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samedi 23 juillet 2022

DONNEES BRUTES / VARIABLES DE LA BASE DE DONNÉES STATISTIQUES DE L'OCDE SUR LA SANTÉ 2022

LISTE DES VARIABLES DE LA BASE DE DONNÉES STATISTIQUES DE L'OCDE SUR LA SANTÉ 2022
Accéder à toutes les données dans OECD.Stat via
https://oe.cd/ds/stats-sante 

INDICATEURS DE LA QUALITÉ DES SOINS DE SANTÉ (HEALTH_HCQI)
Accéder au dataset Indicateurs de la Qualité des Soins de Santé dans OECD.Stat :
http://stats.oecd.org/Index.aspx?DataSetCode=HEALTH_HCQI

Dont :

Soins en santé mentale :

  • Suicide à l'hôpital chez les patients diagnostiqués avec un trouble mental
  • Suicide dans l'année suivant la sortie d'hôpital chez les patients diagnostiqués avec un trouble mental
  • Suicide dans les 30 jours suivant la sortie d'hôpital chez les patients diagnostiqués avec un trouble mental 

mardi 4 août 2020

ETUDE RECHERCHE Un soutien intensif en suivi ambulatoire peut augmenter l'observance du traitement et diminuer les symptômes dépressifs chez les patients après une tentative de suicide

Original article
Intensive supportive ambulatory aftercare may increase adherence to treatment and decrease depressive symptoms in patients after a suicide attempt

French Journal of Psychiatry

Available online 25 June 2020

Highlights

•Patients present a high risk for relapse during the post-discharge period of a suicide attempt.
• Individualized, proactive, intensive psychosocial follow-up (IPC) provided by a psychiatric team, assuring continuity of care maintaining substantial personalized contacts after discharge, could significantly reduce the levels of depressive symptoms in suicide attempters patients after discharge.
• IPC seems to improve compliance with treatment and slightly decrease the number of repeat SA.

Summary

Objectives

Patients who survive a suicide attempt present an increased risk of relapse during the three months after discharge from a hospital, referred to herein as the post-discharge period. Developing and assessing the efficacy and safety of methods that reduce the risk of relapse in the post-discharge period is critical for professionals in the field of suicide prevention. This study aimed to compare the efficacy of a new Intensive Psychosocial Care (IPC) program after discharge for a suicide attempt with a Standard Care Program (SCP) in non-hospitalized patients.

Methods

We conducted a open-label prospective trial to compare the outcome of patients who have attempted suicide for a duration of 6 months according to whether they were included in care program group IPC or SCP after discharge from the emergency department.

Results

Using the Beck Depression Inventory short-form (BDI-SF), the IPC program was significantly associated with both a decrease of the total score of the scale at 6th month, and a trend towards a decline in the time lag between discharge and the improvement of depressive symptoms. When compared to SCP, patients receiving the IPC had also a lower drop-out rate (43% versus 15% in the 6th month) and a higher adherence to treatment until the 3rd month (56% versus 41.7%). Median time to reattempt was 83.7 [95%CI: 45.8–121.7] days for IPC as compared to 75.6 [95%CI: 38.8–112.4] days for SCP, respectively.

Conclusions

Personalized follow-up with close contacts by the same caregivers as those who initially assessed the patient in the emergency room improved adherence to care and reduced depressive symptoms more intensely and faster after a suicide attempt.

Keywords

Suicide Attempted Self-injurious behavior Suicidal ideation Depressive disorder Prevention
Ambulatory care Social support


jeudi 9 avril 2020

ETUDE RECHERCHE Points de vue d'adolescents ayant réalisé un passage à l'acte suicidaire : quelles attentes ont-ils de leur relation à leur médecin traitant

Points de vue d'adolescents ayant réalisé un passage à l'acte suicidaire : quelles attentes ont-ils de leur relation à leur médecin traitant
Géraldine Novoa 1
1 AMU MED - Aix-Marseille Université - Faculté de médecine

Résumé : Introduction : en France, le suicide constitue la seconde cause de mortalité chez les adolescents, en faisant un problème majeur de santé publique. L’objectif de recherche de ce travail consiste à analyser à travers le vécu d’adolescents ayant réalisé un passage à l’acte suicidaire, leurs attentes vis-à-vis de leur médecin généraliste, en matière de relation et de prise en charge. Matériel et Méthode : une étude qualitative par entretiens semi dirigés a été menée auprès d’adolescents pris en charge initialement pour une tentative de suicide au C.H.U de Nîmes. Résultats : dix adolescents âgés de 13 à 18 ans ont été rencontrés. L’analyse thématique a permis de répondre à l’objectif principal. Les adolescents attendent de leur médecin traitant une écoute empathique et sans jugement, ils souhaitent être reçus seuls en consultation et dans le respect du secret médical. Le médecin généraliste doit rechercher derrière un motif de consultation somatique des demandes secondaires et rappeler ses fonctions de prise en charge somatique mais aussi psychologique ou relationnelle. Conclusion : le médecin généraliste peut représenter une personne ressource pour son patient adolescent en situation de souffrance psychologique. L’ancienneté de la relation est pour cela un atout majeur. L’instauration d’une consultation semestrielle pourrait permettre d’améliorer la relation médecin-adolescent et de favoriser le dialogue.
Accès document THESE NOVOA.pdf Fichiers produits par l'(les) auteur(s
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-02517075
Contributeur : Faculté de Médecine Amu <florence.blanchard@univ-amu.fr>
Soumis le : mardi 24 mars 2020

mardi 28 janvier 2020

NOTICE ARTICLE Conduites suicidaires à l'adolescence


Conduites suicidaires à l'adolescence
 - 27/01/20
[7-0352] - Doi : 10.1016/S1634-6939(19)41418-X
X. Benarous a, b, , M.-J. Guedj c, S. Garny de la Rivière a, J.-M. Guilé a, b, D. Périsse d
a Service de psychopathologie de l'enfant et de l'adolescent, CHU d'Amiens-Picardie, Site Sud, 1, rue du Professeur-Christian-Cabrol, 80054 Amiens, France 
b Inserm U1105, Groupe de recherche sur l'analyse multimodale de la fonction cérébrale, Université Picardie-Jules-Verne-Amiens, chemin du Thil, 80025 Amiens, France 
c Centre psychiatrique d'orientation et d'accueil, Hôpital Sainte-Anne, AP-HP, 1, rue Cabanis, 75014 Paris, France 
d Service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent, Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, AP-HP, Sorbonne Universités, 47-83, boulevard de l'Hôpital, 75013 Paris, France 

Auteur correspondant.
Sous presse. Épreuves corrigées par l'auteur. Disponible en ligne depuis le mardi 28 janvier 2020
Résumé

Les conduites suicidaires à l'adolescence représentent un problème majeur de santé publique non seulement du fait de leur fréquence mais aussi de leur gravité potentielle. Un peu plus d'un adolescent sur dix rapporte avoir eu des idées suicidaires dans l'année qui précède et environ 4 % d'entre eux auraient déjà tenté de se suicider. Il s'agit de la seconde cause de mortalité à cet âge. Parmi les nombreux facteurs de risque impliqués, les plus importants sont l'existence d'un geste suicidaire antérieur et d'un trouble psychiatrique caractérisé, en particulier dépressif. Chez les adolescents les plus jeunes, l'identification d'une crise suicidaire peut être rendue compliquée par les troubles du comportement à type de réactions agressives et impulsives qui peuvent être au premier plan. Chez les adolescents plus âgés, l'accroissement progressif d'un sentiment de désespoir et des idées de mort peuvent rester longtemps masqués derrières des plaintes banales anxieuses ou psychosomatiques associées à un retrait relationnel ou au contraire à des prises de risque inconsidérées. Si les conduites suicidaires de l'adolescent sont parfois la manifestation d'un trouble psychiatrique caractérisé, le geste suicidaire est quasiment toujours adressé à l'entourage. Il représente alors pour l'adolescent l'ultime moyen de faire entendre une souffrance et un désir de changement indicible. La prise en charge des adolescents après une tentative de suicide fait l'objet de recommandations à la pratique professionnelle : tout adolescent suicidant doit être admis dans un service d'urgence hospitalier où il est évalué sur les plans somatique, psychologique et social. Dans un certain nombre de cas, une hospitalisation spécialisée est indiquée. Une fois la crise suicidaire passée, le relai du jeune et de sa famille vers des professionnels de santé (psychiatre, psychologue) est un enjeu essentiel. Au-delà du repérage diagnostique et du traitement d'un trouble psychiatrique caractérisé, des interventions centrées sur la famille aident à mobiliser au mieux les ressources du système familial pour rendre audible différemment la détresse de l'adolescent et aider chacun à s'y ajuster au mieux.

Mots-clés : Idées suicidaires, Tentative de suicide, Conduites à risque, Dépression, Adolescence

Plan

vendredi 22 novembre 2019

USA Pratiques exemplaires en matière de transition des soins pour les personnes à risque de suicide

Pratiques exemplaires en matière de transition des soins pour les personnes à risque de suicide
22 novembre 2019 sur www.sprc.org*

Le groupe consultatif sur les transitions des soins Care Transitions Advisory de The National Action Alliance for Suicide Prevention (Action Alliance) a publié un document intitulé Best Practices in Care Transitions for Best Practices in Care Transitions for Individuals with Suicide Risk: Inpatient Care to Outpatient Care. Le rapport présente des pratiques réalisables et fondées sur des données probantes pour aider les systèmes de soins de santé et les fournisseurs de soins de santé à améliorer la participation et la sécurité des patients pendant la transition des soins aux patients hospitalisés aux soins externes. Il s'appuie sur le document Recommended Standard Care for People with Suicide Risk et The Way Forward: Pathways to Hope, Recovery, and Wellness with Insights from Lived Experience.


source info http://www.sprc.org/news/best-practices-care-transitions-individuals-suicide-risk

lundi 11 mars 2019

ETUDE RECHERCHE MEDIACONNEX: essai randomisé multicentrique basé sur un service de messages courts visant à réduire la récurrence des tentatives de suicide chez les adolescents

MEDIACONNEX: essai randomisé multicentrique basé sur un service de messages courts visant à réduire la récurrence des tentatives de suicide chez les adolescents
Titre original : MEDIACONNEX: a multicenter randomised trial based on short message service to reduce suicide attempt recurrence in adolescents
Fabienne Ligier 1, 2, * Bernard Kabuth 2 Francis Guillemin 1, 3, 4
* Auteur correspondant
1 APEMAC - Maladies chroniques, santé perçue, et processus d'adaptation
2 Service de Psychiatrie pour enfants et adolescents [CHRU Nancy]
3 CIC-Nancy
4 Pôle S2R - Service d'Epidémiologie et Evaluations Cliniques [CHRU Nancy] 
Article dans une revue BMC Psychiatry, BioMed Central, 2016, 16, pp.251.

Résumé: HISTORIQUE: La tentative de suicide chez les adolescents est un problème de santé publique dans le monde entier. Le risque de récidive est élevé: environ 30% des adolescents. De nouvelles méthodes de prévention de la récidive des tentatives de suicide mises au point pour les adultes incluent le maintien du contact avec eux et les résultats sont encourageants. MÉTHODES / CONCEPTION: L'étude MEDIACONNEX consistera en un essai contrôlé randomisé multicentrique simple, à groupes parallèles,. Il comparera les soins habituels seuls à un programme basé sur les soins habituels et le service de messages courts (SMS) fourni aux adolescents qui tentent de se suicider et qui sont traités dans des unités de pédiatrie et de psychiatrie pour adolescents dans des hôpitaux de l’est de la France. Les adolescents seront recrutés sur une période de 18 mois. L'intervention sera basée sur le SMS, comprenant des SMS personnalisés et évolutifs, envoyés les jours 7 à 14 et les mois 1, 2, 4 et 6 après la TS. Le critère d'évaluation principal sera la récurrence d'une TS, avec une évaluation sur 12 mois. Les critères secondaires seront l’évolution des 1) réseaux sociaux, 2) de la dépression et 3) de la qualité de vie liée à la santé, avec une évaluation à l’inclusion à 6 mois. DISCUSSION: Ce document décrit la conception de MEDIACONNEX, qui évaluera l'efficacité d'un programme de SMS pour les tentatives de suicide d'adolescents lors de la récurrence de l'aide sociale. Ce programme sera facile à reproduire et peu coûteux. ENREGISTREMENT DU PROCÈS: L'étude a été enregistrée sur ClinicalTrials.gov (N ° NCT02762734) en mars 2016.**



Article : 12888_2016_Article_965.pdf


* Source info https://www.hal.inserm.fr/inserm-02061560



lundi 4 mars 2019

USA "I Care Too" Prévenir le suicide avec l'aide des médecins urgentistes

Article "I Care Too: Preventing Suicide with the Help of Emergency Physicians,

Je me soucie aussi: Prévenir le suicide avec l'aide des médecins urgentistes

1er mars 2019 - En 2018, la Fondation américaine pour la prévention du suicide (AFSP) a noué un partenariat unique avec American College of Emergency Physicians (ACEP) afin de réduire le nombre de suicides aux États-Unis, en mettant notamment l'accent sur la prévention du suicide dans les services d'urgence.

On estime que plus du tiers (39%) des personnes décédées par suicide se rendent aux urgences l'année précédant leur décès. Le dépistage et les interventions de base en prévention du suicide peuvent donc constituer un filet de sécurité pour les patients à risque vus dans les services d'urgence. Les départements d’urgence offrent un cadre et une possibilité de sauver des vies. C’est l’un des domaines critiques du projet 2025 de l’AFSP, qui a pour objectif ambitieux de réduire le taux de suicide aux États-Unis de 20% d’ici à 2025.

Pour atteindre cet objectif, AFSP a sollicité l'aide de l'ACEP pour atteindre les départements d'urgence à travers le pays. ACEP est la société de spécialité médicale nationale représentant plus de 40 000 médecins et stagiaires en médecine d'urgence à travers les États-Unis. Par le biais de son personnel national et de ses 53 sections, ACEP s'est engagée à faire progresser les soins d'urgence par le biais de la formation continue, de la recherche et de l'éducation du public. En collaborant avec des organisations d'accréditation et professionnelles clés telles que l'ACEP, nous pouvons ensemble trouver des moyens de perfectionner les compétences et les actions spécifiques dans le cadre des urgences qui ont été démontrées pour réduire le risque de suicide et pour améliorer l'adoption du dépistage du suicide et de l'intervention préventive comme norme de référence. soin d'urgence.

Parmi les plus grands défis en matière de prévention du suicide dans les services d'urgence, il y a la nature de la visite à l'urgence et les exigences imposées au personnel des services d'urgence. Pensez à la dernière fois que vous avez visité un service d'urgence. Il y avait probablement une longue attente - plus longue que ce que vous auriez souhaité étant donné votre situation d'urgence - suivie d'une visite assez courte du médecin, car il y avait probablement beaucoup d'autres patients, tout comme vous, attendant patiemment. Quand une personne qui pourrait avoir des idées suicidaires entre dans le service des urgences - en particulier si les idées sont secondaires ou peut-être même sans lien avec la raison pour laquelle elles sont présentes - sans avoir une procédure rapide et facile à suivre pour évaluer le risque de suicide, un médecin ou une infirmière peut par inadvertance manquer ces signes avant-coureurs et une chance de soutenir la personne.

AFSP et ACEP ont décidé de surmonter ce défi en développant un outil de dépistage rapide du suicide et un outil d'intervention à l'usage des médecins d'urgence. ICAR2E (prononcé «I Care Too») est un outil en ligne librement disponible permettant de détecter les risques de suicide et de fournir des soins réduisant les risques au service des urgences. Le nom est un acronyme qui représente les étapes clés du processus:

Identify Suicide Risk (Identifier le risque de suicide)
Communicate (Communiquer)
Assess for Life Threats and Ensure Safety valuer les menaces de mort et assurer la sécurité)
Risk Assessment (L'évaluation des risques)
Reduce the Risk (Réduire le risque)
Extend Care Beyond the Emergency Department Visit (Prolonger les soins au-delà de la visite à l'urgence)


L'outil ICAR2E a été développé dans l'esprit d'autres outils de service d'urgence à usage rapide créés par ACEP et utilisés par les médecins d'urgence. Il est structuré comme un ensemble de directives, fondées sur les dernières preuves scientifiques, avec des étapes claires à suivre pour aider à prévenir le suicide chez les patients. L'outil fournit également des liens vers des ressources supplémentaires que les urgentistes peuvent utiliser, telles que des formulaires de plan de sécurité et du matériel de suivi. Il est disponible gratuitement en ligne aujourd'hui, mais cet outil sera également disponible à l'avenir sous la forme d'une application interactive pour téléphone / tablette. Nous encourageons tous les urgenistes, infirmières et membres du personnel à explorer et à se familiariser avec l'outil gratuit ICAR2E, disponible dès maintenant à l'adresse: https://www.acep.org/iCar2e

Outre la création et le partage de l'outil ICAR2E, AFSP et ACEP ont entrepris de découvrir les départements d'urgence à travers le pays en utilisant leurs propres approches novatrices en matière de prévention du suicide. Ensemble, AFSP et ACEP ont lancé un prix national visant à identifier les «innovations en matière de prévention du suicide dans les soins de courte durée». Les candidats des services d’urgence et d’autres établissements de soins de courte durée (par exemple, les soins urgents) ont été encouragés à postuler, dans le but de mettre en évidence des approches novatrices partagées et reproduites, améliorant en fin de compte les soins et sauvant des vies partout dans le pays. Les lauréats - qui seront annoncés dans les mois à venir - seront invités à présenter leur programme aux dirigeants de l’AFSP et de l’ACEP, et figureront sur les sites Web des deux organisations. En outre, AFSP et ACEP prévoient d'ouvrir à nouveau le cycle d'attribution des marchés aux nouveaux candidats plus tard en 2019.


En nous concentrant sur la prévention du suicide dans les services d'urgence et grâce à cette formidable collaboration avec ACEP, nous estimons qu'il est possible de sauver plus de 1000 vies d'ici 2025. Chaque jour, avec chaque utilisation de l'outil ICAR2E et en découvrant de nouvelles approches en matière de prévention du suicide
Dans les départements d'urgence du pays, nous avons les meilleures chances de sauver des vies et d'atteindre notre objectif ambitieux d'ici 2025.

Pour plus d'informations sur le projet 2025, y compris un lien vers l'outil ICAR2E, cliquez ici.
http://www.afsp.org/project2025



https://afsp.org/i-care-too-preventing-suicide-with-the-help-of-emergency-physicians/

vendredi 1 mars 2019

MAJ ETUDE RECHERCHE USA Intervention de soutien psychopédagogique et social Youth-Nominated Support Team auprès d' adolescents suicidaires

Association of the Youth-Nominated Support Team Intervention for Suicidal Adolescents With 11- to 14-Year Mortality OutcomesSecondary Analysis of a Randomized Clinical Trial
Cheryl A. King, PhD1; Alejandra Arango, MS1; Anne Kramer, LMSW 1; et al Danielle Busby, PhD 1; Ewa Czyz, PhD 1; Cynthia Ewell Foster, PhD 1; Brenda W. Gillespie, PhD 2; for the YST Study Team
1Department of Psychiatry, University of Michigan, Ann Arbor 
2Consulting for Statistics, Computing and Analytics Research at the University of Michigan, Ann Arbor
JAMA Psychiatry. Published online February 6, 2019. doi:10.1001/jamapsychiatry.2018.4358

Points clés

Question L'intervention
Youth-Nominated Support Team (YST) auprès d' adolescents suicidaires - Version II est-elle associée à une réduction de la mortalité sur les 11 à 14 ans?

Dans cette analyse secondaire d'un essai clinique randomisé comprenant 448 adolescents hospitalisés pour risque de suicide, il y a eu 2 décès chez les adolescents
de 11 à 14 ans de l'équipe de soutien, comparativement à 13 dans le groupe affecté au traitement habituel, une différence significative.

La mise en œuvre de l'intervention
YST  (version II) auprès d'adolescents suicidaires hospitalisés peut être associée à un risque réduit de mortalité; Cependant, les résultats sont préliminaires et doivent être reproduits.

La prévalence du suicide chez les adolescents est en augmentation, mais on sait peu de choses sur les interventions efficaces. À ce jour, aucune intervention auprès d'adolescents suicidaires n'a permis de réduire la mortalité.

Objectif Déterminer si l’intervention de l’équipe d’appui auprès des adolescents suicidaires - Version II (YST) est associée à une réduction de la mortalité des 11 à 14 ans après une hospitalisation psychiatrique pour risque suicidaire.

Conception, cadre et participants Cette analyse secondaire post-hoc d’un essai clinique randomisé a utilisé les données de l’indice national de décès (NDI) provenant de patients hospitalisés psychiatriques adolescents de 2 hôpitaux psychiatriques américains inscrits à l’essai clinique du 10 novembre 2002 au 26 octobre 2005. Les participants éligibles étaient âgés de 13 à 17 ans et présentaient des idées suicidaires (fréquentes ou avec un plan suicidaire), une tentative de suicide ou les deux au cours des 4 dernières semaines. Les participants ont été randomisés pour recevoir le traitement habituel (treatment as usual  : TAU) ou YST plus TAU (YST). Les évaluateurs et le personnel qui
appariaient les données d'identification aux enregistrements NDI ont été masqués pour le groupe. La durée du suivi NDI variait de 11,2 à 14,1 ans. Les analyses ont été effectuées entre le 12 février 2018 et le 18 septembre 2018.

Interventions Le YST est une intervention de soutien psychopédagogique et social. Les adolescents ont désigné des «adultes bienveillants» (En moyenne, 3,4 par adolescent auprès de la famille, de l'école et de la communauté) pour leur servir de personnes de soutien après leur hospitalisation. Ces adultes ont assisté à une séance psychoéducative pour se renseigner sur la liste des problèmes et le plan de traitement du jeune, les signes avant-coureurs du suicide, la communication avec les adolescents et la façon de favoriser l'observance thérapeutique et les choix comportementaux positifs. Les adultes ont reçu des appels téléphoniques hebdomadaires de soutien de la part du personnel de YST pendant trois mois.

Principaux résultats et mesures : Survie des 11 à 14 ans après l’indice d’hospitalisation, mesurée à partir des données du NDI concernant les décès (suicide, surdose de drogue et autres causes de décès prématuré), du 1er janvier 2002 au 31 décembre 2016.

Résultats Les enregistrements de l'Indice national de décès ont été examinés pour l'ensemble des 448 participants à l'étude YST (319 [71,2%] identifiés comme des femmes; âge [SD] moyen, 15,6 [1,3] ans; 375 [83,7%] de race blanche / origine ethnique). Il y avait 13 décès dans le groupe TAU et 2 décès dans le groupe YST (ratio de risque, 6,62; IC à 95%, 1,49-29,35; P <0,01). Aucun patient n'a été retiré de l'YST en raison d'effets indésirables.

Conclusions et pertinence Les résultats suggèrent que l'intervention YST chez les adolescents suicidaires est associée à une réduction de la mortalité. Comme il s’agissait d’une analyse secondaire, les résultats méritent d’être reproduits avec un examen des mécanismes.

Trial Registration  ClinicalTrials.gov identifier: NCT00071617

Source  https://jamanetwork.com/journals/jamapsychiatry/article-abstract/2722847 


INFO + Discussions

D'apres Article A promising new clue to prevent teen suicide: empower adults who care By
Un nouvel indice prometteur pour prévenir le suicide chez les adolescents: autonomiser les adultes qui s’occupent de lui

«Si vous pouvez proposer un traitement dont le traitement permet de réduire de 50% la mortalité, ce traitement est en réalité énorme, si cela devait se reproduire.»

Les suicides chez les adolescentes sont de plus en plus courants et personne ne sait vraiment pourquoi ni comment y remédier.

Voici quelques statistiques qui font réfléchir. Entre 2009 et 2017, le nombre d'élèves du secondaire qui envisageaient de se suicider aurait augmenté de 25%. Les décès par suicide chez les adolescents ont également augmenté de 33% au cours de cette période. Le suicide est maintenant la deuxième cause de décès chez les adolescents après les accidents (accidents de la route, empoisonnements, noyades, etc.). Mais ne vous y trompez pas: le suicide chez les adolescents est encore rare. Seulement 10 adolescents sur 100 000 âgés de 15 à 19 ans meurent de cette façon. Mais même une seule mort est une de trop.

Les chercheurs travaillent depuis des décennies sur des interventions visant à réduire le taux de suicides chez les adolescents (ainsi que chez les adultes). C'est dur. D'une part, beaucoup de personnes qui se sont suicidées ne se sont jamais fait soigner pour des problèmes de santé mentale. Et ceux qui l’ont fait, eh bien, il existe très peu de preuves sur ce qui fonctionne.

En fait, selon les auteurs d'un nouvel article paru dans JAMA Psychiatry, j'ai lu récemment: «À notre connaissance, aucune autre intervention auprès d'adolescents suicidaires n'a été associée à une réduction de la mortalité». Cette ligne m'a glacé. Rien n’a été scientifiquement prouvé pour sauver des vies en ce qui concerne les adolescents suicidaires, à l’exception de ce qu’ils ont découvert dans cet article?

J'ai appelé Cheryl King, qui étudie la prévention du suicide chez les jeunes depuis 30 ans à l'Université du Michigan et qui était l'auteur principal du nouvel article de JAMA Psychiatry.

King a expliqué que le document reprenait un essai clinique mené par elle-même et ses collègues il y a plus de dix ans. Au cours du programme, la moitié des 448 adolescents qui ont été admis dans un hôpital psychiatrique pour cause de suicide ont été priés de choisir jusqu'à quatre adultes dans leur vie pour bénéficier d'une formation continue et d'une prévention du suicide. Autrement dit: les adultes recevaient une éducation et un soutien afin de mieux soutenir l'adolescent.

Les résultats, publiés pour la première fois en 2009, étaient modestes. Il y a eu de petites réductions temporaires des pensées suicidaires chez les adolescents du groupe de traitement, qui étaient plus susceptibles de s'en tenir à leur traitement de suivi. "Ce n’était pas un effet important, mais un peu plus probable", souligne King.


Mais l'intérêt pour le programme a persisté. Alors King a profité d'un congé sabbatique et elle et ses collègues ont essayé de savoir combien de leurs participants - ceux qui avaient reçu le traitement et ceux qui ne l'avaient pas - étaient décédés 11 à 14 ans plus tard.

Il y a eu 13 décès parmi les participants du groupe témoin (la plupart sont morts de surdose de drogue - on ne sait pas s’ils étaient intentionnels ou non). Mais parmi ceux qui ont élu des adultes pour les aider, il n'y en avait que deux. L'interprétation la plus prudente des données suggère une réduction de 50% du nombre de décès dans le groupe de traitement.

«Si vous pouvez proposer un traitement dont le traitement permet de réduire de 50% la mortalité, ce traitement est en réalité énorme, si cela devait se reproduire», déclare King.

Mais encore: Comment cette petite étude préliminaire peut-elle être? C’est la seule intervention - ou du moins la seule intervention connue de ses auteurs, ou des rédacteurs en chef de JAMA Psychiatry - pour montrer que davantage de vies, après l’hospitalisation, peuvent être sauvées?

Les chiffres de l'étude sont tout simplement trop petits pour permettre une conclusion solide. Elle a insisté sur le fait qu'il fallait refaire le test, avec un échantillon plus large et dans plus d'hôpitaux. Ce n’est pas encore un miracle. Mais il est encourageant de voir qu'un simple programme d'éducation peut sauver des vies. Mais je crains que l’arrière-plan ne soit pas moins important. Pourquoi n’existe-t-il pas de bonnes données pour sauver des vies?

Ce n’est pas que la psychiatrie n’ait aucun traitement fondé sur des preuves pour offrir à ces adolescents

Au fil du temps, les psychiatres ont découvert divers traitements, médicaments et thérapies permettant de réduire les idées suicidaires, voire les tentatives de suicide (notamment en limitant l’accès à des moyens mortels). Et ce sont des résultats extrêmement importants.
Mais les résultats réels en matière de décès ne sont pas souvent étudiés - et les adolescents suicidaires ne sont généralement pas suivis à l’âge adulte. «Le problème est que nous n’avons pas étudié la mortalité», déclare King. "Je ne peux donc pas dire qu'aucune intervention ne sauve des vies - nous ne savons simplement pas si l'une d'entre elles le sait."

Une des raisons est qu’il faut beaucoup de temps pour étudier la mortalité.

Même chez les adolescents à haut risque, «le suicide est relativement rare», me confie dans un courriel Kathryn Gordon, une psychologue clinicienne et chercheuse qui a récemment quitté son emploi universitaire pour un cabinet privé. En 2017, les Centres de contrôle et de prévention des maladies ont signalé 2 877 décès par suicide parmi les 13 à 19 ans dans l'ensemble du pays.

«Souvent, la recherche interventionnelle se concentrera sur les tentatives de suicide et le désir suicidaire - des résultats utiles, mais pas les plus cruciaux pour établir qu'une intervention sauve des vies», a déclaré Gordon. Et c’est difficile d’étudier quelque chose qui est rare.

Rendre les choses plus difficiles: En règle générale, les études ne sont pas financées assez longtemps pour que les données sur la mortalité puissent s'accumuler de manière statistiquement significative.

En 2017, les Instituts nationaux de la santé ont dépensé 37 millions de dollars en subventions de recherche pour la prévention du suicide. C’est trivial quand on le compare aux 6,6 milliards de dollars dépensés en recherche sur le cancer. Sur les 295 zones de recherche sur les maladies financées par les NIH, en 2018, la prévention du suicide en était classée 206. La recherche sur le virus du Nil occidental - qui tue environ 137 personnes par an - est mieux classée.

«En santé mentale, nos études ont tendance à être financées pour des études avec des échantillons plus petits et le financement va généralement de quatre à cinq ans», a déclaré King. Ce n’est pas assez de temps pour évaluer la mortalité. Elle et ses collègues ont pu procéder à une nouvelle analyse de l'étude originale en examinant les registres de décès nationaux et en recoupant leurs dossiers de participants. Mais ce n’est pas la même chose que de suivre un groupe pendant 10 ans et de le réévaluer sur une plus grande variété de résultats.

Pourquoi ce programme d'éducation simple pourrait sauver des vies

Alors, pourquoi les découvertes les plus récentes de King dans la psychiatrie de la JAMA sont-elles si prometteuses? C’est parce qu’ils suggèrent que les adolescents qui ont élu des adultes pour recevoir une éducation et un soutien étaient plus susceptibles d’être en vie 11 à 14 ans plus tard.

Gordon, qui n'a pas participé au journal JAMA Psychiatry, dit que ces découvertes sont importantes, rares et pleines d'espoir. C’est une intervention qui n’est pas particulièrement onéreuse et qui semble avoir un effet sur la mortalité, a-t-elle noté.

Mais pourquoi cela pourrait-il fonctionner?

King a développé l’intervention après avoir travaillé avec beaucoup d’adolescents suicidaires et constaté qu’ils n’obtenaient pas assez de soutien lorsqu’ils quittaient l’hôpital. Quand ils sont hospitalisés, ils reçoivent des soins 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. «Et tout à coup, lorsqu'ils sont libérés, ils sont supposés retourner à l'école et attendre leur premier rendez-vous hebdomadaire», explique King. Cette transition est vraiment difficile et peut les ramener dans un endroit sombre. «J'ai développé cela parce que je voulais construire un pont favorable à partir d'eux."

Selon King, il est essentiel que l’intervention cible les adultes autour de l’adolescence - ceux qui fournissent un soutien. Les adolescents ont été nommés jusqu’à quatre, ce n’est donc pas uniquement leurs parents qui sont chargés de veiller sur eux. L'adolescent était encouragé à désigner d'autres membres de la famille, des éducateurs ou des membres de la communauté. Ils devaient juste être des personnes que les adolescents savaient aimer.

Les adultes ont appris à parler à des adolescents suicidaires et à s’assurer qu’ils adhéraient au traitement. Après une formation en personne, les adultes ont obtenu de l'aide par téléphone pendant quelques mois pour les aider à surmonter les difficultés rencontrées pour aider un adolescent en difficulté.

King soupçonne que ce qui rend l'intervention efficace, c'est que ce sont les enfants qui ont choisi de nommer les adultes. Cela les incite peut-être à réfléchir aux liens qu’ils entretiennent avec d’autres - et leur ouvre la porte pour les renforcer.

L’intervention incite également les adultes - qui ne sont pas tous les parents de l’enfant - à être plus proactifs. «La vérité, c’est qu’il n’est pas très facile pour les adultes d’y aller, d’atteindre, de parler et d’essayer d’aider les adolescents suicidaires», déclare King. «Nous étions toujours rassurés par le fait que leur rôle était simplement d’être une personne bienveillante et qu’ils n'étaient pas responsables des choix que l'adolescent avait faits. ”

L'essai a eu lieu du début des années 2000 jusqu'en 2008 et les résultats ont été publiés en 2009. Là encore, les résultats étaient modestes. L’intervention n’a pas semblé causer de dommages, ce qui est un obstacle important à surmonter dans toutes les recherches d’essais cliniques. Les adolescents n'ont été suivis que pendant un an. Au cours des six premières semaines, il semble que les adolescents qui ont proposé la candidature d'adultes avaient moins de pensées suicidaires. Mais cette amélioration a disparu à la fin de l'année.

Mais que s'est-il passé par la suite pour rendre ces enfants moins susceptibles de mourir une décennie ou plus après?

Il se pourrait que les adolescents se sentent plus affirmés et se sentent compris. Il se peut qu’ils aient appris à parler avec un adulte attentionné et à demander de l’aide. Il se peut qu’ils adhèrent mieux à leur traitement lorsque les adultes de leur vie participent plus activement.

King ne sait pas quel est l'ingrédient secret. «Les choses peuvent etre en cascade» pour les adolescents, dit-elle. De petits choix concernant l’éducation, la consommation de drogues, les situations de vie et les partenaires romantiques commencent à s’accumuler et à tracer la voie de nos vies. Et il est difficile de dire comment cette intervention pourrait faire pencher la balance.

King souhaite toutefois le savoir en réalisant une étude plus vaste dans quelques localités du pays. Demander une subvention est «un processus très long», dit-elle. Plus longtemps encore est le temps d'attente pour recruter les patients, le temps nécessaire pour former les adultes, le temps nécessaire pour intégrer les données et le temps nécessaire pour compter les résultats à la fin.

Encore une fois, s’il est vrai que cette intervention peut sauver 50% de vies en plus, ce serait énorme. Rappelons que 13 personnes du groupe de contrôle dans la réanalyse de King sont mortes.

«Pensez-y en termes de vie individuelle des jeunes», dit-elle. «Six d'entre eux auraient pu vivre. Ce n'est tout simplement pas si coûteux une intervention. "


https://www.vox.com/science-and-health/2019/2/28/18234667/teen-suicide-prevention 

lundi 17 décembre 2018

ARTICLE Perspectives/Opinion - Pertinence et expérience des dispositifs de veille et de recontact dans la prévention suicidaire auprès des enfants et des adolescents

Perspectives/Opinion
Pertinence et expérience des dispositifs de veille et de recontact dans la prévention suicidaire auprès des enfants et des adolescents
a Pôle de psychiatrie, CHU Lille, 2, rue André Veraeghe, 59000 Lille, France
 b SCALab, CNRS-UMR 9193, 59000 Lille, France
 c Pôle universitaire de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, centre psychothérapique de Nancy, 54000 Nancy, France
d
EA 4360, APEMAC, université de Lorraine, Nancy, France
L'Encéphale Available online 14 December 2018
Résumé
En France, près d’un adolescent sur 10 a déjà fait une tentative de suicide. La récidive suicidaire reste fréquente et grève le pronostic vital, morbide et fonctionnel des jeunes à long terme. Depuis une quinzaine d’années, les dispositifs de veille et de recontact (DVR) se sont ouverts aux populations mineures pour compléter les stratégies de prévention de la récidive qui leur sont dédiées. La cohérence d’une telle ouverture apparaît à la perspective du défaut d’accès aux soins observé à cet âge. En plus de faciliter l’articulation des différents professionnels mobilisés, les DVR contribuent à lever les barrières à la recherche d’aide, parmi lesquelles l’ambivalence dont font preuve les adolescents pour qui l’autonomisation prime. Les premiers résultats des DVR développés en France auprès des adolescents (dispositifs de l’Asma et de Sépia, VigilanS Ado, Mediaconnex) sont encourageants. Même si la mise en place de ces dispositifs rencontre des défis particuliers au jeune public, il nous semble qu’ils constituent une voie de progression franche pour la prévention de la récidive suicidaire, tant ils viennent en articulation, en complémentarité, voire en synergie des forces déjà mobilisées autour des jeunes en souffrance.

vendredi 30 novembre 2018

PRESENTATION DISPOSITIF Roubaix (59) La Réécoute des suicidants - Équipe Sisyphe

L'EPSM de l'agglomération lilloise et ses secteurs de psychiatrie et de pédopsychiatrie sont amenés à créer des dispositifs spécifiques en fonction des territoires couverts et des partenaires de la santé mentale.

La Réécoute des suicidants - Équipe Sisyphe

Une équipe au service :
• Des patients majeurs exprimant des idées suicidaires, présentant un risque de passage à l’acte ou ayant fait une tentative de suicide
• Des patients majeurs sans suivi psychiatrique actuel (CMP ou libéral)

Situé au Centre Hospitalier Victor Provo
Hall de pédiatrie
Boulevard Lacordaire, 59100 Roubaix

Contact - À usage des professionnels de santé uniquement
Flyer Réécoute des suicidants - Équipe Sisyphe (Document à destination des professionnels de santé)

Source https://www.epsm-al.fr/article/la-reecoute-des-suicidants-equipe-sisyphe

mardi 27 novembre 2018

RECHERCHE ETUDE EVAREST 2: évaluation qualitative du dispositif de veille nancéien “ Rester en contact ” dans la prévention de la récidive suicidaire

EVAREST 2 : évaluation qualitative du dispositif de veille nancéien « Rester en contact » dans la prévention de la récidive suicidaire
Sondos Abdalla 1
1 UL - Université de Lorraine
Résumé : Les outils de veille sanitaire (OVS) ou Brief Contact Interventions (BCIs) se développent depuis une vingtaine d’années dans la prévention de la récidive suicidaire. Malgré la mise en évidence de plusieurs résultats positifs, les résultats des études sur l’efficacité de ces dispositifs de veille dans la prévention de la récidive suicidaire sont hétérogènes. Par ailleurs, peu d’études s’intéressent au vécu des patients face à ces dispositifs de veille et à l’impact qu’ils ont sur le recours aux soins en cas de crise suicidaire. Il nous a donc semblé intéressant d’intégrer l’expérience personnelle des patients vis-à-vis de ces dispositifs en évaluant qualitativement un dispositif de veille à travers leur vécu. Cette thèse propose de présenter sous forme d’article EVAREST 2, qui est une évaluation qualitative du dispositif de veille sanitaire « Rester en contact » mis en place depuis mars 2015 à l’Unité d’Accueil des Urgences Psychiatriques de Nancy. Les résultats d’EVAREST 2 ont permis de mettre en évidence que le dispositif de veille « Rester en contact » a très bien été accepté par les patients suicidants, qui l’ont estimé bénéfique en leur permettant de se sentir moins isolé, d’avoir le sentiment d’être en contact et d’avoir été compris et entendu.
Mémoire / Rapport de stage
Sciences du Vivant [q-bio]. 2018
Domaine : Sciences du Vivant [q-bio]

https://hal.univ-lorraine.fr/hal-01932290
Contributeur : Colette Orange   Soumis le : vendredi 23 novembre 2018 Dernière modification le : lundi 26 novembre 2018
Fichier


BUMED_T_2018_ABDALLA_SONDOS.pd...
Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
https://hal.univ-lorraine.fr/hal-01932290

vendredi 16 novembre 2018

ETUDE RECHERCHE Stratégies d'interventions brèves dans la prévention de la récidive suicidaire. Le dispositif VIGILANS en Haute-Normandie

Stratégies d'interventions brèves dans la prévention de la récidive suicidaire. Le dispositif VIGILANS en Haute-Normandie. Jean De Boisset de Torsiac. Médecine humaine et pathologie. 2018. dumas-01919353
Résumé : Le suicide constitue un enjeu majeur de santé publique représentant un coût humain et économique conséquent. Le contexte économique actuel et les décisions politiques limitent les moyens alloués au développement de nouvelles initiatives. Néanmoins, les interventions brèves permettent d'apporter une réponse efficace pour un investissement financier limité et mettent au centre de la prise en charge le dialogue et le contact humain. L'initiative du Pr Vaiva et de son équipe présente d'ores et déjà des résultats concluants et son extension à l'échelle nationale constitue un objectif pour les prochaines années. Au-delà de la contribution de la Normandie à ce projet de développement national, notre travail a pour objectif de prévenir ce qui constitue toujours un drame pour les familles et les proches de nos patients. Cette considération est le centre même, le sens véritable de mon engagement comme professionnel de santé, comme médecin, et celui du docteur en[...]
URL : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01919353

BOISSET de TORSIAC Jean de.pdf
Fichiers produits par l'(les) auteur(s)