jeudi 31 mars 2016

ETUDE RECHERCHE SUISSE Modélisation du suicide et du chômage: une analyse longitudinale couvrant 63 pays, 2000-11

Modélisation du suicide et du chômage: une analyse longitudinale couvrant 63 pays, 2000-11Titre original : Modelling suicide and unemployment: a longitudinal analysis covering 63 countries, 2000–11
Lancet Psychiatry Volume 2, No. 3, p239–245, March 2015
Dr Carlos Nordt, PhD , Ingeborg Warnke, PhD , Prof Erich Seifritz, MD PD , Wolfram Kawohl, MD
Department of Psychiatry, Psychotherapy and Psychosomatics, Psychiatric Hospital, University of Zurich, Zurich, Switzerland
Correspondence to: Dr Carlos Nordt, Psychiatric Hospital, University of Zurich, Lenggstrasse 31, 8032 Zurich, Switzerland cnordt@bli.uzh.ch
RésuméContexteComme avec les ralentissements économiques précédents, il y a eu débat sur une association entre la crise économique de 2008, la hausse du chômage, et le suicide. Le chômage affecte directement la santé des individus et, sans surprise, des études ont proposé une association entre le chômage et le suicide. Cependant, un modèle statistique examinant la relation entre le chômage et le suicide en tenant compte des tendances temporelles spécifiques parmi les sous-groupes d'âge-sexe-pays sur les régions plus larges du monde fait toujours défaut. Nous avons cherché à améliorer la connaissance de l'effet spécifique du chômage sur le suicide en analysant les données globales publiques classées selon les régions du monde.MéthodesNous avons analysé rétrospectivement les données publiques pour le suicide, la population et l'économie de la base de données de mortalité de l'OMS et de la base de données de perspectives économiques mondiales du Fonds monétaire international de 2000 à 2011. Nous avons sélectionné 63 pays basé sur la taille de l'échantillon et l'exhaustivité des données respectives et extrait les informations sur quatre groupes d'âge et le sexe. Pour vérifier la stabilité des résultats, nous avons réalisé un modèle de coefficient aléatoire global, y compris tous les pays de l'étude et quatre modèles supplémentaires, couvrant chacune une région différente du monde.RésultatsMalgré les différences dans les quatre régions du monde, le modèle global, ajusté en fonction du taux de chômage, a montré que le risque relatif annuel de suicide a diminué de 1 · 1% (95% CI 0 · 8-1 · 4) par an entre 2000 et 2011 . le modèle final meilleur et le plus stable a indiqué que le taux de suicide le plus élevé a précédé une hausse du chômage (retardée de 6 mois) et que l'effet était non-linéaire avec des effets plus élevés pour les taux de chômage de base plus faibles. Dans toutes les régions du monde, le risque relatif de suicide associé au chômage a été élevé d'environ 20-30% au cours de la période d'étude. Dans l'ensemble, 41 148 (95% CI 39 552-42 744) suicides ont été associés au chômage en 2007 et 131 46 (44 292-47 970) en 2009, indiquant 4983 suicides en excès depuis la crise économique en 2008.Interprétation
les
Suicides liés au chômage ont totalisé un nombre de neuf fois plus élevé de décès que les suicides en excès attribués à la plus récente crise économique. Les stratégies de prévention axées sur l'emploi des chômeurs et et ses conditions sont nécessaires non seulement dans les moments difficiles, mais aussi en période de stabilité économique.FinancementUniversité de Zurich.

http://www.thelancet.com/pdfs/journals/lanpsy/PIIS2215-0366%2814%2900118-7.pdf

MANIFESTATION DINAN (22) 26/05/2016 Jeunes en souffrance : mieux comprendre pour mieux orienter/accompagner

Jeudi 26 mai 2016 - Dinan - Jeunes en souffrance : mieux comprendre pour mieux orienter/accompagner

MISACO Mission d'accompagnement de collectifs Pays de Dinan

Pourquoi venir?
Vous pouvez être confronté à des publics en situa on de sou rance psychique, ce qui peut vous déstabiliser. Ce e après midi vous est des née. Elle doit vous per- me re de trouver des pistes pour accompagner ces publics, pour comprendre et ne pas rester seul (e) face à vos questionnements.
Le réseau MISACO Pays de Dinan est cons tué de professionnels, d’élus et de bé- névoles des champs médicaux, sociaux, éducatifs, etc.
Il est à l’initiative de ce temps fort. Il part du postulat que chacun a un rôle à jouer dans la prévention de la sou rance psychique et des conduites suicidaires : accueil, écoute, orienta on, prise en charge, soin, accompagnement.
Cette journée est aussi l’occasion pour les professionnels et les élus d’un même territoire de se rencontrer et d’échanger.

PROGRAMME APRES-MIDI
lieu : Salle Charles DUCLOS (anciennement Salle du Clos Pinot)

Hôtel de Ville
 , rue du Marchix à 
DINAN
13h45 : Accueil 14h15 : Introduction 14h30 / 15h50 - Conférence-débat Mieux comprendre les jeunes et les difficultés qu’ils peuvent rencontrer : · Christophe MOREAU, sociologue spécialisé dans la jeunesse. Chercheur indé- pendant, fondateur de JEUDEVI. Docteur en sociologie depuis 2002, chercheur associé à la chaire de recherche sur la jeunesse de l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique (Rennes, France), il dispose d’une vingtaine d’années d’expérience en ma ère d’éducation, de jeunesse et de travail social. 15h50 / 16h15 - Pause café 16h15 / 17h45 - Table Ronde Présenta on de structures et d’associations du Pays de Dinan œuvrant auprès des jeunes et partage d’expériences : · Programmation en cours 17h45 / 18h - Clôture
nombre de places limité
Inscription impérative avant le 19 mai 2016
à l’adresse suivante : plebouffant@bretagne.mutualite.fr
ou par téléphone : 02 90 01 54 02

PROGRAMME SOIREE
LIEU : Vers le large Cinéma 4 route de Dinard DINAN
Un ciné-débat ouvert à tous sera proposé le même jour, au cinéma de Dinan, à 20h20 autour du thème « Jeunes en souffrance ».
Le documentaire « J’suis pas mort » de Marie MANDY vous sera présenté.
Au printemps 2005, la réalisatrice Marie Mandy a filmé à l’hôpital Jean Abadie du CHU de Bordeaux des adolescents qui ont fait des tentatives de suicide. Quelques an- nées plus tard, elle leur donne à nouveau la parole.
Maeva avait 14 ans quand elle a avalé des médicaments. Aujourd'hui elle a 20 ans et est Maman d'un petit garçon. Axelle s'est ouvert les veines à 17 ans. Même si elle reste fragile, elle est aujourd'hui autonome et travaille. Charles a voulu lancer un appel à l'aide en avalant des comprimés, il sou rait beaucoup de solitude et du divorce de ses parents. Il est maintenant très cri que envers ce qu'il appelle "une connerie". Quant à Giulia, depuis qu’elle est petite, elle tient un journal de son mal être et même si elle n'est jamais passée à l'acte, elle a souvent pensé à se tuer. Aujourd'hui elle est étudiante en psycho.
Construit autour des écrits de Giulia, et guidé par sa voix, le récit mélange images du passé et images d'aujourd’hui pour tenter de comprendre ce qui a pu pousser ces jeunes à vouloir se tuer. Le Dr Xavier Pommereau propose quelques balises pour mieux comprendre le "paradoxe du suicide" à l'adolescence.
Un débat avec le public, en présences de formateurs au repérage de la crise suicidaire de la Fonda on St Jean de Dieu fera suite à la projection du documentaire.
Gratuit sur inscription
[pdf] PROGRAMME 26 MAI - DINAN (2)

mardi 29 mars 2016

ROYAUME UNI Article presse prévention du suicide et chemin de fer

D'après article "Suicide on the railways can be prevented – here’s what’s being done already" Suicide sur les chemins de fer peut être évité - ce qui est déjà fait
du 29 mars 2016 07:37  sur theconversation.com*  de Ian Cummins,   Maître de conférences en travail social, Université de Salford

traduction infosuicide


Le Mental Health Crisis Care Concordat , signé par 22 organismes nationaux, a reconnu qu'il y avait un besoin pour une nouvelle approche des services dans leur réponse aux personnes en détresse mentale aiguë.

Les organisations qui adhèrent à l'accord, qui a été créée en Février 2014, s'engagent à travailler ensemble pour améliorer les services de santé mentale en se concentrant sur : l'accès au soutien avant le point de crise - assurer que les gens avec des problèmes de santé mentale peuvent obtenir de l'aide 24 heures par jour et quand ils demandent de l'aide, qu'ils sont pris au sérieux; qu'une crise de santé mentale est traitée avec la même urgence qu'une urgence de santé physique; que les gens sont traités avec dignité et respect, dans un environnement thérapeutique; et qu'ils vont travailler pour prévenir les crises futures en veillant à ce que les gens soient orientés vers les services appropriés.

Une crise personnelle peut parfois être tellement écrasante que l'individu envisage de prendre sa propre vie. Le langage utilisé dans les rapports et discuter du suicide est extrêmement important parce que la stigmatisation liée au suicide reste très puissante. Ceci est particulièrement le cas quand ils ont lieu dans des contextes publics tels que sur le chemin de fer. Le Présentateur de télévision Jeremy Clarkson, par exemple, décrit les gens qui ont fini leur vie sur le chemin de fer comme «égoïste» en raison des perturbations qu'ils ont causés.

Network Rail, l'organisation qui a la responsabilité globale de la gestion du système ferroviaire, est signataire du Concordat. L'industrie ferroviaire est complexe avec un groupe de différentes sociétés d'exploitation qui emploient plus de 100 000 employés à travers le pays, avec des millions de passagers chaque jour. La National Rail a un rôle central à travailler avec d’autres organisations telles que la police des transports britanniques et les Samaritains pour réduire le nombre de suicides sur le chemin de fer. En Octobre 2015, l'annonce aux passagers diffusée sur les trains et les gares principales a été changée pour les services d'urgence de traitement d'un incident pour décourager les tentatives.

80% des tentatives de suicide sur le réseau de chemin de fer sont mortels. Et les effets du suicide se propagent, ayant un impact dévastateur sur la famille et les proches de la personne qui est décédée.

L'impact de ces événements est également ressenti par les professionnels et les témoins. L'effet traumatisant sur ​​les conducteurs a été décrit par le conducteur du train Karl Davis, qui a écrit une réponse aux remarques de Clarkson, de l’expérience amère. Certains membres du personnel sont tellement traumatisés qu'ils ne reviennent jamais à travailler. Ensuite, il y a les coûts économiques, tels que les retards, journées de travail perdues pour les employés et la réparation des trains, calculé pour être dans la région de £ 60m .
Que faire à ce sujet

Aussi bien que la formation du personnel, il est nécessaire que les organisations soutiennent le personnel lorsque ces décès sont survenus. Les Samaritains s'organisent pour proposer après un incident d'offrir un soutien au personnel et aux passagers, et l'organisation a été impliquée dans la formation plus de 11.000 employés de chemin de fer sur la façon d'identifier, d' approcher et de soutenir une personne potentiellement suicidaire. L'objectif du cours est de donner au personnel les compétences et la confiance nécessaires pour intervenir. Le suicide est évitable. Tendre la main
Cliquez ici , si vous souhaitez contacter les Samaritains.

*https://theconversation.com/suicide-on-the-railways-can-be-prevented-heres-whats-being-done-already-55901

Formation Repérage et gestion de la crise suicidaire à Bourges les 2 et 3 mai 2016, et le 13 décembre 2016

Formation Repérage et gestion de la crise suicidaire à Bourges
Contexte:
La Région Centre connaît une surmortalité de suicide de 25% par rapport à la moyenne française, ce qui la place au 16ème rang du niveau national.
Objectif:
Face à cette situation, des formations "Repérage et gestion de la crise suicidaire" sont élaborées depuis 2003, pour améliorer les compétences des professionnels par un repérage précoce des signes de souffrance psychique.
L'ARS Centre-Val de Loire, en partenariat avec le CODES du Cher, organise une formation destinée à tous les professionnels pouvant être amené à détecter, à gérer une situation de souffrance psychique. Cette formation se déroule sur 3 jours, la 3ème journée aura lieu 6 mois après les deux 1ères.
Date et lieu: les 2 et 3 mai 2016, et le 13 décembre 2016
au CREPS du Centre
48 avenue du Maréchal Juin
18000 BOURGES
Public cible:
Professionnels de l'éducatif, du social, de santé, de ressources humaines, des secteurs sanitaire, social, éducatif, Jeunesse et Sports, Judiciaire, entreprises, bénévoles d'association intervenant auprès d’un public...vous pouvez être concernés par cette formation.

Inscription:
Pour vous inscrire, merci de compléter le formulaire d’inscription.

/ob_9b8319_plaquette-formation-crise-suicidaire.pdf


Source info http://www.codes18.org/2016/03/formation-reperage-et-gestion-de-la-crise-suicidaire-a-bourges.html

FORMATION GUYANE les 14 et 15 avril

Intervention auprès d'un suicidaire Atelier/Formation à Saint-Laurent-du-Maroni du jeudi 14 avril 2016 au vendredi 15 avril 2016
La formation à la prévention du suicide, organisée par la Croix-Rouge et le Groupe guyanais de prévention du suicide, est reportée aux 19 et 20 avril,

Formation, évaluation et intervention auprès d’une personne suicidaire

Le Centre de formation de la Croix-Rouge française et le Groupe Guyanais de Prévention du Suicide proposent une formation à la  prévention du suicide. Cette formation se déroulera au 19 rue Symphorien, à Saint-Laurent du Maroni. 
Cette formation a été élaborée dans le cadre de la stratégie nationale d’action face au suicide (2000-2005). Elle a pour objectifs de :
-Transmettre aux participants des outils d’évaluation de la crise suicidaire et d’intervention auprès d’une personne en crise.
-Permettre la diffusion d’un outil international d’évaluation du potentiel suicidaire, accessible à tous les intervenants de la chaîne de prévention et d’actions.
La formation est gratuite. Elle est destinée aux professionnels et aux bénévoles intervenant au sein des structures sanitaires, sociales et médico-sociales.
Tarif: Gratuit
Adresse: 36 rue du docteur Floch - 97310 Kourou
Téléphone: 05 94 32 88 10
Adresse email: jennifer.charles@croix-rouge.fr
Site Internet: http://cmck-kourou.croix-rouge.fr/

vendredi 25 mars 2016

RETOURS de la journée du centre hospitalier Charcot (78) du 16/03/2016


Suicide : comment accompagner l’entourage ? — 24 mars 2016 Journaliste : Mélanie Poquet
Prévenir le suicide, accompagner les familles mais aussi les personnels. Depuis deux ans, le centre hospitalier Jean-Marie Charcot à Plaisir organise des journées de conférences et de tables rondes auprès des personnels de santé. Celle de cette année était axée sur le suicide en institutions, comme les hôpitaux psychiatriques.

jeudi 24 mars 2016

EXPO PARIS Du 5 avril au 28 août 2016 Kilomètre 25 746. Sur la route du suicide - un compte rendu original d'une étude sociologique

Kilomètre 25 746. Sur la route du suicide

"J’ai parcouru 25 746 kilomètres, dans toute la France, pour rencontrer 29 personnes qui ont tenté de se suicider. Je leur ai demandé quelle était leur réalité, terriblement supérieure. Et j’ai pris des photos, de chaque trajet fait pour rencontrer ces 29 personnes, chez elles."
Margot Morgiève

"Kilomètre 25 746" retrace le parcours de Margot Morgiève, psychologue et sociologue, au cours d'une évaluation sociologique sur le suicide. 29 photographies et autant d’extraits de verbatim de patients ont été recueillis lors d’entretiens semi-directifs et autant de nuages de mots. Chaque nuage de mot est une représentation visuelle de l’intégralité de l’entretien, dont les mots les plus répétés sont écrits en plus gros et les mots les moins répétés sont les plus petits.

"J’ai recueilli ces témoignages au cours d’une évaluation sociologique d’un dispositif de veille au décours d’une tentative de suicide (protocole ALGOS). La  volonté d’étudier qualitativement ce dispositif émanait du groupe de travail sur les conduites suicidaires présidé par Nadia Younes avec Michel Autès, Christine Chan-
Chee, Philippe Courtet, Grégoire Rey, Jean-Luc Roelandt, Marie Tournier, Guillaume Vaiva et Michel Walter.
Cette étude a été coordonnée par Isabelle Vazeilles de l’IReSP (Institut de Recherche en Santé Publique) avec la participation et le financement de la DGS (Direction Générale de la Santé), et la participation de la DREES (Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques) et de l’INPES (Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé).
Merci à Fausto Urru, photographe, pour la mise en scène de cette exposition, à l’INSERM pour son financement, et au Congrès Français de Psychiatrie pour son accueil.
Margot Morgiève, psychologue et sociologue."


L'ensemble de ce parcours ne pouvant être présenté dans cet espace, une sélection de quelques clichés sera exposée ainsi qu'un film (19 min) retraçant cette aventure mise en son par deux comédiens.

Du 5 avril au 28 août 2016
Cité des sciences et de l'industrie - 30, avenue Corentin-Cariou - 75019 Paris.
Cité de la santé,
Bibliothèque, niveau -1
Accès libre

Présentation de "Kilomètre 25 746"
"Kilomètre 25 746" : un témoignage

source http://www.cite-sciences.fr/fr/au-programme/lieux-ressources/cite-de-la-sante/au-programme/la-sante-a-la-folie/

APPELS A PROJETS De la Fondation de France Santé des jeunes 2016 Session 2

Date limite de réception des dossiers : 29 juin 2016 (Session 2)

Appels à projets « Santé des jeunes » 2016 - Session 2 - de la Fondation de France, vous trouverez dans les plaquettes téléchargeables ci-dessous les modalités d'envoi ainsi que la date de réception des demandes :


"Favoriser l'accès aux dispositifs de soins pour les jeunes en situation du vulnérabilité"
"Soutenir les parcours de soins pour les jeunes en situation de vulnérabilité"

Les dossiers de candidature sont disponibles sur lien suivant : Fondation de France.

CANADA MEMOIRE Transfert de connaissances sur les interventions infirmières pour la prévention du suicide auprès des gens vivant avec un trouble concomitant de santé mentale et de toxicomanie

Transfert de connaissances sur les interventions infirmières pour la prévention du suicide auprès des gens vivant avec un trouble concomitant de santé mentale et de toxicomanie
Travail aux cycles supérieurs / Graduate student work
2015-10-07 
Richard, Mélanie
Directeur(s) de recherche Bonin, Jean-Pierre
Cycle d'études Maîtrise / Master's Programme Sciences infirmières

Résumé(s)
Selon l’Institut national de santé publique du Québec (2010), le Québec se situe au quatrième rang sur un total de vingt-et-un pays quant au taux de mortalité par suicide. Le suicide est un problème de santé publique; sa prévention fait partie des priorités de celle-ci depuis 1994 (Cliniques psychiatriques de France, 2010). L’Organisation mondiale de la santé (OMS) considère le suicide comme un problème majeur évitable (Organisation mondiale de la santé, 2011). L’évaluation du risque suicidaire n’est que la première étape dans cette lutte; il faut ensuite intervenir de manière adéquate. Malgré le fait qu’ils soient déjà standardisés et implantés dans l’organisation du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), les outils et les connaissances nécessaires pour aider cette clientèle ne sont pas toujours utilisés. À partir du moment où les infirmières ne mettent pas en pratique ce suivi, il ne peut y avoir amélioration de la qualité des soins. Le présent travail a alors pour but d’amener des solutions afin que tous les intervenants de l’unité de Psychiatrie des toxicomanies (UPT) du CHUM évaluent et interviennent de manière adéquate pour prévenir le suicide auprès des gens vivant avec des troubles concomitants. Pour ce faire, le transfert de connaissances pour la prévention du suicide est essentiel dans le but d’améliorer la pratique infirmière ainsi que la qualité et la sécurité des soins. Ce travail sert donc à déterminer le ou les modèles de transfert de connaissances le ou les plus adéquat(s) pour les professionnels de la santé travaillant à la prévention du suicide à l’UPT. Suite à l’analyse critique des écrits théoriques et empiriques des différents modèles de transfert de connaissances, et en tenant compte de la complexité de la mise en place de changements dans la pratique clinique, la combinaison de plusieurs modèles est proposée pour l’intervention clinique. Les principaux modèles théoriques sont ceux du RNAO (2002) et du NICE (2007) ainsi que les stratégies d’Oxman, Thomson, Davis & Haynes (1995) qui permettront l’application du transfert de connaissances dans les interventions infirmières axées sur la prévention du suicide auprès des gens vivant avec un trouble concomitant de santé mentale et de toxicomanie. Des recommandations pour la pratique infirmière et pour la recherche sont suggérées.
Description Travail dirigé présenté à la Faculté des études supérieures en vue de l'obtention du grade de Maître ès (M. Sc.) en sciences infirmières

Collections
Fac. Sc. infirmières - Étudiant(e)s aux cycles supérieurs - Travaux dirigés et rapports de stage [67]

https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/13145/Richard_Melanie_2015_travail_dirige.pdf?sequence=2&isAllowed=y

ILE MAURICE les éducateurs formés à prévenir le suicide chez les ados

Atelier lancé lundi: les éducateurs formés à prévenir le suicide chez les ados
22 mars 2016 PAR Kinsley David sur http://defimedia.info*

Détecter les signes qui poussent un adolescent à se suicider est primordial dans la prévention. Raison pour laquelle les autorités ont lancé, lundi 21 mars, une formation en ce sens dédiée au personnel du secondaire.

Le suicide chez les adolescents est un sujet qui mérite une réflexion soutenue. Selon une étude du Mauritius Research Council, remise aux autorités en septembre 2015, le nombre de suicides est alarmant. Ce qui inquiète davantage, c’est le fait que le nombre de tentatives soit encore plus grand.

De janvier à février 2016, le ministère de la Sécurité sociale a enregistré neuf cas de suicide et plus de 40 tentatives. S’il est toujours possible de venir en aide aux personnes en détresse, il est judicieux de savoir détecter les signes. Dans cette optique, le ministère de l’Éducation et celui de la Sécurité sociale ont procédé, lundi 21 mars, au lancement d’un atelier de formation sur la prévention du suicide. Il est dédié au personnel enseignant et non enseignant des établissements secondaires des quatre zones d’éducation.

Selon Fazila Jeewa-Daureeawoo, ministre de la Sécurité sociale, environ 500 personnes – trois membres du personnel enseignant et non enseignant de chaque établissement – participeront à 12 ateliers de formation. Cet exercice, dirigé par Lifeplus – une unité du ministère de la Sécurité sociale – prendra fin en août.

Leela Devi Dookun-Luchoomun a, pour sa part, informé que son ministère travaille sur la mise en place d’un service d’écoute qui viendra se greffer au service de conseils qui existe déjà dans les écoles. Le but : aider les élèves à faire face aux réalités de la vie, leur apprendre à gérer leurs émotions et à résoudre les problèmes rencontrés à l’école ou ailleurs.

« Nous devons absolument trouver des solutions concernant le suicide chez les jeunes, qui est un fléau social. Le rôle de l’école est avant tout d’aider les élèves à mener une vie équilibrée. Pour atteindre cet objectif, les enseignants doivent être formés et il faut qu’ils aient les outils adéquats. En ce qui concerne le suicide, un enseignant doit être capable d’identifier les signes précurseurs chez l’enfant. Si l’enseignant arrive à intervenir efficacement, ce sera une vie de sauvée. D’où l’importance de la formation », affirme la ministre de l’Éducation.

« Le ministère projette de mettre en place un système d’aide psychologique pour les établissements secondaires gérés par la Private Secondary Schools Authority », conclut-elle.
* http://defimedia.info/atelier-lance-lundi-les-educateurs-formes-a-prevenir-le-suicide-chez-les-ados-22321/


info +
CAUSES & CONSEQUENCES OF  SUICIDAL BEHAVIOUR AMONG TEENAGERS IN MAURITIUS, juin 2015




Lifeplus :  http://lifeplus.govmu.org/portal/sites/lifeplus/contact.htm



Australie : des Aborigènes formés à lutter contre le suicide au sein de leurs communautés

Australie : des Aborigènes formés à lutter contre le suicide au sein de leurs communautés
Mis à jour 22 March 2016, sur http://www.radioaustralia.net.au* Élodie Largenton
Il y a quelques jours, le suicide d'une fillette de 10 ans dans une communauté aborigène reculée d'Australie occidentale a choqué et ému la population. Pour lutter contre ce fléau et plus globalement contre les maladies mentales, un nouveau cursus universitaire vient de voir le jour.


Illustration d'artistes aborigènes du Kimberley pour une application mobile destinée à aider les personnes en proie à des troubles psychologiques. (Photo : Supplied)

L'idée est de former des étudiants aborigènes à intervenir au sein de leurs communautés. Cela nécessite une formation théorique classique et de nombreux stages pratiques. Trish Hill-Wall est la coordinatrice du programme développé par l'université Curtin, en Australie occidentale. À la fin de leurs études, les diplômés seront parfaitement armés pour aider les personnes aborigènes souffrant d'une maladie mentale :

« Je pense que c'est très important. Déjà, parce que l'on connaît les liens de parenté. On comprend aussi les systèmes sociaux qui sont en place, les pratiques de socialisation, les anomalies culturelles, ainsi que les normes et les croyances des personnes aborigènes. »

Ce programme est bien accueilli dans la région. Il ne s'agit pas d'un énième rapport, mais d'une action concrète, se félicite Pat Dudgeon, professeure à l'université d'Australie occidentale et membre de la Commission nationale de la santé mentale :

« Les dernières statistiques nous montrent que le taux de suicide chez les Aborigènes augmente encore. Et ce n'est pas tout. Il y a plein d'autres problèmes de santé mentale et de déterminants sociaux contre lesquels on doit lutter, donc ce programme et d'autres actions similaires sont importantes pour tenter d'inverser la tendance. »

Joesphine Cashman, du Conseil consultatif autochtone, rattaché au bureau du Premier ministre, se réjouit aussi de la mise en place de l'initiative. Elle se félicite aussi que la formation soit ouverte à 10 non-Aborigènes chaque année :

« C'est important que les Aborigènes aient aussi cette option. Ils pourraient avoir envie d'être pris en charge par un non-Aborigène, et je suis contente que ce diplôme soit proposé à un nombre limité de cette partie de la population. »

http://www.radioaustralia.net.au/french/2016-03-22/australie-des-aborig%C3%A8nes-form%C3%A9s-%C3%A0-lutter-contre-le-suicide-au-sein-de-leurs-communaut%C3%A9s/1561664

ETUDE RECHERCHE Lithium et prévention du suicide dans le trouble bipolaire

Revue de la littérature Lithium et prévention du suicide dans le trouble bipolaire
V. Benard a, b, G. Vaiva a, b, M. Masson c, d, P.A. Geoffroy e, f, g, h, , i,
a Centre hospitalier universitaire de Lille (CHRU), 59000 Lille, France
b Université de Lille, 59000 Lille, France
c Clinique médicale du Château-de-Garches, 92380 Garches, France
d Service S.H.U., hôpital Sainte-Anne, 1, rue Cabanis, 75004 Paris, France
e Inserm, U1144, 75006 Paris, France
f Université Paris Descartes, UMR-S 1144, 75006 Paris, France
g Université Paris Diderot, Sorbonne Paris Cité, UMR-S 1144, 75013 Paris, France
h Pôle de psychiatrie et de médecine addictologique, groupe hospitalier Saint-Louis–Lariboisière–F.-Widal, AP–HP, 75475 Paris cedex 10, France
i Fondation FondaMental, 94000 Créteil, FranceReceived 4 December 2014, Accepted 27 March 2015, Available online 19 March 2016
L'Encéphale
Résumé
Introduction
Le trouble bipolaire (TB) est une maladie psychiatrique sévère et fréquente. La sévérité du pronostic du TB est largement associée au taux élevé de suicides survenant dans cette population. En effet, les suicides sont 20 à 30 fois plus fréquents chez les patients avec TB que dans la population générale, et un patient sur deux avec un âge de début précoce du TB présente un antécédent de tentative de suicide. Dans les recommandations thérapeutiques internationales du TB, le lithium (Li) est le traitement de première intention pour son efficacité dans le traitement et la prévention des épisodes maniaques ou dépressifs. De plus, le Li est le seul traitement stabilisateur de l’humeur ayant déjà prouvé son efficacité dans la prévention du suicide. Néanmoins, cet effet du Li est souvent méconnu des psychiatres. Ainsi, cette revue de la littérature à pour objectif la synthèse de l’efficacité du Li dans la prévention des conduites suicidaires chez les patients souffrant de TB.
Méthode
Nous avons réalisé une recherche bibliographique de la littérature scientifique publiée entre avril 1968 et août 2014 à l’aide de la base de données PubMed, et en utilisant les mots clés suivants : « lithium » AND « suicide » OR « suicidality » OR « suicide attempt ».
Résultats
De nombreuses études, et une méta-analyse récente, confirment l’efficacité du Li sur la réduction des tentatives de suicide et la réduction des suicides chez des patients avec TB, en comparaison aux autres stabilisateurs de l’humeur ou aux antidépresseurs. Il est démontré que l’utilisation au long cours du Li permet de réduire de 10 % les tentatives de suicide et de 20 % le taux de suicide dans cette population. L’adjonction du Li à un traitement antidépresseur en cours permettrait de réduire les comportements suicidaires et ceci en diminuant les idées suicidaires avant que n’apparaisse la réduction des symptômes dépressifs. Pour obtenir une efficacité dans la prévention du suicide, il apparaît indispensable de maintenir le traitement par Li au long cours et à des doses efficaces, permettant une lithiémie dans la zone thérapeutique. De manière intéressante, il a été démontré que l’endophénotype « impulsif-agressif » est largement associé au suicide dans les TB. L’action spécifique du Li sur le système sérotoninergique 5-HT pourrait expliquer l’effet spécifique du Li dans la réduction des conduites suicidaires, ceci via la régulation de l’impulsivité et de l’agressivité. Enfin, des variants génétiques de la glycogène synthase kinase 3α/β (GSK3α et β, protéines inhibées par le Li) semblent être associés à une augmentation de l’impulsivité chez les patients souffrant de TB.
Conclusion
L’effet anti-suicidaire du Li est largement démontré par la littérature scientifique. Par son action spécifique sur le système sérotoninergique, le traitement par Li permet de réduire significativement les comportements « agressifs-impulsifs », qui sont des facteurs de vulnérabilité communs entre le suicide et le TB. Le traitement par Li, au long cours et en zone thérapeutique efficace, semble avoir un impact considérable dans la réduction des conduites suicidaires, des idées suicidaires et des suicides chez les patients souffrant de TB.http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0013700616000385

RECHERCHE ETUDE Intoxications médicamenteuses volontaires chez 58 adolescents : étude prospective sur l’impact somatique et les complications biologiques

Mémoire original
Intoxications médicamenteuses volontaires chez 58 adolescents : étude prospective sur l’impact somatique et les complications biologiques
A prospective study on suicide attempts by self-poisoning in adolescents: Symptoms and complications
J. Le Vaillant, , L. Pellerin,  J. Brouard,  D. Nimal-Cuvillon
Service de pédiatrie médicale, CHU Caen, avenue de la Côte-de-Nacre, 14033 Caen, France
Archives de Pédiatrie Available online 23 March 2016

Résumé

Les complications biologiques et l’impact somatique des intoxications médicamenteuses volontaires (IMV) chez l’adolescent ont été peu évalués. L’objectif de notre étude, descriptive, prospective et monocentrique, était de décrire les circonstances du geste, les substances ingérées ainsi que leurs complications. Elle s’est déroulée au service d’accueil des urgences pédiatriques et dans les services de pédiatrie et réanimation pédiatrique du Centre hospitalier universitaire de Caen. Tous les enfants âgés de 10 à 18 ans s’étant présentés entre le 1er juin 2012 et le 1er juin 2013 pour une IMV ont été inclus. Une évaluation somatique et biologique a été réalisée à l’arrivée, et répétée pendant l’hospitalisation. Un questionnaire a été rempli en parallèle pour identifier les substances ingérées et les facteurs de risque de tentative de suicide (TS). Le paracétamol avait été la substance la plus utilisée comparativement aux autres médicaments (p = 0,01). Les douleurs abdominales à l’arrivée étaient significativement associées à la prise de paracétamol (p = 0,02). Au total, 3,4 % des adolescents ont présenté une insuffisance rénale aiguë, et 3,4 % une insuffisance hépatique aiguë en lien avec une prise de paracétamol à dose toxique. Les anomalies biologiques et l’examen somatique s’étaient normalisés avant la sortie d’hospitalisation. La durée moyenne d’hospitalisation a été de 7,1 jours. La prévention de l’accès aux traitements médicamenteux par les adolescents pourrait permettre une réduction du risque de survenue de complications biologiques. La prévention des récidives d’IMV reste également à améliorer pour permettre de diminuer la mortalité par répétition des TS.
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0929693X16300811

mardi 22 mars 2016

Santé mentale : deux guides pratiques pour le département du Maine-et-Loire

Santé mentale : deux guides pratiques pour le département du Maine-et-Loire - 21 Mars 2016

Réalisés par le comité départemental en santé mentale (CDSM) en Maine-et-Loire, ces deux guides visent à favoriser la continuité des parcours des usagers en santé mentale. L’un s’adresse aux usagers et à leurs familles, l’autre aux professionnels de santé. Ils présentent l’ensemble des offres de soins et d’accompagnement existant en santé mentale dans le département du Maine-et-Loire.
Consulter les guides sur http://www.ars.paysdelaloire.sante.fr

Pour télécharger les guides, cliquez sur les visuels ci-dessous :


Guide pratique pour les usagers et leurs famille // Guide pratique pour les professionnels

sources : http://www.sante-pays-de-la-loire.com/actualites/sante-mentale-deux-guides-pratiques-pour-le-departement-du-maine-et-loire
http://www.ars.paysdelaloire.sante.fr/L-ARS-Pays-de-la-Loire-face-au.190674.0.html

MANIFESTATION Nantes (44) le 26/04/2016

Invitation au temps clinique de REPERES 44,
Les membres du Réseau de Prévention et de Recherche sur le Suicide, vous invitent à un temps d’échange et de réflexion sur le thème : "syndrome de glissement : équivalent suicidaire ?"
Animé par :
Dr Hélène DE BRUCQ, Psychiatre Unité de Psychogériatrie, centre hospitalier Georges Daumézon
Le mardi 26 avril 2016 de 15h à 17h
locaux de l'UDAF, Salle Laennec, 35 A rue Paul Bert Nantes
Et vous proposent de venir avec vos situations et/ou questions.

Actuellement, REPERES 44 se compose de membres de :
Ecole des Parents et de Educateurs / 02.40.35.47.73
Recherche et Rencontres / 02.40.08.08.10
S.O.S. Amitié – Région de Nantes / 02.40.04.04.04.
Unité Espace CHU Nantes / 02 40 84 62 98
Unité Prévention Suicide C.H. G. Daumezon / 02.51.82.93.80
Maison Des Adolescents L A / 02.40.20.89.65


lundi 21 mars 2016

INDRE : LES ACTIONS DU CODES 36

D'après article "Le suicide : un sujet tabou 19/03/2016 lanouvellerepublique.fr*

Ludivine Bregeon, Yves Gervais, Annabelle Desaix, et Mélanie Grognet, lors de la Journée de prévention du suicide.
Dans le cadre de la Journée départementale de prévention du suicide, le Codes de l'Indre et les membres du Comité de pilotage départemental ont organisé, à la salle des fêtes, une conférence et des stands à l'attention des élèves de deux classes de troisième du collège Saint-Anne, et d'une classe de seconde du lycée Pasteur.

« Ce sujet fait peur. Malheureusement, ce n'est pas facile de faire venir les scolaires car c'est à double sens : parler du suicide peut donner des idées à ceux qui n'y pensaient pas », a indiqué Marie-France Berthier, présidente du Codes 36.

Le jeune public a pu s'exprimer grâce à des jeux de rôles avec la compagnie Le Moulin à vent, puis participé à une conférence tout public, animée par Yves Gervais, du service universitaire de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent de Poitiers.

L'accent mis sur la jeunesse est primordial, car nombre de signes avant-coureurs de mal-être doivent alerter : addictions diverses, troubles alimentaires, difficultés scolaires ou déscolarisation… Nombre d'acteurs sont là pour soutenir les personnes touchées et les familles : la Maison de l'enfance, à Châteauroux ; les infirmières scolaires, l'association Élisabeth-Kubler-Ross pour le deuil, etc.

Le Comité départemental d'éducation pour la santé de l'indre assure la formation et la coordination les acteurs de la santé (domaine médico-social, entre autres), directement relié à l'Agence régionale de santé. La formation vise particulièrement le repérage de la crise suicidaire chez les jeunes touchés : soit par la tentative (appel au secours), soit par le suicide effectif. Aujourd'hui plus de garçons que de filles usent de ses méthodes radicales.

Le suicide se retrouve aussi dans le milieu du travail, mais surtout chez les personnes âgées. La prévention est donc capitale. Annabelle Desaix, chargée de projets au Codes et détiéticienne, insiste sur les actions coordonnées des différentes partenaires, afin d'aider et soutenir les plus vulnérables.

Codes 36, 73, rue Grande à Châteauroux, tél. 02.54.60.98.75 ; www.codes36.fr

* http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre/Actualite/Sante/n/Contenus/Articles/2016/03/19/Le-suicide-un-sujet-tabou-2657754

COMMUNIQUE DE L'ASSOCIATION SOURIRE DE REDA MAROC



"Chers tous,

Peut-être avez-vous entendu parler de Sourire de Reda sans bien savoir qui nous étions ni ce que faisions.

Nous partageons aujourd'hui avec vous une tranche de notre vie, la Campagne Nationale de Prévention du Suicide des Jeunes 2016. Nous espérons que cela vous donnera envie de relayer nos actions et ainsi d'élargir le réseau de la prévention du suicide dans le monde. 

Origine et mission
Créée en 2009 suite au suicide de Reda, 13 ans et demi, Sourire de Reda est, et reste à ce jour, la seule association marocaine qui agit pour aider les jeunes en souffrante et prévenir le suicide.

Crédibiliser notre action au Maroc et à l'international
Au départ, un petit groupe de personnes adultes et jeunes compétentes chacune dans leur domaine, a eu envie de s'engager.
Nous avons très vite été rejoints par des experts reconnus internationalement en soutien émotionnel et en suicidologie, permettant ainsi de pallier le manque de ressources locales.

S'adapter à la réalité ​socio-​culturelle qui entoure le suicide
Depuis 7 ans, notre détermination nous a permis de faire évoluer l'opinion publique sur un sujet encore tabou au Maroc comme dans bien des pays.
Plutôt que d'être dans le combat, nous avons choisi d'être dans l'information, dans la pédagogie, afin d'éveiller les consciences en évitant de faire violence aux résistances installées depuis des générations.
Une première étape a été franchie avec une reconnaissance nationale du problème en 2014, année où le Maroc a publié ​les ​premiers chiffres sur le suicide. Il est ainsi aujourd'hui inscrit dans la cartographie de l'OMS. 

Développer 3 axes concrets d'intervention
- sensibiliser la société à la réalité de la souffrance silencieuse des jeunes, 
- prévenir des dangers de l’isolement grâce à des interventions sur le terrain, notamment en milieu scolaire
- intervenir à travers le service de ch@técoute anonyme et gratuit, Stop Silence.

Créer un espace d​e ch@t​écoute ​anonyme gratuit dédié aux adolescents
Ce ch@técoute est unique au Maroc et réservé aux mineurs, une population particulièrement vulnérable qui ne sait pas vers qui aller lorsqu'elle traverse une période difficile.​ Nos écoutants ont été formés par des experts nord-américains à un soutien émotionnel intégrant une démarche d'évaluation et gestion de la crise suicidaire. 

Communiquer dans les médias pour sensibiliser à la problématique 
Nous avons été particulièrement soutenus par les médias qui ont été de formidables relais de nos campagnes et de nos messages de prévention.

Notre dernière campagne
A l'occasion du 5 février, Journée nationale de Prévention du Suicide des jeunes  qui correspond à la Journée Internationale de Prévention du Suicide dans les pays francophones, nous avons lancé une nouvelle campagne de sensibilisation du grand public : Stop au Silence.
Cette campagne a été largement relayée par les radios, la presse et le web, nous permettant de toucher des millions de personnes. 

Vous découvrirez ci-dessous nos visuels presse, nos spots radios et nos vidéos que nous vous invitons à diffuser à votre tour sur vos pages Facebook ou sur vos sites internet.
Plus ces messages seront diffusés, plus la voix des jeunes en souffrance se fera entendre partout dans le monde.

Merci par avance de votre solidarité.

Bien cordialement.


Meryeme Bouzidi Laraki
Présidente
@:meryeme.sourire2reda@gmail.com Gsm: +212 (6) 61 13 71 26    
Sourire de Reda
Association marocaine, pour venir en aide aux jeunes en souffrance et prévenir le suicide
Administration
Tel: + 212 522 87 47 40 Gsm: + 212 6 62 58 95 70

2 visuels presse en français  











2 visuels presse en arabe













5 spots radio en français sous forme de témoignages d'adolescents 

5 spots radio en arabe sous forme de témoignages d'adolescents 

2 capsules vidéos en français 

1 vidéo en arabe