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jeudi 17 juillet 2025

MàJ : Veille stratégique de l’Observatoire National du Suicide réalisée par Monique Carrière, DREES-MiRe, Ministère des Solidarités et de la Santé

L’essentiel de l’actualité documentaire consacrée au suicide

Le sommaire de la veille se présente sous la forme d’une carte mentale proposant sept champs sémantiques (Prévention, Effet de la crise et Inégalités sociales, Groupes à risque, Psychiatrie & Santé mentale, Facteurs psychosociaux, Colloques/Formation, Étonnant).

Miroir des concepts apparus au fur et à mesure du processus de recherche bibliographique, depuis la création de l’Observatoire, elle permet d’avoir un aperçu rapide des champs sémantiques relatifs au suicide, jugés prioritaires par les membres...

https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/etudes-et-statistiques/la-drees/observatoire-national-du-suicide-ons/article/veille-strategique-de-l-observatoire-national-du-suicide

Veille stratégique ONS n°54 du 11 Juillet 2025 

 

Veille stratégique ONS n°54 du 17 avril 2025
Veille stratégique ONS n°53 du 6 février 2025
 
Veille stratégique ONS n°52 du 29 novembre 2024
Veille stratégique ONS n°51 du 5 septembre 2024 
Veille stratégique ONS n°50 du 27 juin 2024
Veille stratégique ONS n°49 du 24 avril 2024
Veille stratégique ONS n°48 du 8 février 2024
Veille stratégique ONS n°47 du 24 novembre 2023
Veille stratégique ONS n°46 du 6 septembre 2023

Veille stratégique ONS n°45 du 7 juillet 2023
Veille stratégique ONS n°44 du 26 mai 2023

Veille stratégique ONS n°43 du 24 mars 2023
Veille stratégique ONS n°42 du 20 janvier 2023

Veille stratégique ONS n°41 du 25 novembre 2022
Veille stratégique ONS n°40 du 29 septembre 2022
Veille stratégique ONS n°39 du 3 juin 2022
Veille stratégique ONS n°38 du 25 mars 2022
Veille stratégique ONS n37 du 3 février 2022
 
Veille stratégique ONS n°36 (26 novembre 2021)
Veille stratégique ONS n°35 (22 octobre 2021)
Veille stratégique ONS n°34 (7 septembre 2021) 
Veille stratégique ONS n°33 (30 juillet 2021)

Veille stratégique ONS n°32 (17 juin 2021)
Veille stratégique ONS n°31 (30 avril 2021)

Veille stratégique ONS n°30 (31 mars 2021)
Veille stratégique ONS n°29 (04 février 2021)

Veille stratégique ONS n°28 / (15 décembre 2020)
Veille stratégique ONS n°27 / (9 novembre 2020)
Veille stratégique ONS n°26 / (15 octobre 2020)
Veille stratégique ONS N°25 / (10 septembre 2020)
Veille Stratégique ONS N°24 / (10 juillet 2020)
Veille Stratégique ONS N°23 / (11 juin 2020)
Veille Stratégique ONS N°22 / (30 Avril 2020)
Veille Stratégique ONS N°21 / (26 mars 2020)
Veille Stratégique ONS N°20 / (7 février 2020)
Veille Stratégique ONS N°19/ (13 décembre 2019)
Veille Stratégique ONS N°18/ (28 novembre 2019)
Veille Stratégique ONS N°17 (24 octobre 2019)
Veille Stratégique ONS N°16 (19 septembre 2019)
Veille Stratégique ONS N°15 (22 août 2019)
Veille Stratégique ONS N°14 (11 juillet 2019)
Veille Stratégique ONS N°13 (28 juin 2019)
Veille Stratégique ONS N°12 (16 mai 2019)
Veille Stratégique ONS N°11 (11 avril 2019)
Veille Stratégique ONS N°10 (14 mars 2019)
Veille Stratégique ONS N°9 (14 février 2019)
Veille Stratégique ONS N°8 (18 janvier 2019)
Veille stratégique ONS N°7 (28 décembre 2018)
Veille stratégique ONS n°6 (14 décembre 2018)
Veille stratégique ONS n°5 (29 novembre 2018)
Veille stratégique ONS n°4 (19 novembre 2018)
Veille stratégique ONS n 3 (26 octobre 2018)
Veille stratégique ONS n°2 (15 Octobre 2018)
Veille stratégique ONS n°1 (1er octobre 2018)


Vous pouvez également consulter et télécharger les veilles stratégiques sur le site Web de l’Observatoire National du Suicide à l’adresse suivante :
https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/article/veille-strategique-de-lobservatoire-national-du-suicide

Page ONS : Observatoire National du Suicide ONS

Source : CARRIERE, Monique (DREES/SEEE/MIRE)

mardi 6 septembre 2022

5ème rapport de l’Observatoire national du suicide : Suicide : mesurer l’impact de la crise sanitaire liée au Covid-19 - Effets contrastés au sein de la population et mal-être chez les jeunes

5ème rapport de l’Observatoire national du suicide
Suicide : mesurer l’impact de la crise sanitaire liée au Covid-19 - Effets contrastés au sein de la population et mal-être chez les jeunes - 5ème rapport / septembre 2022

Sous la coordination scientifique de Valentin Berthou, Aristide Boulch, Monique Carrière, Hadrien Guichard, Jean-Baptiste Hazo, Adrien Papuchon, Charline Sterchele et Valérie Ulrich de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES). Santé et système de soins


Rapports

Paru le 06/09/2022

Sommaire 
La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie le cinquième rapport de l’Observatoire national du suicide depuis sa création en 2013. Pour la première fois, ce rapport présente les premiers effets de la crise sanitaire liée au Covid-19 en matière de risque suicidaire.
Dès mars 2020, la santé mentale de la population française s’est globalement dégradée sous l’effet de la crise sanitaire. Concernant le suicide, deux phénomènes importants peuvent être distingués avec des effets différents selon l’âge et le sexe des individus. Le premier concerne la baisse des décès par suicide et des recours aux soins pour lésions auto-infligées en population générale lors des deux confinements de 2020. Le second phénomène date du deuxième semestre 2020 et se caractérise par une hausse très marquée des gestes suicidaires chez les adolescentes et les jeunes femmes. Ce phénomène a perduré au moins jusqu’au premier semestre 2022 et appelle à la vigilance dans cette sous-population.

Des travaux de recherche et des recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) convergent pour recommander une prévention globale du suicide des jeunes, s’appuyant sur un réseau d’acteurs entre lesquels des liens doivent être établis pour permettre un repérage des risques et une prise en charge coordonnée.

Centré sur l’impact de la pandémie de Covid-19 sur le suicide, ce cinquième rapport de l’Observatoire national du suicide est composé de deux dossiers thématiques et de 18 fiches.


Des gestes suicidaires en baisse au début de la pandémie, malgré une santé mentale qui décline
Les gestes suicidaires ont diminué au début de la pandémie, malgré une augmentation des troubles anxio-dépressifs et des difficultés de sommeil. Les décès par suicide ont baissé respectivement de 20 % et 8 % durant les deux confinements de 2020 par rapport aux années précédentes. Les passages aux urgences et les appels aux centres anti-poison pour auto-intoxication ont aussi diminué pendant le premier confinement et au cours de l’été 2020 par rapport aux années précédentes. Les hospitalisations en court-séjour pour lésions auto-infligées, utilisées pour estimer le nombre d’hospitalisations pour tentatives de suicide, baissent également de 10 % en 2020 par rapport à la période 2017-2019. Selon la revue de littérature présentée dans ce rapport, cette baisse du nombre de gestes suicidaires s’observe dans la plupart des pays à revenus élevés ou moyens. Ce résultat suggère que certains aspects de la crise sanitaire, et tout particulièrement les épisodes de confinement, ont pu atténuer ponctuellement le risque suicidaire. Le sentiment de partage d’une épreuve collective, le moindre accès à certains moyens létaux, une surveillance accrue par les proches et une grande adaptation du système de soins psychiatriques peuvent expliquer ce phénomène. Cependant, si l’on considère les 15 mois écoulés de début janvier 2020 à fin mars 2021, le nombre global de décès par suicide, leur répartition selon l’âge ou le lieu du décès ne paraissent pas avoir été affectés par la pandémie. En France, sur cette période, 11 210 décès par suicide, dont 75 % concernent des hommes, ont été dénombrés grâce à un algorithme d’identification automatique des suicides dans les certificats de décès. Le chiffre annuel correspondant, non définitif, est ainsi légèrement inférieur à la moyenne observée au cours de la période 2015-2019 et semble s’inscrire dans la tendance à la baisse observée depuis le milieu des années quatre-vingt.

En novembre 2020, selon l’enquête Epicov, 2,8 % des 15 ans ou plus déclarent avoir pensé à se suicider au cours des douze derniers mois (2,5 % des hommes et 3,1 % des femmes). Cette proportion varie significativement selon les caractéristiques sociodémographiques et les comorbidités des individus, notamment en la défaveur des femmes, des personnes dans une situation financière difficile, de celles présentant un handicap, des syndromes anxio-dépressifs, des comportements boulimiques ou des symptômes évocateurs du Covid-19. Les individus jeunes sont également significativement plus touchés : 5,0 % des 15-24 ans (3,6 % des hommes et 6,4 % des femmes de cette tranche d’âge) sont concernés, contre 1,3 % des personnes âgées de 75 ans ou plus (0,9 % des hommes et 1,6 % des femmes de cette tranche d’âge).

Une forte hausse du nombre de gestes suicidaires chez les jeunes, en particulier les jeunes femmes, à partir du second semestre 2020
Que ce soient pour les mineurs, les adolescents ou les jeunes adultes, et particulièrement pour ceux de sexe féminin, les travaux scientifiques montrent des taux de symptômes anxieux et dépressifs particulièrement élevés dès le début de la crise sanitaire, avec des pics pendant les épisodes de confinement. À partir de la fin 2020, un fait nouveau apparaît avec une augmentation très marquée des recours aux soins pour pensées et gestes suicidaires chez les adolescentes et les jeunes femmes. Ces évolutions accentuent des tendances préexistantes à la crise sanitaire. La plus grande vulnérabilité psychologique des jeunes face à la crise sanitaire a agi comme un facteur de risque supplémentaire à une santé mentale dégradée et aux conduites suicidaires, dont la crise du Covid-19 a joué un rôle d’accentuation et de révélateur.
Dans ce contexte, des recherches financées par l’Observatoire national du suicide soulignent que la prévention du suicide auprès des jeunes fonctionne quand elle est systémique, c’est à dire quand les différentes ressources s’articulent et se renforcent. Les résultats de ces recherches invitent également à interpréter le geste auto-infligé à la lumière de la trajectoire de l’individu plutôt que comme un acte isolé.


Une forte différenciation sociale du risque suicidaire
Ce rapport contient présente également une analyse inédite sur les conduites suicidaires en fonction des caractéristiques socio-démographiques, et en particulier du niveau de vie. L’appariement de l’échantillon démographique permanent (EDP) au Système national de données de santé (SNDS), exploité dans le rapport, permet d’analyser les tentatives de suicide en population générale, tout en apportant un éclairage inédit sur les inégalités socio-économiques. Sur des données antérieures à la crise sanitaire, un écart très marqué des taux d’hospitalisation pour lésions auto-infligées en fonction du niveau de vie est observé : ces taux sont plus élevés chez les plus modestes et plus faibles chez les plus aisés. Ce gradient est visible à quasiment tous les âges, et s’estompe seulement aux âges élevés. Pour tous les niveaux de vie, les femmes sont particulièrement vulnérables entre 15 et 19 ans mais plus particulièrement pour celles appartenant aux 25 % des ménages les plus modestes, leur taux d’hospitalisation pour lésions auto-infligées est ainsi près de huit fois supérieur à celui des hommes du même âge appartenant aux 25 % des ménages les plus aisés.

18 fiches thématiques présentant les dernières informations disponibles en matière de statistique
Les 18 fiches permettent de saisir de nombreux résultats statistiques sur les effets de la pandémie sur la santé mentale et les conduites suicidaires et reflètent la richesse des données disponibles en France. Elles s’appuient sur les sources habituellement mobilisées et exploitées, dans certains cas, de manière originale et plus rapide telles que les causes médicales de décès, les hospitalisations pour gestes auto-infligés ou encore le baromètre santé de Santé publique France. Elles mobilisent aussi les enquêtes conduites spécifiquement à l’occasion de la pandémie ainsi que de nouvelles sources, comme les données issues des centres antipoison. Les adaptations au contexte pandémique des actions de prévention du suicide, qu’il s’agisse de celles menées par les associations d’écoute et de prévention du suicide ou dans le cadre de la stratégie nationale de prévention du suicide, font également l’objet de fiches. D’autres fiches, sans lien avec la pandémie, portent sur des travaux originaux réalisés dans la continuité des rapports précédents. En complément, un Recueil numérique « Covid-19 & Suicide », proposant plus de 1 000 références ciblées couvrant la période de mars 2020 à juin 2022, est disponible sur le site Web de l’Observatoire national du suicide hébergé par la DREES.

Avant-propos
Ouvrage
Données
Ouvrages complémentaires
Contributeurs

Pour en savoir plus
Documents à télécharger Recueil numérique suicide - Mise à jour du 1er septembre 2022 (PDF , 1.49 Mo)
Nous contacter

DREES-INFOS@sante.gouv.fr

 

https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/publications-communique-de-presse/rapports/suicide-mesurer-limpact-de-la-crise-sanitaire-liee-au-0 

vendredi 26 novembre 2021

Mà J Recueils numériques de l'Observatoire national du suicide réalisé par Monique Carrière, DREES-MiRe, Ministère des Solidarités et de la Santé

Recueils numériques
Ces recueils numériques sur le suicide répondent à la mission confiée à l’Observatoire national du suicide de coordonner et d’améliorer les connaissances sur le suicide et les tentatives de suicide, afin d’en améliorer sa prévention. Ils proposent une sélection bibliographique de références sur la thématique du suicide (en quatre tomes), sur la situation du surendettement et le suicide, et sur les enjeux éthiques associés à la prévention du suicide. Ils recensent, sans chercher à être exhaustif et dans le respect du droit d’auteur, la documentation française et internationale sur la période 2004-2020, sauf pour certains ouvrages et textes législatifs plus anciens en raison de leur intérêt. Il comporte également d’autres types d’informations en lien avec le suicide : des colloques, des sites Web institutionnels et associatifs et des émissions de radio et de télévision.

Sur le suicide en général :

Tome 5 de 2020 à 2021
mise à jour du 22 novembre 2021

Tome 4 de 2019
mise à jour du 30 mars 2021  

Tome 3 de 2018
mise à jour du 2 juin 2020

Tome 2 de 2015 à 2017
Tome 1 de 2008 à 2014

Surendettement & Suicide
Mise à jour du 21 octobre 2021

Enjeux éthiques associés à la prévention du suicide
Mise à jour du 3 juin 2020



En savoir plus sur l'ONS et ses rapports

https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/article/observatoire-national-du-suicide

 https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/etudes-et-statistiques/la-drees/observatoire-national-du-suicide-ons/article/l-observatoire-national-du-suicide-ons

lundi 15 juin 2020

Observatoire national du suicide Suicide : quels liens avec le travail et le chômage ? Penser la prévention et les systèmes d’information - 4e rapport / juin 2020

Suicide : quels liens avec le travail et le chômage ? Penser la prévention et les systèmes d’information, Observatoire national du suicide - 4e rapport / juin 2020
publié le10.06.20
État de santé et recours aux soins 2020

L’actualité fait régulièrement état de suicides de personnes sur leur lieu de travail ou de témoignages de personnes qui se sont suicidées en incriminant leurs conditions de travail. La perte d’un emploi et la situation de chômage peuvent également fragiliser les personnes et entraîner un risque suicidaire. Que signifient ces suicides liés à la situation professionnelle ? Comment les prévenir ?

Dénombrer les suicides liés au travail ou au chômage est un exercice délicat. La part qu’ont représenté les facteurs professionnels dans la décision de la personne de mettre fin à ses jours est difficile à évaluer. Pourtant, ce geste ne peut pas être réduit à une fragilité individuelle et les conditions de travail ou le vécu du chômage sont souvent en cause. Face à cette réalité, des mesures concrètes de prévention du suicide sont mises en oeuvre dans de nombreuses professions, celles s’adressant aux chômeurs restent, en revanche, à construire.

Pour ce quatrième rapport, l’Observatoire national du suicide apporte des éclairages académiques, statistiques et juridiques sur les suicides liés au travail et au chômage. Il offre également un état des lieux des évolutions des systèmes d’information pour améliorer la mesure globale des suicides et éclairer les liens avec la situation professionnelle et la santé mentale.

Avant-propos
Ouvrage
Ouvrages complémentaires
Contributeurs
Ouvrage principal
pdf Suicide : quels liens avec le travail et le chômage ? Penser la prévention et (...) Téléchargement (10.1 Mo)
Synthèse
pdf Synthèse Téléchargement (143.1 ko)
Dossiers
pdf Dossiers Téléchargement (1.2 Mo)
Fiches
pdf Fiches Téléchargement (6.5 Mo)
Annexes
pdf Annexes Téléchargement (1.8 Mo)

vendredi 5 juin 2020

Mise à jour RECUEIL NUMÉRIQUE Les enjeux éthiques associés à la prévention du suicide

Observatoire National du Suicide:  RECUEIL NUMÉRIQUE Les enjeux éthiques associés à la prévention du suicide
Mise à jour du Mercredi 3 juin 2020 Recueil réalisé par Monique Carrière - Mission Recherche (MiRe) Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES)Ministère des Solidarités et de la Santé
https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/03_06_2020_enjeux_ethiques_prevention_du_suicide_monique_carriere.pdf

jeudi 26 mars 2020

MàJ : Veille stratégique de l’Observatoire National du Suicide réalisée par Monique Carrière, DREES-MiRe, Ministère des Solidarités et de la Santé

L’essentiel de l’actualité documentaire consacrée au suicide

Le sommaire de la veille se présente sous la forme d’une carte mentale proposant sept champs sémantiques (Prévention, Effet de la crise et Inégalités sociales, Groupes à risque, Psychiatrie & Santé mentale, Facteurs psychosociaux, Colloques/Formation, Étonnant).

Miroir des concepts apparus au fur et à mesure du processus de recherche bibliographique, depuis la création de l’Observatoire, elle permet d’avoir un aperçu rapide des champs sémantiques relatifs au suicide, jugés prioritaires par les membres...

 Veille Stratégique ONS N°22 / (30 Avril 2020)

Veille Stratégique ONS N°21 / (26 mars 2020)
Veille Stratégique ONS N°20 / (7 février 2020)
Veille Stratégique ONS N°19/ (13 décembre 2019)
Veille Stratégique ONS N°18/ (28 novembre 2019)
Veille Stratégique ONS N°17 (24 octobre 2019)
Veille Stratégique ONS N°16 (19 septembre 2019)
Veille Stratégique ONS N°15 (22 août 2019)
Veille Stratégique ONS N°14 (11 juillet 2019)
Veille Stratégique ONS N°13 (28 juin 2019)
Veille Stratégique ONS N°12 (16 mai 2019)
Veille Stratégique ONS N°11 (11 avril 2019)
Veille Stratégique ONS N°10 (14 mars 2019)
Veille Stratégique ONS N°9 (14 février 2019)
Veille Stratégique ONS N°8 (18 janvier 2019)
Veille stratégique ONS N°7 (28 décembre 2018)
Veille stratégique ONS n°6 (14 décembre 2018)
Veille stratégique ONS n°5 (29 novembre 2018)
Veille stratégique ONS n°4 (19 novembre 2018)
Veille stratégique ONS n 3 (26 octobre 2018)
Veille stratégique ONS n°2 (15 Octobre 2018)
Veille stratégique ONS n°1 (1er octobre 2018)

Vous pouvez également consulter et télécharger les veilles stratégiques sur le site Web de l’Observatoire National du Suicide à l’adresse suivante :
https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/etudes-et-statistiques/la-drees/observatoire-national-du-suicide-ons/article/veille-strategique-de-l-observatoire-national-du-suicide

Source et Page ONS : Observatoire National du Suicide ONS

jeudi 20 février 2020

Tribune Non, la prévention du suicide ne peut pas attendre

Tribune Non, la prévention du suicide ne peut pas attendre
Michel Debout
Pour la première fois cette année, le rapport de l’Observatoire national du suicide n’a pas pu être remis à la ministre de la Santé. La conférence de presse qui devait avoir lieu sous l’égide d’Agnès Buzyn le 3 février, deux jours avant la Journée nationale de la prévention du suicide, a été annulée. Motif officiel : le ministère est entièrement mobilisé par la pandémie du coronavirus.
Il s’agit là d’un problème majeur de santé publique et il est tout à fait légitime que la ministre et ses collaborateurs consacrent des efforts soutenus à ce risque contagieux préoccupant. Mais, pendant que la ministre faisait quotidiennement, face aux médias, le décompte précis du nombre de personnes en France infectées par le virus – chiffre heureusement voisin de zéro –, 30 personnes mettaient fin à leurs jours et 300 tentaient de le faire, sans que les autorités sanitaires en fassent mention.

Dans la fourchette haute des pays européens
Du strict point de vue épidémiologique, les choix effectués par les pouvoirs publics en disent long sur leurs priorités politiques. Certes, si l’on compare des données sur une longue période, les chiffres du nombre de morts par suicide sont nettement orientés à la baisse. En trente ans, on est passé de 14 000 décès à 9 000. Mais deux bémols au moins méritent d’être apportés. La diminution porte davantage sur le nombre de décès que sur les tentatives, qui, elles, semblent plus stables.
Ensuite, la France se situe malheureusement dans la fourchette haute des pays européens. Cette évolution indique simplement que la prévention est possible. Elle est même indispensable. Combien d’adolescent(e)s harcelé(e)s, de femmes violées, de salariés épuisés, d’agriculteurs surendettés, d’enseignants dévalorisés, de policiers stigmatisés, de chômeurs désespérés se trouvent dans une véritable impasse sociale, familiale et humaine jusqu’au passage à l’acte qui met un terme à une souffrance psychique devenue insupportable ? Il s’agit là pourtant de situations accessibles à une meilleure prévention.

Le chômage et le travail dégradé, facteurs de risque
Depuis toujours, particulièrement en France, le suicide est une question taboue. Il aura fallu une forte mobilisation des acteurs concernés, notamment des associations de professionnels, d’écoute et de soutien aux familles endeuillées, pour que les pouvoirs publics se décident enfin, en 2013, à créer un observatoire national. Les rapports annuels de ce dernier font le point sur la connaissance épidémiologique de la mortalité et de la morbidité suicidaires. Chaque année, l’Observatoire centre ses travaux sur un sujet spécifique. Pour le rapport 2020, c’est le thème « travail, chômage et suicide » qui a été retenu.
Au-delà des contraintes d’emploi du temps ministériel et de la pandémie, il est difficile, pour un observateur engagé et mobilisé en faveur d’une action plus ambitieuse de la prévention des suicides, de ne pas faire le lien entre le thème de ce rapport et le report sine die de sa remise. Il est évident que chômage et travail dégradé constituent à la fois des facteurs de risque importants du suicide et un objectif incontournable de sa prévention. Par exemple, si les pensées suicidaires sont présentes chez 20 % de la population générale, ce chiffre double lorsqu’on interroge des salariés en situation de harcèlement moral ou sexuel au travail. Chacun peut évidemment se rendre compte que la politique conduite par la majorité ne va pas dans le sens d’une meilleure prise en compte de ces connaissances.

Dérangeant
Après la réforme de l’assurance chômage, lourde de conséquences pour les personnes privées d’emploi, en pleine contestation sociale de la réforme des retraites qui met en avant la pénibilité du travail, ce rapport ne peut que déranger. Sans parler du procès des suicides à France Télécom qui, le 20 décembre dernier, a abouti à une condamnation de l’équipe dirigeante de l’opérateur téléphonique pour harcèlement moral institutionnel. Une décision qualifiée d’« historique » par de nombreux spécialistes du droit, mais que ni la ministre de la Santé, ni sa collègue du Travail n’ont commenté. Plus grave, aucune d’elles, aucun membre du gouvernement n’a annoncé de propositions nouvelles pour mieux prévenir les situations harcelantes, les méthodes de management délétères ou favorisant l’intensification du travail et la souffrance psychique et éthique.
Pourtant, le développement des risques psychosociaux est régulièrement pointé dans toutes les enquêtes officielles, tant du ministère de la Santé que de celui du Travail, tant dans le secteur privé que dans les grandes entreprises publiques, les services de l’Etat, les collectivités locales ou encore, hélas, l’hôpital. Trop longue est la liste des policiers, agents hospitaliers, surveillants de prison ou aides-soignantes en Ehpad1 dont on apprend qu’ils se sont suicidés suite à la dégradation de leurs conditions de travail !
Mais lorsqu’on a comme horizon politique la performance financière de l’économie et la réduction de la dépense publique, quand il s’agit, par-dessus tout, de ne pas envoyer de signaux négatifs aux entreprises, nommer ces difficultés dérange. Alors, il est préférable de s’abstenir pour éviter d’avoir à se justifier, par exemple, de l’absence de mesures pour améliorer la santé des chômeurs, comme l’association Solidarités nouvelles face au chômage (SNC) le préconisait dans son étude publiée en septembre 2018. Combien d’entre eux, désespérés, déjà morts socialement, devront mettre fin à cette relégation humaine à travers le passage à l’acte suicidaire pour que l’on considère, enfin, la santé des travailleurs privés d’emploi comme une question majeure de santé publique ?

Une priorité de santé publique… prioritaireNous ne pouvons pas accepter que ce rapport 2020 finisse dans l’un des tiroirs de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) – service support de l’Observatoire au sein du ministère de la Santé – et qu’ainsi la prévention du suicide soit reléguée à une place inaudible dans la longue série de priorités de santé publique. Nous ne pouvons pas admettre que la 24e Journée nationale de prévention du suicide puisse être la dernière du genre.
Nous demandons solennellement à Monsieur Olivier Véran, nouveau ministre de la Santé, qu’il rende public le rapport Travail, chômage, suicide, qu’il réaffirme que la prévention du suicide demeure une priorité de santé publique et qu’il engage sans attendre une concertation avec les professionnels, les associations et les organisations syndicales pour définir les principaux axes d’une politique dans ce domaine.

Michel Debout est psychiatre, professeur émérite de médecine légale et droit de la santé. il est également membre de l’Observatoire national du suicide. Il est coauteur avec Jean-Claude Delgènes de l’ouvrage Suicide, un cri silencieux. Mieux comprendre pour mieux prévenir, Le Cavalier bleu, 2020.
  • 1. Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes.
https://www.alternatives-economiques.fr/non-prevention-suicide-ne-attendre/00091848

jeudi 6 février 2020

MàJ 3/02/2020 Présentation du 4e rapport de l’Observatoire national du suicide, Conférence de presse (Paris)

1er post 30/01/2020
Présentation du 4e rapport de l’Observatoire national du suicide, Conférence de presse (Paris)

L’Observatoire national du suicide présentera son quatrième rapport qui fait un état des lieux des connaissances sur le suicide lié au travail et au chômage. Aujourd’hui, ces connaissances restent parcellaires en l’absence de données sur le lieu de survenue des suicides et la difficulté d’imputer les gestes suicidaires au travail ou au chômage.

Malgré ces difficultés, l’Observatoire propose une réflexion sur ce phénomène complexe car multifactoriel. Cette réflexion est complétée par les dernières données disponibles sur le nombre de suicides, de tentatives de suicides et de pensées suicidaires en France dans l’ensemble de la population et pour certaines professions spécifiques.

« Portée et significations des suicides en lien avec le travail »
Christian Baudelot, expert de l’Observatoire national du suicide

« Construire la prévention des suicides chez les chômeurs »
Michel Debout, expert de l’Observatoire national du suicide

Date et lieu : lundi 3 février 2020 de 16h à 17h (accueil à partir de 15h45), à la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques, 10, place des Cinq-Martyrs-du-Lycée-Buffon – Paris 14e – Salle 4232 R

Le rapport sera remis en conférence de presse.

Accréditation presse par mail à drees-infos@sante.gouv.fr

source https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/139178/presentation-du-4e-rapport-de-lobservatoire-national-du-suicide-conference-de-presse-paris/ 


***

PRESSE Le Monde (site web)
emploi, mercredi 5 février 2020 
Prévention du suicide : le retard fatal
Anne Rodier
Le quatrième rapport de l’Observatoire national du suicide réaffirme le lien entre cette tragédie et les conditions de travail, explique la journaliste du « Monde » Anne Rodier dans sa chronique. Carnet de bureau. La France compte entre 10 000 et 11 000 suicides par an depuis dix ans. Combien d’entre eux sont-ils liés au travail ? Le quatrième rapport de l’Observatoire national du suicide, à paraître prochainement, ne l’indique pas, « parce que c’est impossible, explique Christian Baudelot, sociologue et coauteur du rapport avec le psychiatre Michel Debout. Il y a un blocage énorme des entreprises pour en parler. Les directions se refusent toujours à comptabiliser et à communiquer sur les suicides. Alors même qu’elles sont soumises à des transformations radicales ».
Les drames des dix dernières années (Technocentre Renault, France Télécom, La Poste) n’ont pas suffi à briser le tabou. L’intérêt du rapport de l’Observatoire national du suicide est de parler et de faire parler de ce phénomène multifactoriel en réaffirmant son lien avec les conditions de travail. Solitude, qualité de travail « empêchée », surengagement, surcharge mentale, sont au nombre des facteurs de risques suicidaires. La politique de prévention est au nombre des solutions.
« France Télécom nous a beaucoup appris. Le concours des psychiatres, des psychologues et des syndicalistes a permis de mieux appréhender le sujet, estime M. Baudelot. Ce sont les travailleurs les plus impliqués et les plus attachés à l’éthique de leur travail qui se suicident. Et le suicide est d’autant plus fréquent, qu’il y a une perte des liens sociaux. Or, le management rend les salariés de plus en plus seuls, avec l’injonction de s’investir toujours davantage. Mais la situation n’est pas irrémédiable. La direction et le management de France Télécom ont changé et l’entreprise n’a pas coulé. »
De nombreux obstacles
La prévention des risques dits psychosociaux (RPS) est un problème. Les entreprises ne savent ni anticiper ni la suivre dans la durée, affirment Michel Debout et Jean-Claude Delgènes dans leur essai Suicide. Un cri silencieux. Mieux comprendre pour mieux prévenir (Le Cavalier bleu). Le psychiatre et le directeur général du cabinet Technologia spécialiste des RPS décodent un certain nombre d’idées reçues (Non ! Le suicide n’est pas héréditaire) et montrent en quoi le rôle du DRH est primordial. Le plus souvent, le changement d’organisation du travail n’est ni concerté ni participatif. Il est de la responsabilité du DRH de s’opposer aux décisions qui ne prennent pas suffisamment en compte l’être humain derrière le salarié.
Les obstacles à la prévention sont nombreux : la difficulté à parler le même langage entre psychologue et manageur pour élaborer des sorties de crise, la méfiance des dirigeants à l’égard des sciences humaines, le respect du secret médical. C’est une fois la tragédie survenue, donc trop tard, que l’entreprise met en place des espaces d’écoute ou de médiation, pour traiter les risques suicidaires au cas par cas. « Au moment du drame, tous les acteurs se mobilisent, préoccupés par les conséquences juridiques et par l’image de l’entreprise. Des projets de prévention voient le jour. Mais avec le temps et le turnover des DRH et des leaders syndicaux, toute cette réflexion se perd », témoigne M. Delgènes.
Une politique de prévention consisterait à « inscrire une respiration permanente dans l’organisation pour mettre en débat les situations de travail. Quand un regard régulier est porté sur la vie au travail, l’entreprise peut anticiper et ne pas laisser perdurer les situations à risque », explique M. Delgènes. Un rapport annuel sur les conditions de travail, une entité paritaire avec un représentant RH et la médecine du travail, une permanence de psychologue du travail, tout est imaginable.
Cet article est paru dans Le Monde (site web)

vendredi 24 janvier 2020

Les enjeux éthiques associés à la prévention du suicide - Recueil Numerique - Observatoire national du suicide

L’Observatoire national du suicide (ONS)RECUEIL NUMÉRIQUE Les enjeux éthiques associés à la prévention du suicide
Mise à jour du Mercredi 22 janvier 2020
Recueil réalisé par Monique Carrière - Mission Recherche (MiRe)Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) Ministère des Solidarités et de la Santé
https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/22_01_2020_enjeux_ethiques_associes_a_la_prevention_du_suicide.pdf

Source https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/etudes-et-statistiques/la-drees/observatoire-national-du-suicide-ons/article/l-observatoire-national-du-suicide-ons

vendredi 16 novembre 2018

L’Observatoire national de la vie étudiante a mené une vaste étude sur la santé à l’université

Article  : Les étudiants affichent leur bonne santé... et leur mal-être
L’Observatoire national de la vie étudiante a mené une vaste étude sur la santé à l’université. S’ils s’estiment globalement en forme, les étudiants déclarent des symptômes de mal-être préoccupants.
15/11/2018  par Aurélien POIVRET
https://www.lalsace.fr/actualite*
Les idées suicidaires sont beaucoup plus présentes chez les étudiants que dans le reste de la population. Mais ce sont rarement les conditions de travail qui engendrent cette détresse. 
Le rapport complet de l'Observatoire national de la vie étudiante.
Les étudiants de France ne baignent pas dans le bonheur. En tout cas, ils sont nombreux à afficher des signes de détresse psychologique.
Dans une vaste étude dont les résultats viennent d'être publiés, l'Observatoire national de la vie étudiante (OVE) révèle qu'ils sont "20% à présenter des signes d'une détresse psychologique dans les quatre semaines qui précèdent l'enquête". Les femmes, comme pour la population globale, sont plus touchées: 25% contre 13% pour les répondants de sexe masculin.
Plus inquiétant encore, "près de 37% présentent une période d'au moins deux semaines consécutives pendant laquelle ils se sont sentis tristes, déprimés, sans espoir, au cours des douze derniers mois". Ce signe, rappelle l'OVE, constitue "le premier critère d'évaluation de l'épisode dépressif".
En proportion, les étudiants sont bien plus exposés à la dépression que les autres. 22% d'entre eux vivent ce mal-être "chaque jour ou presque"et "toute la journée ou pratiquement", contre 11% dans la population générale.
Sur ce point, l'étude conclut en outre que "15% des étudiants présentent les différents critères cliniques d'un épisode dépressif caractérisé".
Document Observatoire national de la vie étudiante.
Document Observatoire national de la vie étudiante.

Beaucoup plus d'idées noires

Conséquence logique de ces chiffres, les étudiants sont beaucoup plus exposés au risque de suicide: ils sont "un peu plus de 8% à déclarer avoir pensé à se suicider au cours des douze mois précédant l'enquête, contre un peu plus de 3% des 15-30 ans en population générale". Plus de 5% ont envisagé la manière de mettre fin à leurs jours.
Mais ceux qui ont franchi le cap, et fait une tentative de suicide, n'évoquent pas leur condition étudiante comme facteur principal. Ce sont avant tout "les difficultés liées à la vie familiale" qui sont mises en avant (55%), ou "la vie sentimentale" (52%). Les problèmes liés à la scolarité ou aux études ne sont cités que dans 28% des réponses.
Document Observatoire national de la vie étudiante.
Document Observatoire national de la vie étudiante.
Sexe et amour
Document Observatoire national de la vie étudiante.
Document Observatoire national de la vie étudiante.
Chez les étudiants, l'entrée dans la sexualité n'est pas spécialement précoce. Avant 20 ans, ils sont 41% à déclarer ne jamais avoir eu relation sexuelle.
Et les 59% qui n'ont jamais connu cette expérience invoquent, comme raison principale (44%), l'attente de tomber amoureux.
Document Observatoire national de la vie étudiante.
Document Observatoire national de la vie étudiante.

De l'alcool... avec modération

Tout n'est cependant pas triste dans cette étude. Bien au contraire. Globalement, 73% de ceux qui fréquentent l'université considèrent que leur santé est "bonne ou très bonne".
86% d'entre eux sont couverts par une mutuelle.
Ils sont un peu plus nombreux à fumer (36% contre 34, 6% pour la population générale).
Niveau alcool, et contrairement à une idée reçue, les étudiants ne lèvent pas le coude si souvent que ça, si on en croit leurs réponses au questionnaire: 55% boivent un verre occasionnellement (trois fois par mois maximum), et 40% à le faire une fois par semaine. Seul un étudiant sur dix consomme de l'alcool "plus de trois fois par semaine".
La recherche de l'ivresse est mensuelle pour 13% d'entre eux, et hebdomadaire pour seulement 3%. "Les étudiants les plus concernés par le "binge-drinking" sont les hommes et les 20-25 ans", explique sans surprise le rapport de l'OVE.
Près d'un tiers a renoncé à des soins
Manque d'argent, manque de temps... 30% des étudiants affirment avoir renoncé à des soins dans l'année précédant l'enquête. Un taux qui s'établit à 34% pour les jeunes femmes. Elles sont 8% à avoir fait l'impasse sur une consultation pour la contraception ou gynécologique.
Près de 19 000 questionnaires analysés
Créé en 1989, l'Observatoire national de la vie étudiante a voulu réaliser cette enquête, qui est une première, "afin de pallier au manque de données" sur le sujet. Réalisée au printemps 2016, elle a permis de recueillir plus de 18 800 questionnaires suffisamment complets pour être exploités. L'OVE précise que l'échantillon analysé est compose "d'hommes et de femmes âgés de 17 à 77 ans".

https://www.lalsace.fr/actualite/2018/11/15/les-etudiants-affichent-leur-bonne-sante-et-leur-mal-etre

vendredi 19 octobre 2018

Nomination d'une dizaine de médecins à l'Observatoire national du suicide est officialisée

MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ
BO Santé – Protection sociale – Solidarité no 2018/9 du 15 octobre 2018, Page 1
SANTÉ PuBlique
Arrêté du 1er août 2018 portant nomination à l’Observatoire national du suicide
NOR : SSAE1830628A
la ministre des solidarités et de la santé,
Vu le décret no2018-688 du 1er août 2018 portant création de l’Observatoire national du suicide,
Arrête :
Article 1er
les personnes suivantes sont nommées pour cinq ans à l’Observatoire national du suicide :
Guillaume Vaiva, psychiatre.
Jean-louis Terra, psychiatre.
Cécile Omnès, psychiatre.
Caroline Huas, médecin généraliste.
Esther Simon-libchaber, médecin urgentiste.
Nicolas Sandret, médecin du travail.
Brigitte Moltrecht, médecin scolaire.
Anne-Sophie Rigaud, gériatre.
Michel Debout, médecin légiste.
les personnes suivantes sont nommées pour cinq ans à l’Observatoire national du suicide au
titre des personnalités qualifiées
:Christian Baudelot.
Catherine Quantin.
Article 2 le présent arrêté sera publié au Bulletin officiel santé, protection sociale, solidarité.
Fait le 1er août 2018.La ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn

https://solidarites-sante.gouv.fr/fichiers/bo/2018/18-09/ste_20180009_0000_0074.pdf

vendredi 3 août 2018

DECRET Poursuite de l' Observatoire national du suicide

JORF n°0177 du 3 août 2018
texte n° 16


Décret n° 2018-688 du 1er août 2018 portant création de l'Observatoire national du suicide

NOR: SSAE1735124D

Publics concernés : parlementaires ; administrations ; professionnels de santé ; experts ; chercheurs ; associations.
Objet : création de l'Observatoire national du suicide.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le présent décret crée l'Observatoire national du suicide, en définit les missions et la composition.
Cet Observatoire se situe dans la continuité de la dynamique impulsée par l'Observatoire créé par décret le 9 septembre 2013 pour une durée de quatre ans. Il résulte du besoin des pouvoirs publics de disposer d'un instrument de connaissance et d'aide à la décision, pluridisciplinaire et indépendant, dans le champ de la prévention du suicide.
Références : le présent décret peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.fr).

Le Premier ministre,
Sur le rapport de la ministre des solidarités et de la santé,
Vu la constitution, notamment son article 37 ;
Vu le décret n° 2006-781 du 3 juillet 2006 fixant les conditions et les modalités de règlement des frais occasionnés par les déplacements temporaires des personnels civils de l'Etat,
Décrète :
Article 1
Il est créé, pour une durée de cinq ans, auprès du ministre chargé de la santé un Observatoire national du suicide, indépendant et pluridisciplinaire, dont les missions sont les suivantes :

- coordonner les différents producteurs de données ;
- identifier des sujets de recherche, les prioriser et les promouvoir auprès des chercheurs ;
- favoriser l'appropriation des travaux de recherche par les politiques publiques et le public de façon plus générale ainsi que leur diffusion ;
- produire des recommandations sur l'amélioration des systèmes d'information et en matière de recherche et d'études ;
- définir des indicateurs de suivi de la politique de prévention du suicide.
Article 2
L'Observatoire national du suicide est présidé par le ministre chargé de la santé.
Il comprend :

- le directeur de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques ou son représentant ;
- le directeur général de la santé ou son représentant ;
- le directeur général de l'offre de soins ou son représentant ;
- le directeur général de la cohésion sociale ou son représentant ;
- le directeur général du travail ou son représentant ;
- le directeur de l'animation de la recherche, des études et des statistiques ou son représentant ;
- le directeur de l'administration pénitentiaire ou son représentant ;
- le directeur général de la police nationale ou son représentant ;
- le directeur général de l'enseignement scolaire ou son représentant ;
- le directeur de l'évaluation, de la prospective et de la performance ou son représentant ;
- le directeur général pour l'enseignement supérieur et l'insertion professionnelle ou son représentant ;
- le directeur général de la recherche et de l'innovation ou son représentant
- le secrétaire général du ministère de l'agriculture et de l'alimentation ou son représentant ;
- un représentant d'une agence régionale de santé désigné par le ministre chargé de la santé ;
- un représentant du conseil d'orientation sur les conditions de travail ;
- un représentant de la Caisse nationale de l'assurance maladie ;
- un représentant de la Caisse nationale déléguée pour la Sécurité sociale des travailleurs indépendants ;
- un représentant de la Caisse centrale de la mutualité sociale agricole ;
- un représentant de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie ;
- un représentant de l'Agence nationale de santé publique ;
- un représentant de l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire ;
- un représentant de l'Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles ;
- un représentant de la Haute autorité de santé ;
- un représentant de l'Institut de recherche en santé publique ;
- un représentant du Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès ;
- un représentant de l'Institut de recherche et documentation en économie de la santé ;
- un représentant de la Fédération nationale des Observatoires régionaux de santé ;
- un représentant de l'Institut national des études démographiques ;
- un représentant de la Fédération régionale Nord-Pas-de-Calais de recherche en santé mentale ;
- un représentant du Centre collaborateur OMS pour la recherche et la formation en santé mentale ;
- huit représentants d'associations susceptibles d'intervenir dans le champ du suicide, dont la liste et les modalités de représentation sont fixées par arrêté du ministre chargé de la santé ;
- trois psychiatres, un médecin généraliste, un médecin urgentiste, un médecin du travail, un médecin scolaire, un gérontologue et un médecin légiste désignés par arrêté du ministre chargé de la santé ;
- deux personnalités qualifiées désignées par arrêté du ministre chargé de la santé.

La présidence déléguée est assurée par le directeur de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques.
La direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques assure le secrétariat de l'Observatoire.
Article 3
L'Observatoire national du suicide se réunit sur convocation de son président, qui arrête le programme annuel de travail et fixe l'ordre du jour des séances.
L'Observatoire peut, au titre de ses missions, constituer en son sein des groupes de travail chargés notamment du suivi des indicateurs ou de la recherche.
L'Observatoire élabore tous les dix-huit mois un rapport qu'il rend public. Ce rapport comprend un bilan et est alimenté par les travaux des groupes de travail.
Article 4
Le ministre d'Etat, ministre de l'intérieur, la garde des sceaux, ministre de la justice, la ministre des solidarités et de la santé, la ministre du travail, le ministre de l'éducation nationale, le ministre de l'agriculture et de l'alimentation et la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 1er août 2018.

Edouard Philippe
Par le Premier ministre :
La ministre des solidarités et de la santé,
Agnès Buzyn
Le ministre d'Etat, ministre de l'intérieur,
Gérard Collomb
La garde des sceaux, ministre de la justice,
Nicole Belloubet
La ministre du travail,
Muriel Pénicaud
Le ministre de l'éducation nationale,
Jean-Michel Blanquer
Le ministre de l'agriculture et de l'alimentation,
Stéphane Travert
La ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation,
Frédérique Vidal