contre le suicide en Pays de la Loire Annuaire des acteurs ressources

Agir ensemble contre le suicide en Pays de la Loire

Annuaire des acteurs ressources - Décembre 2020

" Avec en moyenne 700 décès par an, les Pays de la Loire se placent parmi les régions les plus touchées par le suicide.

L’Agence régionale de santé Pays de la Loire et l’Association Régionale des Caisses de Mutualité Sociale Agricole des Pays de la Loire sont particulièrement attachées à agir ensemble dans la lutte contre le suicide.

Ce partenariat se traduit notamment par :

  • un contrat sur l’organisation de sessions de formation au repérage de la crise suicidaire,
  • une rencontre annuelle d’échanges de pratiques réalisée successivement dans les différents départements,
  • ces annuaires des ressources régionales en matière de prévention du suicide.


Loire-Atlantique (44)
Maine et Loire(49)
Mayenne (53)

Sarthe (72)

Vendée (85)

 ou
Acteurs ressources prévention suicide VENDÉE (pdf, 692.71 Ko)
 



mardi 25 août 2020

Saint Nazaire : Contrat local de santé Diagnostic complémentaire Addictions et santé mentale

L’offre nazairienne : des spécificités à souligner


Extraits
"Maison de santé Laennec : des consultations spécialisées Les médecins généralistes, professionnels du 1er recours, sont confrontés au mal être et à la souffrance psychique, à la dépression, voire à la crise suicidaire de patients qu’ils prennent en charge. Pour certains, l’accès au dispositif de prise en charge par des spécialistes en santé mentale apparait difficile. Dans le cadre d’un appel à projets régional, une consultation a été mise en place au sein de la maison de santé par un infirmier du CH travaillant au CMP. Le même modèle est reproduit sur les conduites à risques"

...

"L’équipe Nazairienne de Prévention du Suicide (ENPS) Cette unité met en œuvre le programme national d’actions contre le suicide. Ses missions s’adressent à deux publics différents : la personne en mal-être et les professionnels et les bénévoles. Elle propose des actions plus particu-lières autour des axes de prévention et de post prévention, de la formation et la construction d’un réseau de territoire. L’équipe est constituée de profession-nels de psychiatrie expérimentés dans les domaines de la santé mentale et des pratiques d’aide aux suicidants au sein du territoire de santé. "

https://www.saintnazaire.fr/fileadmin/images/L_essentiel_sante___mentale_et_addictions__Diagnostic_St_Nazaire.pdf

jeudi 16 avril 2020

ARS PAYS DE LA LOIRE Annuaires MàJ

Annuaires

Date de publication 11 février 2020 et avril 2020

Les annuaires mis à disposition sur cette page ont pour but de recenser les acteurs ressources du territoire sur différentes thématiques. Ce service a vocation à être enrichi sur les différents champs d'intervention de l'ARS Pays de la Loire et de ses partenaires.

Avec en moyenne 700 décès par an, les Pays de la Loire se placent parmi les régions les plus touchées par le suicide.

L’Agence régionale de santé Pays de la Loire et l’Association Régionale des Caisses de Mutualité Sociale Agricole des Pays de la Loire sont particulièrement attachées à agir ensemble dans la lutte contre le suicide.

Ce partenariat se traduit notamment par :
un contrat sur l’organisation de sessions de formation au repérage de la crise suicidaire,
une rencontre annuelle d’échanges de pratiques réalisée successivement dans les différents départements,
ces annuaires des ressources régionales en matière de prévention du suicide.

Afin de permettre l’actualisation annuelle des données figurant dans ce document, nous avons choisi de proposer un format dématérialisé sur nos sites institutionnels et ceux des partenaires qui en formuleront le voeu.

Vos commentaires et remarques pour les enrichir sont les bienvenus.

Si ces annuaires participent à améliorer la coordination, le repérage et la prise en charge du risque suicidaire en Pays de la Loire, alors notre objectif partagé sera atteint.

Annuaire des acteurs ressources suicide LOIRE-ATLANTIQUE (pdf, 679.52 Ko)
Annuaire des acteurs ressources suicide MAINE-ET-LOIRE (pdf, 619.78 Ko)
Annuaire des acteurs ressources suicide MAYENNE (pdf, 559.54 Ko)
Annuaire des acteurs ressources suicide SARTHE (pdf, 619.9 Ko)
Annuaire des acteurs ressources suicide VENDÉE (pdf, 608.65 Ko)

vendredi 14 février 2020

Depuis 2005, le centre hospitalier Georges-Daumezon, à Bouguenais, a créé des consultations précurseurs avec les médecins généralistes du territoire du Sud Loire pour prévenir les suicides.

Régions/Pays de la Loire/Loire-Atlantique, vendredi 14 février 2020 527 mots
Près de Nantes. Prévention du suicide : « Sortir la santé mentale de l’hôpital »
Julie Cateau
Depuis 2005, le centre hospitalier Georges-Daumezon, à Bouguenais, a créé des consultations précurseurs avec les médecins généralistes du territoire du Sud Loire pour prévenir les suicides.
Le docteur Kahina Yebbar, chef du pôle intersectoriel de psychiatrie du centre hospitalier de Bouguenais.
Le docteur Kahina Yebbar, chef du pôle intersectoriel de psychiatrie du centre hospitalier de Bouguenais. | PHOTO PRESSE OCÉAN-JULIE CATEAU



Le centre hospitalier Georges-Daumezon de Bouguenais fait partie du Réseau de prévention et de recherche sur le suicide du département qui regroupe plusieurs associations qui œuvrent sur le sujet. Les approches de l’hôpital sont précurseurs depuis 2005, quand le centre participe à la fondation du GPS. Nous avons créé un maillage sur le territoire du Sud-Loire avec les élus et les médecins généralistes intéressés pour sortir la santé mentale de l’hôpital et agir en amont, explique le docteur Kahina Yebbal, chef du pôle intersectoriel à l’hôpital de Bouguenais. Le centre lance plusieurs dispositifs à destination des personnes en souffrance psychique mais aussi pour les proches confrontés à un ami, une sœur, un grand-père avec des idées suicidaires. Des groupes de bénévoles écoutants, formés à l’hôpital. Des consultations pour les personnes endeuillées par un suicide. Mais aussi des consultations d’évaluation des troubles de l’humeur à l’hôpital où c’est le médecin généraliste qui préconise une consultation avec un médecin psychiatre, en l’occurrence le docteur Yebbal. Tous ces services sont gratuits et en présentiel. Parmi les signes qui doivent alerter le médecin : troubles du sommeil, manque d’élan vital, pessimisme, échecs, ruptures, pertes de confiance en soi… Il y a plusieurs parcours et pas de profil type. On n’est pas forcément suicidaire quand on a tous ces symptômes. Parfois, il suffit de pouvoir être écouté par une personne pour s’en sortir. Depuis 2005, le Dr Yebbal constate dans ses consultations une diminution de personnes qui sont déjà passées à l’acte. Avec nos formations, une meilleure information sur les dispositifs, les gens viennent nous voir plus en amont ce qui permet de les prendre en charge avant la tentative de suicide. Il y a plus de femmes que d’hommes dans les consultations. Et il y a plus d’hommes qui se suicident que de femmes. Sûrement un lien de cause à effet, pour le docteur. L’hôpital de Bouguenais forme aussi les médecins du travail, notamment ceux de la Mutualité sociale agricole pour les agriculteurs. Toutes les catégories socioprofessionnelles sont touchées. On voit moins de CSP + parce qu’ils vont dans le privé. Mais on reçoit plus de cadres et d’enseignants qu’avant, avec des situations de burn-out, de souffrance au travail. L’hôpital suit environ 300 personnes par an, rien que sur les consultations d’évaluation. Sur le territoire du Sud Loire, 25 médecins généralistes sur 200 participent. C’est peu mais c’est volontaire. On ne peut pas faire plus car cela demande du temps, de la formation et tout cela à moyen constant », rapporte le Dr Yebbal. Même si elle espère essaimer ces initiatives au Pays de Retz dès cette année. Il faut aussi convaincre les généralistes de l’intérêt de notre approche, ce n’est pas toujours évident.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/pres-de-nantes-prevention-du-suicide-sortir-la-sante-mentale-de-l-hopital-c9e4cbb2-4763-11ea-9026-7f4ff9c020f2


jeudi 13 février 2020

PAYS DE LA LOIRE Santé mentale : les acteurs de la région mobilisés

Santé mentale : les acteurs de la région mobilisés
Le Courrier de l'Ouest
Maine-et-Loire, jeudi 13 février 2020
Anthony PASCO

Un séminaire a réuni mercredi 12 février à Angers un peu plus de 300 professionnels impliqués dans la prise en charge sanitaire et médico-sociale des personnes souffrant d’un trouble ou d’un handicap psychique.
On estime actuellement à 120 000 le nombre de personnes suivies en psychiatrie dans les Pays de la Loire, soit l’équivalent de 3 % de la population. Les échanges, organisés par l’Agence régionale de santé (ARS), étaient animés par le Pr Franck Bellivier, délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie.
Cet expert en psychiatrie venait faire un point d’étape sur la feuille de route présentée en juin 2018 par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.
10 millions d’euros par an
L’ambition de ce plan est d’améliorer l’offre de soin et la mise en relation des différents acteurs concernés par « le projet de vie des patients », en termes de prévention, de suivi social, d’emploi ou encore de logement. L’ARS met à disposition une enveloppe annuelle de 10 millions d’euros, jusqu’en 2022, pour financer des actions nouvelles qui sont de nature à « lutter contre la stigmatisation, améliorer la prévention du suicide, l’accès au diagnostic et aux soins psychiatriques », en accordant une attention particulière aux populations les plus vulnérables. Dans le Maine-et-Loire, plusieurs projets expérimentaux ont été validés et financés. Citons par exemple la mise en place, à partir du mois prochain, d’un parcours de soins pour le patient dépressif. Il sera coordonné par des médecins traitants formés par des psychiatres du CHU d’Angers et pris en charge dans le cadre d’un forfait incluant le recours à d’autres professionnels de santé. Autre initiative : la création au sein du Centre de santé mentale de Sainte-Gemmes-sur-Loire (Cesame) d’une équipe mobile qui ira à la rencontre des femmes enceintes fragilisées ou isolées.
***

Les Pays de la Loire se mobilisent pour la santé mentale des Ligériens
Mélanie LEBLANC.
En déplacement à Angers, le délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie, Frank Bellivier, a fait le point, mercredi 12 février, sur les orientations régionales en matière de santé mentale.
Le professeur Frank Bellivier, nommé en avril 2019 délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie, s’est déplacé deux jours à Angers, mardi 11 et mercredi 12 février 2020, pour faire le point avec les acteurs ligériens sur les orientations en matière de santé mentale. À cette occasion, trois cents personnes issues du secteur médico-social, de la prévention, du milieu hospitalier ou encore associatif étaient présents au Centre d’affaires Terra Botanica, à Angers.
L’objectif de ces deux journées : échanger sur la mise en œuvre de la feuille de route pour la santé mentale et la psychiatrie, dévoilée par la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, en juin 2018. «  Nous sommes à un moment où on n’est plus à débattre de ce qu’on doit faire, on prend cette feuille de route et on la met en œuvre  » , indique Frank Bellivier.
La santé mentale, une priorité
La santé mentale est l’une des priorités du Projet régional de santé 2018-2022 de l’ARS (Agence régionale de santé) des Pays de la Loire. C’est pourquoi l’ARS a choisi de créer un Pact (Plan d’accompagnement à la transformation) santé mentale pour renforcer la politique régionale et donner une vision pluriannuelle de sa démarche. Jusqu’en 2022, dix millions d’euros par an seront dédiés à accompagner des projets.
«  À partir du moment où l’on a fixé un diagnostic, on mène les actions  », assure Jean-Jacques Coiplet, directeur général de l’ARS. Parmi les projets, la promotion de la «  pair-aidance  », qui repose sur l’entraide entre des personnes rétablies et les patients souffrant de la même maladie, et le dispositif VigilanS, porté par le CHU d’Angers, dont l’objectif est la prévention de la récidive du suicide.
«  Parler du suicide, c’est très important  »
«  Parler du suicide, c’est très important, contrairement à l’idée reçue qui est que ça pourrait déclencher des tentatives de suicide  », affirme Frank Bellivier. Dans les Pays de la Loire, les suicides et tentatives de suicides restent un problème de santé majeur. En 2015, la région comptabilisait 695 décès par suicide, soit une surmortalité de 35 % par rapport à la moyenne nationale. «  Il ne faut pas stigmatiser les territoires. Il n’y a pas de fatalité  » , conclut Jean-Jacques Coiplet.
Cet article est paru dans Ouest-France (site web)

vendredi 10 janvier 2020

PARUTION Un GPS pour éviter le suicide

Un GPS pour éviter le suicide 
Daniel COUTANT

Éditeur : Vérone éditions
178 pages ; 21 x 14,8 cm ; broché
ISBN 979-10-284-0972-2
EAN 9791028409722
Parution 19/12/2019
Résumé : Selon l’Observatoire national du suicide, 8 885 décès par suicide ont été enregistrés en France métropolitaine, en 2014, soit près de 24 décès par jour. Malgré une baisse de 26 % du taux de suicide entre 2003 et 2014, la France présente l’un des taux de suicide les plus élevés en Europe. Cette tendance à la baisse du nombre de suicides, qui n’est pas propre à la France, reste inexpliquée. On note toutefois que, face à ce problème de santé publique, s’est développé un tissu d’associations, qui se sont donné pour mission la prévention du suicide. C’est le cas du Groupe de prévention du suicide de la communauté de communes de Sèvre-et-Loire. Un GPS pour éviter le suicide décrit le processus qui a permis la coconstruction d’une démarche en santé publique réunissant des habitants, des élus et des professionnels de santé convaincus que la prévention du suicide ne peut se faire qu’en lien avec les associations présentes sur le terrain. Le docteur Daniel Coutant a exercé pendant plus de vingt ans la médecine générale à Saint-Nazaire, en exercice libéral et en centre de santé ; il a ensuite accompli la deuxième partie de sa carrière comme chargé de mission en prévention dans une grande mutuelle à Nantes. Il reste aujourd’hui investi sur l’exercice pluriprofessionnel coordonné au niveau des maisons de santé. Il est le coauteur de deux ouvrages : Le Centre de santé de Saint-Nazaire : hier, une médecine pour demain aux éditions Syros Alternatives, et La Médecine générale, une spécialité d’avenir aux Presses de l’EHESP.



https://www.editions-verone.com/auteur/daniel-coutant/un-gps-pour-eviter-le-suicide/

mardi 19 novembre 2019

PLAQUETTE Loire-Atlantique Informations suite au suicide d’un proche.


Informations suite au suicide d’un proche.
www.reperes44.org*

Ce document rassemble les informations utiles sur les ressources existantes en Loire-Atlantique

" Il est probable qu’aucun mot ne puisse décrire la douleur si singulière que vous vivez, qu’aucune démarche ne soit envisageable pour le moment.

Il est possible que vos proches soient actuellement les plus à même de vous entourer.

Cependant il arrive parfois de se sentir extrêmement seul, désemparé. Soit parce que votre famille et/ou vos amis sont éloignés, soit parce qu’ils ne savent pas comment réagir et qu’ils restent à distance.
Il se peut aussi que vous ne souhaitiez pas les déranger ou que vous ne sachiez pas comment leur dire ce que vous ressentez.

Il arrive aussi que l’on s’inquiète pour ses enfants, ses petits-enfants, ne sachant comment les accompagner dans cette épreuve.

Vous trouverez, dans le lien ci-dessous, les coordonnées d’institutions et
d’associations que vous pouvez interpeller. Des intervenants spécialisés peuvent répondre à vos questions, mais aussi entendre la douleur, les sentiments de culpabilité, de colère, de honte et désespoir qui surviennent habituellement suite à la perte d’un proche par suicide.

Ceux-ci sont à votre disposition pour vous accompagner dans ce si singulier chemin de deuil, et pour éviter que vous ne vous retrouviez vous-même en danger, aux prises au mal-être, voire avec des idées suicidaires.

Plaquette d’information

Source http://www.reperes44.org/wp-content/uploads/2019/06/plaquette-reperes44.pdf

lundi 14 octobre 2019

Fiche d'expérience Prévention du risque suicidaire inscrit dans le projet politique de la ville de la Châteaubriant

Observation et innovation sociales, ABS / Banque d’expériences/ Prévention du risque suicidaire
Fiche d'expérience

Prévention du risque suicidaire 

MàJ : 03/09/2019 sur www.unccas.org/*

Le projet politique de la ville de la Châteaubriant est de longue date orienté vers le bien-être des citoyens, avec une forte implication des élus autour des questions de santé publique. A ce titre, le CCAS conduit depuis 2010 des actions de prévention du suicide, qui avaient fait l’objet d’une récompense de la part du Prix de l’Innovation de l’Unccas en 2013, et ont continué d’évoluer depuis.

Contexte

Dans le cadre de sa politique de prévention, la Ville mène des efforts importants dans les domaines suivants : 
  • sécurité routière,
  • alcool et consommation de produits illicites,
  • accidents domestiques,
  • actions prévention santé (vaccination, cancer, obésité).
La prévention du suicide s’inscrit dans un travail à long terme né d’un constat alarmant : le nombre de décès par suicide, par an, en France, est de 10 127 en 2007 (source INSERM) et 160 000 tentatives. 12 régions ont un taux de suicide supérieur d’au moins 15 % à la moyenne nationale (le grand quart nord/ouest, le taux le plus élevé étant en Bretagne). A l’échelle des Pays de Loire, il y a eu 710 décès en 2007 dont 230 en Loire Atlantique.
Un comité de pilotage a été créé dès 2009 afin de travailler sur la méthodologie du projet à engager sur le territoire. Deux axes prioritaires se sont dessinés :
  • travailler en direction des professionnels médico-sociaux agissant dans les secteurs personnes âgées, jeunes, adultes en difficulté sociale et personnes handicapées.
  • travailler en direction du grand public
Depuis, le CCAS multiplie les efforts afin de créer des outils adaptés pour répondre aux mieux aux besoins de formation et d’informations exprimés.

Description / Fonctionnement de l'action

2010

Les objectifs initiaux du dispositif, à destination des professionnels étaient les suivants :
  • acquérir une meilleure connaissance du risque suicidaire (données épidémiologiques),
  • reconnaître les facteurs de risques et les signes d’alerte,
  • identifier les structures aidantes sur le territoire.
Trois demi-journées de formation (3x3 heures) se sont déroulées de mai à juin 2010. L’intervention a été faite par l’association Recherche et rencontres, un centre social de Nantes spécialisé dans la lutte contre l’isolement, la prévention du suicide, l’aide à la relation et la communication.
Des actions ont été organisées à destination du grand public. L’objectif général de cette démarche était de fournir des informations sur le risque suicidaire et les différents moyens pour aller vers le mieux être.
En octobre, une soirée théâtre débat s’est déroulée au sein du théâtre municipal de Châteaubriant (499 places). Le théâtre 3 de Nantes a proposé un préambule théâtral de 30 minutes (monologue de 3 femmes exprimant leur mal de vivre), suivi d’un débat, en présence de professionnels de l’association Recherche et rencontres et de deux psychiatres du centre médico-psychologique.

2011

Au cours de cette deuxième année d’action, le CCAS a souhaité :
  • faire en sorte que les professionnels soient plus à l’aise face à la problématique du suicide dans le cadre de leur pratique,
  • les aider ) apprendre à se sentir « à sa place » dans l’écoute à apporter aux usagers,
  • permettre un passage de relais vers les structures spécialisées dans de bonnes conditions.
Cette fois, deux demi-journée de formation (3x3 heures) se sont déroulées durant la Semaine nationale de la Santé Mentale. Une personne du centre hospitalier spécialisé de Blain y intervenait. Les groupes ont été constitués selon le public reçu : personnes âgées, adultes fragilisés et les jeunes. Au-delà de la théorie, un jeu de rôle a permis la pratique.
Tout comme en 2010, des actions ont été proposées auprès du grand public avec deux journées de sensibilisation, sous forme d’ateliers :
  • atelier rire (jeu d’expression, approche ludique du rire et de l’être ensemble : 45 min),
  • atelier look et bien être (travail sur la colorimétrie, la morpho-silhouette, maquillage : 45 min),
  • atelier écriture (jeu de mots, acrostiche, photolangage : 1h30),
  • atelier table ronde (qu’est ce qui fait vivre, qu’est ce qui fait mourir ? : 45 min).
Ces ateliers ont été animés par l’association La Clownerie de Plessé, la maison de l’emploi de Châteaubriant, des bénévoles et le centre médico-psychologique. Un planning a été établi pour permettre le passage de groupes d’usagers. En parallèle, les ateliers étaient également en libre accès. La journée s’est achevée avec la présentation d’un spectacle clownesque Les bienfaits du rire sur la santé par l’association La Clownerie. En commençant par retracer l’histoire du concept du rire à travers les époques, la conférence permet de mettre en évidence les effets du rire sur les appareils hormonaux, respiratoires, cardiovasculaires, musculaires, digestifs et sur le métabolisme général.
Toutes ces actions ont fait l’objet d’un travail de communication avec la presse locale et les radios locales.

2012

Intervention sur 1 journée ½ de formation, du Centre hospitalier spécialisé de Blain. Le thème proposé par les formateur s’intitulait "Décès par suicide : ceux qui restent, l’implication de l’entourage, le retentissement du suicide, place et rôle des accueillants", avec un méthode de jeux de rôle à partir de cas concrets.
Une journée de sensibilisation aux risques suicidaires en direction des seniors, envers le grand public :
  • une table ronde,
  • des ateliers : écriture, look et bien-être, discussion, art thérapie,
  • un spectacle,
  • un forum.

2013

Des réunions d’informations menées par l’association Recherche et Rencontres, ont été organisées au sein d’un l’établissement scolaire.
Un Colloque inter-régional (Bretagne/Pays de Loire) a été organisé en partenariat avec le CHS de Blain et l’ARS Pays de Loire. 500 professionnels ont pu bénéficier de ce temps privilégié d’échanges et de partage des connaissances mutuelles : professionnels de santé de la région (médecins, pharmaciens, infirmiers, aides-soignants), professionnels du social de la région (directeurs de CCAS, travailleurs sociaux, associations), élus, étudiants médicaux, paramédicaux et médico-sociaux.
L’objectif était d’alimenter la réflexion à travers les échanges, notamment avec un professeur, de transmettre des expériences locales et de mobiliser un plus grand nombre d’acteurs sur la thématique de la prévention du suicide.
La communication a commencé par un envoi d’invitations par courrier à tous les professionnels répertoriés, puis une diffusion de l’objet et la date du colloque dans les magazines spécialisés : ASH, UNCCAS, magasines spécialisés en santé. Ensuite, une prise de contact avec les structures, repérées comme ressource sur la thématique, est effectuée dans les 6 mois après le colloque. Les outils sont les suivants : plaquette, programme, mallette, documentation, questionnaire d’évaluation.
Cette même année, l’action préventive du CCAS a également été saluée par un Prix de l’Innovation décerné par l’UNCCAS.

Voir la vidéo : https://vimeo.com/138313746

2014
 
Un colloque ARS a été organisé au Mans en février sur le thème Agir ensemble contre le suicide en Pays de Loire/ Le suicide de la personne âgée, au cours duquel 225 participants ont répondu présentes. Le CCAS a participé en temps qu’intervenant, en co-animation avec le CHS de Blain (antenne de Châteaubriant), lors de la table ronde : Du repérage à la coordination.
La Journée Mondiale de prévention du suicide s’est organisé en septembre 2014, au Marché de Châteaubriant. En partenariat avec le CHS de Blain et l’association Recherche et Rencontres, le CCAS a organisé une matinée d’information ayant pour objectif d’ouvrir le dialogue. 9 professionnels de ces structures étaient présents. 565 personnes ont été abordées, pour 165 d’entre elles une véritable discussion sur la thématique a eu lieu. Une distribution de 750 marques page et 71 livres INPES sur la dépression ont été remis.
Pour clore l’année 2014, la soirée-débat Le deuil après suicide au Foyer Restaurant a eu lieu en octobre.
Les objectifs de cette soirée étaient de :
  • susciter échanges-débat autour du deuil après suicide,
  • diffuser des informations sur la mise en place d’un cycle de réunion à destination des personnes endeuillées par un suicide.

2015

Un groupe d’entraide et de soutien pour les endeuillés par suicide s’est réuni sur Châteaubriant. Durant cette année, un groupe de 4 personnes (2 parents, 1 sœur et 1 conjoint) ont pu participer, de façon assidue, à 6 séances de 2 heures en soirée, tous les derniers jeudis du mois au CCAS. Les séances ont été animées par l’association Recherche et Rencontres ainsi qu’un travailleur social du CCAS.
Les thèmes abordés étaient les suivants :
  • Un deuil pas comme les autres ? ;
  • Quand tout bascule… ;
  • Continuer à vivre…Pourquoi ? ;
  • La culpabilité ;
  • La colère ;
  • La phase de déstructuration ;
  • Les dates ;
  • La phase de restructuration.
En second lieu, une conférence débat tous publics, au théâtre de Verre, animée par un professeur, était organisée le 18 mars 2015. Le CCAS de Châteaubriant, le CHS (Centre Hospitalier Spécialisé) de Blain et l’ARS Pays de la Loire échangeaient sur le thème Suicide : savoir plus… pour risquer moins au Théâtre de Verre de Châteaubriant.
La conférence intervenait dans le cadre de la semaine nationale d’information sur la santé mentale. Elle alliait interventions de spécialistes sur le sujet à celles d’acteurs de terrain :
  • une équipe du CCAS de Châteaubriant,
  • des équipes du Pôle Centre, du pôle de psychiatrie infanto-juvénile et du service formation du CHS de Blain.
Les échanges ont bénéficié de l’expertise du Professeur Jean-Louis Terra, Professeur de psychiatrie à l’université Lyon 1 et chef de service au C.H.S. du Vinatier (Bron), directeur du laboratoire de psychologie de la santé et du développement, créateur d’une formation de formateurs autour du repérage et de la prévention du risque suicidaire. Il est également membre de l’Observatoire National du Suicide créé en Septembre 2013.

2017

Action sur le Marché : 

En février, 2 personnels du CMP de Châteaubriant et 3 personnels CCAS ont sensibilisé le public à la crise suicidaire. 300 flyers ont été distribués et 256 personnes ont été abordées.

Soirée Théâtre - débat : parlons des pressions

Les objectifs visaient à sensibiliser auprès de la population, à prévenir le risque suicidaire, le mal-être et la dépression.
L’action incluait un spectacle suivi d’un débat, au théâtre de Verre de Châteaubriant, en présence de bénévoles et professionnels intervenant à différents stades du processus.

Action de sensibilisation à la population : du repérage à l’alerte

Cette action avait pour objectif de permettre à tout à chacun de repérer et d’orienter une personne en crise suicidaire, au foyer restaurant de Châteaubriant et était menée par un travailleur social du CCAS ayant suivi la formation du professeur Terra et une personne employé spécialement pour l’action.
La séance durait 3 heure avec 28 participants dont : 2 élus CCAS, 14 salariés, 3 chefs d’entreprise, 1 étudiante en ESF, 6 élèves infirmiers et 2 retraités.
Contenu : échange autour des idées reçues ; données épidémiologiques ; le modèle de crise ; jeux de rôle
La formation a été unanimement appréciée par les participants.

Action en direction des professionnels du territoire

Cette action portait sur le thème : la prévention et la prise en charge des complications du deuil après suicide. Les objectifs étaient de constituer un groupe de travail pour améliorer, au niveau départemental, la prévention des familles endeuillées. Ce groupe de travail a eu lieu dans un foyer restaurant en décembre.
Le contenu de ce groupe de travail : présentation de l’association Repères 44, sensibilisation au deuil après suicide et la présentation d’une plaquette d’information sur les lieux ressources.
16 professionnels et un particulier étaient présents, représentant le CCAS, le CMP de Châteaubriant, les Assistantes sociales scolaires du territoire, les associations Apsyades, Recherche et Rencontres, Alcool Assistance et un médecin généraliste.

2018

Le CCAS a participé en tant qu’intervenant au 22ème colloque de la Mutualité Française Bretagne le 13 février, dans le cadre de la Journée Nationale pour la Prévention du Suicide.
Sollicité par l’UNICEF, le CCAS a aussi participé au 14ème rendez-vous des collectivités amies des enfants à la Mairie de Paris.

Bilan

La formation des professionnels, en 2010

51 personnes ont suivi la formation d’une demi-journée et 18 souhaitaient s’investir dans les futures actions. En 2011, 45 personnes ont pu être formées. Les participants ont apprécié la qualité des interventions ainsi que la méthode d’apprentissage via des jeux de rôle, en revanche le temps (1/2 journée) attribué à la formation semblait trop court.

La soirée débat auprès du grand public, en 2010

Le préambule a permis un échange riche avec une nouvelle image donnée au monde psychiatrique local. L’idée phare était que chacun peut avoir sa place dans l’aide à apporter à un individu suicidaire.

En 2011

248 personnes ont participé aux actions (173 aux ateliers et 75 à la soirée). 20 personnes ont laissé leurs coordonnées pour poursuivre les actions en 2012. Au regard des bilans très positifs de ces actions, les élus ont pris la décision de poursuivre le travail engagé sur la prévention du risque suicidaire. Le grand public était manifestement très en attente de la poursuite de ces actions de prévention.

La soirée débat de 2014

20 personnes y ont participé et un support de communication a été créé, afin d’informer le grand public sur le démarrage d’un groupe de soutien et d’entraide pour les endeuillés par suicide. La réalisation de 7 entretiens individuels sur la période novembre-décembre 2014 pour la préinscription au groupe, a été effectué.

La conférence débat public en 2015

300 personnes ont assisté à cette conférence.

La soirée théâtre débat en 2017

75 personnes ont participé à la soirée.

Quelques verbatims

« La pièce était excellente ; captivante : les comédiens ont su amener du dynamisme, de l’humain, du réalisme ; Beaucoup d’informations données avec humour, très agréable à regarder ; cette pièce permet réellement d’avoir une vision extérieure de la dépression et de sensibiliser le grand public ; le thème a bien été abordé ; bien mis en scène et joué, points de vue autres que psychopathologiques abordés intéressants ; le message passe mieux avec de l humour, très bonne pièce ; elle présente la maladie dans ses grands traits, très bien ; la pièce permet de dé-stigmatiser ; sujet évoqué sans jugement ; permet de casser les a priori ; très intéressant mais trop vaste pour être traité en une soirée ; pièce qui interpelle ; sujet très bien traité, réaliste ; cela remplace une boîte de médicaments ; bien rigolé, cela m’a fait du bien »
Qu’avez-vous pensez du débat ?
« Il y a ceux qui sont dans l’action et ceux qui sont passif ; intéressant mais forme peu conviviale, apposer nous des professionnels et structures présentes ; très constructif, la présence des jeunes (obligatoire) gâche réellement la soirée (2ème conférence, 2ème constat) ; enrichissant car des points de vue différents ; merci aux personnes présentes qui ont éclairées le débat ; riche ; une approche d’une personne malade aurait pu être intéressante ; permet de connaître des associations ; intervenants en attente de question, je m’attendais à avoir des bases sur les symptômes et actions ; je pensais que nous allions parler davantage de la dépression, assez tendu parfois ; riche en diversité et possibilité au vu du nombre d’intervenants ; pas obtenu les réponses avec les psychiatres ; pas assez de questions »

Action en direction des professionnels du territoire en 2017

Ce sont 376 personnes qui ont eu une information sur la thématique de la crise suicidaire.

Moyens

Moyens humains

  • L’élue aux affaires sociales
  • 2 travailleurs sociaux du CCAS
  • 2 bénévoles pour l’animation de l’atelier d’écriture
  • 1 bénévole pour la co-animation de la table ronde
  • 6 associations intervenant selon les animations

Coût total du projet

Budget : 3 056 euros

Les partenaires

Partenaires opérationnels

  • Centre Médico-psychologique (pédo-psychiatrie, adulte, santé mentale et vieillissement)
  • SOS Amitié 44
  • SOS Dépression 44
  • GEM « étoile filante »
  • UNAFAM
  • Médecin généraliste
  • L’association Recherches et Rencontres

Ils financent l'action

Les financements autres que ceux du CCAS :
  • 2015 : ARS à hauteur de 1 500 euros et CHS à hauteur de 1 413,15 euros.
  • 2017 : ARS à hauteur de 1 000 euros

Les observations du CCAS/CIAS

Ce dispositif offre une réponse originale et des outils atypiques pour traiter de la thématique. Les actions menées sont de qualité et leur coût a pu rester faible grâce à l’investissement d’habitants (animation de l’atelier d’écriture par 2 bénévoles, recours à une psychologue à la retraite en partenariat avec le centre médico-psychologique pour l’animation de la table ronde). 
Une grande diversité de professionnels a été sensibilisée (aides à domicile, assistantes sociales du conseil général, du centre hospitalier, formateurs de la maison familiale rurale, associations de retraités, associations caritatives, conseillers principaux de l’éducation nationale, foyer de jeunes travailleurs, chantier d’insertion, ESAT de Châteaubriant) et des publics touchés. Par ailleurs, le maillage territorial permet de donner une force et une légitimité au travail pour construire ensemble et pérenniser des actions sur une thématique peu aisée à aborder.
Photo : Wikimedia Commons / Oie Blanche

jeudi 10 octobre 2019

MàJ Prévention du suicide en Pays de Loire : la cellule de recontact Vigilans s'établit au CHU d'Angers

 Prévention du suicide : la cellule de recontact VigilanS s’établit au CHU d’Angers
CHU Angers - samedi 05 octobre 2019. https://www.reseau-chu.org/*


Un dispositif innovant pour prévenir la récidive suicidaire @Pixabay

La région des Pays de la Loire est l’une des régions françaises les plus touchées par le suicide. Pour prévenir sa récidive, la cellule VigilanS, installée au CHU d'Angers, permettra, pour les patients qui le souhaitent, de les suivre pendant les jours et les semaines suivant leur tentative de suicide en vue de prévenir une récidive. 

En Pays de la Loire, c’est au CHU d’Angers que l’Agence régionale de santé a confié le déploiement et la coordination de la cellule de recontact VigilanS. Un médecin du service de psychiatrie-addictologie et quatre infirmiers du CHU d’Angers et du CESAME (Centre de Santé Mentale angevin, établissement partenaire du dispositif) seront ainsi chargés de recontacter les personnes ayant accepté ce suivi après leur hospitalisation ou leur passage aux urgences. 

Un réseau de partenaires 

VigilanS fonctionne sur la base d’une étroite collaboration entre les acteurs de santé participant à la prise en charge des patients ayant fait une tentative de suicide. Tous les établissements de santé de la région seront rencontrés pour participer au dispositif et en parler à leurs patients. Si ces derniers acceptent de rentrer dans le dispositif, ils seront systématiquement rappelés ou contactés par la cellule à intervalles réguliers en vue de suivre leur évolution.

Une prévention de la récidive éprouvée 

VigilanS est un dispositif complémentaire de la prise en charge du patient suicidant. Il ne se substitue pas au parcours de soins de la personne qui reste prise en charge au plus près de chez elle, en fonction de ses besoins. Le médecin traitant et le psychiatre traitant sont d’ailleurs systématiquement informés de l’entrée de leur patient dans le dispositif et destinataires des comptes rendus des échanges avec ce dernier. 

Le service rendu par VigilanS pourra permettre à terme de suivre à distance plus de 1 000 personnes dans la région. Le recul de la récidive pour ces patients a été clairement démontré par les équipes lilloises à l’origine de ce projet, permettant de réduire nettement l’incidence des suicides auprès de certains patients. 

Infos et chiffres clés 

- 750 habitants se suicident chaque année en Pays de la Loire 

- 10 % des femmes et 5 % des hommes de 15 à 75 ans déclarent avoir fait une tentative de suicide au cours de leur vie. 

- Avec VigilanS, ce sont 34 établissements de santé des 5 départements des Pays de la Loire qui pourront travailler de concert pour la prévention du suicide. 

- Le dispositif VigilanS est né à Lille en 2015. Il est déjà déployé dans plusieurs régions de France. 

Source : Observatoire régionale de la santé 

Catégorie : CHU Angers, Pédopsychiatrie - Psychiatrie, Newsletter 1011 - 8/10/2019

Pour plus d’information : CHU Angers
 https://www.reseau-chu.org/article/prevention-du-suicide-la-cellule-de-recontact-vigilans-setablit-au-chu-dangers/

***

Prévention du suicide : la cellule de recontact Vigilans s'établit au CHU d'Angers
 communiqués de presse
chu-angers.fr
Date(s)
du 9 septembre 2019 au 3 octobre 2020
Saviez-vous que la région des Pays de la Loire est l’une des régions françaises les plus touchées par le suicide ? A la veille de la Journée mondiale de prévention du suicide du 10 septembre, le CHU d’Angers vous convie à la présentation de la cellule VigilanS. Ce dispositif innovant vise à prévenir la récidive suicidaire.
Déjà expérimenté depuis plusieurs années dans le Nord, il couvrira l’ensemble des Pays de la Loire. S’appuyant sur un réseau d’établissements partenaires, il permet, pour les patients qui le souhaitent, de les suivre pendant les jours et les semaines suivant leur tentative de suicide en vue de prévenir une récidive

Pour en savoir + sur cette cellule Vigilans, téléchargez le communiqué de presse dédié ici.


De gauche à droite : Pr Bénédicte Gohier, chef du service de psychiatrie- addictologie, Madame Malinge, cadre de santé, Caroline Chantrel, chef de projet Vigilans, Dr Dewi Le Gal, médecin coordonnateur de la cellule Vigilans avec en main les cartes Vigilans remis aux patients inclus dans le dispositif.

(Crédit : CHU Angers)
Publié le 9 septembre 2019
https://www.chu-angers.fr/le-chu-angers/a-la-une/communiques-de-presse/communiques-annee-2019/prevention-du-suicide-la-cellule-de-recontact-vigilans-s-etablit-au-chu-d-angers-87215.kjsp



HISTORIQUE DU POST

Correctif 06/09/2019 :  L’ouverture de la cellule est imminente, et devrait intervenir d’ici quelques semaines.

Prévention du suicide en Pays de Loire : La cellule de recontact VigilanS ouverte au CHU d’Angers
source www.saumur-kiosque.com* 04 septembre 2019

Saviez-vous que la région des Pays de la Loire est l’une des régions françaises les plus touchées par le suicide ? A la veille de la Journée mondiale de prévention du suicide du 10 septembre, le CHU d’Angers annonce l'ouverture de la cellule VigilanS.

Ce dispositif innovant vise à prévenir la récidive suicidaire. Déjà expérimenté depuis plusieurs années dans le Nord, il couvrira l’ensemble des Pays de la Loire. S’appuyant sur un réseau d’établissements partenaires, il permet, pour les patients qui le souhaitent, de les suivre pendant les jours et les semaines suivant leur tentative de suicide en vue de prévenir une récidive.

Quatre infirmiers à l’écoute des patients à risque

En Pays de la Loire, c’est au CHU d’Angers que l’Agence régionale de santé a confié le déploiement et la coordination de la cellule de recontact VigilanS. Un médecin du service de psychiatrie-addictologie et quatre infirmiers du CHU d’Angers et du CESAME (Centre de Santé Mentale angevin, établissement partenaire du dispositif) seront ainsi chargés de recontacter les personnes ayant accepté ce suivi après leur hospitalisation ou leur passage aux urgences.

Un réseau de partenaires

VigilanS fonctionne sur la base d’une étroite collaboration entre les acteurs de santé participant à la prise en charge des patients ayant fait une tentative de suicide. Tous les établissements de santé de la région seront rencontrés pour participer au dispositif et en parler à leurs patients. Si ces derniers acceptent de rentrer dans le dispositif, ils seront systématiquement rappelés ou contactés par la cellule à intervalles réguliers en vue de suivre leur évolution.

Une prévention de la récidive éprouvée

VigilanS est un dispositif complémentaire de la prise en charge du patient suicidant. Il ne se substitue pas au parcours de soins de la personne qui reste prise en charge au plus près de chez elle, en fonction de ses besoins. Le médecin traitant et le psychiatre traitant sont d’ailleurs systématiquement informés de l’entrée de leur patient dans le dispositif et destinataires des comptes rendus des échanges avec ce dernier.
Le service rendu par VigilanS pourra permettre à terme de suivre à distance plus de 1 000 personnes dans la région. Le recul de la récidive pour ces patients a été clairement démontré par les équipes lilloises à l’origine de ce projet, permettant de réduire nettement l’incidence des suicides auprès de certains patients.
Rendez-vous presse

Infos et chiffres clés * :
- 750 habitants se suicident chaque année en Pays de la Loire
- La région Pays de la Loire est l’une des plus touchées en France.
- 10 % des femmes et 5 % des hommes de 15 à 75 ans déclarent avoir fait une tentative de suicide au cours de leur vie.
- Avec VigilanS, ce sont 34 établissements de santé des 5 départements des Pays de la Loire qui pourront travailler de concert pour la prévention du suicide.
- Le dispositif VigilanS est né à Lille en 2015. Il est déjà déployé dans plusieurs régions de France.
* Source : Observatoire régionale de la santé

Plus d'infos : www.chu-angers.fr

Article du 04 septembre 2019
http://www.saumur-kiosque.com/infos_article.php?id_actu=51959


lundi 26 août 2019

MANIFESTATION 7/11/2019 Ombrée-d'Anjou (49) Dépression et risque suicidaire chez les personnes âgées


Dépression et risque suicidaire chez les personnes âgées
Conférence organisée par le Gérontopôle des Pays de la Loire, avec l’intervention de Romain Pager, psychologue clinicien, qui abordera les thématiques de la dépression des personnes âgées, des signes qui doivent alerter, des professionnels qui peuvent accompagner.
Infos pratiques

 
jeudi 07 novembre 2019
 
A 14h00
 
maison commune de loisirs 3, avenue de la Gare 49420 Ombrée-d'Anjou 
  Tarif : Gratuit

Gratuit.


source https://vitre.maville.com/sortir/agenda_details_-voir-visiter-conference-depression-et-risque-suicidaire-chez-les-personnes-agees_7061994-47_agendaDetail.Htm

mardi 13 août 2019

MANIFESTATION Meslay-du-Maine (53) 12/09/2019 Conférence sur le risque suicidaire chez les personnes âgées

Meslay-du-Maine | Conférence sur le risque suicidaire chez les personnes âgées

Jeudi 12 septembre 2019

Salle socio-culturelle - 16 place de la Poste - Meslay-du-Maine
14h - 17h
Organisateurs : Le Gérontopôle en partenariat avec le CIAS du Pays de Meslay-Grez et Meslay-du-Maine. Soutenu par l’ARS des Pays de la Loire, la CARSAT des Pays de la Loire et le CRCAS AGIRC-ARRCO Pays de la Loire.


Le Gérontopôle des Pays de la Loire organise une série de conférences sur le repérage de la dépression et du risque suicidaire chez les personnes âgées. Quelques éléments de contexte : près de 3000 personnes de plus de 65 ans se suicident tous les ans en France, sur un total de près de 10000 suicides, tous âges confondus. 90% des tentatives de suicide chez les âgés sont reliées à un état dépressif. Le Gérontopôle, soutenu par l'ARS des Pays de la Loire, la CARSAT des Pays de la Loire et le CRCAS AGIRC-ARRCO Pays de la Loire, a donc souhaité mettre en place des conférences de sensibilisation sur cette thématique.

Programme prévisionnel


Cette conférence sera animée par le Gérontopôle avec l'intervention de Romain Pager, psychologue clinicien, qui abordera les thématiques de la dépression des personnes âgées, des signes qui doivent alerter, des professionnels qui peuvent accompagner... La troupe de Théâtre "Les Expresso" surprendra le public au travers de saynètes d'improvisation. Enfin, un forum des acteurs locaux sera proposé aux participants ainsi qu'un pot de convivialité pour conclure l'après-midi.

Inscription 
contact@gerontopole-paysdelaloire.fr
09 75 12 11 23


Source https://www.gerontopole-paysdelaloire.fr/agenda/meslay-du-maine-conference-sur-le-risque-suicidaire-chez-les-personnes-agees

jeudi 25 juillet 2019

PRESENTATION STRUCTURE Nouveau site internet de REPERES 44

L’association REPERES 44, seau de Prévention Et de REcherches sur le Suicide


Historique : 
L’association REPERES 44, seau de Prévention Et de REcherches sur le Suicide, voit le jour en Août 2006, à l’initiative d’associations et d’institutions qui agissaient sur le département de la Loire Atlantique à la prévention du mal-être et du risque suicidaire.
Elle a pour objectif la prévention et l’amélioration de la prise en charge des personnes en situation de crise suicidaire et de leur entourage, en favorisant la réflexion et l’articulation des pratiques entre les différents partenaires des lieux ressources et structures de soins.
Elle regroupe aujourd’hui des professionnelles salariés et bénévoles qui représentent des institutions et des associations des champs sanitaire et social.
Le réseau étant un dispositif élémentaire en terme de prévention du suicide, REPERES 44 propose différentes actions qui permettent de découvrir des savoir-faire, des dispositifs spécifiques ainsi que des avancées de la recherche dans le champ de la prévention du suicide.

En savoir plus http://www.reperes44.org/index.php/historique/

http://www.reperes44.org/index.php/les-membres-du-reseau/

mardi 7 mai 2019

MàJ Jeunes en souffrance psychique : lancement de l’expérimentation Écout’Émoi en Île-de-France


Jeunes en souffrance psychique : lancement de l’expérimentation Écout’Émoi en Île-de-France
Communiqué de presse Santé publique

Logo Ecout'émoi

L’expérimentation Écout’Émoi, destinée aux jeunes de 11 à 21 ans en détresse psychologique, débute en Île-de-France, Pays de la Loire et Grand Est pour une durée de trois ans.


L’expérimentation Écout’Émoi, mesure phare du plan « Bien être et santé des jeunes », débute en Île-de-France pour une durée de trois ans, ainsi que dans deux autres régions : Pays de la Loire et Grand Est.
Destiné aux jeunes de 11 à 21 ans en détresse psychologique, ce parcours coordonné de prise en charge et d'accompagnement va permettre de tester un accès facilité et rapide à des consultations de psychologues libéraux avec, pour la première fois en France, un remboursement intégral de ces consultations par l’Assurance maladie. Le repérage de ces jeunes se fera par les acteurs présents dans leur territoire de vie : établissements scolaires, centres de loisirs, dispositifs d’insertion, médecins généralistes, services de santé universitaires…et bien-sûr par les familles.
Au niveau national, cette expérimentation est portée par la Direction Générale de la Santé (DGS), la Fédération Française de psychiatrie (FFP), la Direction Générale de l’Enseignement scolaire (DGESCO) et la Direction Générale de l’Enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle.
En quoi consiste Écout’Émoi ?
L’expérimentation a pour objectif principal de mieux repérer des jeunes présentant des signes de souffrance psychique et de leur proposer une prise en charge adaptée et facilitée. Le dispositif prévoit une consultation médicale d’évaluation et la prescription d’un forfait de prise en charge auprès d’un psychologue libéral (sur la base d’un forfait de 12 séances pour le jeune et/ou les titulaires de l’autorité parentale). Le renforcement de la formation en santé mentale, pour les professionnels, et l’inclusion dans un parcours de soins, pour les jeunes, sont coordonnés par les Maisons des Adolescents (MDA) de chaque territoire concerné.
Fonctionnement du dispositif Écout’Émoi
Le parcours du jeune se déroule selon les étapes suivantes :
  • Information sur la santé mentale, dans les lieux de vie des jeunes, auprès des acteurs de première ligne, des jeunes et de leurs familles,
  • Repérage des jeunes présentant des signes de souffrance psychique et orientation vers un médecin évaluateur,
  • Évaluation de la situation globale du jeune par le médecin évaluateur,
  • En cas de mal être ou de souffrance psychique, le médecin évaluateur prescrit un forfait de 12 consultations psychologiques en libéral, sans reste à charge pour le patient (le consentement du jeune et des titulaires de l’autorité parentale pour les mineurs est indispensable),
  • En cas de situations plus complexes, de besoin d’un complément d’évaluation ou d’une prise en charge spécialisée, le jeune est adressé par le médecin évaluateur vers les Maisons des adolescents, les psychiatres ou, le cas échéant, les urgences.
Les listes des médecins évaluateurs et des psychologues qui s’engagent dans l’expérimentation sont gérées par les MDA qui les diffusent aux acteurs de première ligne, aux familles et aux jeunes afin de faciliter leur participation à Écout’Émoi. Les professionnels de santé et psychologues participant à l’expérimentation sont formés à la prise en main d’Écout’Émoi et accompagnés par les MDA pendant toute la durée de l’expérimentation sous la forme de staffs cliniques. Ils signent une charte d’engagement dans l’expérimentation et participent à son évaluation.
Le public concerné
Plusieurs conditions doivent être réunies pour bénéficier de l’expérimentation Écout’Émoi :
  • Être âgé(e) de 11 à 21 ans,
  • Résider ou être scolarisé dans l’une des six villes expérimentatrices,
  • Ne pas présenter de troubles psychiatriques, ni  de signes manifeste de crise suicidaire,
  • Ne pas déjà bénéficier d’un suivi.
Il est prévu que 500 jeunes bénéficient de ce dispositif en Île-de-France d’ici la fin 2021.
Les villes expérimentatrices
En Île-de-France, ce dispositif est piloté par l’ARS et l’Académie de Versailles et mis en œuvre avec les MDA des territoires concernés (MDA Yvelines Sud, la MDA Yvelines Nord et la MDA Est Val d’Oise).
6 villes ont été retenues pour participer à l’expérimentation en Île-de-France :
  • Dans les Yvelines : Trappes, Les Mureaux
  • Dans le Val-d’Oise : Garges-lès-Gonesse, Villiers-le-Bel, Sarcelles, Goussainville.
Le choix du territoire a été fait dans la suite de la dynamique d’acteurs enclenchée par l’expérimentation, en 2017, du plan « Mission bien-être des jeunes » conduite par l’ARS et l’Education nationale (rectorat de Versailles), avec le concours des MDA et des Conseils locaux de santé mentale. Dans le cadre de la lutte contre les inégalités de santé, le choix s’était alors porté sur des villes avec une forte représentation de jeunes de 11 à 21 ans dans leur population et des indicateurs de précarité marqués.
Évaluation à venir de l’expérimentation
Le dispositif Écout’Émoi fera l’objet d’une évaluation dont les résultats doivent permettre d’envisager la généralisation du dispositif de prise en charge sur l’ensemble du territoire français. Ainsi, Écout’Émoi doit permettre de préfigurer des modalités de collaborations nouvelles entre professionnels de santé, médecins, pédiatres et psychologues, de contribuer à développer l’alliance entre acteurs de l’éducation et de la santé, de faciliter et d’accompagner l’orientation des jeunes vers des psychologues libéraux par un dispositif de prise en charge financière et une information adaptée.
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Yvelines. Un nouveau dispositif pour aider les jeunes en souffrance psychique à Trappes
Le dispositif Ecout'émoi bénéficie aux jeunes de Trappes (Yvelines) de 11 à 21 ans, en souffrance psychique, qui peuvent avoir 12 consultations auprès de psychologue.
Publié le 1 Mai 19 à 8:52
Les jeunes de Trappes (Yvelines) présentant des troubles peuvent bénéficier d’une aide psychologique (photo d’illustration).
Vous êtes jeunes et vous vivez à Trappes (Yvelines) ? Vous avez des angoisses ou bien une tendance à vous isoler ? Ecout’émoi peut peut-être vous aider.

Douze consultations gratuites auprès de psychologues

Piloté par l’Agence régionale de santé (ARS) et l’Éducation nationale, ce nouveau dispositif gratuit s’adresse à des jeunes de 11 à 21 ans, en souffrance psychique, habitant ou scolarisés à Trappes.
Cette expérimentation concerne des personnes « présentant des symptômes propres à l’adolescence (maux de tête, maux de ventre, angoisse, sentiment de fatigue, tristesse, stress…) et qui peuvent être résorbés en quelques consultations », explique Mélanie Bourdel, psychologue clinicienne à la Maison des adolescents Yvelines sud et référente de l’expérimentation à Trappes.
Les cas plus graves comme les symptômes psychiatriques et les crises suicidaires ne sont pas concernés.
Après une évaluation médicale réalisée par un médecin généraliste ou un médecin scolaire, le jeune peut bénéficier de douze consultations auprès de six psychologues libéraux installés dans des communes voisines de Trappes (Elancourt, Montigny-le-Bretonneux, Plaisir…).
La consultation médicale et la consultation du psychologue sont prises en charge, le patient n’a pas à avancer les frais.
Pour l’instant, les premiers retours semblent positifs.
On a intégré des jeunes qui n’avaient jamais vu un psychologue et qui ne savaient même pas ce que c’était », précise la psychologue.
Cette initiative doit permettre de mieux « prévenir l’apparition de troubles mentaux ».
Dans les Yvelines, ce dispositif est également expérimenté aux Mureaux.
Il est aussi testé dans plusieurs autres départements de l’Hexagone (Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Meuse, Val-d’Oise, Vosges…). L’expérimentation doit s’achever en 2021.
Le but serait de le généraliser à toute la France », conclut Mélanie Bourdel.
Un dispositif du même type est mené chez les adultes en France.
Maison des adolescents Yvelines sud – Institut de promotion de la santé – 3, place de la Mairie – Trappes. Rens. au 06 61 81 88 02. ecoutemoi@ch-versailles.fr
 https://actu.fr/ile-de-france/trappes_78621/yvelines-nouveau-dispositif-aider-jeunes-souffrance-psychique-trappes_23444401.html

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VIDEO. Agnès Buzyn face aux jeunes: «Ce qui m'inquiète, c'est le déficit de médecins!»
EXCLUSIF Jeudi dernier, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a rencontré six membres de notre communauté #MoiJeune, qui l’ont interviewée sur les sujets qui les préoccupent le plus
Propos recueillis par Oihana Gabriel





Santé mentale, sexualité, perturbateurs endocriniens, déserts médicaux, voilà les thèmes qui ont été abordés lors de cette interview face aux jeunes lecteurs de 20 Minutes.
Santé mentale, sexualité, perturbateurs endocriniens, déserts médicaux, voilà les thèmes qui ont été abordés lors de cette interview face aux jeunes lecteurs de 20 Minutes. — C.Follain / 20 Minutes

  • Santé mentale, perturbateurs endocriniens, accès à la santé, voilà les trois thèmes qui préoccupent le plus notre communauté #MoiJeune, selon une enquête « 20 Minutes »-OpinionWay.
  • Autant de sujets que six membres de ce panel ont pu aborder en face-à-face avec la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.
  • Au cours d’un échange détendu et précis, Salomé, Dorian, Pierre, Solène, Maximilien et Camille, âgés de 19 à 24 ans, ont pu questionner la ministre 

« C’est pour la jeunesse, pour vous, que je me suis engagée en politique. » Voilà comment s’est achevée l’heure d’échanges qui a eu lieu entrela ministre de la Santé et des Solidarités, Agnès Buzyn et six jeunes femmes et hommes venus l’interviewer dans nos locaux, en fin de semaine dernière. En parallèle d’une enquête 20 Minutes-OpinionWay menée pour connaître les principales préoccupations des jeunes en matière de santé, ces six étudiants et jeunes travailleurs, âgés de 19 à 24 ans et membres de notre communauté #Moijeune, sont venus de Besançon (Bourgogne-Franche-Comté), de Tergnier (Hauts-de-France) ou encore de Paris, pour rencontrer la ministre et lui poser leurs questions. Au menu de la discussion : la santé mentale, les perturbateurs endocriniens, les déserts médicaux ou encore la contraception.



Agnès Buzyn était à la rédaction de 20 Minutes pour échanger avec six jeunes de notre panel #MoiJeune jeudi 11 avril 2019.
Agnès Buzyn était à la rédaction de 20 Minutes pour échanger avec six jeunes de notre panel #MoiJeune jeudi 11 avril 2019. - C. Follain / 20 Minutes
Pierre : Alors que le suicide est la deuxième cause de mortalité des 15-24 ans, que proposez-vous pour améliorer le suivi des jeunes fragiles ?

On n’a pas assez anticipé le besoin en santé mentale et les centres médico-psychologiques sont débordés. Pour les jeunes âgés de 11 à 25 ans, nous lançons une expérimentation (Ecoute’Emoi) dans trois régions, qui va leur permettre de consulter un psychologue et d’être remboursé quand ils sont en souffrance. Pour ceux qui ont déjà fait une tentative de suicide, nous allons financer et déployer dans la France entière une expérimentation qui a bien marché dans le Nord-Pas-de-Calais, qui s’appelle VigilanS : l’équipe VigilanS, qui inclut des psychiatres, rappelle le patient après une tentative de suicide, pour l’accompagner une fois reparti chez lui. Ensuite, nous voulons former les étudiants aux premiers gestes de secours en santé mentale, pour qu’ils soient en capacité de soutenir et d’orienter vers un lieu d’écoute un jeune qui va mal.



Dorian : La fragilité psychologique est parfois amplifiée par les addictions. Sur le tabac, certaines actions ont été menées. Qu’est-ce qui est mis en place côté prévention sur d’autres addictions : l’alcool, le cannabis, les drogues dures ?

Sur les produits licites, l’alcool et le tabac – même si, rappelons-le, quand on a moins de 18 ans, la loi interdit qu’on nous vende cigarettes et alcool –, l’augmentation du prix semble efficace pour les jeunes. Concernant les produits illicites, c’est beaucoup plus compliqué pour l’État d’agir, parce que ce sont des circuits parallèles. On soutient donc énormément les associations, qui interviennent à l’intérieur des soirées et festivals, par exemple. La prévention via les pairs est primordiale pour mieux toucher les jeunes, et plus efficaces que les descentes de police pour changer les comportements. Un outil formidable pour la prévention a été mis en place : le service sanitaire. Progressivement, tous les étudiants en santé vont faire de la prévention pendant trois mois dans les écoles, universités, entreprises et sont formés pour cela. L’information que donnent ces futurs soignants, par des conseils mais aussi par leur vécu, cela peut être beaucoup plus fort que le message d’un médecin, d’une association ou même qu’une image choc. Les chiffres, c’est abstrait, une histoire, c’est beaucoup plus efficace. Les effets de l’alcool sont souvent minorés par les jeunes : beaucoup pensent que prendre une bière tous les jours, ce n’est pas grave. En réalité, c’est déjà une forme de dépendance si l’on ne peut pas s’en passer une journée. Ils minimisent aussi les risques indirects comme le viol, le coma, les accidents de la route. Les jeunes n’évoquent pas facilement l’addiction à l’alcool ou aux drogues dures chez leurs amis ou pour eux-mêmes. Or ce n’est un service à rendre à personne. Un jeune qui va mal est souvent très seul, il faut donc oser parler.

Maximilien : Le manque de médecins généralistes se fait davantage ressentir dans les départements ruraux. Ne faudrait-il pas obliger les jeunes médecins à s’installer dans ces déserts médicaux ?

Jusqu’en 2025, on aura un manque de médecins en France, et il n’y a pas moyen d’en faire venir d’autres car c’est un problème européen. Obliger les médecins à s’installer, ça marche quand vous avez assez ou trop de professionnels, comme pour les infirmiers, par exemple. Mais aujourd’hui, il y a des milliers de postes de médecins vacants. Si vous leur dites « Vous n’avez pas le droit de vous installer où vous voulez », d’une part on risquerait d’endommager leur motivation, et d’autre part, ils pourraient prendre les postes salariés vacants plutôt que de s’installer en libéral. On a donc choisi une autre méthode : redonner du temps médical disponible aux médecins en déléguant des tâches telles que la vaccination aux pharmaciens, ou le suivi de certaines maladies chroniques à des infirmiers formés spécifiquement pour le faire. En plus, je crée un nouveau métier pour les décharger de la paperasse, avec les assistants médicaux. Et j’espère donner envie aux médecins de s’installer dans ces zones en leur proposant une pratique qui leur plaît, particulièrement les plus jeunes : l’exercice regroupé (kiné, infirmière, médecin) dans des maisons de santé.

Pierre : Quand on ferme des hôpitaux de proximité, des maternités, les Français peuvent se sentir abandonnés…

J’ai pris l’engagement de ne fermer aucun hôpital. En revanche, dans ma loi santé, il est prévu que ces hôpitaux locaux se transforment pour mieux assurer les soins du quotidien et devenir plus attractifs. Je ne peux pas maintenir toutes les activités médicales partout. Le problème, on l’a dit, c’est qu’il n’y a pas assez de médecins. Quand il y a une maternité qui ferme, ce n’est pas pour embêter les Français. Ce n’est absolument pas une question de déficit financier des hôpitaux, ce qui m’inquiète, c’est le déficit de médecins ! La sécurité de ces accouchements n’est pas assurée quand il n’y en a pas assez pour faire tourner une maternité. Si certains jours, aucun pédiatre, aucun obstétricien n’est là, comment fait-on si une femme enceinte a besoin d’une césarienne en urgence ?



Salomé, Pierre, Solène, Maximilien, Dorian et Camille ont échangé pendant 1h20 avec la ministre et Oihana Gabriel, journaliste santé à 20 Minutes.
Salomé, Pierre, Solène, Maximilien, Dorian et Camille ont échangé pendant 1h20 avec la ministre et Oihana Gabriel, journaliste santé à 20 Minutes. - C. Follain / 20 Minutes


Maximilien : A cette difficulté d’accès aux médecins s’ajoute souvent, pour les étudiants, un frein financier, qui peut entraîner de l’automédication ou la consultation de sites en ligne. Mais quand je tape sur Internet mes symptômes, à chaque fois, j’en déduis que j’ai un cancer…

On a supprimé les fameuses « sécus étudiantes ». A partir de la rentrée 2019, tous les étudiants seront affiliés au régime général de l’Assurance maladie, ce qui fait tout de même 220 euros économisés chaque année. On est également en train de transformer les services de prévention en centres de santé dans les universités, pour que les étudiants puissent accéder à des dentistes, des ophtalmos, par exemple, sans dépassement d’honoraire. Plus généralement, avec « 100 % santé », on doit aboutir en 2021 à ce que les lunettes, le dentaire et les audioprothèses soient sans reste à charge. C’est un gros effort, pour un vrai sujet de justice sociale. Enfin, en novembre, une complémentaire santé contributive à 1 euro par jour sera proposée aux Français qui touchent jusqu’à 1.000 euros par mois.

Salomé : Une pilule contraceptive masculine a été testée et prouvée efficace aux Etats-Unis. Qu’en pensez-vous, sachant que la contraception est principalement une responsabilité féminine aujourd’hui ?

Pour le moment, elle n’est pas admise sur le marché français. Mais il y a, plus généralement, un vrai problème de prévention sur la santé sexuelle. Aujourd’hui, les jeunes filles entre 15 et 18 ans ont accès à une consultation sur la contraception. Demain, je souhaite que l’Assurance maladie envoie un courrier pour les prévenir qu’elles ont droit à cette consultation, remboursée et normée, pour une information fiable et diverse, c’est-à-dire qu’on ne va pas parler que de la pilule. Le préservatif peut désormais être remboursé, les médecins peuvent le prescrire sur ordonnance pour un an, aux filles comme aux garçons. Pour promouvoir l’égalité hommes-femmes sur ces questions de sexualité, je travaille sur la vaccination des garçons pour le virus HPV, aujourd’hui réservé aux jeunes filles uniquement en France. Or, les hommes ont aussi un risque de cancers du canal anal, de cancers ORL et surtout de transmettre le virus aux femmes. C’est un enjeu de solidarité.



Agnès Buzyn, ministre de la Santé a rencontré six jeunes de notre panel #MoiJeune jeudi 11 avril dans les locaux de 20 Minutes.
Agnès Buzyn, ministre de la Santé a rencontré six jeunes de notre panel #MoiJeune jeudi 11 avril dans les locaux de 20 Minutes. - C.Follain / 20 Minutes


Solène : Le 12 mars dernier, le principal syndicat des gynécologues a envoyé un courrier dans lequel il demandait à ses adhérents d’arrêter de pratiquer l’IVG. Ce droit est déjà menacé dans certains départements. La notion de clause de conscience pour l’IVG fait débat. Seriez-vous prête à la supprimer ?

Il faut garantir l’accès à l’IVG pour toutes les jeunes filles. J’ai demandé à mes Agences régionales de santé de faire remonter l’information s’il y a des situations de tension, et que tout soit fait pour apporter une réponse, y compris de demander à des professionnels de se déplacer. Je suis consciente de cette inquiétude. J’ai lancé une mission, dont le rapport sera remis d’ici à la fin de l’année aux parlementaires, sur les conditions réelles d’accès à l’IVG sur l’ensemble du territoire.

Pierre : Concernant le VIH, pourquoi est-il toujours difficile de trouver des médecins formés et informés sur les questions de la Prep [traitement qui évite la contamination] et des TPE [traitement post-exposition, qui limite le risque de contamination] ? Comment favoriser l’accès aux soins et à l’information, notamment pour les LGBT + ?

Le nombre de contaminations du VIH est stable depuis une dizaine d’années, mais beaucoup trop élevé, autour de 6.000 par an. La Prep est pour des communautés à risque. Aujourd’hui, j’essaie de développer des centres de santé communautaires, ce qui n’est pas tellement dans la culture française. Face à certains risques, c’est mieux d’avoir des professionnels très bien formés, justement pour expliquer la Prep. Je réfléchis à ce que les généralistes puissent la prescrire, mais cela nécessite un programme de formation continue des généralistes, car c’est une découverte encore récente. En formation initiale, les médecins seront aussi beaucoup mieux formés sur la prévention des IST, qui augmentent chez les jeunes.

Camille : Que ce soit par des applications, type Yuka, ou les médias, on se rend compte que les perturbateurs endocriniens sont partout, dans l’alimentation comme dans les cosmétiques. Le gouvernement peut-il mettre en place des mesures pour favoriser l’accès à des produits sains ?

Nous avons obtenu de la Commission européenne une définition commune des perturbateurs endocriniens, mais il reste à définir la liste des substances qui peuvent répondre à cette définition et être considérées comme telles. Donc, nous ne savons pas encore parfaitement dans quelle mesure un produit est dangereux, et encore moins quel est l’effet cocktail de ces substances à long terme. Nous avons lancé, avec le Ministère de la transition écologique et tous les autres ministères impliqués, un grand programme de recherche dédié aux perturbateurs endocriniens. On a saisi l’Inserm et l’Anses pour qu’elles nous fassent une expertise collective, un résumé de la somme de connaissances dans le monde sur les produits phytosanitaires. On l’aura fin 2019, ça nous permettra d’y voir plus clair sur les précautions prioritaires que l’on doit prendre.

https://www.20minutes.fr/sante/2495315-20190414-video-agnes-buzyn-face-jeunes-inquiete-deficit-medecins