lundi 31 janvier 2022

STRUCTURE RESSOURCE Guadeloupe ligne Prévention Suicide

Guadeloupe ligne Prévention Suicide

LE SUICIDE, PARLONS-EN!
La ligne Prévention Suicide vous est ouverte en continu, pour évoquer vos problématiques, les sources de votre anxiété, vos sentiments de dépression, votre sentiment de sombrer, d'être habité.e.s par des envies suicidaires. Désamorçons vos maux, prévenons l'irréparable.
Appelez au 0690 598 717

MANIFESTATION 1/02/22 Amiens (80) LA CRISE SUICIDAIRE: L’IDENTIFIER POUR AIDER


LA CRISE SUICIDAIRE: L’IDENTIFIER POUR AIDER

le 01 février 2022  de 18h00 à 20h00
Espace Dewailly

Gratuit Je réserve

Lors de cette conférence, le docteur Valérie Yon, médecin psychiatre, Chef de pôle filières et réhabilitation psychosociale à l'EPSM de la Somme, nous apportera son éclairage sur la crise suicidaire. Outre les questions que vous voudrez bien lui poser, elle abordera les points suivants:
• Quelles sont les étapes de la crise qui permettent d'identifier le degré d'urgence?
• Idées, pensées suicidaires, crise suicidaire: comment faut-il les aborder?
• Quelles interventions en cas de crise?
• Sommes-nous tous égaux face à la crise suicidaire?
 

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Source :

https://www.amiens.fr/Les-evenements/LA-CRISE-SUICIDAIRE-L-IDENTIFIER-POUR-AIDER

AUTOUR DE LA QUESTION DEBAT CRITIQUE REFLEXIONS Souffrances psychiques et souffrances sociales

Chroniques  Souffrances psychiques et souffrances sociales

jeudi 13 janvier 2022 Irène Pereira https://lecourrier.ch*
L’ACTUALITÉ AU PRISME DE LA PHILOSOPHIE


On assiste depuis plusieurs années dans nos sociétés à un processus discutable de prise en charge des souffrances psychiques d’origine sociale par une réponse d’ordre psychothérapeutique.
Des évolutions de la souffrance psychique

Plusieurs auteurs et autrices ont souligné une évolution des troubles psychiques et de la souffrance psychique. Ainsi, au début du XXe siècle, les femmes sont souvent renvoyées par la psychiatrie et la psychanalyse à l’hystérie. Aujourd’hui, ce diagnostic a quasiment totalement disparu. En revanche, certains troubles psychiatriques vont être plus souvent attribués aux femmes, comme la personnalité dépendante ou le trouble borderline, sans que l’on sache exactement s’il s’agit d’une prédisposition génétique ou, au contraire, de biais sociaux.

Par ailleurs, certains auteurs, comme Alain Ehrenberg, ont mis en lumière que les névroses décrites par Freud avaient perdu du terrain au profit de la dépression et des troubles anxio-dépressifs. Ehrenberg voit dans cette évolution la marque d’une transformation sociale liée à une plus grande individualisation, à travers des processus tels que la survalorisation de la performance individuelle.

De même, les psychopathologies du travail ont connu une évolution notable, en particulier depuis les années 1990. Ainsi, Christophe Dejours rappelle que le premier suicide répertorié en France sur le lieu de travail date de 1995.

Ces transformations historiques de la souffrance psychique laissent supposer qu’il y a un lien entre certaines formes de souffrances psychiques et les transformations sociales. D’une certaine manière, c’est déjà la thèse du fondateur de la sociologie française Emile Durkheim qui, dans son livre Le Suicide (1897), montre la variabilité du suicide en fonction de facteurs sociaux tels que l’appartenance religieuse.
La négation du social: une réponse inadaptée

Plusieurs auteurs et autrices ont également souligné l’inadéquation de la réponse donnée aux situations de souffrance psychique. Une première critique provient des débats internes au sein des psychothérapies. Plusieurs psychologues ou psychiatres reprochent à d’autres courants de ne pas prendre en compte le caractère externe de la souffrance, en la renvoyant à des problèmes psychiques internes de la personne, voire à des fantasmes.

Néanmoins, même quand la victimisation est reconnue, elle peut conduire à une individualisation du problème, comme c’est le cas dans Le harcèlement moral de Marie-France Hirigoyen (1998), qui renvoie à la figure du «pervers narcissique». Cette approche est contestée par plusieurs courants. La psychodynamique du travail, développée par Christophe Dejours, montre que les psychopathologies du travail sont liées à des nouvelles formes d’organisation du travail. Chez Muriel Salmona, l’approche des violences sexistes autour de la mémoire traumatique fait une place à la notion de «système agresseur». Ou encore la psychologie géopolitique clinique de Françoise Sironi met en avant, dans le cas des traumatismes de guerre, l’importance de prendre en compte le contexte politique. Sironi va jusqu’à parler de «maltraitance théorique» dans des cas où la négation du social lors d’une prise en charge thérapeutique conduit à une re-victimisation, du fait de l’exacerbation des symptômes de la personne par une réponse inadaptée.
La psychologisation des problèmes sociaux en question

Il faut sans doute, là encore, distinguer plusieurs cas. Ainsi, Didier Fassin, dans Des maux indicibles (2004), met en lumière l’existence de politiques publiques qui répondent à des souffrances sociales par des systèmes d’écoute psychologique dirigée vers des personnes qui ne sont pas en demande d’une approche psychologique de leurs problèmes, qui ne souffrent pas de troubles psychiques, mais connaissent des problèmes existentiels et/ou sociaux.

Il semble donc nécessaire de distinguer plus clairement ce qui relève de l’accompagnement psychiatrique, psychothérapeutique ou de l’«accompagnement socio-existentiel». On appellera accompagnement existentiel une forme d’accompagnement tourné vers les épreuves de la vie, que ces épreuves soient existentielles et/ou sociales. Ces épreuves ne relèvent pas, en tant que telles, de la psychopathologie et, de ce fait, elles n’entraînent pas nécessairement des troubles psychiques – pour lesquels un certain nombre de personnes s’adressent d’ailleurs à leur médecin généraliste afin de se faire prescrire des médicaments, sans recourir à un psychologue.

Un autre aspect inadapté du soutien qui est apporté aux difficultés socio-existentielles tient au manque d’orientation vers l’action. A la différence de l’Europe, l’action communautaire autonome, au Canada, propose des réponses d’entraide et de soutien orientées vers l’action collective, et non pas individuelle – tournée vers l’adaptation sociale ou la mise à l’écart de la situation pathogène.

L’inadéquation des réponses proposées dans les situations de souffrance psychique tient donc à trois dimensions: a) l’absence de prise en compte du social, b) la transformation de problèmes socio-existentiels en psychopathologies, c) l’absence de réponse en termes de résistance et d’action collectives.


Irène Pereira est sociologue et philosophe de formation, cofondatrice de l’IRESMO (Institut de recherche et d’éducation sur les mouvements sociaux), Paris, http://iresmo.jimdo.com

https://lecourrier.ch/2022/01/13/souffrances-psychiques-et-souffrances-sociales/

Québec Pas plus de suicides en 2020 au Québec malgré la pandémie, selon l’INSPQ

La mortalité par suicide est stable, alors que les visites aux urgences bondissent
source : https://www.inspq.qc.ca*

Les plus récentes données sur le suicide confirment que le taux de mortalité par suicide se stabilise au Québec depuis quelques années. La détresse demeure cependant bien palpable, alors que les visites des jeunes filles aux urgences en raison de comportements suicidaires ont bondi au cours de l’année 2021.

L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) présente son rapport annuel Le suicide au Québec : 1981 à 2019 – Mise à jour 2022. Ce rapport présenté à l’occasion de la Semaine de prévention du suicide dresse un portrait complet des données sur le suicide pour l’année 2019. Il révèle aussi l’impact de la pandémie de COVID-19 sur le suicide et les comportements suicidaires, grâce aux données provisoires du Bureau du coroner en chef du Québec pour l’année 2020 et l’analyse des hospitalisations et des visites aux urgences.

Au cours de l’année 2019, 1 128 personnes se sont enlevé la vie au Québec. Il s’agit d’une légère hausse comparativement à 1 094 suicides en 2018. Le taux de mortalité par suicide le plus élevé est observé chez les personnes de 50 à 64 ans, et le nombre de suicides demeure trois fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes.

« Globalement, la tendance à une stabilisation du taux de suicide se confirme. Après une légère diminution au cours des dernières années, on semble atteindre un plateau », constate Pascale Levesque, épidémiologiste à l’INSPQ et coauteure du rapport.

Impact de la pandémie

Chaque suicide survenu au Québec fait l'objet d'une investigation du coroner. Selon les données provisoires du Bureau du coroner en chef du Québec, on compte à ce jour 1 016 suicides en 2020. Le nombre réel sera un peu plus élevé, puisque certaines investigations sont toujours en cours.

 « Si le nombre de suicides n’a pas augmenté au cours de la première année de la pandémie, c’est peut-être en raison des efforts de prévention. Les intervenants en prévention du suicide signalent d’ailleurs que les centres de crise et de prévention du suicide sont très sollicités. Ils contribuent à soutenir la population dans les moments difficiles », estime Pascale Levesque.

Visites aux urgences et hospitalisations

Au-delà du nombre de suicides, il y a aussi toute la détresse qui peut parfois mener au suicide. Les experts ont donc voulu élargir le portrait, en présentant pour la première fois des données sur les hospitalisations et les visites aux urgences pour comportement suicidaire.

Au cours de la première année de la pandémie, en 2020, les visites aux urgences pour tentatives de suicide et lésions suicidaires ont diminué comparativement aux années précédentes. En 2021, on constate au contraire une augmentation marquée, en particulier chez les jeunes filles de 15 à 19 ans.

Les visites aux urgences pour les idées suicidaires ont grimpé de 15 %, et les tentatives de suicide de 23 % en deux ans pour ce groupe. Heureusement, cela ne se traduit pas par une hausse des suicides, qui restent relativement bas chez les jeunes filles.

Les efforts de prévention semblent aider à stabiliser le nombre de suicides depuis quelques années. Mais les impacts de la pandémie se manifesteront pour encore longtemps. Nous devons rester vigilants face à de nouveaux facteurs de risques de suicide qui pourraient émerger dans les prochaines années.

Finalement, face à l’adversité et les inquiétudes liées à la pandémie de COVID-19, le maintien d’un réseau social de qualité est une des solutions pour protéger la santé mentale des Québécois et Québécoises et ainsi limiter les comportements suicidaires.

Faits saillants

  • Selon les données pour l’année 2019, 1 128 personnes se sont enlevé la vie au Québec. C’est un taux brut de suicide de 13,3 par 100 000 personnes.
  • Le taux de suicide au Québec semble atteindre un plateau après avoir diminué depuis plusieurs années.
  • Au Québec, le suicide représente 1,7 % de tous les décès pour les années 2017-2019. Il est au 7e rang des causes de décès dans la province.
  • Les personnes de 50 à 60 ans se suicident davantage, et le nombre de suicides demeure trois fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes.
  • En 2021, le taux de visites aux urgences et d’hospitalisation pour tentative de suicide ou idées suicidaires est plus élevé que les années précédentes pour les jeunes québécois et québécoises.
  • Les jeunes filles et les adolescentes du Québec font davantage appel aux urgences pour tentative de suicide ou idées suicidaires. Elles sont aussi davantage hospitalisées pour ces raisons.
  • Les hospitalisations et les visites aux urgences pour tentative de suicide ou idées suicidaires sont en essor chez les garçons âgés de 14 et 19 ans.

Pour en savoir plus, consultez le rapport complet et l’infographie qui l’accompagne sur le site de l’INSPQ : Le suicide au Québec : 1981 à 2019 – Mise à jour 2022.

Besoin d’aide?

Si vous pensez au suicide ou vous vous inquiétez pour un proche, des intervenants sont disponibles pour vous aider, partout au Québec, 24/7.

Téléphone : 1 866 APPELLE (277-3553)

Texto : 1 855 957 5353

Clavardage, informations et outils : www.suicide.ca(le lien est externe)

31 janvier 2022
https://www.inspq.qc.ca/nouvelles/mortalite-suicide-est-stable-alors-que-visites-aux-urgences-bondissent

 

***

Pas plus de suicides en 2020 au Québec malgré la pandémie, selon l’INSPQ

https://ici.radio-canada.ca/*
Mélanie Meloche-Holubowski 31/01/22

Selon des données préliminaires de l’INSPQ, le nombre de suicides et le nombre d'hospitalisations en raison de tentatives de suicide au Québec ne semblent pas avoir augmenté en 2020, première année de la pandémie.

En 2020, on a dénombré 1016 suicides au Québec, comparativement à 1128 suicides en 2019, selon un décompte fourni par le Bureau du coroner en chef du Québec et analysé par l'Institut de la santé publique du Québec (INSPQ).


Nombre de suicides par année depuis 1981 Voir le graphique https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1858355/suicides-rapport-quebec-pandemie-covid-inspq

 
Le nombre final sera possiblement un peu plus élevé puisque certaines enquêtes sont toujours en cours. Chaque suicide survenu au Québec fait l'objet d'une enquête du coroner. L’INSPQ estime que les données pour 2020 seraient sous-estimées d’environ 2,5 % (environ 25 suicides de plus).

Quant à la répartition des suicides en 2020 selon l’âge, elle est presque identique à celle observée en 2019. On note seulement une légère augmentation chez les 65 ans et plus. 

Répartition des suicides au Québec selon l'âge en 2019 et 2020 Voir le graphique https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1858355/suicides-rapport-quebec-pandemie-covid-inspq

L’INSPQ estime que les interventions en santé mentale et la promotion de services pour affronter la pandémie pourraient avoir protégé les personnes en situation de vulnérabilité. D’ailleurs, le rapport note que les centres de crise et de prévention du suicide ont été très sollicités durant la pandémie. Ils contribuent à soutenir la population dans les moments difficiles, écrit Pascale Levesque, épidémiologiste à l’INSPQ et co-auteure du rapport.

Ce rapport ajoute que le renforcement de certains noyaux familiaux et communautaires depuis le début de la pandémie aurait lui aussi contribué à soutenir les personnes qui ont des comportements suicidaires.

De nombreux autres pays ont rapporté des résultats similaires quant au nombre de suicides pendant la pandémie.

Une étude internationale (Nouvelle fenêtre) a démontré que dans 21 pays et territoires, les nombres de suicides sont généralement restés les mêmes ou ont même diminué. Trois provinces canadiennes étaient incluses dans cette analyse. En Alberta, en Colombie-Britannique et au Manitoba, il y a eu une diminution du nombre de suicides au début de la pandémie.

Une étude parue dans le Journal of the Royal Society of Medicine (Nouvelle fenêtre) montre que le taux de suicide au Canada est passé de 10,82 pour 100 000 habitants entre mars 2019 et février 2020 à 7,34 suicides pour 100 000 habitants entre mars 2020 et février 2021. Le nombre de suicides au Canada aurait diminué de 1300 durant cette période.

L’INSPQ souligne qu’il faudra voir si cette tendance se poursuivra au-delà de 2020 et que les conséquences sociales et économiques de la pandémie ne sont pas encore toutes connues et pourraient se manifester ultérieurement.

Nous devons rester vigilants face à de nouveaux facteurs de risque de suicide qui pourraient émerger dans les prochaines années, peut-on lire dans le rapport.

Pour la première fois, le rapport de l’INSPQ offre des données sur l'utilisation des urgences et sur les hospitalisations en raison de comportements suicidaires.

Au cours de la première année de la pandémie, en 2020, le nombre de visites aux urgences et d'hospitalisations pour tentative de suicide et pour idéations suicidaires a diminué comparativement aux années précédentes.

L’INSPQ précise que la pandémie a peut-être découragé certaines personnes de visiter les urgences, ce qui aurait une incidence sur les données. L’INSPQ ne peut pas dire avec certitude si cette diminution a été causée par une réduction du nombre de gens qui ont eu des idées suicidaires ou si les mesures sanitaires ont découragé des personnes de visiter les urgences.

Selon le rapport, il y a eu 3413 hospitalisations pour tentative de suicide en 2020, soit 41,8 hospitalisations pour 100 000 personnes.

Par comparaison, il y a eu 3413 suicides en 2018 et 3631 suicides en 2019, avec des taux d’hospitalisations de 48,6 et de 45 pour 100 000 personnes, respectivement.

Avant la pandémie, les hospitalisations pour tentative de suicide étaient plus fréquentes chez les femmes, et c’est aussi le cas en 2020; 2035 (60 %) hospitalisations pour tentative de suicide ont été recensées chez les femmes lors de la première année de la pandémie.

Avant cette crise sanitaire, le taux d’hospitalisations était particulièrement en hausse parmi les adolescents et les adolescentes de 15 à 19 ans. Le nombre d'hospitalisations pour tentative de suicide chez les filles de 10 à 14 ans a pour sa part plus que doublé entre 2008 et 2019.

Quant au nombre de visites aux urgences pour idéations suicidaires, il a diminué de 16 % (soit 5500 visites de moins qu’en 2019). Le nombre de visites aux urgences pour tentative de suicide a diminué de 10 % (soit 420 visites de moins qu'en 2019).

En 2021, les visites aux urgences en raison d’idées suicidaires ou de tentative de suicide ont de nouveau augmenté, mais le taux demeure inférieur à celui observé avant la pandémie.

En 2021, on observe chez les adolescentes de 10 à 19 ans une hausse notable du nombre de visites aux urgences en raison d’idées suicidaires ou pour tentative de suicide; le taux en 2021 pour cette catégorie d’âge est au plus haut niveau enregistré depuis 2014.
Stabilisation du nombre de suicides au Québec

Les plus récentes données sur le suicide confirment que le taux de mortalité par suicide se stabilise au Québec depuis quelques années.

En 2019, 1128 personnes se sont ôté la vie au Québec, ce qui équivaut à un taux de 13,3 suicides pour 100 000 personnes. Le suicide représente 1,7 % des décès pour les années 2017 à 2019 et était alors la septième cause de décès dans la province.

C'est en 1999 que le taux de suicide a été le plus élevé au Québec avec un taux de 21,7 suicides pour 100 000 personnes (1619 suicides).

Le taux de suicide chez les hommes en 2019 a été trois fois plus élevé que le taux de suicide chez les femmes. Chez les hommes, ce taux est le plus élevé parmi les 50 à 64 ans.

Le taux de suicide chez les jeunes garçons de 15 à 19 ans a radicalement chuté depuis 1995 : il est passé de 35,1 pour 100 000 habitants en 1995 à huit pour 100 000 habitants en 2019.

Le taux de suicide chez les hommes de 20 à 34 ans est passé de 47,5 pour 100 000 habitants en 1999 à 13,9 en 2013. Chez les 35 à 49 ans, il est passé de 52,7 pour 100 000 en 1999 à 25,3 pour 100 000 habitants en 2019.

Par contre, le taux de suicide chez les filles de 15 à 19 ans est passé à 6,7 suicides pour 100 000 personnes en 2019, le plus haut taux observé depuis 2003. Entre 2014 et 2018, on a compté entre quatre et huit suicides chez les filles de ce groupe d'âge, puis 14 suicides en 2019.

Chez les femmes de 50 à 64 ans, on remarque une diminution du taux de suicide depuis quelques années, et il est désormais au plus bas niveau depuis une vingtaine d’années.

Dans la région du Nunavik, le taux de suicide en 2019 a été de 177,1 pour 100 000 habitants, bien plus élevé que le taux provincial de 13,1 suicides pour 100 000 habitants. Depuis 2015, l'écart avec le reste du Québec s'accentue, indique l'INSPQ.

Plusieurs autres régions ont des taux de suicide supérieurs à la moyenne provinciale, notamment l’Abitibi-Témiscamingue, la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, la Côte-Nord, Chaudière-Appalaches et les Laurentides.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1858355/suicides-rapport-quebec-pandemie-covid-inspq


Besoin d’aide?

Si vous pensez au suicide ou si vous vous inquiétez pour un proche, des intervenants sont disponibles pour vous aider partout au Québec 24 heures sur 24, sept jours sur sept.
Téléphone : 1 866 APPELLE (277-3553)
Texto : 1 855 957 5353
Clavardage, informations et outils : www.suicide.ca
Baisse du nombre d'hospitalisations et de visites à l’urgence en 2020

vendredi 28 janvier 2022

SAINT BRIEUC (22) Formation Evaluation-Orientation de la crise suicidaire des personnes âgées 21/02/22 et 22/02/2022

21/02/22 et 22/02/2022 Formation Evaluation-Orientation de la crise suicidaire des personnes âgées

Organisée par le MISACO

 Public cible : professionnels de la santé, des services medico-sociaux et sociaux éducatifs  susceptibles d'etre au contact avec des personnes âgées à risque

Information :

https://bretagne.france-assos-sante.org/wp-content/uploads/sites/6/2022/01/Formation-Evaluation-et-orientation-de-la-crise-suicidaire-PA-fevrier-2022.pdf

 

 

ETUDE RECHERCHE Could the decrease of the number of hospitalizations for suicide attempts in France be related to limited access to care?

Could the decrease of the number of hospitalizations for suicide attempts in France be related to limited access to care?

Received 30 November 2021, Revised 4 January 2022, Accepted 19 January 2022, Available online 20 January 2022.

Acces article https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0165032722000933?via%3Dihub

 

JNPS Communiqué de presse de l'UNPS pour le lancement des Journées Nationales pour la Prévention du Suicide (JNPS) autour du 5 février 2022

Dans le cadre du lancement des Journées Nationales pour la Prévention du Suicide (JNPS) qui se dérouleront autour du 5 février prochain, veuillez trouver ci-joint le communiqué de presse  et l'argumentaire de l'Union Nationale Pour la Prévention du Suicide.

 Les JNPS sont l'occasion de colloques et de rencontres mais aussi la diffusion d'une infographie animée "Le suicide, parlons-en !" et du spot "Un petit mot peut changer une vie".

A Paris, les JNPS seront l'occasion d'un colloque le vendredi 4 février également diffusé en direct sur FaceBook. 

Des outils de prévention sont disponibles : https://www.unps.fr/index.phtml?srub=25&outils-de-prevention-

USA Réduction du risque suicidaire : la question du depistage universel hospitalier

D’après article Suicide Risk Screenings Can Save Lives Hospitals and health systems are well positioned to identify patients at risk and connect them to care Par: Kristen MizziAngelone 25/01/22 https://www.pewtrusts.org/*


Les dépistages du risque de suicide peuvent sauver des vies
Les hôpitaux et les systèmes de santé sont bien placés pour identifier les patients à risque et les connecter aux soins

Le suicide était la 12e cause de décès aux États-Unis en 2020.

Le taux de suicide global aux États-Unis a augmenté de 33 % de 1999 à 2019, selon les  Centers for Disease Control and Prevention. Le CDC signale des augmentations encore plus importantes parmi certains groupes raciaux et ethniques : les femmes et les hommes (71 %) amérindiens et autochtones de l'Alaska ; les femmes noires (65 %), les femmes blanches (68 %) et les hommes (40 %), et Femmes hispaniques (37%). Les autres personnes les plus à risque de suicide comprennent les anciens combattants, les personnes qui s'identifient comme LGBTQ, les adolescents et les jeunes adultes et les survivants de catastrophes.

Les données de l'enquête montrent que la plupart des Américains pensent que le suicide est évitable, et les dernières recherches scientifiques soutiennent ce point de vue. La prévention du suicide nécessite une gamme d'interventions, mais une étape simple est le dépistage hospitalier, c'est-à-dire poser quelques questions aux patients entrant dans les hôpitaux ou les systèmes de soins de santé pour déterminer s'ils risquent de se faire du mal. Un tel dépistage permet aux professionnels de la santé d'évaluer les besoins des patients, puis de leur fournir ou de les orienter vers des soins fondés sur des données probantes.

Selon une étude récente, environ la moitié des personnes décédées par suicide au cours de la période de 10 ans examinée avaient consulté un professionnel de la santé au moins une fois au cours du mois précédant leur décès. Des recherches supplémentaires suggèrent que, s'ils avaient été dépistés pour le risque de suicide par ces prestataires, beaucoup auraient pu recevoir des soins et survivre. En effet, une étude de 2017 portant sur huit services d'urgence dans sept États, on a constaté 30 % de tentatives de suicide en moins chez les patients qui ont été dépistés et ont reçu des soins fondés sur des preuves par rapport aux patients qui n'ont pas été dépistés. Une autre étude portant sur les hôpitaux des anciens combattants a révélé que les patients qui ont été dépistés puis ont reçu des interventions cliniques étaient deux fois moins susceptibles d'avoir un comportement suicidaire et plus de deux fois plus susceptibles de suivre un traitement de santé mentale par rapport à ceux qui recevaient des soins habituels.

La plupart des systèmes de soins de santé américains dépistent les patients pour le risque de suicide uniquement s'ils ont déjà été diagnostiqués avec un problème de comportement ou de santé mentale. Cependant, certains leaders de l'industrie ont déjà pris des mesures pour dépister le risque suicidaire d'une population de patients plus large. Par example:
En 2001, le système de santé Henry Ford du Michigan est devenu le premier à étendre ses efforts de prévention et de dépistage du suicide dans le but de mettre fin au suicide au sein du système. Le résultat global a été une réduction de 80 %, dont une période de 18 mois entre 2009 et 2010 sans aucun suicide. Il est à noter que cette baisse statistiquement significative s'est produite alors que le taux de suicide global du Michigan a augmenté.

L'hôpital Parkland de Dallas , l'un des plus grands hôpitaux publics du pays, a mis en place avec succès le dépistage universel du risque de suicide en 2015.
Le système de santé de l'Université de Pennsylvanie évalue tous les patients de son service d'urgence et de ses consultations externes.
La clinique Billings, un système de santé rural desservant le Montana, le Wyoming et les Dakotas de l'ouest, dépiste tous les patients de son service d'urgence.

Les cliniciens et les gestionnaires de soins de santé reconnaissent l'importance de réduire le suicide, mais peuvent craindre que le dépistage ne soit un fardeau de plus coûteux et chronophage pour des opérations déjà surchargées. Heureusement, bon nombre, sinon la totalité, de ces préoccupations peuvent être atténuées.

Premièrement, le dépistage et les soins de suite sont remboursables par l'assurance. Deuxièmement, les enquêtes de dépistage peuvent être aussi brèves que deux questions. Après la mise en œuvre du dépistage universel, l'hôpital Parkland a constaté que 96 % des patients avaient un dépistage négatif, ne justifiant aucune autre action de la part des prestataires. Enfin, dans les quelques cas qui nécessitent une attention particulière, le prestataire peut orienter les patients vers les soins et services appropriés, y compris la planification de la sécurité, les contacts de suivi et les conseils, généralement disponibles dans cet hôpital ou système de santé ou via d'autres services de santé mentale et de prévention du suicide. ressources dans la communauté. Des preuves anecdotiques de Parkland suggèrent également que le dépistage n'a pas perturbé les flux de travail hospitaliers et qu'il a connecté des milliers de personnes à des services de soins de santé mentale indispensables.

Étant donné que la pratique du dépistage du risque suicidaire chez tous les patients est encore limitée à une petite minorité d'établissements de soins de santé, la plupart des prestataires et des administrateurs ont besoin d'aide pour comprendre comment l'intégrer à leurs opérations quotidiennes. Parmi les questions clés figurent : qui doit effectuer les évaluations, qui doit être évalué, comment s'assurer que les systèmes fournissent des soins de manière équitable et répondent aux besoins des populations mal desservies, comment obtenir le remboursement de l'assurance et comment mesurer les résultats et ajuster les programmes si nécessaire. Les prestataires ont également besoin d'outils de dépistage intégrés dans leurs systèmes de dossiers de santé électroniques pour normaliser et rationaliser leurs processus d'identification des risques. Les organismes d'accréditation et de surveillance des hôpitaux peuvent jouer un rôle dans la promotion d'une adoption généralisée et d'une mise en œuvre cohérente.

Alors que la pandémie de COVID-19 amplifie l'anxiété, la dépression , le stress financier, la toxicomanie et d'autres facteurs de risque de suicide, les hôpitaux et les systèmes de santé ont une opportunité à faible risque et très gratifiante d'identifier et de traiter les personnes susceptibles de se faire du mal. Le coût du dépistage est minime et les avantages peuvent être mesurés en milliers de vies.

Kristen Mizzi Angelone dirige le projet de réduction des risques de suicide de Pew. 

https://www.pewtrusts.org/en/research-and-analysis/articles/2022/01/25/suicide-risk-screenings-can-save-lives

jeudi 27 janvier 2022

Suicide, mal-être : plongée au cœur d'un chat de prévention

Suicide, mal-être : plongée au cœur d'un chat de prévention
26 janvier 2022, 20:28  https://theconversation.com*

Auteur Gudrun Ledegen
Professeure en Sciences du Langage - Sociolinguistique, Université Rennes 2
Déclaration d’intérêts
Gudrun LEDEGEN a reçu des financements de la MSHB et du GIS MARSOUIN.
Partenaires
Université de Rennes 2 apporte un financement en tant que membre adhérent de The Conversation FR.
Voir les partenaires de The Conversation France

La période sanitaire éprouvante que nous traversons depuis maintenant deux ans impacte la santé psychique des jeunes. Une étude menée à l'hôpital parisien Robert-Debré, sur 830 admissions de personnes de moins de 15 ans, souligne ainsi «une augmentation spectaculaire de tentatives de suicide» chez les enfants fin 2020 et début 2021 après le début de la pandémie de Covid-19 en France, tout comme à l'international.

Le dimanche 9 janvier, au 20h de TF1, le chanteur Stromae a témoigné, par son titre L'enfer, de sa propre expérience des pensées suicidaires, suite à son burn-out, au cours d'une prestation largement commentée. Stromae interprète L'Enfer sur le plateau de TF1 le 9 janvier. Les appels au 3114, le numéro national de prévention du suicide, ont explosé depuis.

Son titre aborde finement cette thématique et s'adresse à ceux qui seraient tentés par ce geste (j'en suis peu fier ; on croit parfois que c'est la seule manière de […] faire taire ces pensées qui nous font vivre un enfer). Il apporte de la compréhension concernant ces moments difficiles : la solitude est pointée (je m'sens tout seul), comme phénomène largement partagé (on est beaucoup […] à être tout seul).

L'accueil favorable dans les médias, mais aussi au sein du public et du monde médical est venu valider cette libération de la parole, tout particulièrement pour les jeunes.

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La génération Z privilégie le chat

Comment accueillir cette parole ? Des dispositifs de prévention offrent une écoute à ceux qui souhaitent évoquer leur solitude ou leurs pensées suicidaires. Ces dispositifs existent sous forme de conversation téléphonique, de mail ou encore de chat.

Dans cet article, il sera plus particulièrement question du chat d'accueil de SOS Amitié, que j'ai pu observer, avec d'autres collègues, en tant que chercheuse en sciences du langage et en sociolinguistique. Il a été mis en place en France dès 2005 pour recueillir spécifiquement la parole des jeunes, moins prompts à utiliser le téléphone pour confier leur mal-être.

De fait, le public est à 71% constitué de personnes de moins de 25 ans et de jeunes adultes (chiffres de l'Observatoire SOS Amitié 2019 et 2021). La génération Z privilégie ainsi clairement le chat (et le mail) pour communiquer. Les femmes, quant à elles, représentent les deux tiers des appelants, quel que soit le média (téléphone, mail ou chat), avant comme pendant la crise Covid (données de l'Observatoire SOS Amitié 2021).

Durant l'année 2020, la fréquentation du chat a bondi de plus de 32%. Par ailleurs, au téléphone, la part des moins de 25 ans a augmenté de 25% par rapport à 2019, passant de 12 à 15% (données de l'Observatoire SOS Amitié 2021).

Qui plus est, la formulation des pensées suicidaires sur le chat a fortement augmenté (de 14% par rapport à 2019). Une véritable détresse s'est exprimée au sein de la jeunesse : 30% des moins de 25 ans ont évoqué le suicide, en deuxième raison d'appel, après la «santé psychique» (39% par mail, 31% par chat, 28% au téléphone), d'après le 11e Observatoire SOS Amitié des souffrances psychiques (2021).
Réponse pertinente au mal-être

Notre équipe d'analystes de discours et d'informaticiens mène depuis quatre ans une recherche avec l'association SOS Amitié.

Nous avons pu constater que l'accueil proposé par les écoutants bénévoles sur le chat d'écoute se révèle une réponse pertinente au mal-être, et à celui des jeunes en particulier.

Notre recherche s'attache à comprendre le rôle des différents types de formulation dans la relation d'aide de ce dispositif. Comment permettent-ils l'expression de la souffrance, et quelle forme de souffrance permettent-ils de soulager ? L'idée étant in fine de repérer les éléments langagiers qui bâtissent cette relation d'aide particulière, pour participer à l'amélioration de cette prise en charge par chat par SOS Amitié.

Tout comme l'écoute téléphonique, le chat est un mode de communication synchrone et à distance, mais il présente une série de caractéristiques qui le rendent attractifs pour la jeune génération dans cette situation d'interaction sensible.
«Faire du face-à-face à l'écrit»

Tout d'abord, l'anonymat peut être conservé : non seulement, à distance, le face-à-face est évité, mais l'absence de la voix vient encore renforcer l'absence d'identification ou de révélation des émotions par l'intonation.

Pour autant, il permet de «faire du face-à-face à l'écrit» comme le montre Michel Marcoccia, et les formulations, bien qu'assez formelles, peuvent s'approcher de près des habitudes ordinaires de chat des interlocuteurs, en particulier jeunes.

Écrire, le plus souvent, rassure, et permet de franchir le pas : «j'hésitais à appeler donc finalement j'ai écrit», confie un utilisateur. Parfois, les appelants s'affirment incapables d'évoquer leur souffrance oralement. Certains racontent même transmettre leurs discussions écrites à leurs proches quand ils sont sur le chemin du mieux aller, afin de partager avec eux ces moments si difficiles qu'ils n'ont pas pu formuler.

Par ailleurs, la communication est ponctuelle : elle n'instaure pas une relation sociale à poursuivre, ce qui peut rassurer les appelants.

Mais les conditions de l'énonciation sont tout de même proches de celles d'une relation de proximité : on appelle de chez soi, ou d'un endroit choisi par soi, où l'on se sent en sécurité. Enfin, avoir affaire à un bénévole formé à l'écoute et non à un professionnel de la santé peut pour certains appelants banaliser la situation et les aider à davantage partager leur mal-être.

Mettre à distance

Il est à noter que, pour les écoutants, l'exercice peut être difficile, en l'absence de l'intonation qui apporte une grande part de l'empathie dans l'entretien téléphonique : cette mise en musique de la voix permet par exemple de venir adoucir une parole qui pourrait sonner critique : «Vous pensez que c'est une solution, mourir ?», interroge ainsi un bénévole. Les écoutants arrivent cependant à amener les appelants à exprimer leurs préoccupations et malaises.

Le discours de l'écoutant tisse ensemble essentiellement deux moments : un premier, appelé phatique, qui instaure un contact, réunit les salutations et les expressions d'empathie :

vous souhaitez en parler un peu ?

je comprends votre souffrance

Et un second, davantage axé sur un contenu thématique, vient solliciter des informations et explicitations, et (faire) reformuler :

j'entends au travers de vos mots que vous pensez que ce n'est pas bien, c'est cela que vous aimeriez que je comprenne ?

Cette approche accorde à la performativité de la parole, c'est-à-dire à sa capacité de réaliser des actions en les énonçant, un rôle dans l'aide à mieux vivre ses vulnérabilités, à les mettre à distance. Par exemple, en présentant à l'interlocuteur un autre point de vue, comme une parole de la sagesse populaire :

Les mots sont importants quand on a vécu des choses difficiles

oui vous avez sans doute raison mais le soleil peut se montrer doux, lui aussi
Récits sensibles et intimes

Sur un plan langagier, il s'agit d'un chat en somme assez inhabituel : l'échange adopte un assez haut degré de formalité qui permet de part et d'autre de maintenir une distance sociale, ce qui aide à instaurer une situation d'interaction propice à la confidence.

En effet, en s'adressant à quelqu'un d'inconnu, qu'on sollicite en vue de lui confier son mal-être, cette distance dans la forme vient souligner la posture non impliquée de l'interlocuteur.

Ainsi, le vouvoiement est majoritairement adopté ; certains écoutants demandent au jeune appelant s'il souhaite le tutoiement : il arrive en effet que l'appelant préfère être tutoyé, mais continue à vouvoyer l'écoutant. Par ailleurs, les ne de négation sont très largement maintenus (à 100% chez les écoutants et près de 80% chez les appelants, versus 10% en conversation familière, dans les chats ordinaires ou à l'oral).

Les rares mots grossiers sont systématiquement encadrés de guillemets ou alors on s'en excuse : J'ai tout qui me «bouffe» (désolée pour le mot familier).

Mais les pratiques habituelles, plus familières, existent aussi. Ainsi, l'entrée dans la conversation peut se faire en abordant d'emblée la raison de sa venue (parfois même les salutations de l'appelant manquent) :

Écoutant : Bonsoir

Appelant : Bonsoir

Appelant : ça ne va pas moi

Quelques smileys de la part des écoutants instaurent aussi davantage de proximité dans les échanges. Ainsi, en fin de conversation, ici en réponse à un appelant :

Écoutant : Bonne soirée, bonne nuit

Appelant : j'ai pu me dépaniquer un peu en parlant ce soir…

Appelant : bon je dois y aller

Écoutant : Au revoir

Appelant : ;)

Écoutant :-))

Le chat de prévention se révèle ainsi dans sa forme une réponse presque paradoxale au mal-être : il permet, par une écriture formelle et distante, de créer les conditions favorables à des confidences. Il accueille dans l'anonymat des récits sensibles et intimes, et accompagne les appelants dans leur «mise en mots».

https://theconversation.com/suicide-mal-etre-plongee-au-coeur-dun-chat-de-prevention-175165

lundi 24 janvier 2022

Hauts-de-France Rapport-avis Santé mentale du conseil économique, social et environnemental régional des Hauts-de-France

La santé mentale : un enjeu de société, un engagement pour notre région

18/01/2022

Une personne sur cinq dans le monde est concernée, directement ou non, par un trouble de santé mentale au cours de sa vie, et l’aggravation de ces chiffres par la pandémie de Covid-19 n’en est probablement qu’à ses prémices.

Le CESER Hauts-de-France, conscient du caractère fondamental de ce sujet et de l’organisation des soins qui en résulte, vous présente son rapport-avis « Santé mentale : un enjeu majeur de société, un engagement pour notre région », dont le rapporteur est Rémi PAUVROS, adopté le 18 janvier 2022 en assemblée plénière.

Après la présentation des besoins exprimés en région, et l’analyse critique de la prise en charge et des soins, le CESER formule des préconisations concrètes pour améliorer la situation des personnes souffrant de troubles psychiques, incluant des innovations technologiques majeures.

Les préconisations du CESER pour la santé mentale en région Hauts-de-France sont précises et concrètes, et concernent quatre grands axes :
La prise en compte de la santé mentale par les politiques publiques
Le patient au cœur de l’action
Améliorer l’offre de soins
Faire de la santé mentale l’affaire de tous.

Interview de Rémi PAUVROS sur la chaine TV WEO (18/01/2022) : LIEN DE L'INTERVIEW

Interview de Rémi PAUVROS au JT de France 3 Nord-Pas de Calais du 18/01/2022 (09minutes15) : LIEN DE L'INTERVIEW

PDF 20220118 - CESER HdF - Rapport-avis Santé mentale.pdf10,19 Mo

https://ceser.hautsdefrance.fr/assets/uploads/medias/pub_docs/pub_docs-818-1642777067.pdf

samedi 22 janvier 2022

CANADA Une communauté virtuelle créée pour les endeuillés par suicide

Une communauté virtuelle créée pour les endeuillés par suicide
Par Johannie Gaudreault 21 janvier 2022
https://www.lemanic.ca/*



Du 30 janvier au 5 février se déroulera la 32e édition de la Semaine nationale de prévention du suicide sous le thème Parler du suicide sauve des vies. Photo courtoisie

Le Centre de prévention du suicide (CPS) Côte-Nord lancera le 31 janvier une communauté virtuelle pour les endeuillés par suicide de la région. Ce projet a pour objectif d’amener la prise de parole à un autre niveau.

« C’est sous la forme d’un groupe Facebook dans lequel le CPS agira à titre de modérateur que les Nord-Côtiers touchés par le suicide d’un proche pourront se retrouver et échanger sur les défis particuliers qu’apporte le deuil par suicide », précise la responsable des communications et du développement au CPS Côte-Nord, Kim Bouchard.

Selon l’organisme, cette action a pour but « d’apporter soutien, écoute et réconfort dans les moments plus difficiles vécus par ces endeuillés, mais surtout de démontrer qu’à travers le temps il est possible d’aller mieux ».

Une autre démarche sera initiée prochainement par le CPS régional. « Puisque les jeunes et les aînés ont été plus impactés par les effets des mesures sanitaires des derniers mois », comme le rappelle Mme Bouchard, le CPS offrira des boites culturelles aux maisons des jeunes et centres de jour pour aînés de la région afin de prendre part au mouvement aROCHEmoiunSOURIRE.

« Chaque boite contient une pierre et du matériel artistique et permet à l’artiste de créer l’œuvre de son choix. Puis, une fois terminée, la pierre est cachée dans un espace public du territoire dans l’espoir de faire sourire celui ou celle qui la trouvera », explique la responsable des communications.

Notons que le mouvement aROCHEmoiunSOURIRE, connu via son groupe Facebook, compte plus de 82 000 adeptes et arbore maintenant des vêtements promotionnels dont les profits sont remis au Regroupement des centres de prévention du suicide du Québec.

Semaine nationale

Du 30 janvier au 5 février se déroulera la 32e édition de la Semaine nationale de prévention du suicide sous le thème Parler du suicide sauve des vies. « Il est nécessaire de parler pour agir en prévention du suicide. Individuellement, mais aussi en tant que société solidaire, c’est en prenant la parole et en valorisant la demande d’aide que nous arriverons à bâtir un Québec sans suicide », déclare Kim Bouchard.

Les objectifs de la Semaine de prévention du suicide sont de sensibiliser et mobiliser les citoyens et les décideurs à l’ampleur à la problématique du suicide, d’augmenter la connaissance des ressources d’aide, soit la ligne 1-866-APPELLE et le www.suicide.ca, de normaliser et encourager la demande d’aide, et finalement, de favoriser la prise de parole en lien avec le suicide et guider dans les façons préventives d’en parler.

Rappelons que le service numérique québécois en prévention du suicide www.suicide.ca « constitue un outil technologique essentiel pour tous ceux et celles qui sont confrontés de près ou de loin par la problématique du suicide. En plus d’offrir bon nombre d’outils en ligne, la plateforme donne accès à un intervenant 24/7 par SMS ou par clavardage », fait savoir la porte-parole.

Dans le cadre de cette semaine nationale, les citoyens sont invités à poser des gestes simples dans leurs milieux afin d’ouvrir la discussion et de sensibiliser leurs pairs à l’importance de la prévention du suicide.

https://www.lemanic.ca/2022/01/21/une-communaute-virtuelle-creee-pour-les-endeuilles-par-suicide/

Comment agir face aux idées suicidaires de notre petit-enfant adolescent ou jeune adulte?

Comment agir face aux idées suicidaires de notre petit-enfant adolescent ou jeune adulte?
le 21/01/2022 à 18h50 par Corinne Renou-Nativel https://www.notretemps.com*

La pandémie s’accompagne d’une hausse importante des idées et gestes suicidaires chez les adolescents et les jeunes adultes. Un phénomène face auquel les grands-parents peuvent avoir un rôle à jouer, comme l’explique Charles-Édouard Notredame, psychiatre maître de conférences au CHU de Lille et coordinateur national du numéro national de prévention suicide 31 14.

• Quelles sont les causes de suicides chez les jeunes?

Charles-Edouard Notredame : Comme toujours, il n’y a jamais une cause unique au suicide. C’est un ensemble de facteurs qui contribuent au fil d’un parcours de vie à ce qu’une personne en vienne à se suicider. Évidemment on trouve parfois des facteurs précipitants, mais ils n’arrivent pas seuls. Ils surgissent sur un terrain préalablement vulnérabilisé par des facteurs biologiques, sociaux, environnementaux et psychologiques. On sait que les suicides concernent davantage les garçons et les tentatives de suicide davantage les filles. Pour elles, il y a probablement des facteurs biologiques, comme des variations hormonales, qui entrent en ligne de compte, mais aussi évidemment des composantes sociales puisque la place des femmes dans la société n’est pas la même que celle des hommes.

• Avec la pandémie quelle évolution observez-vous?

Pour les suicides, il est trop tôt pour le dire puisque les chiffres parviennent avec un retard de près de deux ans du fait du système d’information. En revanche, Santé Publique France fait une analyse assez précise du passage aux urgences pour idées suicidaires et tentatives de suicides des jeunes. En 2021, le nombre de passages aux urgences pour idées suicidaires a presque doublé chez les 11-17 ans par rapport à 2020 et a augmenté de près de 30% pour les tentatives de suicides. Dans une moindre mesure, la tranche d’âge suivante est également concernée. Ce qui est très particulier, c’est ce que ces augmentations concernent très largement les filles plutôt que les garçons. Les causes sont difficiles à déterminer. La crise sanitaire produit un effet de loupe sur ce qui préexistait. Selon l’âge, on peut imaginer que pour les jeunes adolescents le lien est plus en rapport avec l’environnement familial (ce qui ne signifie pas que les familles en sont responsables) et pour les jeunes adultes entrent en jeu l’incertitude sur l’avenir et l’inquiétude sur sa propre identité.

• Les gestes suicidaires peuvent-ils être évités?

Oui, c’est une certitude qu’on peut éviter ces passages à l’acte. Il n’y a aucune fatalité. Face à cette augmentation des idées suicidaires et des tentatives de suicides chez les jeunes, il faut une grande prise de conscience collective. Il faut se permettre d’en parler et se mobiliser, chacun à sa place avec ses compétences et ses responsabilités dans la chaîne de prévention du repérage jusqu’à l’orientation, l’évaluation et la prise en charge.
 
• Quel rôle peuvent jouer les grands-parents? Qu’est-ce qui doit les alerter?

Parfois il est difficile pour un jeune de parler de son mal-être et de ses idées suicidaires à ses parents par peur de les inquiéter et parce que l’enjeu affectif est trop fort. Parler aux grands-parents peut être plus facile parce qu’ils ont une position un petit peu plus extérieure. Ils connaissent leur petit-fils ou leur petite-fille et savent quand il ou elle va bien. A eux de se faire confiance. De manière concrète, ils doivent être attentifs aux changements, voir si le jeune devient plus isolé, plus irritable, plus triste, avec moins de motivation et une chute des résultats scolaires, ou présente des conduites à risque inquiétantes.

• Que faire? Que dire ou ne pas dire?

Il faut en parler le plus simplement possible, ce qui montre au jeune que s’exprimer n’est pas une difficulté. Il est important de prendre un temps spécifique et dédié dans de bonnes conditions pour ouvrir le dialogue. On peut demander "Comment vas-tu en ce moment?" et ne pas hésiter à témoigner de son ressenti et de son inquiétude : "J’ai l’impression que tu ne vas pas bien en ce moment. Est-ce que tu veux qu’on en parle?" Poser la question des idées suicidaires ne fera jamais passer à l’acte, contrairement à une idée reçue. Une réponse positive de la petite-fille ou du petit-fils peut désarçonner. Une solution de recours quand on ne sait pas trop comment gérer la situation est d’appeler le numéro national de prévention des suicides, le 31 14, confidentiel, accessible sept jours sur sept et 24h sur 24. Des professionnels peuvent prodiguer des conseils aux grands-parents inquiets. Ces derniers peuvent aussi inciter à appeler leur petit-enfant qui ne va pas bien. 

https://www.notretemps.com/famille/petits-enfants-grands-parents/comment-agir-face-idees-suicidaires-notre-petit-enfant-adolescent-jeune-adulte-45196

La Corée du Sud se tourne vers l’IA pour réduire son taux de suicide

La Corée du Sud se tourne vers l’IA pour réduire son taux de suicide

Oliva 21 janvier 2022 https://www.lebigdata.fr*

Alors que le pays continue d’être confronté à un taux de suicide élevé, la Corée du Sud se tourne vers l’IA pour trouver une solution à ce problème.

A Séoul, capitale de la Corée du Sud, l’équipe 119 du service d’incendie et d’urgence a introduit il y a quelque temps déjà une technologie d’intelligence artificielle pour mieux surveiller l’activité humaine le long des ponts de la rivière Han.

Le but de cette opération : réduire le nombre de tentatives de suicide commises à partir de ces lieux. Pour de nombreux Coréens, ces ponts semblent encore l’endroit tout indiqué pour mettre fin à leur vie, en se jetant dans la fameuse rivière Han.
 
Grâce à la technique du deep learning (apprentissage profond), cette IA est en mesure d’analyser le comportement des piétons qui traversent ces célèbres ponts, identifiant ceux qui ont une conduite suspecte ou anormale. Et lorsque c’est le cas, par exemple si une personne s’attarde trop longtemps au même endroit, l’IA alerte l’équipe 119 et la police afin qu’elles soient dépêchées pour d’éventuelles opérations de sauvetage.

Selon l’un des responsables de l’équipe, le système d’IA, qui utilise par ailleurs de multiples caméras de surveillance de part et d’autre de ces ponts, a déjà sauvé de nombreuses vies.
Corée du Sud : L’IA a permis de sauver de nombreuses vies

Le taux de réussite des opérations de sauvetage s’est en effet amélioré, a-t-il dit, « car il est beaucoup plus facile de repérer des personnes flottant sur l’eau que de les rechercher après qu’elles aient été submergées ». La possibilité de recevoir des alertes rapides, grâce à l’IA, fait une différence significative et est la raison de ce succès.

La Corée du Sud est connue depuis longtemps pour son taux de suicide élevé. En 2020, le pays avait le taux de suicide le plus élevé parmi les 38 pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Les données de l’OCDE montrent que la Corée du Sud comptait 23,5 personnes qui se sont suicidées pour 100 000 habitants cette année-là, soit plus du double de la moyenne des pays membres (10,9).

Le suicide était la principale cause de décès chez les Sud-Coréens d’âge adolescent à trentenaire en 2020. En particulier, le nombre de suicides chez les personnes dans la vingtaine a augmenté de 12,8 % par rapport à 2019.
Le système IA étendu à la surveillance de nouveaux ponts

Selon les experts, ce bond reflète un sentiment de solitude et d’anxiété omniprésent chez les jeunes Sud-Coréens à la suite de la pandémie de coronavirus. En rendant particulièrement pénible la recherche d’emploi en Corée, cette pandémie les a particulièrement éprouvés sur le plan psychologique.

Avant l’introduction du système d’IA, les opérations de sauvetage étaient généralement menées après avoir reçu des informations selon lesquelles une personne tentait de se jeter ou s’était jetée d’un pont. Dans de nombreux cas, les sauveteurs arrivaient trop tard pour les sauver.

Le système couvre actuellement neuf endroits stratégiques, là où la plupart des suicides ont eu lieu. Il devrait être étendu à quatre autres ponts à partir de cette année.

 https://www.lebigdata.fr/la-coree-du-sud-se-tourne-vers-lia-pour-reduire-son-taux-de-suicide

Rapport annuel d’activité 2020 sur les évènements indésirables graves associés à des soins (EIGS)

Rapport annuel d’activité 2020 sur les évènements indésirables graves associés à des soins (EIGS)
Études et Rapports - Mis en ligne le 20 janv. 2022 https://www.has-sante.fr*


Pour cette quatrième année, la HAS publie son rapport annuel dans un format renouvelé afin d’apporter une meilleure lisibilité aux analyses faites sur le plan national et ainsi mieux sensibiliser à la « culture sécurité » et au retour d’expérience en France.

Il est composé de 3 documents :

Un format court,  « les abrEIGéS », condensant les principaux éléments à retenir pour cette année avec une sélection de risques spécifiques

Un « retour d’expérience national » détaillant les préconisations ainsi que les focus sur des regroupements d’EIGS

Un « cahier technique » avec les tableaux statistiques (tris à plats et quelques tris-croisés)
  
Ce quatrième bilan annuel porte sur 3 088 déclarations d’EIGS reçues à la HAS au 31 décembre 2020 et stockées dans une base de retour d’expérience (base REX-EIGS). Les informations reçues à la HAS intègrent les deux parties du formulaire de déclaration qui sont anonymisées avant réception.

L’année 2020 marque la première baisse de transmission des déclarations d’EIGS observée depuis l’ouverture du dispositif (1 081 EIGS pour l’année 2020 contre 1 187 en 2019).

La démarche de déclaration des EIGS constitue un levier essentiel pour comprendre les circonstances de survenue des EIGS, et pour permettre collectivement de les éviter, de réduire leur gravité, voire leur récurrence ; et de sortir ainsi de la culture de la faute.
 
Description des premiers EIGS

En 2020, les déclarations d’EIGS proviennent principalement des établissements de santé (83 %), puis du secteur médico-social (11 %), et enfin de la ville/domicile (3 %). Plus de la moitié des déclarations de l’année 2020 (51 %) proviennent des services de médecine, chirurgie et obstétrique.

Le dispositif est exclusivement centré sur la compréhension des évènements les plus graves [1], ce qui explique que la moitié (52 %) des déclarations a comme conséquence le décès du patient.

Les soins délivrés aux patients ont principalement un but thérapeutique (80 %). Ils sont délivrés pour près d’une moitié (49 %) dans un contexte d’urgence et, pour l’autre moitié, lors d’une prise en charge programmée (47 %). Bien que la situation clinique du patient, avant la survenue de l’événement, soit considérée complexe dans 60 % des situations, la moitié (56 %) des EIGS sont jugés évitables.

L’information du patient ou des proches est réalisée (93 %). Il reste 7 % de situations où aucune information n’est délivrée.
Analyse des EIGS par la HAS

Les déclarations d’EIGS répondent à la définition du décret pour 92 % d’entre elles. Cependant, 48 % des déclarations présentent encore une qualité d’analyse insuffisante.

L’analyse permet de regrouper les EIGS sur des sujets récurrents et selon des perspectives variées. Il peut s’agir de regroupements selon un contexte accidentogène identique (suicides ou chutes de patients etc.) ; un soin ou une pratique professionnelle spécifique (utilisation des voies centrales, contention physique etc.) ; une circonstance immédiate commune (erreurs, gestes traumatiques, oublis etc.) ; une circonstance profonde commune dont des causes organisationnelles (personnel non habituel dans l’équipe, systèmes d’information, etc.) ; une nature de prise en charge (SAMU/SMUR, IRM, dialyse, etc.) ; une conséquence particulière (décès inexpliqués, brûlures, etc.).

Trois analyses spécifiques sont mises en évidence dans le retour d’expérience national :
1. EIGS en lien avec une chute de patient

2. EIGS en lien avec une tentative de suicide


La HAS mène un travail spécifique sur les tentatives de suicides dont le rapport intégral sera publié en 2022.

Le retour d’expérience national rapporte des résultats préliminaires et cibles de premières préconisations, notamment :
deux axes d’amélioration pour les hôpitaux généraux que sont la modification de l’environnement hospitalier (sécurisation des locaux) et la formation des professionnels de soin,
accompagner les soignants et les équipes dans ces situations traumatisantes (seconde victime) ; la postvention doit être un élément indispensable de l’accompagnement des équipes et proches.

3. EIGS en lien avec la dialyse 

[1] Décret n° 2016-1606 du 25 novembre 2016 relatif à la déclaration des événements indésirables graves associés à des soins et aux structures régionales d'appui à la qualité des soins et à la sécurité des patients


Documents
AbrEIGes 2020
Retour d'expérience national 2020
Cahier technique 2020
Infographie – Que nous apprennent les EIGS déclarés de l’année 2020 ?

https://www.has-sante.fr/jcms/p_3309996/fr/rapport-annuel-d-activite-2020-sur-les-evenements-indesirables-graves-associes-a-des-soins-eigs