Suicide : Comment éviter le drame ? présentation de Philippe Courtet
Professeur de psychiatrie au CHU et à l'Université de Montpellier - Fondation Fondamental
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mardi 16 janvier 2018
jeudi 20 mars 2014
BELGIQUE Des caméras le long des voies de chemins de fer pour lutter contre les suicides
Des caméras le long des voies de chemins de fer pour lutter contre les suicides
Les chemins de fer belges vont installer des caméras
sensibles à la chaleur le long des voies afin de lutter contre le nombre
élevé de suicides. « Ces caméras de détection seront installées là où de tels faits se produisent souvent », a expliqué le ministre Jean-Pascal Labille (PS) dans les pages du quotidien Het Nieuwsblad.
Le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire belge Infrabel veut à terme surveiller davantage près de 24 points sensibles le long du réseau ferroviaire. « Ces points sensibles sont des endroits où des suicides ou tentatives de suicide se produisent régulièrement », explique le ministre en charge des Entreprises publiques Jean-Pascal Labille. Certains endroits sont ainsi situés près de centres psychiatriques.
Ces caméras seront tout d’abord testées en Flandre occidentale, où se produisent le plus d’incidents. Après évaluation, le système sera également installé à d’autres endroits.
Le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire belge Infrabel veut à terme surveiller davantage près de 24 points sensibles le long du réseau ferroviaire. « Ces points sensibles sont des endroits où des suicides ou tentatives de suicide se produisent régulièrement », explique le ministre en charge des Entreprises publiques Jean-Pascal Labille. Certains endroits sont ainsi situés près de centres psychiatriques.
Ces caméras seront tout d’abord testées en Flandre occidentale, où se produisent le plus d’incidents. Après évaluation, le système sera également installé à d’autres endroits.
vendredi 7 février 2014
Autour de la question : une initiative participant à la prévention de l'isolement et mal etre des agriculteurs
Gers Marsan. La Cuma ou «le remède contre le mal-être paysan» Publié le 07/02/2014 http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/07/1812496-la-cuma-ou-le-remede-contre-le-mal-etre-paysan.html
la fédération se réunit aujourd'hui à Marsan
La fédération des Cuma du Gers, qui compte 4 000 adhérents répartis dans 421 coopératives, organise ce matin son assemblée générale. Ces dispositifs agricoles sont une alternative crédible dans un contexte économique morose.
Le principe des Cuma (Coopérative d’utilisation du matériel agricole) est simple et séduisant. Ses membres mettent en commun leurs ressources afin d’acquérir du matériel agricole. «A titre personnel, je ne possède plus aucune machine», souligne Jean-Claude Bonato, président de la fédération des Cuma du Gers, et membre avec quatre autres agriculteurs d’une structure de ce type à Berrac. Stationnés dans des hangars, tracteur, moissonneuse-batteuse ou encore corn-picker sont à disposition des exploitants. Des machines dont le coût (jusqu’à 230 000 €) est prohibitif pour la majorité des agriculteurs. La Cuma permet donc à ses membres d’avoir accès à ces engins à moindre prix. «Sur une exploitation traditionnelle, la charge mécanique s’élève à 400 € par hectare, indique Jean-Claude Bonato. Pour nous, grâce à la mutualisation du matériel agricole, le coût est deux fois moins élevé.» Cette baisse de charge offre notamment aux paysans une marge de manœuvre financière plus importante dans un contexte économique difficile. «À cause des conditions climatiques et du faible rendement, 2013 a été une année très compliquée pour les agriculteurs, avance le président de la fédération des Cuma du Gers. Certains ont vu leur revenu diminuer de 50 %. La Cuma compense, en partie, ces pertes financières.»
6,5 millions d'euros investis en 2013
Mise en commun des ressources, partage du matériel, production groupée... cette approche «collectiviste» de l’agriculture s’apparente-elle à une philosophie communiste ? «Ce n’est pas la première fois qu’on me fait la remarque», rétorque Jean-Claude Bonato dans un éclat de rire. Dans une corporation marquée plutôt à droite, il est, en effet, surprenant d’être qualifié de «rouge». «J’ai baigné dans un milieu qui ne partageait pas forcément l’idéologie véhiculée par la Cuma, poursuit le responsable départemental. Mais j’ai intégré cette structure en 1984 et j’ai même converti mon père à la Cuma.» Mais au-delà des avantages matériels que propose la Cuma, cette société coopérative favorise les échanges humains. «La Cuma est un formidable remède contre le mal-être paysan, lance l’agriculteur. Je ne passe pas une journée isolé, sans voir personne.» Des réunions de travail sont organisées pour planifier les différentes tâches agricoles, les membres de la Cuma s’entraident lorsqu’ils ont besoin de main-d’œuvre,... «Cette organisation nous permet de dégager du temps libre pour d’autres activités ou profiter de notre vie de famille», se satisfait Jean-Claude Bonato. L’agriculteur ne cache pas pour autant les difficultés qui émanent de ce type de dispositif : il n’est pas toujours aisé de dégager un consensus entre membres de la Cuma, le matériel qui passe entre de nombreuses mains se dégradent plus rapidement,... Des aspects négatifs qui ne séduisaient guère Antoine Stiers, 25 ans, qui s’est lancé l’an dernier dans la production de blé et de tournesol sur la commune de Pouy-Roquelaure. Pourtant, le jeune homme a décidé de franchir le pas en adhérant à une Cuma. Et il ne le regrette pas. «L’esprit de groupe est très présent au sein de cette structure. On ne se sent jamais seul. Et puis la possibilité d’avoir accès à un matériel de qualité n’est pas négligeable.» Le Gers compte aujourd’hui environ 4 000 adhérents à la Cuma répartis sur 421 coopératives. Ces dispositifs tendent à se développer en favorisant notamment les échanges interdépartementaux. «Une machine peut servir en Aveyron puis être mise à disposition dans le Gers pour réaliser d’autres travaux agricoles», illustre Mireille Fraysse, directrice de la fédération départementale de la Cuma. L’an dernier, dans un contexte morose, les Cuma du Gers ont investi 6,5 millions d’euros. Preuve de la fiabilité économique de ces structures agricoles.
Sébastien Barrère
la fédération se réunit aujourd'hui à Marsan
La fédération des Cuma du Gers, qui compte 4 000 adhérents répartis dans 421 coopératives, organise ce matin son assemblée générale. Ces dispositifs agricoles sont une alternative crédible dans un contexte économique morose.
Le principe des Cuma (Coopérative d’utilisation du matériel agricole) est simple et séduisant. Ses membres mettent en commun leurs ressources afin d’acquérir du matériel agricole. «A titre personnel, je ne possède plus aucune machine», souligne Jean-Claude Bonato, président de la fédération des Cuma du Gers, et membre avec quatre autres agriculteurs d’une structure de ce type à Berrac. Stationnés dans des hangars, tracteur, moissonneuse-batteuse ou encore corn-picker sont à disposition des exploitants. Des machines dont le coût (jusqu’à 230 000 €) est prohibitif pour la majorité des agriculteurs. La Cuma permet donc à ses membres d’avoir accès à ces engins à moindre prix. «Sur une exploitation traditionnelle, la charge mécanique s’élève à 400 € par hectare, indique Jean-Claude Bonato. Pour nous, grâce à la mutualisation du matériel agricole, le coût est deux fois moins élevé.» Cette baisse de charge offre notamment aux paysans une marge de manœuvre financière plus importante dans un contexte économique difficile. «À cause des conditions climatiques et du faible rendement, 2013 a été une année très compliquée pour les agriculteurs, avance le président de la fédération des Cuma du Gers. Certains ont vu leur revenu diminuer de 50 %. La Cuma compense, en partie, ces pertes financières.»
6,5 millions d'euros investis en 2013
Mise en commun des ressources, partage du matériel, production groupée... cette approche «collectiviste» de l’agriculture s’apparente-elle à une philosophie communiste ? «Ce n’est pas la première fois qu’on me fait la remarque», rétorque Jean-Claude Bonato dans un éclat de rire. Dans une corporation marquée plutôt à droite, il est, en effet, surprenant d’être qualifié de «rouge». «J’ai baigné dans un milieu qui ne partageait pas forcément l’idéologie véhiculée par la Cuma, poursuit le responsable départemental. Mais j’ai intégré cette structure en 1984 et j’ai même converti mon père à la Cuma.» Mais au-delà des avantages matériels que propose la Cuma, cette société coopérative favorise les échanges humains. «La Cuma est un formidable remède contre le mal-être paysan, lance l’agriculteur. Je ne passe pas une journée isolé, sans voir personne.» Des réunions de travail sont organisées pour planifier les différentes tâches agricoles, les membres de la Cuma s’entraident lorsqu’ils ont besoin de main-d’œuvre,... «Cette organisation nous permet de dégager du temps libre pour d’autres activités ou profiter de notre vie de famille», se satisfait Jean-Claude Bonato. L’agriculteur ne cache pas pour autant les difficultés qui émanent de ce type de dispositif : il n’est pas toujours aisé de dégager un consensus entre membres de la Cuma, le matériel qui passe entre de nombreuses mains se dégradent plus rapidement,... Des aspects négatifs qui ne séduisaient guère Antoine Stiers, 25 ans, qui s’est lancé l’an dernier dans la production de blé et de tournesol sur la commune de Pouy-Roquelaure. Pourtant, le jeune homme a décidé de franchir le pas en adhérant à une Cuma. Et il ne le regrette pas. «L’esprit de groupe est très présent au sein de cette structure. On ne se sent jamais seul. Et puis la possibilité d’avoir accès à un matériel de qualité n’est pas négligeable.» Le Gers compte aujourd’hui environ 4 000 adhérents à la Cuma répartis sur 421 coopératives. Ces dispositifs tendent à se développer en favorisant notamment les échanges interdépartementaux. «Une machine peut servir en Aveyron puis être mise à disposition dans le Gers pour réaliser d’autres travaux agricoles», illustre Mireille Fraysse, directrice de la fédération départementale de la Cuma. L’an dernier, dans un contexte morose, les Cuma du Gers ont investi 6,5 millions d’euros. Preuve de la fiabilité économique de ces structures agricoles.
Sébastien Barrère
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lundi 14 janvier 2013
AUTRES PAYS PRESSE GRAND PUBLIC COREE
Les Taux élevés de suicide invitent les Sud-Coréens à une plus grande prise de conscience de la question - d'après " Aia Pacific News High suicide rates prompt South Koreans to greater awareness of issue By Channel NewsAsia's Korea Bureau Chief Lim Yun Suk | Posted: 11 January 2013
http://www.channelnewsasia.com/stories/eastasia/view/1247396/1/.htmlle Taux élevé de suicide invite les Sud-Coréens à une plus grande prise de conscience de l'émissionEn Channel News Asia Corée du chef du bureau de Lim Suk Yun | Posté le: 11 janvier 2013 2151 heures
Les Taux élevés de suicide invitent les Sud-Coréens à une plus grande prise de conscience de la questionSEOUL: Le suicide au début du mois d'une célèbre star de base-ball du Sud-coréen a de nouveau choqué la nation.Depuis des années, la Corée du Sud a eu le plus haut taux de suicide parmi les pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques.Mais les nouvelles des derniers suicides médiatiques a de nouveau soulevé des questions sur ce qui se fait pour arrêter cela.Le pont Mapo a été appelé le «pont de la mort" car il y a eu plus de 100 tentatives de suicide depuis le les cinq dernières années.L'an dernier, le gouvernement de la ville de Séoul a décidé qu'il était temps de faire quelque chose - pour tenter de réduire ce nombre et tournez le pont en «pont de la vie».C'est ainsi qu'en Septembre 2012 - des panneaux présentant des messages ont été placés le long du pont.Il ya aussi des photos de bébés - visages souriants - pour rappeler à ceux qui veulent mettre fin à leur vie que leurs proches sont en attente pour eux.Mapo Bridge est l'un des 25 ponts qui enjambent le fleuve Han qui divise Séoul.Quelque 50 personnes ont réussi à prendre leur propre vie en sautant du pont.Parce que c'est encore un nouveau projet, il n'existe pas de statistiques pour montrer sil aide à prévenir les suicides.Mais un fonctionnaire du gouvernement pense que ça fonctionne.M. Lee Gi canard, officielle Séoul gouvernement de la ville. a déclaré:.. «Il ya des gens qui partagent leurs expériences (dans nos blogs) un adolescent a écrit qu'il était allé au pont Mapo , déterminé à en finir Mais là, il a trouvé des messages» lui parlant »et il est devenu curieux de savoir ce que le message suivant avait à dire. Et à la fin, au lieu de trouver l'endroit parfait pour sauter, il a juste traversé le pont."Le gouvernement de la ville de Séoul avait d'abord pensé à ériger des clôtures hautes le long du pont.M. Lee a déclaré:.. "Mais cela ne ferait que la personne change de lieu Il ne modifie pas l'esprit de la personne Nous avons choisi cela parce que si la personne sent qu'il ya quelqu'un là-bas à qui il peut parler de ses soucis, alors il est possible de changer les mauvaises intentions de cette personne. "Et la nuit - quand la plupart des gens tentent le suicide - les slogans s'éclairent avec des messages inspirants - comment allez vous? Avez-vous mangé quelque chose aujourd'hui?Le taux de suicide en Corée du Sud a été le plus élevé parmi les pays développés au cours des neuf dernières années.Plus de 15.000 Sud-Coréens se suicident chaque année - c'est environ 43 personnes se suicident chaque jour.C'est la première cause de décès chez les adolescents et ceux dans les 20s et 30s.Les experts disent que l'une des principales raisons pour lesquelles le taux du pays de suicide est élevé, c'est sa culture.Dr Kang Ne Hyung du Centre Hospitalier Universitaire national de Séoul a déclaré: «Dans notre pays, la société évolue autour de groupes et collectivisme plus que dans l'ouest Et donc quand il ya un suicide, un membre de la famille ou des amis ont tendance à penser que c'est de leur faute.».Et puisque le suicide est toujours considéré comme un sujet tabou, beaucoup de ceux qui ont besoin d'aide ne sont pas en mesure d'en parler ouvertement.Ha Sang Hoon, chef de Lifeline Corée (une hotline pour les personnes en détresse), a déclaré: «Les gens ont peur d'être stigmatisés dans la société, et donc ils ne parlent pas de suicides dans la famille."Mais le sujet a de nouveau défrayé la chronique en Corée du Sud - Les experts disent qu'il est temps pour les Sud-Coréens de commencer à parler de cela parce que ce n'est plus un problème personnel, mais quelque chose qui peut affecter tous les ménages.
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AUTRE ARTICLE : La Corée s'interroge : le suicide est-il une maladie contagieuse ?
11/01/2013 | Minji Suh (ALC). sur http://coree.aujourdhuilemonde.com/la-coree-sinterroge-le-suicide-est-il-une-maladie-contagieuse
Un nouveau suicide de star consterne la Corée du Sud. Un drame familial inimaginable, mais aussi un effet social inquiétant, affirme un grand journal de Séoul qui demande à la population de se mobiliser.
Le pont de Mapo et sa rambarde anti-suicide
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Ce qui est important maintenant, c'est de trouver un moyen de prévenir l'effet Werther.
Beaucoup d'internautes coréens craignent en effet le déclenchement de l'effet Werther après le suicide de Jo Sung Min.
Le sociologue américain Davis Phillips a défini, en 1974, l'effet Werther : A la suite d'un suicide d'une célébrité, on constate une série de phénomènes de manière similaire. Le nom Werther vient de la vague de suicides chez les jeunes jeunes qui ont imité un personnage de l'histoire du roman de Goethe, "Les souffrances du jeune Werther" publié à la fin du 18ème siècle en Europe.
En octobre 2008, après le suicide de Choi Jin Shil, on a déjà constaté une explosion de suicides.
En 2005, également, après la mort de Lee Eun ju, une actrice, le nombre de suicides avait doublé.
En 2010, d'après la thèse de Jong Oh Kim, le professeur de police à l'école Dong-Eui, dans un magazine de psychologie criminelle coréen, l'effet Werther explique en partie la recrudescence des suicides.
En février 2005, après la mort de l'actrice Lee Eun Ju, il y a eu 1309 suicides en un mois, deux fois plus (736) que le mois précédent. De la même manière, dès l'annonce de suicides de célébrités comme la chanteuse Yunni, la comédienne Dabin Jung, le comédien Jungwhan Ahn, la top star Jinsil Choi, etc. on peut remarquer une croissance du nombre de suicides au total.
En octobre 2010, à la suite de la mort de Choi Jinsil, il y a eu 1793 suicides en un mois, 65,5% d'augmentation par rapport à septembre. en tenant compte de l'influence des saisons, c'est une augmentation exceptionnelle car les suicides se concentrent entre les mois de mars et juin.
Par ailleurs, on a également constaté que les modes opératoires du suicide des célébrités inspirent également. D'habitude, la pendaison est choisie par 3% des suicidés. Après la mort de Choi Jinsil, pendue, le taux est passé à 10 %
A Séoul, pour lutter contre le suicide, les autorités ont baptisé le pont de Mapo "Pont de la Vie", pour conjurer son surnom de "Pont du suicide". On a installé une statue en laiton d'un homme qui en réconforte un autre en lui disant "Mon ami, réfléchit encore un peu". Sur la rambarde du pont, illuminé, on a également inscrit de nombreux messages pour tenter de dissuader les candidats au plongeon.
Bien entendu, il est difficile de dire que c'est seulement l'imitation des célébrités qui cause cette augmentation des statistiques. A la publication du roman " les souffrances de jeune Werther" en Europe à la fin du 18ème siècle, le suicide des jeunes trouve également ses causes dans la crise économique et politique. Par conséquent, les experts insistent sur la nécessité d'une réflexion sociale plus vaste pour prévenir le suicide.
Myeong Ohk Ahn, professeur de médecine et de santé sociale à l'hôpital Cha, a critiqué cette approche "évènementielle" de la prévention juste après le suicide d'une célébrité, en affirmant "qu'un système de prévention du suicide doit être établi en relation avec la collectivité : les écoles, les institutions locales, les églises, les hôpitaux, alors que notre pays rejette la neuropsychiatrie par à-priori, et ne met en place qu'une très faible prévention contre le suicide."
Ensuite, il a fait remarquer qu'il faut raisonner différemment en fonction des publics "ceux qui n'ont jamais pensé au suicide, ceux qui l'envisagent, ceux qui sont en crise, ceux qui ont déjà fait une tentative. A chaque personne correspond une mesure différente".
Le centre de prévention des suicides de Séoul invite également à être attentif aux signes parmi ses proches. L'histoire psychologique doit être observée, mais aussi des comportements comme l'automutilation, voire le simple rangement de ses affaires, doivent être interprétés comme des signes dangereux.
Si vous observez un comportement à risque, il faut éviter de ne pas le prendre au sérieux, ou de rentrer en opposition en affirmant "le suicide est quelque chose de mal" ou "si tu veux te suicider, fais le vite". Il faut aiguiller la personne vers la reconnaissance de sa situation, afin qu'elle accepte de la prendre en charge. Une bonne méthode consiste à poser des questions du genre "est-ce que tu as pensé au suicide", afin d'amener l'homme ou la femme en souffrance à parler de vive voix de ses impulsions.
Le ministère de la santé publique et le bien-être (numéro 129) et le service de santé publique nationale 24heures (numéro 1577-0199) fournissent un service d'appel de 24heures pour une consultation afin de prévenir le suicide.
***
samedi 11 août 2012
AUTRE PUBLICATION OMS : Efficacité des stratégies de prévention du suicide
Pour quelles stratégies de prévention du suicide y a t'il des preuves d’efficacité? rapport de synthèse - auteurs : Ann Scott - Bing Guo - Organisation Mondiale de la Santé Bureau régional pour l'Europe - juillet 2012
Titre original : For which strategies of suicide prevention is there evidence of effectiveness? Ann Scott - Bing Guo - HEN synthesis report - World Health Organization Regional Office for Europe juillet 2012
Texte en Anglais
A télécharger http://www.euro.who.int/__data/assets/pdf_file/0005/169466/E96630.pdf
Présentation document 41 pages
Résumé
Le suicide est un grave problème de santé publique mondiale; elle est associée à un ensemble de facteurs, y compris la maladie mentale, l'isolement social, maladie physique, l'abus de substances, la violence familiale et l'accès aux moyens de se suicider. L'épidémiologie des taux de suicide varie selon les pays et les régions; ceux d'Europe orientale sont parmi les plus élevés dans le monde. Malgré des efforts considérables dans de nombreux pays, y compris par le biais des plans nationaux dédiés, on ne sait pas à quelles interventions sont les plus efficaces.
Ce rapport vise donc à synthétiser les résultats de recherche de revues systématiques existantes pour répondre à deux questions:
• Quels sont les types d'interventions préventives ont été évalués dans la littérature publiée?
• Quelles sont les stratégies ont une bonne qualité des preuves pour les soutenir?
Des preuves limitées - ainsi que la variabilité en fonction des caractéristiques de la population, la situation sociale, culturelle et socio-économiques - donne à penser qu'une combinaison d'approches préventives, les facteurs de risque à différents niveaux, est nécessaire. En outre, un cadre d'évaluation doit accompagner la mise en œuvre de toute nouvelle intervention.
Titre original : For which strategies of suicide prevention is there evidence of effectiveness? Ann Scott - Bing Guo - HEN synthesis report - World Health Organization Regional Office for Europe juillet 2012
Texte en Anglais
A télécharger http://www.euro.who.int/__data/assets/pdf_file/0005/169466/E96630.pdf
Présentation document 41 pages
Résumé
Le suicide est un grave problème de santé publique mondiale; elle est associée à un ensemble de facteurs, y compris la maladie mentale, l'isolement social, maladie physique, l'abus de substances, la violence familiale et l'accès aux moyens de se suicider. L'épidémiologie des taux de suicide varie selon les pays et les régions; ceux d'Europe orientale sont parmi les plus élevés dans le monde. Malgré des efforts considérables dans de nombreux pays, y compris par le biais des plans nationaux dédiés, on ne sait pas à quelles interventions sont les plus efficaces.
Ce rapport vise donc à synthétiser les résultats de recherche de revues systématiques existantes pour répondre à deux questions:
• Quels sont les types d'interventions préventives ont été évalués dans la littérature publiée?
• Quelles sont les stratégies ont une bonne qualité des preuves pour les soutenir?
Des preuves limitées - ainsi que la variabilité en fonction des caractéristiques de la population, la situation sociale, culturelle et socio-économiques - donne à penser qu'une combinaison d'approches préventives, les facteurs de risque à différents niveaux, est nécessaire. En outre, un cadre d'évaluation doit accompagner la mise en œuvre de toute nouvelle intervention.
jeudi 19 avril 2012
QUEBEC PRESSE : Le suicide d'un collègue
Le suicide d'un collègue - Publié le 18 avril 2012 à 08h02 | Mis à jour le 18 avril 2012par Nathalie Côté, collaboration spéciale - La Presse - lien : http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/cv/201204/18/01-4516448-le-suicide-dun-collegue.php
Dans certains milieux de travail, des « sentinelles » sont formées pour détecter les signes de détresse et diriger leurs collègues vers des ressources spécialisées.
(Montréal) Environ 10 000 personnes de 500 milieux de travail seraient touchées par le suicide d'un collègue chaque année au Québec selon les estimations d'experts dans le domaine. Un drame qui secoue l'organisation souvent bien démunie pour affronter la situation.
«La première chose à faire, c'est de ne pas essayer de le cacher», conseille Bruno Marchand, directeur général de l'Association québécoise de prévention du suicide. Si l'on tente de camoufler le geste, il est alors bien difficile d'offrir l'aide appropriée aux personnes qui pourraient en avoir besoin. L'entreprise devrait aussi communiquer avec un organisme spécialisé.
Annoncer un suicide demeure néanmoins un geste délicat. «C'est du cas par cas. Certaines entreprises ont déjà des procédures pour annoncer un décès, d'autres pas. On privilégie une annonce courte. On devrait permettre aux employés d'en discuter de manière informelle et leur dire qu'il n'est pas prévu qu'ils retournent travailler tout de suite. Il faut leur laisser le temps d'absorber la nouvelle», indique Philippe Angers, coordonnateur clinique chez Suicide Action Montréal. Ensuite, l'employeur devrait parler de la réaction des travailleurs à un spécialiste d'un organisme de prévention du suicide afin d'analyser la situation et d'évaluer les mesures à mettre en place.
La réaction des gens peut être très variable selon leur lien avec la personne décédée, leur histoire personnelle et le fait qu'ils en aient été témoins, si le geste a été fait sur les lieux de travail, par exemple. Le soutien offert doit être adapté. Le but premier est d'éviter l'«effet de contagion». «En milieu scolaire, on évalue que le risque qu'une personne se donne la mort grimpe de 300% dans les trois semaines suivant un suicide. C'est aussi vrai en milieu de travail», indique M. Marchand. D'où l'importance d'une intervention efficace.
La prévention
Dans certains milieux de travail, des «sentinelles» sont formées pour détecter les signes de détresse et diriger leurs collègues vers des ressources spécialisées. D'autres ont des programmes d'aide aux employés. Plusieurs n'offrent rien du tout.
Le Service de police de la Ville de Montréal, lui, est allé plus loin. Tous les policiers ont reçu une formation pour détecter la détresse chez les collègues, déboulonner certains mythes et lever certains tabous. Une formation spécifique a aussi été offerte aux superviseurs et aux représentants syndicaux. Une ligne téléphonique où travaillent des policiers-ressources a été mise en place ainsi qu'une campagne de sensibilisation. Entre 1997 et 2008, on a dénombré 4 suicides contre 14 au cours des 10 années précédentes. Dans les autres corps policiers de la province, on enregistrait plutôt une hausse de 11%. Depuis, la GRC a mis en place un programme semblable. Des services de police à Paris et en Jamaïque s'en sont aussi inspirés.
Selon Normand Martin, psychologue au SPVM, la clé du succès repose sur une analyse «des cordes sensibles» du milieu, sur le lien de confiance envers le service d'aide ainsi que sur le fait que le programme soit né d'une volonté commune du syndicat et du patronat.
Ce type de programme est toutefois très rare. «En général, les entreprises réagissent quand elles perdent un ou quelques employés par suicide. Là, elles prennent des mesures, mais malheureusement, elles sont souvent sporadiques ou isolées», déplore M. Marchand.
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Besoin d'aide? 1-866 APPELLE (277-3553)
Dans certains milieux de travail, des « sentinelles » sont formées pour détecter les signes de détresse et diriger leurs collègues vers des ressources spécialisées.
(Montréal) Environ 10 000 personnes de 500 milieux de travail seraient touchées par le suicide d'un collègue chaque année au Québec selon les estimations d'experts dans le domaine. Un drame qui secoue l'organisation souvent bien démunie pour affronter la situation.
«La première chose à faire, c'est de ne pas essayer de le cacher», conseille Bruno Marchand, directeur général de l'Association québécoise de prévention du suicide. Si l'on tente de camoufler le geste, il est alors bien difficile d'offrir l'aide appropriée aux personnes qui pourraient en avoir besoin. L'entreprise devrait aussi communiquer avec un organisme spécialisé.
Annoncer un suicide demeure néanmoins un geste délicat. «C'est du cas par cas. Certaines entreprises ont déjà des procédures pour annoncer un décès, d'autres pas. On privilégie une annonce courte. On devrait permettre aux employés d'en discuter de manière informelle et leur dire qu'il n'est pas prévu qu'ils retournent travailler tout de suite. Il faut leur laisser le temps d'absorber la nouvelle», indique Philippe Angers, coordonnateur clinique chez Suicide Action Montréal. Ensuite, l'employeur devrait parler de la réaction des travailleurs à un spécialiste d'un organisme de prévention du suicide afin d'analyser la situation et d'évaluer les mesures à mettre en place.
La réaction des gens peut être très variable selon leur lien avec la personne décédée, leur histoire personnelle et le fait qu'ils en aient été témoins, si le geste a été fait sur les lieux de travail, par exemple. Le soutien offert doit être adapté. Le but premier est d'éviter l'«effet de contagion». «En milieu scolaire, on évalue que le risque qu'une personne se donne la mort grimpe de 300% dans les trois semaines suivant un suicide. C'est aussi vrai en milieu de travail», indique M. Marchand. D'où l'importance d'une intervention efficace.
La prévention
Dans certains milieux de travail, des «sentinelles» sont formées pour détecter les signes de détresse et diriger leurs collègues vers des ressources spécialisées. D'autres ont des programmes d'aide aux employés. Plusieurs n'offrent rien du tout.
Le Service de police de la Ville de Montréal, lui, est allé plus loin. Tous les policiers ont reçu une formation pour détecter la détresse chez les collègues, déboulonner certains mythes et lever certains tabous. Une formation spécifique a aussi été offerte aux superviseurs et aux représentants syndicaux. Une ligne téléphonique où travaillent des policiers-ressources a été mise en place ainsi qu'une campagne de sensibilisation. Entre 1997 et 2008, on a dénombré 4 suicides contre 14 au cours des 10 années précédentes. Dans les autres corps policiers de la province, on enregistrait plutôt une hausse de 11%. Depuis, la GRC a mis en place un programme semblable. Des services de police à Paris et en Jamaïque s'en sont aussi inspirés.
Selon Normand Martin, psychologue au SPVM, la clé du succès repose sur une analyse «des cordes sensibles» du milieu, sur le lien de confiance envers le service d'aide ainsi que sur le fait que le programme soit né d'une volonté commune du syndicat et du patronat.
Ce type de programme est toutefois très rare. «En général, les entreprises réagissent quand elles perdent un ou quelques employés par suicide. Là, elles prennent des mesures, mais malheureusement, elles sont souvent sporadiques ou isolées», déplore M. Marchand.
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Besoin d'aide? 1-866 APPELLE (277-3553)
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mardi 8 novembre 2011
ARTICLE PRESSE DEBAT PRISON & PREVENTION DU SUICIDE
Société 8/11/2011
source : http://www.liberation.fr/societe/01012369974-des-codetenus-contre-le-suicide-en-cellule
Des codétenus contre le suicide en cellule
Expérimentation. L’administration pénitentiaire teste la détection des prisonniers à risques par leurs pairs.
Par FABIEN SOYEZ
Face au suicide en prison, l’administration pénitentiaire teste depuis mars 2010 les «codétenus de soutien» (CDS) dans trois maisons d’arrêt (Strasbourg, Villepinte et Bordeaux). Le principe ? Un petit nombre de détenus, volontaires, sont sollicités pour accompagner les prisonniers à risques suicidaires. Après une formation de trente heures dispensée par la Croix-Rouge, leur mission est de repérer ceux qui ont un «comportement à risques», proches du passage à l’acte, puis de prévenir la direction. Si celle-ci est d’accord, les volontaires reçoivent les détenus en détresse dans leur cellule, pour leur apporter un «soutien psychologique». «C’est le principe de la prévention par les pairs», lance Jean-Louis Terra, psychiatre, concepteur du dispositif. Pour lui, les codétenus ont un rôle de «premiers de cordée» : «Ils peuvent détecter des situations difficiles à voir, ils sont déjà passés par là.»
«Relais». Une équipe de chercheurs réalise une évaluation de l’expérimentation. Un rapport sera remis à Michel Mercier, le ministre de la Justice, cette semaine. Jean-Louis Terra propose de «pérenniser» le dispositif, en l’étendant aux neuf directions interrégionales pénitentiaires, avec une prison par direction.
Selon un document confidentiel de l’administration pénitentiaire, 83 détenus se sont suicidés en France entre janvier et septembre. Et, dans les maisons d’arrêt concernées par le test, les suicides restent au même niveau qu’avant le début de l’expérimentation. «Hélas, ces personnes n’ont pas été repérées par les codétenus de soutien», concède Terra.
Au-delà, le dispositif semble «accepté par les détenus», selon Olivier Pedro-Jose, porte-parole adjoint du ministère de la Justice : «Les CDS ont même des relais parmi les détenus, qui leur signalent des prisonniers en souffrance.» A Villepinte, où six détenus apportent depuis un an un «soutien psychologique», même son de cloche : «On a réussi à prévenir les passages à l’acte de personnes aidées», affirme Ludovic Levasseur, médecin chef de l’unité de consultations et de soins ambulatoires de Villepinte.
Mais le système est contesté. «Ce n’est pas la panacée, remarque Ludovic Levasseur. Les CDS doivent rester encadrés. Que se passerait-il si un détenu se suicidait ? Comment réagirait le codétenu ?» Stéphane Lagana, longtemps psychologue en milieu carcéral, s’oppose au dispositif : «On ne demande pas à des prisonniers de se porter garants de leurs camarades. S’il y a un suicide, le codétenu se sentira responsable.» Pour lui, une formation de trente heures est insuffisante. «Même pour les professionnels de la santé, un suicide est difficile à supporter. Alors, confier une telle responsabilité à un détenu, c’est délirant.»
«Sélection». Pour tenter de rassurer, Terra insiste sur une «sélection drastique» :«On choisit des personnes solides mentalement. Sur une centaine de candidats, on en prend un ou deux.» Et, pour «préserver» les CDS, «on ne les sollicite pas pour aider les profils psychologiques lourds. On les fait autant que possible travailler en binôme, ils se relaient pour ne pas trop s’attacher, et ils ne passent pas la nuit dans la même cellule que ceux qu’ils aident», indique Levasseur.
Mais, à l’Observatoire international des prisons (OIP), François Bès estime que «ce n’est pas le rôle d’un détenu d’en assister un autre. C’est une mission de l’administration pénitentiaire, qui ne doit pas s’en défausser». Il propose d’agir plutôt contre la surpopulation carcérale (64 000 détenus pour 56 000 places) et d’autoriser plus de visites au parloir pour favoriser «les relations sociales».
source : http://www.liberation.fr/societe/01012369974-des-codetenus-contre-le-suicide-en-cellule
Des codétenus contre le suicide en cellule
Expérimentation. L’administration pénitentiaire teste la détection des prisonniers à risques par leurs pairs.
Par FABIEN SOYEZ
Face au suicide en prison, l’administration pénitentiaire teste depuis mars 2010 les «codétenus de soutien» (CDS) dans trois maisons d’arrêt (Strasbourg, Villepinte et Bordeaux). Le principe ? Un petit nombre de détenus, volontaires, sont sollicités pour accompagner les prisonniers à risques suicidaires. Après une formation de trente heures dispensée par la Croix-Rouge, leur mission est de repérer ceux qui ont un «comportement à risques», proches du passage à l’acte, puis de prévenir la direction. Si celle-ci est d’accord, les volontaires reçoivent les détenus en détresse dans leur cellule, pour leur apporter un «soutien psychologique». «C’est le principe de la prévention par les pairs», lance Jean-Louis Terra, psychiatre, concepteur du dispositif. Pour lui, les codétenus ont un rôle de «premiers de cordée» : «Ils peuvent détecter des situations difficiles à voir, ils sont déjà passés par là.»
«Relais». Une équipe de chercheurs réalise une évaluation de l’expérimentation. Un rapport sera remis à Michel Mercier, le ministre de la Justice, cette semaine. Jean-Louis Terra propose de «pérenniser» le dispositif, en l’étendant aux neuf directions interrégionales pénitentiaires, avec une prison par direction.
Selon un document confidentiel de l’administration pénitentiaire, 83 détenus se sont suicidés en France entre janvier et septembre. Et, dans les maisons d’arrêt concernées par le test, les suicides restent au même niveau qu’avant le début de l’expérimentation. «Hélas, ces personnes n’ont pas été repérées par les codétenus de soutien», concède Terra.
Au-delà, le dispositif semble «accepté par les détenus», selon Olivier Pedro-Jose, porte-parole adjoint du ministère de la Justice : «Les CDS ont même des relais parmi les détenus, qui leur signalent des prisonniers en souffrance.» A Villepinte, où six détenus apportent depuis un an un «soutien psychologique», même son de cloche : «On a réussi à prévenir les passages à l’acte de personnes aidées», affirme Ludovic Levasseur, médecin chef de l’unité de consultations et de soins ambulatoires de Villepinte.
Mais le système est contesté. «Ce n’est pas la panacée, remarque Ludovic Levasseur. Les CDS doivent rester encadrés. Que se passerait-il si un détenu se suicidait ? Comment réagirait le codétenu ?» Stéphane Lagana, longtemps psychologue en milieu carcéral, s’oppose au dispositif : «On ne demande pas à des prisonniers de se porter garants de leurs camarades. S’il y a un suicide, le codétenu se sentira responsable.» Pour lui, une formation de trente heures est insuffisante. «Même pour les professionnels de la santé, un suicide est difficile à supporter. Alors, confier une telle responsabilité à un détenu, c’est délirant.»
«Sélection». Pour tenter de rassurer, Terra insiste sur une «sélection drastique» :«On choisit des personnes solides mentalement. Sur une centaine de candidats, on en prend un ou deux.» Et, pour «préserver» les CDS, «on ne les sollicite pas pour aider les profils psychologiques lourds. On les fait autant que possible travailler en binôme, ils se relaient pour ne pas trop s’attacher, et ils ne passent pas la nuit dans la même cellule que ceux qu’ils aident», indique Levasseur.
Mais, à l’Observatoire international des prisons (OIP), François Bès estime que «ce n’est pas le rôle d’un détenu d’en assister un autre. C’est une mission de l’administration pénitentiaire, qui ne doit pas s’en défausser». Il propose d’agir plutôt contre la surpopulation carcérale (64 000 détenus pour 56 000 places) et d’autoriser plus de visites au parloir pour favoriser «les relations sociales».
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vendredi 4 novembre 2011
ARTICLE PRESSE : La police déjoue un suicide sur Internet tous les deux jours
La police déjoue un suicide sur Internet tous les deux jours
Par Christophe Cornevin Mis à jour le 02/11/2011 à 13:59 | publié le 01/11/2011 à 12:49
La cellule de veille de la PJ a intercepté 181 messages d'internautes désespérés en 2010.
...sur le portail de signalement (*) ouvert par le ministère de l'Intérieur à l'adresse du public, la dizaine de policiers spécialisés et de gendarmes «N'tech» animant l'unité Pharos (Plateforme d'harmonisation, d'analyse, de recoupement et d'orientation des signalements)...
Lire la suite sur lefigaro.fr
Par Christophe Cornevin Mis à jour le 02/11/2011 à 13:59 | publié le 01/11/2011 à 12:49
La cellule de veille de la PJ a intercepté 181 messages d'internautes désespérés en 2010.
...sur le portail de signalement (*) ouvert par le ministère de l'Intérieur à l'adresse du public, la dizaine de policiers spécialisés et de gendarmes «N'tech» animant l'unité Pharos (Plateforme d'harmonisation, d'analyse, de recoupement et d'orientation des signalements)...
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vendredi 14 octobre 2011
BREVE : SUICIDE & MONDE AGRICOLE
Lutte contre les suicides des agriculteurs: première évaluation en 2012
13/10/2011
PARIS - Les premiers résultats de l'enquête sur le suicide des agriculteurs, évalué à 400 par an par le ministère, seront disponibles "courant 2012", a annoncé jeudi le président de la Mutualité sociale agricole (MSA).
La MSA a mis en oeuvre un plan de lutte, en partenariat avec l’Institut de veille sanitaire (InVS), qui doit établir des données fiables sur le suicide des agriculteurs, en croisant les données des certificats de décès avec les données administratives de la MSA.
"Les premiers résultats seront connus courant 2012", a indiqué à la presse son président, Gérard Pelhate, en début d'année pour les non salariés, puis courant 2012 pour les salariés agricoles.
"Avant on affichait le stress, le mal être. Maintenant, vu l'environnement, le mot de suicide existe, il est prononcé, et nous avançons sur ce sujet", a-t-il développé.
"Nous avons une meilleure connaissance de la réalité des suicides dans le monde agricole", a-t-il ajouté.
La MSA a également rappelé son intention de mettre en place un dispositif d'accueil téléphonique qui s'appuiera sur l'expertise des différentes associations pilotées par l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES).
"On veut généraliser le dispositif d'écoute pour les agriculteurs en détresse, les amener ainsi que leurs familles à s'ouvrir sur ces réseaux", a précisé M. Pelhate.
Les caisses de la MSA instaurent par ailleurs des cellules pluri-disciplinaires de prévention, constituées de travailleurs sociaux, médecins du travail ou des services de recouvrement. Leur but: répondre aux difficultés des assurés en situation de fragilité, les détecter et les accompagner, dit la MSA.
Fin mars, le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire avait exprimé sa volonté de s'attaquer au "tabou" du suicide des agriculteurs.
Source 20minutes.fr
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vendredi 23 septembre 2011
ARTICLE PRESSE : Des «co-détenus de soutien» pour endiguer les suicides
Des «co-détenus de soutien» pour endiguer les suicides
Par Marion Brunet publié le 22/09/2011 sur lefigaro.fr
Par Marion Brunet publié le 22/09/2011 sur lefigaro.fr
Dans les maisons d'arrêt de Strasbourg, Villepinte et Bordeaux, cinq «co-détenus de soutien» en moyenne sont chargés de soutenir les prisonniers psychologiquement fragiles.
Depuis mars 2010, l'Administration pénitentiaire recrute des prisonniers volontaires pour aider les détenus en détresse psychologique. Ce dispositif expérimental, vivement critiqué par les syndicats et les associations, devrait être prochainement étendu.
Prévenir les suicides en prison grâce aux détenus eux-mêmes. C'est l'expérimentation menée depuis mars 2010 par l'Administration pénitentiaire dans trois établissements pilotes. Dans les maisons d'arrêt de Strasbourg, Villepinte et Bordeaux, cinq «co-détenus de soutien» en moyenne sont chargés de soutenir les prisonniers psychologiquement fragiles et de repérer les comportements à risque afin de les signaler au personnel pénitentiaire. Lire la suite
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mardi 20 septembre 2011
COMPLEMENT INFORMATION REUNION DU 14 Septembre lutte contre le suicide en milieu carcéral
15 septembre 2011
Source : http://www.justice.gouv.fr/le-garde-des-sceaux-10016/la-prevention-du-suicide-en-milieu-carceral-22793.html
Source : http://www.justice.gouv.fr/le-garde-des-sceaux-10016/la-prevention-du-suicide-en-milieu-carceral-22793.html
La prévention du suicide en milieu carcéral
Un bilan des mesures de lutte contre le suicide en milieu carcéral a été dressé lors de la réunion du 14 septembre 2011. Les premiers résultats sont satisfaisants et certaines mesures expérimentales vont être prolongées
Le comité de pilotage national sur la prévention du suicide en milieu carcéral s'est réuni sous la présidence de Michel Mercier, garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés. Le garde des Sceaux a rappelé que cette question était une « préoccupation morale pour tous ». Au 30 juin 2011, l'administration pénitentiaire avait connu 58 suicides sous écrou, contre 61 en 2010.
Le comité, mené par le professeur Jean-Louis Terra, psychiatre, chef de service au centre hospitalier du Vinatier (69), a dressé un bilan des mesures mises en place au cours de ces deux dernières années.
De nombreuses mesures ont été expérimentées depuis 2003 et ont été reconduites en 2009 :
- les personnes détenues dans des quartiers sensibles, comme celui des arrivants ou le quartier disciplinaire, sont particulièrement suivies et encadrées ;
- la prévention par le travail pluridisciplinaire (magistrat, médecin, administration pénitentiaire et famille) ;
- la « postvention » (intervention postérieure à un suicide) permet l'accompagnement des familles et des personnels.
Le personnel pénitentiaire est sensibilisé et formé. Ainsi en 2010, 14 000 personnels pénitentiaires ont été formés dans le cadre de leur formation initiale et 7584 agents en formation continue.
Les différentes procédures déjà engagées se structurent et se généralisent :
- l'utilisation de la grille d'évaluation du potentiel suicidaire est généralisée ;
- des groupes de paroles ont été formés dans onze établissements ;
- dans chaque direction interrégionale des services pénitentiaires, une commission de prévention du suicide et du suivi des actes suicidaires se réunit une fois par trimestre ;
- plus de 1100 dotations de protection d'urgence ont été utilisées depuis 2009 (couvertures et draps adaptés et vêtements jetables).
Prévention du risque suicidaire chez les adolescents détenus :Des activités socio-éducatives sont organisées pour combler le besoin d'action des jeunes détenus. Ces propositions concernent de nombreux domaines : la citoyenneté, la santé, la culture et l'expression. L'ouverture vers la société et la dépense d'énergie productive constituent une défense supplémentaire contre l'acte suicidaire. |
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lundi 8 août 2011
REVUE DE PRESSE ; filets anti-suicide à La Réunion ?
"Doit-on installer des filets anti-suicide à La Réunion ?" sur Clicanoo.re publié le 6 août 2011
« Dans une lettre adressée au préfet, l’Association prévention suicide (APS) évoque une progression alarmante des gestes désespérés tels que les sauts dans le vide à La Réunion. La solution avancée ? La pose de filets et/ou de barrières de sécurité sur les ouvrages suicidogènes. » Lire la suite
A propos : Pour aller plus loin sur le sujet moyens de prévention filets ou barrières de protection anti-suicide à retenir le Golden Gate Bridge de San Francisco avec le “filet en acier inoxydable” (Physical Suicide Deterrent System) et barrières anti-saut sur le pont Jacques Cartier à Montréal (Québec 2004)
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