Japon: Du papier toilette pour lutter contre le suicide chez les jeunes
Publié 21 novembre 2022
Un spécialiste de la santé mentale a rédigé, sur du papier hygiénique, des messages réconfortants adressés aux étudiants ayant le mal de vivre.
En plus des messages, des images apaisantes figurent sur ces papiers toilette. AFP
Du papier hygiénique avec des messages de prévention du suicide imprimés dessus: c’est l’initiative originale récemment mise en place dans des universités du département de Yamanashi (ouest de Tokyo). «Cher toi, qui passes des jours difficiles en prétendant que tout va bien», peut-on lire en lettres bleues sur ces rouleaux blancs. «Tu n’as pas besoin de tout nous raconter… mais pourquoi pas juste un petit peu?»
En plus de ce genre de messages, rédigés par un spécialiste de la santé mentale et assortis de numéros de téléphone de prévention du suicide, des images apaisantes figurent aussi sur ces papiers toilette, comme un chat roulé en boule. Les autorités de Yamanashi ont distribué 6000 rouleaux de ce type dans douze universités locales, le mois dernier. «Vous êtes seul dans les toilettes. Nous sentions que c’est dans de tels moments que des pensées angoissantes peuvent vous venir à l’esprit», a expliqué lundi un responsable du département, Kenichi Miyazawa.
Comme dans beaucoup d’autres pays, un bond du nombre de suicides a été constaté au Japon avec la pandémie de Covid-19 qui a renforcé l’isolement de nombreuses personnes. En 2020, près de 500 enfants et adolescents se sont donné la mort au Japon, un record national et presque deux fois plus qu’en 2016, selon le ministère de la Santé.
lundi 21 novembre 2022
Japon : du papier toilette comme outil de campagne de prévention du suicide des jeunes
vendredi 1 juillet 2022
USA Des experts en marketing de l'Université du Kansas aident à étendre le programme de prévention de la crise et du suicide chez les adolescents à des centaines de familles
Des experts en marketing de la KU aident à étendre le programme de prévention de la crise et du suicide chez les adolescents à des centaines de familles
mer, 29/06/2022 KU marketing experts help expand teen crisis and suicide prevention program to hundreds of families Wed, 06/29/2022 https://today.ku.edu/*
LAWRENCE - Tout parent peut attester que l'adolescence peut être éprouvante, même dans les meilleurs moments. Une classe de diplômés de l'Université du Kansas a récemment achevé sa collaboration avec Prepped and Ready, un programme fondé sur des données probantes mis au point à l'hôpital Children's Mercy pour aider les parents à prévenir les crises chez leurs adolescents. Le partenariat a permis de mettre le programme en ligne, ce qui a notamment permis d'augmenter le nombre d'inscriptions et de toucher un public de parents plus diversifié.
La pandémie de COVID-19 a influencé la vie dans presque tous ses aspects, ajoutant du stress tant aux adolescents qu'aux parents. Mais elle a également fourni l'occasion d'étendre la portée de Prepped and Ready, car de plus en plus d'aspects de la vie sont passés à un modèle de prestation en ligne. Le programme voulait atteindre plus de familles et un échantillon plus diversifié de parents et de soignants. Angie Hendershot, professeur de pratique à l'école de journalisme et de communication de masse William Allen White de la KU, a dirigé un partenariat avec son cours de communication de marketing intégré et le docteur Shayla Sullivant, psychiatre pour enfants et adolescents à Children's Mercy et professeur associé de pédiatrie à l'école de médecine de l'université du Missouri-Kansas City. La collaboration a permis d'élaborer de nouveaux moyens de promouvoir le programme, notamment une série de vidéos informatives. Le partenariat a permis d'augmenter le nombre d'inscriptions et de distribuer des trousses de prévention du suicide à des centaines de familles du Kansas et du Missouri.
L'équipe de recherche de la classe de M. Hendershot, composée d'étudiants diplômés et de professionnels en activité, Angi Gerstner, Janene Kruger et Tim Seley, a participé au projet final de leur maîtrise en communication marketing intégrée. L'équipe a rencontré Mme Sullivant et ses collègues pour déterminer les forces, les faiblesses et les possibilités de croissance du programme. Sullivant a depuis mis en œuvre plusieurs des recommandations de l'équipe. La mise en œuvre du programme par vidéo a contribué à augmenter le nombre d'inscriptions et le programme a touché plus de 500 familles depuis le lancement de la nouvelle série de vidéos, a déclaré Mme Sullivant. Le partenariat a également permis d'élargir la portée de Prepped and Ready, qui ne s'adresse plus seulement aux mères blanches mais à un groupe plus diversifié, comprenant davantage de pères, bien au-delà de la région de Kansas City.
L'équipe a notamment établi un partenariat avec Cottonwood Industries pour préparer et distribuer des kits de prévention du suicide à des centaines de familles. Ces trousses comprennent des boîtes de rangement pour les médicaments, des organisateurs hebdomadaires pour les médicaments, des sacs pour jeter les médicaments, ainsi que des câbles de verrouillage et des boîtes de rangement pour les propriétaires d'armes à feu. Les kits ont été créés sur la base de recherches montrant que l'éducation associée à la fourniture d'outils entraîne davantage de changements chez les parents qui souhaitent réduire le risque de suicide dans leur foyer.
"L'un des messages les plus forts que nous avons retenus est que la chose la plus importante que nous puissions faire est de mettre plus de temps entre l'idéation suicidaire et l'accès aux moyens. C'est pourquoi ces kits sont si essentiels", a déclaré Mme Hendershot. "Les messages que nous avons élaborés ont réussi à faire réfléchir les parents, non seulement à propos de leurs propres enfants, mais aussi de ceux de leurs amis et de leur famille. Il s'agit d'une approche très puissante, fondée sur des preuves, que le Dr Sullivant a mise au point, et ce fut une expérience forte pour nos étudiants d'utiliser leurs compétences en communication pour partager ce message."
Dans le cadre de son travail de diffusion de Prepped and Ready en personne, Mme Sullivant a interrogé les soignants sur ce qu'ils avaient appris et sur leurs intentions de changer de comportement après avoir participé à Prepped and Ready. Les résultats publiés en février ont montré que les propriétaires d'armes à feu étaient cinq fois plus susceptibles de stocker leurs armes à feu verrouillées, non chargées, avec les munitions verrouillées séparément, après avoir participé à Prepped and Ready. En outre, 56,5 % des participants ont déclaré s'être débarrassés de leurs anciens médicaments et 53 % ont déclaré avoir rangé leurs médicaments en toute sécurité à la fin du programme. L'étude a été publiée dans le Journal of Community Health.
En plus de fournir des trousses d'outils de sécurité, le fait de pouvoir offrir le programme sur demande a considérablement élargi l'accès à Prepped and Ready. Auparavant, le programme était proposé en personne et par le biais de webinaires, en collaboration avec des partenaires communautaires tels que des écoles et des églises. Cela limitait la possibilité pour de nombreux soignants de participer, ainsi que le nombre d'experts qui pouvaient partager leurs connaissances. L'ajout d'une composante d'apprentissage asynchrone a permis à un plus grand nombre d'experts de partager des informations par vidéo, et à des parents très occupés de participer quand leur emploi du temps le leur permettait. Le programme a récemment reçu une subvention du Health Levy Innovation Fund pour étendre sa portée à Kansas City, dans le Missouri.
"Les efforts des étudiants ont fait une énorme différence en nous aidant à aller de l'avant. Faire connaître cette opportunité a été une courbe d'apprentissage énorme, car ce n'est pas quelque chose que j'ai appris à l'école de médecine", a déclaré M. Sullivant. "Les recommandations des étudiants ont été un complément inestimable à nos efforts. Ce partenariat a été essentiel à notre réussite."
Toute personne intéressée par le programme Prepped and Ready peut en apprendre davantage sur le site Web du programme: program website.
Cet automne, M. Sullivant prévoit de partager les résultats du dernier programme Prepped and Ready lors de la réunion de la Injury Free Coalition for Kids à Fort Lauderdale, en Floride, ainsi que lors de la National Research Conference on Firearm Injury Prevention à Washington, D.C. L'objectif est de partager les résultats et de continuer à étendre le travail du programme, de sorte que rendre les médicaments et les armes à feu inaccessibles aux adolescents à la maison soit la norme. L'approche factuelle de Prepped and Ready pour aider les familles à prévenir de telles crises est en passe d'augmenter le nombre de familles qu'elle peut servir. Comme l'a fait remarquer Mme Sullivant après avoir élaboré le programme en travaillant avec des familles en crise, de nombreux parents ont demandé : "Pourquoi personne ne m'a jamais dit cela plus tôt ?"
"Je suis tellement fière de la classe pour avoir su étendre sa portée dans le cadre d'un plan marketing. Il ne s'agit pas seulement de réfléchir à la plateforme de médias sociaux à utiliser, mais de mettre en œuvre de grandes idées", a déclaré Mme Hendershot. "C'est notre objectif, donner à nos clients de cours des choses qu'ils pourront utiliser demain."
Crédit vidéo : Prepped and Ready, William Allen White School of Journalism & Mass Communications.
https://today.ku.edu/2022/06/29/ku-marketing-experts-help-expand-crisis-prevention-program-hundreds-families
lundi 27 juin 2022
ROYAUME UNI Une campagne sur la prévention du suicide
La dernière photo : une campagne bouleversante sur la prévention du suicide
par Justine Mellado https://creapills.com*27 juin 2022
Depuis lundi 20 juin, une exposition en plein air mettant en lumière 50 portraits de personnes souriantes et heureuses a été installée aux abords de la Tamise dans le quartier de South Bank à Londres. Mais derrière la bonne humeur se cache une réalité bien moins réjouissante : il s’agit des derniers clichés de personnes avant leur suicide.
Intitulée “La dernière photo”, cette campagne a été créée par l’agence adam&eveDDB et l’association britannique CALM (Campaign Against Living Miserably) qui vient en aide aux personnes en détresse et aux familles de victimes. Objectif ? Briser les idées reçues autour du suicide et aider les proches à détecter les signes très souvent invisibles.
Sur chaque photo, on observe ces personnes tout sourire, en train de faire la fête, de s’amuser entourées de leurs familles ou de leurs amis sans qu’aucun signe de détresse ne soit perceptible. Une initiative poignante qui tient aussi à alerter sur des chiffres qui font froid dans le dos, notamment le nombre de suicides qui s’élève à 127 chaque semaine au Royaume-Uni.
La campagne a d’ailleurs pris une ampleur nationale car les photos ont d’abord été exposées sans être revendiquées par une quelconque association. Ce n’est que 3 jours plus tard au cours de l’émission This Morning, très populaire Outre-Manche, que l’ONG a annoncé être derrière l’exposition lors du témoignage d’une jeune femme, Shirley Ballas, à qui elle est venue en aide après le suicide de son frère. Crédits : CALM
Crédits : CALM
Crédits : CALM
Crédits : CALM
Crédits : CALM
Crédits : CALM
Crédits : CALM
Crédits : CALM
Crédits : CALM
Crédits : CALM
Vidéo de la campagne
https://creapills.com/exposition-photos-suicide-association-calm-20220627
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AUTRE ARTICLE SUR LE SUJET https://fr.postsus.com/divertissement/art/297637.html
lundi 21 mars 2022
Santé mentale des adolescents : Santé publique France rediffuse et renforce sa campagne #JenParleA
Dans cette perspective et parce que la santé mentale de la population et notamment des jeunes est un axe prioritaire de la programmation de Santé publique France, la campagne de sensibilisation #JenParleA initiée en juin 2021 se poursuit jusqu’en juin 2022 avec un dispositif digital enrichi et une campagne d’affichage en complément. Le but reste le même : libérer la parole, premier pas vers une recherche d’aide, et inciter les adolescents en situation de mal-être à en parler à une personne de confiance ou à s’adresser au dispositif Fil Santé Jeunes.
La santé mentale des jeunes reste préoccupante
La crise sanitaire a eu des conséquences sur la santé mentale des adolescents, constatées par des professionnels de l’Education nationale, des pédiatres et pédopsychiatres (notamment, démotivation, décrochage scolaire, repli, refus scolaire anxieux). Le système de surveillance mis en place par Santé publique France a confirmé ces signaux à l’échelle nationale et régionale. Les passages aux urgences pour troubles de l’humeur, gestes et idées suicidaires montrent depuis le début de l’année 2022 des niveaux élevés, comparables à ceux observés début 2021 voire supérieurs chez les 15-17 ans.
- Pour plus d’informations : Santé mentale. Point mensuel, mars 2022.
« Les données recueillies sur l’année 2021 et début 2022 témoignent d’une augmentation des problématiques de santé mentale chez les adolescents en comparaison aux années précédentes. L’adolescence est une période de la vie sujette à de nombreux changements susceptibles d’impacter la santé mentale et la crise sanitaire liée à la COVID-19 a semble-t-il fragilisé une partie des adolescents. Ces résultats nous conduisent à mettre en œuvre des actions de communication ciblées pour libérer la parole autour du mal-être et proposer à ceux qui en ressentiraient le besoin des dispositifs d’aide à distance adaptés pour les soutenir et les orienter afin de prévenir le développement de troubles et leur chronicisation » Enguerrand du Roscoät – Responsable de l’Unité Santé mentale à Santé publique France.
Une première campagne efficace auprès des jeunes…
En juin 2021, dans la continuité de sa campagne nationale de sensibilisation « En parler, c’est déjà se soigner », à destination des plus de 18 ans, Santé publique France déployait un dispositif d’information #JenParleA dédié aux adolescents de 11-17 ans. Son objectif était de favoriser la prise en charge précoce de la souffrance psychologique des adolescents, dans le contexte de la crise sanitaire, en les incitant à parler de leur mal-être à un tiers de confiance et/ou à les orienter vers le dispositif d’aide à distance Fil Santé Jeunes.
Cette campagne a reçu un bon accueil des jeunes et a permis une augmentation des recours au dispositif Fil Santé Jeunes, comme le souligne l’évaluation réalisée en ligne du 16 au 29 juillet 2021 :
- 84% des adolescents interrogés ont trouvé que la campagne apportait des informations nouvelles
- 94% d’entre eux l’ont trouvée utile
- 4 jeunes sur 10 ayant reconnu la campagne se sont sentis concernés, en particulier les jeunes ayant été tristes, stressés ou anxieux au cours des 30 derniers jours (47%)
- + 67% du nombre de visites quotidiennes sur le site Fil Santé Jeunes
- + 116% de sollicitations par chat durant la diffusion de la campagne
… enrichie et rediffusée pour continuer à inciter les jeunes à parler en cas de mal-être
Au regard des dernières données indiquant que la santé mentale des adolescents reste dégradée en ce début d’année et de l’accueil positif auprès de la cible de la campagne #JenParleA, Santé publique France rediffuse jusqu’en juin 2022 une campagne enrichie de nouveaux contenus. L’objectif reste inchangé : prévenir l’apparition et l’installation de troubles psychiques chez les adolescents en favorisant la recherche d’aide par l’ouverture du dialogue et en facilitant l’accès à des dispositifs d’écoute et d’orientation, en particulier Fil Santé Jeunes.
Outre la rediffusion des 4 films de 15 secondes #JenParleA sur TikTok et Snapchat depuis janvier 2022, de nouveaux contenus ont été développés. Cinq épisodes de micro-trottoir « Et toi comment ça va ? », élaborés par Santé publique France en partenariat avec Purebreak et diffusés sur TikTok, Instagram et Facebook seront en ligne entre mars et juin 2022.
Le principe des micro-trottoirs est d’apporter des témoignages de jeunes, seuls ou en petit groupe, sur les solutions qu’ils adoptent lorsqu’ils ne vont pas bien, qu’ils sont angoissés, énervés ou déprimés. Que font-ils dans cette situation ? A qui en parlent-ils et comment ? En allant à leur rencontre, dans leur vie quotidienne ces vidéos montrent que se sentir mal peut arriver à tous et qu’en parler est essentiel pour se sentir soulagé. C’est d’ailleurs la solution la plus fréquemment citée par les jeunes interrogés pour aller mieux et se sortir d’une situation de mal-être.
Enfin, des affiches viendront compléter le dispositif afin de toucher les jeunes n’ayant pas ou peu accès aux réseaux sociaux ou outils informatiques en France métropolitaine et en Outre-Mer. Elles mettent en scène deux catégories de jeunes : les collégiens (11-15 ans) et les lycéens (15-18 ans) et seront diffusées à partir du 21 mars dans les établissements scolaires (général et professionnel), les établissements de l’enseignement agricoles, les Services jeunesse des villes et les associations sportives, avec le soutien des ministères concernés. Ces affiches recommandent de s’adresser à une personne de confiance et renvoient vers Fil Santé Jeunes, le dispositif d’écoute qui leur est spécifiquement dédié.
Fil Santé Jeunes, à l’écoute des jeunes de 12 à 25 ans
Ce service anonyme et gratuit propose une ligne d’écoute 0 800 235 236, accessible 7 jours sur 7 de 9h à 23h, et un site internet mettant à disposition de l’information, un forum, un tchat, et une orientation vers des structures d’aide (lieux d’accueil et d’écoute, maisons des adolescents, structures associatives, professionnels et structures de soins). Ces services sont dispensés par des professionnels (psychologues, éducateurs, conseillers familiaux, médecins).
Rappelons qu’en présence de signes d’anxiété ou de dépression (tristesse, perte d’intérêt, d’énergie, irritabilité excessive…), ou en cas de changements inhabituels de comportement (décrochage scolaire, isolement social, perte ou gain important d’appétit ou de poids…), il est important d’en parler et de prendre conseil auprès de son médecin afin d’être orienté sur les aides et solutions disponibles.
Si vous êtes confrontés à des idées suicidaires, appelez le 3114. Accueil, évaluation, intervention, orientation des personnes en souffrance ayant des pensées suicidaires. Information et conseils aux proches, aux professionnels et aux personnes endeuillées par suicide (appel confidentiel et gratuit, accessible tous les jours, 24h/24, par téléphone ou sur internet).
Pour en savoir plus :
- Retrouvez les spots de la campagne : #JenParleA - YouTube
- Page de ressources dédiés aux jeunes
- Page de ressources dédiés aux parents
Outils de la campagne
En vidéos :
Affiches :
Contacts presse
Santé publique France
presse@santepubliquefrance.fr
Marie Delibéros : 01 41 79 69 61
Stéphanie Champion : 01 41 79 67 48
Cynthia Bessarion : 01 71 80 15 66
Charlène Charbuy : 01 41 79 68 64
jeudi 23 décembre 2021
ROYAUME UNI Lancement d'une vidéo pour encourager les gens à suivre une formation de sensibilisation à la prevention du suicide pour aider à lutter contre la solitude
Lancement d'une vidéo pour encourager les gens à suivre une formation de sensibilisation au suicide pour aider à lutter contre la solitude
D'apres article "Video launched to encourage people to take suicide awareness training to help tackle loneliness" https://www.itv.com* Mercredi 22 Décembre 2021
Une nouvelle vidéo a été publiée pour rappeler aux personnes qui se sentent seules à Noël que de l'aide est disponible.
You're Not Alone" (Vous n'êtes pas seul) s'adresse à ceux qui sont en difficulté et qui ne savent pas vers qui se tourner pour trouver de l'aide.
Elle a été publiée par la Zero Suicide Alliance (ZSA) pour encourager les gens à participer à leur formation de sensibilisation à la prévention du suicide afin de les aider à repérer les signes avant-coureurs.
Depuis son lancement en novembre 2017, la formation a été suivie près de deux millions de fois.
Plus de 6 000 personnes par an s'enlèvent la vie dans ce pays et Noël et le Nouvel An peuvent être une période difficile, voire dangereuse, pour un trop grand nombre. Malheureusement, les problèmes de santé mentale ne prennent pas de vacances pendant la période des fêtes et, pour certains, ils peuvent même s'aggraver. La sensibilisation à la prévention du suicide est une chose dont nous pouvons tous être conscients et à laquelle nous pouvons participer.
Le professeur Joe Rafferty CBE, l'un des membres fondateurs de la ZSA.
Le suicide est déjà la première cause de décès chez les femmes de moins de 34 ans et les hommes de moins de 49 ans et il dévaste les familles et les communautés.
Le nombre de jeunes qui se suicident est plus élevé que celui des jeunes qui meurent d'un accident de la route, d'un cancer ou d'une attaque.
La vidéo est l'œuvre de Josh Woods, auteur-compositeur-interprète et réalisateur de Manchester, et comprend les acteurs Rydian Cook, Steve Murphy et Peter Henderson.
J'ai écrit cette chanson parce que je veux que les gens sachent qu'ils ne sont pas seuls. Les personnes qui ont suivi la formation ZSA le comprendront et voudront vous aider si vous avez des difficultés. C'est pourquoi nous devons être plus nombreux à suivre cette formation, car chacun peut jouer un rôle dans la prévention du suicide.
Josh Woods, auteur-compositeur-interprète Credit: Zero Suicide Alliance
La Zero Suicide Alliance est une coalition de partenaires partageant les mêmes idées et déterminés à travailler ensemble et à partager les meilleures pratiques pour aider à débarrasser le Royaume-Uni du suicide.
La ZSA a déjà attiré un soutien substantiel avec plus de 2 500 supporters individuels et 763 organisations membres, dont 200 trusts du NHS, des groupes de commissions cliniques, des organisations de services d'urgence, des gouvernements locaux et régionaux, des organisations caritatives, des grands employeurs, des groupes communautaires, des cliniciens, des survivants du suicide et des familles endeuillées.
I'm worried about my or someone I know's mental health?
CALM
CALM, or the Campaign Against Living Miserably, runs a free and confidential helpline and webchat – open from 5pm to midnight every day, for anyone who needs to talk about life’s problems.
It also supports those bereaved by suicide, through the Support After Suicide Partnership (SASP).
Phone their helpline: 0800 585858 (Daily, 5pm to midnight)
Mind
Mind is a mental health charity which promotes the views and needs of people with mental health issues.
It provides advice and support to empower anyone experiencing a mental health problem, and campaigns to improve services, raise awareness and promote understanding.
Phone Infoline on 0300 123 3393
Email info@mind.org.uk
PAPYRUS
For practical, confidential suicide prevention help and advice you can contact PAPYRUS HOPELINEUK on 0800 068 4141, text 07860 039967 or email pat@papyrus-uk.org
Suicide is the biggest killer of young people in the UK. PAPYRUS aims to reduce the number of young people who take their own lives by breaking down the stigma around suicide and equipping people with the skills to recognise and respond to suicidal behaviour.
HOPELINEUK is the charity’s confidential helpline service providing practical advice and support to young people with thoughts of suicide and anyone concerned about a young person who may have thoughts of suicide.
HOPELINEUK is staffed by trained professionals, offering a telephone, text and email service.
Samaritans
Samaritans is an organisation offering confidential support for people experiencing feelings of distress or despair.
Phone 116 123 (a free 24 hour helpline)
Email: jo@samaritans.org
YoungMinds
YoungMinds is a resource with information on child and adolescent mental health, but also offers services for parents and professionals.
It is the UK’s leading charity fighting for children and young people's mental health, and wants to make sure all young people can get the mental health support they need, when they need it
YoungMinds Textline - Text YM to 85258
Phone Parents' helpline 0808 802 5544 (Monday to Friday, 9.30am - 4pm)
jeudi 16 décembre 2021
USA Le message de prévention du suicide de Hip-Hop Track touche la bonne corde
Le message de prévention du suicide de Hip-Hop Track touche la bonne corde
Le temps que la chanson hip-hop “1-800-273-8255” a passé sous les projecteurs a été associé à plus d’appels à la hotline américaine de prévention du suicide et à moins de suicides, ont découvert les chercheurs.
Dans la chanson, sortie en avril 2017, le rappeur Logic exprime des
idées suicidaires, mais après une conversation dans la chanson avec un
représentant de la ligne d’assistance nationale pour la prévention du
suicide (interprété par la chanteuse Alessia Cara), il chante : “Je veux
enfin être en vie… je Je ne veux pas mourir aujourd’hui.”
À la sortie de la chanson, la National Suicide Prevention Lifeline a
enregistré une augmentation de 5% du nombre d’appels. Par la suite,
après que la chanson a été interprétée aux MTV Music Awards 2017 et aux
Grammy Awards 2018, la hotline a enregistré des pics d’appels de 8,46 %
et 6,45 %, respectivement, le chercheur en suicide Thomas
Niederkrotenthaler, PhD, MSc, de l’Université de Vienne, et
collaborateurs signalés dans Le BMJ. (https://www.bmj.com/content/375/bmj-2021-067726)
Au cours de cette promotion au « 1 800 273-8255 », la Ligne de vie a reçu un excédent cumulatif de 9 915 appels, une augmentation de 6,9 % (P<0,001) au-dessus du nombre attendu. De plus, au cours de la même période, il y a eu 245 suicides de moins que prévu, ont rapporté Niederkrotenthaler et ses collègues.
“1-800-273-8255” a culminé au numéro 3 du Billboard Hot 100 et a été nominé pour la chanson de l’année aux Grammy Awards 2018. Maintenant, les chercheurs l’ont cité comme un exemple de la façon dont les médias populaires peuvent influencer les résultats de la santé mentale à l’échelle de la population.
“Les campagnes médiatiques pour la prévention du suicide ont reçu une vague de soutien à l’échelle internationale, mais les évaluations sont rares et souvent limitées en termes de portée”, a écrit l’équipe de recherche. “Notre découverte d’une augmentation substantielle de la recherche d’aide réelle et d’une possible diminution des suicides pendant la période d’attention publique élevée à la chanson de Logic confirme l’efficacité réelle de cette intervention”, ont-ils poursuivi.
En 2019, le suicide est la dixième cause de décès aux États-Unis et la deuxième cause de décès chez les personnes âgées de 10 à 34 ans, selon le National Institute of Mental Health.
“La chanson Logic était l’un des très rares exemples de telles histoires qui ont reçu un public vraiment large et qui peuvent effectivement avoir un impact sur les résultats comportementaux de la population tels que les appels Lifeline et le nombre de suicides”, a déclaré Niederkrotenthaler à MedPage aujourd’hui.
“Les résultats sont clairement encourageants – des histoires d’espoir et de rétablissement qui mettent en scène des personnes faisant face à des idées suicidaires et à une crise peuvent avoir un effet bénéfique”, a-t-il déclaré.
Niederkrotenthaler a cité “l’effet Papageno” qui décrit comment les histoires médiatiques de personnes surmontant des pensées suicidaires peuvent prévenir les suicides. Papageno est un personnage de l’opéra de Mozart “La Flûte enchantée” qui envisage le suicide mais est arrêté par les esprits.
D’un autre côté, la couverture médiatique des décès de célébrités est souvent associée à une augmentation des taux de suicide. Ce phénomène a été appelé « effet Werther ». Une méta-analyse, également menée par une équipe dirigée par Niederkrotenthaler, a révélé que le risque de suicide augmentait de 13 % après que les médias eurent signalé le suicide d’une célébrité.
“Un dilemme majeur pour la recherche dans ce domaine a été que les histoires d’espoir et de rétablissement reçoivent beaucoup moins de couverture médiatique que les histoires de décès par suicide”, ont écrit les enquêteurs de l’étude. La chanson de Logic est probablement le plus grand message de prévention du suicide lié au rétablissement à ce jour, ont-ils noté.
“La logique a montré le potentiel des arts créatifs pour communiquer des stratégies d’adaptation constructives pour les personnes en détresse mentale. Les futurs plans d’interventions similaires devraient tenter de mesurer les attitudes vis-à-vis du suicide chez le public cible pour nous aider à comprendre les mécanismes d’action”, a déclaré la psychiatre Alexandra Pitman, PhD, MSc, de l’University College of London, a écrit dans un éditorial d’accompagnement.
Le groupe d’étude a récupéré tous les tweets originaux géolocalisés aux États-Unis contenant les termes de recherche “Logic” et “1-800-273-8255” pour déterminer la durée d’attention du public aux événements médiatiques liés à la chanson de Logic. Ils ont développé un modèle utilisant les données d’appel à la hotline Lifeline et les statistiques de suicide du National Center for Health Statistics de 2010-2018.
Le groupe d’étude s’est ajusté pour tenir compte d’éventuels événements de confusion – y compris l’émission Netflix « 13 Reasons Why », qui a été associée à une augmentation des suicides après sa sortie – et a également inclus des variables pour les décès de célébrités notables au cours de leur période d’étude.
“Compte tenu de la conception de l’étude, un sophisme écologique est possible, les associations rapportées pouvant résulter d’une baisse des taux de suicide chez les personnes non exposées à la chanson”, a déclaré Pitman. Plus d’informations sur les données démographiques du public de la chanson sont nécessaires pour voir s’ils correspondent aux groupes dans lesquels les taux de suicide ont chuté, a-t-elle ajouté.
Les auteurs de l’étude ont reconnu que la nature observationnelle de leur étude signifie que la causalité ne peut être établie.
Ceux qui ont besoin d’un soutien professionnel en santé mentale doivent appeler la National Suicide Prevention Lifeline au 800-273-8255 (TALK) ou se rendre sur suicidepreventionlifeline.org.
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Lei Lei Wu est stagiaire en actualités pour Medpage Today. Elle est basée dans le New Jersey. Suivre
Divulgations
Niederkrotenthaler a signalé le soutien financier de Vibrant Emotional Health. Il a également déclaré avoir été vice-président de l’Association internationale pour la prévention du suicide.
Pitman n’a révélé aucun conflit d’intérêts.
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Cette chanson diminue le risque de suicide
Johanna Amselem
mar. 14 décembre 2021
Le numéro de téléphone était inscrit dans le titre de la chanson
Aux États-Unis, une chanson a permis de réduire le nombre de suicides et d'augmenter le nombre d'appels auprès d'un numéro d'écoute.
C’est peut-être une chanson qu’il faudrait mettre dans tous les smartphones. Une récente étude publiée dans le numéro de Noël du BMJ a dévoilé l’existence d’un air qui réduirait le nombre de suicides. En effet, la chanson "1-800-273-8255" de l'artiste hip hop américain Logic a contribué à l’augmentation des appels auprès d’une plateforme d’écoute dédiée à la prévention contre le suicide. Le titre de la chanson désigne simplement le numéro à composer pour obtenir de l'aide.
Cette ligne d'écoute était mise en évidence dans sa chanson, une solution redoutablement efficace pour toucher ce public habituellement hermétique aux campagnes de sensibilisation classique des pouvoirs publics. Dans cette chanson, une personne avec des idées noires compose le numéro de la plateforme d’écoute. Troisième place dans les charts Billboard américains, interprétation aux MTV Music Awards et aux Grammy Awards, la médiatisation de cette chanson a eu une portée inattendue.
Composez le 3114 en France
Des chercheurs de l'Université de médecine de Vienne ont examiné le lien entre cette chanson et les appels quotidiens passés auprès du numéro de prévention. Sur 34 jours (après le moment où cet air a été fortement médiatisé), il y avait 9 915 appels supplémentaires à la ligne nationale pour la prévention du suicide, soit une augmentation de 6,9 %.
Sur la même période, il y a eu une réduction de 245 suicides soit 5,5% de moins. Pour les chercheurs, ces résultats "mettent l'accent sur les avantages potentiels pour la santé de la population de travailler de manière créative et innovante avec d'autres secteurs comme l’industrie musicale et le divertissement. Une solution pour promouvoir des histoires percutantes auprès d’un large public. Les interventions qui suivent ces principes pourraient aider à créer un changement de comportement pour augmenter la recherche d'aide et prévenir le suicide".
En France, ceux qui en ressentent le besoin peuvent composer le 3114. Ce numéro de téléphone gratuit, accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 permet aux personnes en détresse psychologique d'échanger et de trouver une réponse adaptée auprès de professionnels de la psychiatrie et de la santé mentale.
https://fr.news.yahoo.com/chanson-diminue-risque-suicide-103321276.html
lundi 29 novembre 2021
Vaucluse Carpentras : une campagne de prévention lancée contre le suicide des jeunes
Le suicide est la seconde cause de mortalité chez les jeunes. Pour rappel, avec environ 9 000 décès par suicide par an, la France présente l'un des taux les plus élevés d’Europe.
Par Anne CHOLET - 28/11/2021

C’est un problème majeur de santé publique. Bien que le taux de suicide des 15-24 ans soit relativement faible comparativement aux autres tranches d’âge, il n’en constitue pas moins la deuxième cause de mortalité sur cette population avec 16 % des décès en 2014. C’est pourquoi l’équipe du PAEJ (point d’accueil et d’écoute des jeunes) Le Passage lance une campagne de prévention contre le suicide des jeunes. Un travail déjà mené sur cette question depuis de longues années.
Le fruit d’un travail collectif
Depuis 2007, Le Passage, en partenariat avec Catherine Famin,...https://www.ledauphine.com/culture-loisirs/2021/11/28/suicide-deconstruire-les-idees-recues
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INFO plus sur https://www.paej-lepassage.fr/?page_id=8694
Le suicide, en parler c’est déjà agir
Depuis 2007, le Point Accueil Écoute Jeunes (PAEJ) en partenariat avec Catherine FAMIN, psychologue clinicienne à l’Unité d’Accueil des Urgences Psychiatriques (UAUP) de Carpentras propose une Commission Technique de Réflexion sur la question du mal être et de la problématique suicidaire des adolescent·e·s et jeunes adultes.
Elle vise à favoriser l’information et la sensibilisation des professionnel·le·s et des publics pour un meilleur repérage et accompagnement des personnes en situation de crise suicidaire.
Cette commission est constituée de professionnel·le·s du secteur sanitaire, social et éducatif du territoire qui s’engagent à réfléchir ensemble sur leur pratique professionnelle et mettent en place une action de sensibilisation collective.
Durant l’année 2020-2021, partant du constat que le suicide reste un sujet tabou et qu’il existe peu ou pas de prévention à ce sujet en France, les professionnel·le·s de la commission ont décidé d’élaborer une campagne de sensibilisation à visée départementale et en direction de tous publics.
L’objectif de la campagne est double, lever le tabou qui frappe encore le suicide (Le suicide, en parler c’est déjà agir) et déconstruire certaines idées reçues répandues autour du sujet. Ainsi, chaque affiche a pour sujet une de ces idées reçues.
La campagne a été réalisée en collaboration avec l’école de jeux vidéo de Carpentras ESA Game, dont les étudiant·e·s de 1ere année et leur professeur de dessin, ont conçu des panneaux signalétiques s’inspirant notamment du travail de l’artiste contemporain belge, Jérôme Considérant.
Jérôme Considérant, a par ailleurs créé le panneau de la première affiche (voir ci-dessous).
Nous remercions, vivement, tous ceux et celles qui ont œuvré à l’élaboration de cette campagne qui, nous l’espérons, participera à une prévention efficiente du suicide.
Campagne de prévention
Affiche 1 : Idée reçue n°1

D’après les chiffres, sur 10 personnes qui se suicident, 8 donnent des messages ou des signes sur leur intention, si minimes soient-ils.
Le suicide est l’aboutissement d’un processus évolutif, Etc
Lire la suite et voir les autres affiches https://www.paej-lepassage.fr/?page_id=8694
vendredi 22 octobre 2021
MàJ Bande dessinée " En parler peut tout changer" du groupement interprofessionnel de prévention du suicide Dordogne - Lot et Garonne
A l'occasion de la Journée Mondiale de Prévention du Suicide, vendredi 10 septembre, le groupement interprofessionnel de prévention du suicide Dordogne - Lot et Garonne vous présente la bande dessinée " En parler peut tout changer".
vendredi 6 août 2021
AUTOUR DE LA QUESTION La FIFA lance la campagne #ReachOut afin de promouvoir une meilleure santé mentale
La FIFA lance la campagne #ReachOut afin de promouvoir une meilleure santé mentale
2 août 2021 source https://www.fifa.com/*
FIFA Legends et invités spéciaux partagent leurs histoires dans une campagne soutenue par l'Organisation mondiale de la santé (OMS)
Teresa Enke : "La dépression est une maladie, pas une faiblesse."
La FIFA a lancé #ReachOut, une campagne visant à sensibiliser aux symptômes des troubles mentaux, à encourager les gens à demander de l’aide lorsqu’ils en ont besoin et à agir au quotidien pour améliorer la santé mentale de chacun.
Soutenue par d’illustres footballeurs – anciens comme actuels – la FIFA entend souligner l’importance d’une meilleure sensibilisation aux questions de santé mentale.
À l’occasion du lancement, Gianni Infantino, Président de la FIFA, a déclaré : « Cette campagne est très importante pour sensibiliser aux troubles de santé mentale et encourager des conversations qui peuvent permettre de sauver des vies.
À travers la Vision 2020-2023 de la FIFA, nous nous engageons à mettre le football au service de la société, et je remercie les joueuses et joueurs impliqués ainsi que Mme Enke, qui ont tous apporté leur pierre à l’édifice de cette initiative remarquable.
"La dépression et l’anxiété touchent sans cesse plus de personnes dans le monde, et les jeunes sont particulièrement vulnérables. Le fait d’en parler à sa famille, à ses amis ou à un professionnel de la santé peut être vital. La FIFA est fière de lancer cette campagne, pour encourager les gens à demander de l’aide – #ReachOut." La campagne fait intervenir plusieurs FIFA Legends, dont Aline, Vero Boquete, Cafu, Laura Georges, Luis García, Shabani Nonda, Patrizia Panico, Fara Williams et Walter Zenga. FIFA.com s’est également entretenu avec l’ancien attaquant de l’équipe britannique olympique et des Bolton Wanderers, Marvin Sordell, ainsi qu’avec Sonny Pike, considéré en son temps comme la future star du football anglais à 14 ans, à propos de leur expérience de la dépression. Teresa Enke a pour sa part évoqué la douleur liée au suicide d’un être cher ainsi que son travail au sein de la Fondation Robert Enke. La dépression touche plus de 260 millions de personnes dans le monde, tandis que près de la moitié des troubles de santé mentale se déclarent avant l’âge de 14 ans. Le suicide est la quatrième cause de décès chez les 15-29 ans. En ce qui concerne les footballeurs actifs, 23% ont signalé des troubles du sommeil, tandis que 9% disent souffrir de dépression et 7% d’anxiété. Chez les anciens joueurs, ces chiffres augmentent : 28% ont du mal à trouver le sommeil et la dépression et l’anxiété touchent respectivement 13% et 11% d’entre eux (source : FIFPRO). Le télétravail, le chômage, la fermeture des écoles et l’isolement social ont affecté des millions de personnes dans le monde entier pendant la pandémie de Covid-19. En conséquence, la situation des personnes souffrant de troubles mentaux, qui ont eu beaucoup plus de mal à avoir accès aux traitements, a été plus difficile que jamais.
"Alors que la pandémie de Covid-19 se poursuit, il faut absolument prendre soin de notre santé mentale et physique", a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS. "Notre organisation se réjouit de soutenir la campagne #ReachOut, menée par la FIFA, pour encourager les gens à parler de leur santé mentale." La campagne de sensibilisation vidéo met en scène des FIFA Legends, des joueuses et joueurs actuels ainsi que des invités prestigieux, qui ont apporté leur soutien à cette initiative et parfois même partagé leur propre expérience. La campagne est diffusée sur les plateformes numériques de la FIFA, tandis que des outils multimédias sont à disposition des 211 associations membres de la FIFA et des agences de presse pour faciliter sa diffusion en Europe et au-delà.
vendredi 2 juillet 2021
Coopération Québec-France Contre la Dépression et l’Isolement (CQFDI) programme multimodal de prévention du suicide
Coopération Québec-France Contre la Dépression et l’Isolement (CQFDI)
Le ministère de la Santé et des Services Sociaux du Québec et le Ministère des Solidarités et de la Santé en France ont élaboré un programme multimodal de prévention du suicide qui est la combinaison de plusieurs stratégies mises en œuvre simultanément. Sous le nom de Coopération Québec - France contre la Dépression et l'Isolement (CQFD-I), ce programme combine des interventions s’appuyant sur des données validées de la science et les meilleures pratiques :
- Interventions préventives universelles : portail web qui offre des informations à toute la population sur la dépression et sur comment y faire face;
- Interventions sélectives : formations des professionnels pour mieux dépister les personnes à risque de passage à l’acte suicidaire;
- Interventions ciblées : suivi auprès des personnes à risque de passage à l'acte suicidaire ou celles ayant déjà fait un passage à l’acte.
Le programme multimodal sera mis en œuvre à partir de 2021 dans la région de Brest en France et la région de l'Outaouais au Québec.
En savoir plus https://mieuxdansmatete.org/
jeudi 17 juin 2021
CAMPAGNE PREVENTION s'adressant aux ados en détresse #Jenparleà
Dégradation de la santé mentale des jeunes post-confinement : #Jenparleà s'adresse aux ados en détresse
Les jeunes en souffrance psychologique peuvent se rendre sur la plateforme Filjeunesanté.com
Santé, Confinement
Publié le 14/06/2021 https://www.midilibre.fr
Santé publique France et le gouvernement ont lancé ce lundi 14 juin le deuxième volet de leur campagne lancée en avril et baptisée Fil Santé Jeunes.
Libérer la parole sur les questions qui entourent la santé mentale. Voici l'objectif affiché du gouvernement qui lance ce lundi avec Santé publique France l'opération #Jenparleà.
[#SantéMentale] Santé publique France et @Sante_Gouv lancent aujourd’hui la campagne #JenParleA pour limiter les impacts de la crise sanitaire sur la santé mentale des #adolescents en les incitant à en parler et à recourir au dispositif @Filsantejeunes https://t.co/5ONGilFEDj pic.twitter.com/eUWkWkyV8C
— SantépubliqueFrance (@SantePubliqueFr) June 14, 2021
[#COVID19] Depuis le début de l'épidémie, comme sur l’ensemble de la population, une dégradation de la #SantéMentale des adolescents a été observée, avec notamment une augmentation des passages aux urgences pour troubles de l’humeur ou geste suicidaire.
— SantépubliqueFrance (@SantePubliqueFr) June 14, 2021
📰 https://t.co/5ONGilFEDj pic.twitter.com/VRfJd5Of1V
"Cette campagne a pour objectif de limiter les impacts de la crise sanitaire sur la santé mentale des adolescents en les incitant à parler à un tiers de confiance et à recourir au dispositif d’aide à distance Fil Santé Jeunes, et notamment en privilégiant les services en ligne de celui-ci", détaille un communiqué.
Quelle situation après le confinement ?
En proposant ce service, le ministère de la Santé veut prendre à bras-le-corps une problématique en forte hausse depuis le dernier confinement : la dégradation de la santé mentale des jeunes. En effet, depuis le mois de novembre, a tendance est alarmante, en témoignent les observations du réseau Oscour®.
une augmentation des passages aux urgences pour troubles de l’humeur (incluant les troubles dépressifs) observée depuis la rentrée scolaire 2020-2021 et se poursuivant encore en mai 2021, avec une intensification depuis le début 2021 ;
une augmentation marquée des passages aux urgences pour geste suicidaire et idées suicidaires depuis le début de l’année 2021 ;
dans une moindre mesure, une hausse des passages pour troubles alimentaires était également observée depuis le début de l’année 2021.
Comment fonctionne le service ?
Ce nouveau dispositif dit "d'aide à distance" entend utiliser les mêmes canaux que ceux utilisés par les jeunes pour toucher une plus grande partie de la tranche d'âge.
"Ce service anonyme et gratuit à destination des jeunes de 12 à 25 ans, propose une ligne d’écoute 0 800 235 236, accessible 7 jours sur 7 de 9 h à 23 h, et un site internet mettant à disposition de l’information, un forum, un tchat, et une orientation vers des structures d’aide (lieux d’accueil et d’écoute, maisons des adolescents, structures associatives, professionnels et structures de soins). Ces services sont dispensés par des professionnels (médecins, psychologues, éducateurs et conseillers)", détaille le communiqué.
https://www.midilibre.fr/2021/06/14/degradation-de-la-sante-mentale-des-jeunes-post-confinement-jenparlea-sadresse-aux-ados-en-detresse-9605430.php
vendredi 11 juin 2021
CANADA : Opération Gareautrain lance une nouvelle campagne de prévention du suicide "Ça va mieux"
Opération Gareautrain lance une nouvelle campagne de prévention du suicide
(Opération Gareautrain : "Nous sommes des cheminots et des citoyens engagés, qui visent à sauver des vies en éduquant les Canadiens sur les dangers qui entourent le domaine ferroviaire et les trains. Opération Gareautrain est une initiative de partenariat de l’Association des chemins de fer du Canada et de Transports Canada qui travaille en coopération avec l’industrie ferroviaire, les gouvernements, les services de police, les syndicats et plusieurs organismes et groupes communautaires."

Pour les gens qui ont des problèmes de santé mentale, le monde peut
sembler bien sombre. Ils peuvent avoir l’impression de n’avoir nulle
part où aller et personne à qui parler. Mais il existe de l’aide—et
Opération Gareautrain veut assurer que les Canadiens savent où la
trouver.
La nouvelle campagne d’Opération Gareautrain de sensibilisation publique
à la prévention du suicide rappelle aux gens qu’il existe une aide avec
un simple coup de fil ou texto. La campagne Ça va mieux
comprend 11 vidéos émouvantes et pleines d’espoir (six en anglais et
cinq en français) racontant l’histoire personnelle de Canadiens qui ont
eu des pensées suicidaires, mais qui ont trouvé de l’aide. Leur histoire
démontre que la vie peut être meilleure.
« Les histoires de la campagne Ça va mieux envoient un
important message à quiconque a des problèmes de santé mentale—qu’ils
n’ont pas à y faire face seuls, explique Sarah Mayes, directrice
nationale d’Opération Gareautrain Canada. La pandémie de COVID-19 exerce
une pression considérable sur la santé mentale des Canadiens, ce qui
rend le message de la campagne plus important que jamais. »
Dans le cadre de l’initiative Ça va mieux, des affiches seront
posées dans des gares et des stations de métro partout au pays, et plus
de 3 000 panneaux faisant la promotion des lignes de prévention du
suicide seront installés sur l’emprise des chemins de fer. De plus, la
campagne sera présentée sur les médias sociaux et des stations de radio
et chaînes de télévision de Bell Média sur des marchés clés.
Donner espoir à ceux qui en ont besoin
La campagne Ça va mieux est la façon dont Opération Gareautrain
donne espoir aux gens qui pourraient avoir des idées suicidaires. Elle a
été conçue en collaboration avec le Service canadien de prévention du suicide (SCPS) et l’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS) afin de mettre les Canadiens en détresse en contact avec des intervenants qualifiés et compatissants partout au pays.
« Une campagne de ce genre, axée sur un message d’espoir, est une
excellente contribution à la prévention du suicide partout au pays. Pour
nous, toutes les initiatives qui encouragent les gens à parler du
suicide et à entreprendre un dialogue sont toujours les bienvenues, et
nous sommes fiers de collaborer avec Opération Gareautrain sur la
campagne Ça va mieux », explique Jérôme Gaudreault, directeur général de l’AQPS.
Si vous ou quelqu’un que vous connaissez êtes en crise, veuillez appeler
le Service canadien de prévention du suicide au 1-833-456-4566, jour et
nuit. (Vous pouvez envoyer un SMS entre 16 h et minuit HE.) Au Québec,
composez le 1-866-APPELLE (277-3553) ou visitez le suicide.ca pour un soutien en ligne 24/7.
https://www.operationgareautrain.ca/
vendredi 28 mai 2021
Libourne (33) OUTIL PEDAGOGIQUE Un escape game cible les troubles dépressifs
Un escape game cible les troubles dépressifs
Découvrir le trouble dépressif sous la forme d'un jeu d'énigmes peut paraître saugrenu. C'est pourtant l'ambition d'un escape game (jeu d'évasion) proposé depuis cette semaine par la Mission locale du Libournais, à destination de ses jeunes bénéficiaires mais également du grand public. Créé par la société Tricky, qui l'a déjà mis en place sur le campus universitaire bordelais, ce dispositif vise à éclairer la jeunesse sur une problématique tenace: 32% des 18-24ans seraient victimes de troubles de santé mentale, selon la fondation Fondamental.Cela prend la forme d'un escape game classique, à l'atmosphère dystopique. Trois participants investissent une petite pièce, l'appartement d'un jeune homme appelé Thomas, dans un futur indéterminé. Ils suivent son compagnon virtuel avec pour objectif de réunir les symptômes dont il souffre et d'établir ainsi un diagnostic pour lui permettre de reprendre une vie normale. À cette heure de jeu, s'ajoute une heure de débriefing, avec la volonté de libérer la parole sur un mal peu enclin aux mots.«Il s'agit de désacraliser le recours au psychiatre, au psychologue ou au médecin pour des consultations liées au syndrome dépressif. Chez les jeunes, on observe parfois un enfermement, et les maladies mentales sont un frein considérable à l'insertion sociale et professionnelle. On les amène à avoir une vigilance sur ces troubles, pour eux mais également pour leur entourage», explique le jeune médecin David Labrosse, à l'origine de la création de Tricky. Sa société multiplie les escape games, physiques ou digitaux, dans le domaine de la prévention de la santé, abordant les thèmes de l'hésitation vaccinale dans les Ehpad ou les troublesmusculo-squelettiques.Hier, la Mission locale du Libournais, qui aide à l'insertion sociale et professionnelle des 16-25ans et regroupe 2800jeunes sur l'arrondissement, a inauguré son espace de jeu. Cinq conseillers ont été spécialement formés pour en assurer l'animation. Trois bénéficiaires en Garantie jeunes, âgés de 16à 20ans, ont étrenné le dispositif. Ils ont rempli leur mission en cinquante minutes et découvert comment reconnaître certains symptômes du syndrome dépressif : «La tentative de suicide, bien sûr, mais aussi la perte de poids ou d'appétit notamment», cite Thomas, le plus âgé.Quelques adultes se sont également prêtés au jeu. Marie Queraz, cadre de santé aux urgences pédiatriques, reconnaît volontiers son scepticisme avant de l'avoir expérimenté. «Le jeu est sympa, mais nous avons surtout observé ce qu'il pouvait se passer durant le débriefing, dit-elle. Le ludopédagogique permet d'aborder certains sujets délicats et de déstigmatiser - ici, les troubles de la dépression. En règle générale, on manque d'empathie en ce qui concerne les troubles psychiatriques. On montre plus d'affect pour quelqu'un qui s'est cassé le bras, par exemple. Alors que beaucoup de jeunes sont confrontés à la dépression, sans qu'ils ne le sachent eux-mêmes.»Cet escape game innovant et gratuit, proposé dans les locaux de la Mission locale à Libourne, doit rester en place une année au moins. Des sessions sont organisées chaque mardi dans un premier temps. Réservées prioritairement aux jeunes bénéficiaires de l'espace d'intervention, elles sont ouvertes au grand public sur inscription en ligne(1). Pour sa première année, il est financé à hauteur de 46000euros, bénéficiant de subventions de la Région et de l'État. Une demande d'aides a également été adressée à l'Agence régionale de santé.
«Il s'agit de désacraliser le recours au psychiatre, au psychologue ou au médecin»
«Beaucoup de jeunes sont confrontés à la dépression, sans qu'ils ne le sachent eux-mêmes»
vendredi 21 mai 2021
Nouvelle campagne contre les discriminations et violences subies par les personnes LGBT+ : « Face à l’intolérance, à nous de faire la différence »
Nouvelle campagne contre les discriminations et violences subies par les personnes LGBT+ : « Face à l’intolérance, à nous de faire la différence »
À l’occasion de la Journée internationale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie, ce 17 mai 2021, Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, Élisabeth Moreno, ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, la Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l'Antisémitisme et la Haine anti-LGBT (DILCRAH) et Santé publique France s’associent pour lancer une campagne de lutte contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle et identité de genre et leur impact sur la santé.
Contacts presse
Santé publique France
presse@santepubliquefrance.fr
Vanessa Lemoine : 01 55 12 53 36
Cynthia Bessarion : 01 71 80 15 66
Stéphanie Champion : 01 41 79 67 48
Marie Delibéros : 01 41 79 69 61
Charlène Charbuy : 01 41 79 68 64
Cabinet de la ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances
presse-efh@pm.gouv.fr
01 42 75 62 75
Cette campagne, acte 1 du Plan national d’actions pour l’égalité des droits, contre la haine et les discriminations anti LGBT+, lancé le 14 octobre 2020, vise à diminuer les actes de discrimination et de violence dont sont victimes les personnes LGBT et à favoriser une meilleure acceptation des minorités sexuelles au sein de la société : « Face à l’intolérance, à nous de faire la différence ».
Un encouragement à la tolérance et un pas vers l’acceptation totale
L’indignation face aux discriminations, bien que mobilisatrice sur le plan émotionnel, ne suffit plus à faire évoluer les représentations et les comportements. C’est pourquoi, les pouvoirs publics lancent aujourd’hui une vaste campagne avec une approche positive et inclusive. Son objectif est de montrer la diversité des sexualités et des identités de genre et de valoriser leur acceptation pour susciter davantage l’adhésion de tous les publics. A partir du 17 mai et pendant 3 semaines, la campagne « Face à l’intolérance, à nous de faire la différence » se déploiera sur tous les canaux (TV, VOL, affichage, print, digital avec le #JeFaisLaDifférence) avec la volonté d’aller à la rencontre de tous les Français.
Le principe créatif du film de la campagne s’appuie sur la chanson "Nous les amoureux", hymne à l'amour réprimé des couples homosexuels. En 120 secondes, le film met en scène l’avancée de la société sur la question des sexualités plurielles et célèbre le quotidien des personnes LGBT+ intégrées dans une France acceptante (voir la vidéo). En fin de spot, un message invite les spectateurs à consulter le nouveau site Questionsexualité.fr qui donne accès à une information de référence sur la sexualité et traitera des questions de discrimination.
Pour le digital, une série de podcasts intitulée « Et alors », a été produite pour une diffusion sur les réseaux sociaux. Ces podcasts recueillent des témoignages qui montrent comment le cheminement du cercle familial proche vers l’acceptation d’une personne LGBT peut être plus ou moins rapide ou plus ou moins compliqué. Il est, dans tous les cas, crucial pour les personnes.
Le dispositif sera complété par l’activation de partenariats touchant de nombreux publics et secteurs : professionnels de santé, milieu du travail, entourage familial, et avec des actions fortes menées dans le milieu scolaire et universitaire et le milieu du sport.
Parce que les conséquences des discriminations sur la santé sont lourdes et préjudiciables pour l’ensemble de la société, il est primordial de se mobiliser : « Face à l’intolérance, à nous de faire la différence ».
Les discriminations, un enjeu de santé publique
Aujourd’hui, malgré des avancées en termes de droits et une meilleure acceptation sociale, les expériences discriminatoires et les violences en raison de l’orientation sexuelle ou identité de genre sont nombreuses. En 2019, 35 % des personnes LGBT ont fait l’expérience d’au moins une forme de discriminations au cours de leur vie en raison de leur orientation sexuelle ou identité de genre1. Ces discriminations et violences affectent la santé des personnes qui les subissent de manière globale (physique et mentale).
Santé publique France dresse aujourd’hui un panorama des impacts de ces discriminations sur la santé à partir d’une synthèse de la littérature et d’un numéro spécial du BEH et le constat est sans appel. Les conséquences sont nombreuses en termes de troubles psychologiques et identitaires, de consommations de substances psychoactives, de santé sexuelle dégradée, de difficultés de dialogue avec les professionnels de santé et de renoncements aux soins.
Élisabeth Moreno, ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, déclare : « Les discriminations, l’invisibilisation, les violences et la haine anti-LGBT+ demeurent des réalités inacceptables dans notre pays. Œuvrer pour une société plus inclusive et plus protectrice passe, entre autres, par un changement des mentalités. Fruit de la coopération entre Santé Publique France et la DILCRAH, la campagne que nous lançons aujourd’hui, à l’occasion de la Journée internationale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie, répond à l’objectif de sensibilisation que le Gouvernement s’est fixé via le Plan national d’actions pour l’égalité des droits, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+ 2020-2023. À travers cette campagne plurielle grand public, axée sur les enjeux de santé, notre objectif est de contribuer au respect des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres en leur garantissant une juste reconnaissance et une juste place dans notre société, avec en ligne de mire s’assurer qu’elles soient des citoyennes et des citoyens à part entière. »
Sophie Elizeon, déléguée interministérielle à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT déclare : « La campagne : « Face à l’intolérance, à nous de faire la différence » était tout à la fois attendue et nécessaire. La DILCRAH s’y associe fièrement. Cette première campagne nationale contribue à renforcer la fraternité, qui est notre meilleure alliée face à la haine et aux violences anti-LGBT. A chacun de se l’approprier et de faire la différence ».
Pr Geneviève Chêne, Directrice générale de Santé Publique France déclare : « Les discriminations ont des répercussions délétères et durables sur la santé physique et mentale des personnes en termes de troubles psychologiques et identitaires, de consommations de substances psychoactives, de santé sexuelle dégradée, de difficultés de dialogue avec les professionnels de santé et de renoncements aux soins. C’est un enjeu majeur de santé publique et d’égalité, il est primordial que nous soyons tous mobilisés. C’est tout le sens de notre campagne : « Face à l’intolérance, à nous de faire la différence ».
Quelques chiffres et faits
- Deux fois plus d’épisodes dépressifs caractérisés (EDC) et trois fois plus de tentatives de suicide au cours des 12 derniers mois chez les lesbiennes, les gays et les bisexuel∙le∙s que chez les hétérosexuel∙le∙s. Consultez le Baromètre Santé publique France 2017.
- Plus de la moitié (56%) des personnes transgenres interrogées via les réseaux sociaux en 2014 déclarait avoir fait une dépression suite à des actes transphobes et 18% une tentative de suicide.
- La non acceptation par la sphère familiale de l’homo-bisexualité contribue à altérer l’état de santé mentale des femmes cisgenres homosexuelles ou bisexuelles.
- La question de l’orientation sexuelle est peu abordée en consultation de médecine générale : 49% des lesbiennes et 40% des homosexuels masculins n’ont jamais parlé de leur orientation sexuelle à leur médecin. Cette absence de communication ne permet pas de prendre en compte les besoins spécifiques des personnes LGBT en termes de dépistage et de vaccination par exemple.
- Une personne sur quatre déclarait avoir renoncé à voir un médecin au cours des 12 derniers mois de crainte d’être discriminée du fait de sa « transsexualité ».
"Face à l’intolérance, à nous de faire la différence" : découvrez la campagne
- Vidéo "Nous les amoureux"
- Podcasts dédiés
- Affiches à télécharger :
1 Panorama de la société 2019 : les indicateurs sociaux de l’OCDE. Chapitre 1. Le défi LGBT : comment améliorer l’intégration des minorités sexuelles et de genre ? OCDE, 2019. https://www.oecd.org/fr/els/soc/SaG2019-chapitre1-Eclairage-LGBT.pdf