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jeudi 18 juin 2020

ETUDE RECHERCHE Prédiction algorithmique en santé connectée: le cas de la prévention du suicide

Algorithmic prediction in connected health: The case of suicide prevention
Romain Billot 1, 2, 3 Sofian Berrouiguet 4, 5 Christophe Lemey 6 Philippe Lenca 4
1 Lab-STICC - Laboratoire des sciences et techniques de l'information, de la communication et de la connaissance
2 IMT Atlantique - LUSSI - Département Logique des Usages, Sciences sociales et Sciences de l'Information
3 Lab-STICC_IMTA_CID_DECIDE
Lab-STICC - Laboratoire des sciences et techniques de l'information, de la communication et de la connaissance
4 Lab-STICC_TB_CID_DECIDE
Lab-STICC - Laboratoire des sciences et techniques de l'information, de la communication et de la connaissance
5 CHU - Brest- Psychiatrie - CHRU Brest - Psychiatrie Adulte
6 CHU - BREST - Hopital de Bohars - CHRU Brest
Type de document :
Communication dans un congrès
Domaine :  Sciences du Vivant [q-bio] Sciences du Vivant [q-bio] / Médecine humaine e pathologie
Sciences du Vivant [q-bio] / Médecine humaine et pathologie / Psychiatrie et santé mentale
Informatique [cs]  Informatique [cs] / Intelligence artificielle [cs.AI]
Soumis le : mercredi 11 mars 2020 - 17:19:31

Source https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02505798

ETUDE RECHERCHE Combiner les méthodes de santé mobile (mHealth) et d'intelligence artificielle (AI) pour éviter les tentatives de suicide: le protocole d'étude Smartcrises

Combining mobile-health (mHealth) and artificial intelligence (AI) methods to avoid suicide attempts: the Smartcrises study protocol
Sofian Berrouiguet 1, 2, 3 Maria Luisa Barrigón 4, 5, 6 Jorge López Castroman 4, 6, 7 Philippe Courtet 4, 6 Antonio Artés-Rodríguez 8 Enrique Baca-Garcia 9
1 IMT Atlantique - LUSSI - Département Logique des Usages, Sciences sociales et Sciences de l'Information
2 CHU - Brest- Psychiatrie - CHRU Brest - Psychiatrie Adulte
3 SPURBO - Soins Primaires, Santé Publique, Registre des cancers de Bretagne Occidentale
4 CHRU Montpellier - Centre Hospitalier Régional Universitaire [Montpellier]
5 Hospital General Universitario "Gregorio Marañón" [Madrid]
6 Neuropsychiatrie : recherche épidémiologique et clinique
7 CHU Nîmes - Centre Hospitalier Universitaire de Nîmes
8 Fundación Jiménez Díaz, Universidad Autónoma de Madrid
9 Department of Psychiatry (Hospital Universitario Fundacion Jimenez Diaz )
Abstract : BACKGROUND: The screening of digital footprint for clinical purposes relies on the capacity of wearable technologies to collect data and extract relevant information's for patient management. Artificial intelligence (AI) techniques allow processing of real-time observational information and continuously learning from data to build understanding. We designed a system able to get clinical sense from digital footprints based on the smartphone's native sensors and advanced machine learning and signal processing techniques in order to identify suicide risk. METHOD/DESIGN: The Smartcrisis study is a cross-national comparative study. The study goal is to determine the relationship between suicide risk and changes in sleep quality and disturbed appetite. Outpatients from the Hospital Fundación Jiménez Díaz Psychiatry Department (Madrid, Spain) and the University Hospital of Nimes (France) will be proposed to participate to the study. Two smartphone applications and a wearable armband will be used to capture the data. In the intervention group, a smartphone application (MEmind) will allow for the ecological momentary assessment (EMA) data capture related with sleep, appetite and suicide ideations. DISCUSSION: Some concerns regarding data security might be raised. Our system complies with the highest level of security regarding patients' data. Several important ethical considerations related to EMA method must also be considered. EMA methods entails a non-negligible time commitment on behalf of the participants. EMA rely on daily, or sometimes more frequent, Smartphone notifications. Furthermore, recording participants' daily experiences in a continuous manner is an integral part of EMA. This approach may be significantly more than asking a participant to complete a retrospective questionnaire but also more accurate in terms of symptoms monitoring. Overall, we believe that Smartcrises could participate to a paradigm shift from the traditional identification of risks factors to personalized prevention strategies tailored to characteristics for each patient.
Informatique [cs] / Intelligence artificielle [cs.AI]
Sciences cognitives
Sciences du Vivant [q-bio] / Médecine humaine et pathologie / Psychiatrie et santé mentale
https://hal.umontpellier.fr/hal-02561989
Soumis le : vendredi 5 juin 2020 - 14:31:00
Fichier s12888-019-2260-y.pdf

Source https://hal.umontpellier.fr/hal-02561989/document 

jeudi 7 septembre 2017

COREE Santé mentale : Samsung développe des outils en réalité virtuelle

Santé mentale : Samsung développe des outils en réalité virtuelle
Le géant coréen de l’électronique, Samsung, souhaite utiliser sa technologie de réalité virtuelle mobile pour développer des outils de diagnostic et de prévention de la santé mentale. Le constructeur asiatique a ainsi développé des partenariats avec un hôpital coréen ainsi qu’un fabriquant de contenus en réalité virtuelle pour créer de nouveaux outils de diagnostique et de prise en charge des patients dans un service de psychiatrie.
La santé mentale est souvent le parent pauvre de la médecine. Des services débordés, des diagnostiques parfois erronés, des patients en souffrance et peu d’outils thérapeutiques nouveaux. L’utilisation de molécules chimiques pour traiter les symptômes de certaines pathologies mentales ont souvent des effets indésirables notables. Aussi, Samsung, en partenariat avec un hôpital et un créateur de contenus en réalité virtuelle, entend développer des outils pour améliorer le diagnostique en santé mentale ainsi que des outils thérapeutiques.
Gear VR psychiatrie
Le Samsung Gear VR comme outil de diagnostique en santé mentale
Samsung s’est associé avec l’hôpital coréen « Gangnam Severance Hospital » ainsi que le développeur de contenus en réalité virtuelle, FNI, pour développer des programmes de diagnostic et de thérapie pour la santé mentale. Ce plan ambitieux consiste à utiliser les données médicales de l’hôpital partenaire, son casque de réalité virtuelle portable, Gear VR, et des applications logicielles. Différents programmes sont prévus notamment dans le cadre de l’évaluation des conditions psychologiques d’un patient.
Samsung envisage ainsi d’utiliser non seulement le Gear VR en association avec le Gear S3 mais aussi l’application « S Health App » ainsi que son assistant vocal Bixby. En association avec le développeur FNI, le géant asiatique de l’électronique espère développer, non seulement des outils de diagnostic et d’évaluation de la santé mentale, mais aussi des thérapies comportementales cognitives pour différentes pathologies. Ces thérapies sont avant tout basées sur des méthodes de changement de mode de pensée.
De la réalité virtuelle pour la prévention du suicide
Samsung entend, entre autre, mettre au point des outils pour la prévention du suicide, véritable fléau dans certains pays asiatiques, notamment en Corée du sud. La Corée est effectivement le pays qui a le taux de suicide le plus élevé au monde après la Lituanie. D’autres pathologies seront aussi étudiées comme par exemple la dépression. Peu de détails ont cependant filtré du communiqué de presse émanant de Samsung.
Ce n’est pas la première fois que la réalité virtuelle est utilisée dans le domaine de la psychiatrie. Le casque de réalité virtuelle Samsung Gear VR est notamment utilisé dans différents programmes psychiatriques. En Australie par exemple, certains patients souffrant de démence se voient proposer une thérapie en réalité virtuelle basée sur des vidéos déclenchant des émotions positives.
La réalité virtuelle est aussi de plus en plus utilisée dans le cadre du traitement des phobies mais aussi de la démence, l’anxiété, les troubles de l’alimentation ou bien encore les soins palliatifs pour les patients en fin de vie.

jeudi 20 juillet 2017

Le fondateur du PsyLab invite les psychiatres à créer d'autres webtélés en santé mentale

Le fondateur du PsyLab invite les psychiatres à créer d'autres webtélés en santé mentale

PARIS, 19 juillet 2017 (TICsanté)* - Le Dr Christophe Debien du CHRU de Lille, cofondateur de la webtélé Le PsyLab, a appelé les psychiatres à créer d'autres chaînes pour amplifier et améliorer la communication sur la santé mentale auprès d'un public jeune, lors d'un colloque sur l'e-santé mentale organisé en juin à Paris.
"C'est la seule chaîne francophone sur la psychiatrie, mais elle est faite par des quinquas. Sans concurrence, on ne s'améliore pas", a constaté le Dr Debien, intervenant sur les expériences françaises à un séminaire organisé par le centre collaborateur de l'Organisation mondiale de la santé pour la recherche et la formation en santé mentale (CCOMS) et le groupement de coopération sanitaire (GCS) pour la recherche et la formation en santé mentale dans le cadre du projet européen E-santé mentale (eMEN).
Depuis la création du PsyLab sur YouTube en 2014, près de 85.500 personnes suivent les vidéos de vulgarisation réalisées par le psychiatre lillois et son confrère, le Dr Geoffrey Marcaggi du centre hospitalier de Monteran (Guadeloupe).
"Nous sommes une petite chaîne qui monte", s'est félicité le Dr Debien (les youtubers français les plus suivis ont quelques millions d'abonnés, NDLR).
Outre la diffusion de messages de vulgarisation, les vidéos ont généré "plus de 20.000 interactions au sein d'une communauté bienveillante".
"Nous sommes suivis principalement par une population jeune, de 13-35 ans, ce qui est intéressant en termes de prévention", a-t-il estimé, rappelant que les réseaux sociaux touchent des millions de personnes. Selon le baromètre 2017 des usages des médias sociaux en France, publié en mars par Harris Interactive, YouTube a été utilisé par 35% des internautes au cours du mois précédent, en deuxième derrière Facebook, note-t-on.
Le Dr Debien a rappelé qu'il ne connaît YouTube que depuis quelques années et qu'il a découvert l'intérêt de ce média avec des vidéos faites par des patients américains racontant leur maladie. Une étude scientifique sur le sujet montrait alors qu'il n'existait aucune chaîne sur la psychiatrie réalisée par des professionnels et que "95% des nombreuses vidéos disponibles donnaient une image très négative de la psychiatrie".
"Selon moi, cela constitue un obstacle à l'accès aux soins car c'est lié en partie à l'image de la psychiatrie que peuvent avoir le grand public et aussi les autres professionnels de santé."
Démystifier la santé mentale
Avec Le PsyLab, les deux psychiatres ont voulu "démystifier la santé mentale et la psychiatrie" en reprenant les codes du cinéma, des séries et des jeux vidéo. "On a appris seul, on s'est débrouillé, prenant sur notre temps et notre argent personnels", a rapporté le Dr Debien, qui a précisé avoir refusé les propositions de soutiens financiers des laboratoires pharmaceutiques.
"On a commencé avec 300 abonnés, la famille, les amis, les internes. Et soudain, on est passé de 1.500 abonnés à 12.000 après une vidéo sur le suicide."
Mais les deux psychiatres n'avaient "pas anticipé" les appels au secours. "Nous avons réussi à gérer la crise à distance, en basculant sur messagerie privée mais cela pose un problème de responsabilité et de temps disponible", a souligné le Dr Debien.
Il a souligné l'importance d'"avoir des soignants derrière les machines" et cité l'exemple des forums de discussion, où viennent souvent s'exprimer des personnes sur le point de se suicider. Aux Etats-Unis, une équipe de l'université Emory à Atlanta a développé une appli Relief Link pour la prévention du suicide et sur le forum, un algorithme permet de détecter des messages suggérant un passage à l'acte et envoie une alerte à une équipe de 80-90 bénévoles formés, qui ensuite peuvent solliciter un expert.
Pour découvrir Le PsyLab: www.youtube.com/user/lepsylab. Le PsyLab est aussi sur Facebook et Twitter et a son site internet: lepsylab.com.
ld/gb/ab

http://www.ticsante.com/le-fondateur-du-Psylab-invite-les-psychiatres-a-creer-d-autres-webteles-en-sante-mentale-NS_3617.html

vendredi 8 novembre 2013

DOSSIER THEMATIQUE : E-REPUTATION & CYBERINTIMIDATION HARCELEMENT

Numéros utiles : Net écoute : 0800 200 000 Stop harcèlement à l'académie : 0800 00 96 34 Agir contre le harcèlement à l'école : 0808807010

Quelques posts du blog

- ANGLETERRE ENQUETE SUR SUICIDE D'ENFANTS ET HARCELEMENT SUR INTERNET
- ACTU SUR la prévention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire
- AUTRES PAYS ACTU RECHERCHE : cyber-intimidation & suicides des adolescents
- HARCELEMENT A L'ECOLE CAMPAGNE DE PREVENTION


Lien campagne 2012 Lutte Contre le harcelement  http://www.education.gouv.fr/cid59101/lutter-contre-le-harcelement-a-l-ecole-l-affaire-de-tous.html
http://www.education.gouv.fr/cid58745/la-lutte-contre-harcelement.html
Le guide http://media.education.gouv.fr/file/09_septembre/38/5/guide-cyberharcelement-eEnfance_190385.pdf
avec le site de la ligne d’ecoute http://www.netecoute.fr/

http://www.agircontreleharcelementalecole.gouv.fr/quest-ce-que-le-harcelement/le-cyberharcelement/

Il existe deux guides pour reconnaitre, prévenir et traiter le harcèlement. Le premier intitulé Guide pratique pour lutter contre le cyber-harcèlement entre élèves ( http://cache.media.education.gouv.fr/file/09_septembre/89/3/guide-cyberharcelement-finalw eb_197893.pdf) a été élaboré en partenariat avec l’association e-Enfance, soutenu par Facebook. Il a pour objectif de sensibiliser au phénomène du cyber-harcèlement et permet tant la prévention que le traitement, pour ne plus laisser sans réponse les cas de cyber-harcèlement entre élèves.

Le second a été écrit par une pédopsychiatre, Nicole Catheline, intitulé Le harcèlement entre élèves : le reconnaître, le prévenir, le traiter. (http://www.agircontreleharcelementalecole.gouv.fr/wp-content/uploads/2012/01/guide_pratique_le_harcelement_entre_eleves1.pdf) Il a pour rôle de sensibiliser l’ensemble de la communauté éducative à ces problématiques.


Le page info avec rappel de la loi de la cnil http://www.jeunes.cnil.fr/fileadmin/documents/Jeunes/cnilpedago6_nouvelle.pdf

Autre site http://www.internetsanscrainte.fr/s-informer/harcelement-en-ligne-pressions-psychologiques
et http://www.internetsanscrainte.fr/s-informer/risques-happy-slapping

Etude RECHERCHE GRANDE BRETAGNE Comment Internet affecte les jeunes à risque d'automutilation , de suicide

- Internet et les conduites suicidaires chez les jeunes
Un entretien avec Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste. (03:12)
tisseron_suicide_blog.flv
Auteur: Serge Tisseron
Thématique: Adolescence Suicide
http://www.yapaka.be/professionnels/video/videoblogadosuicide

plate-forme Pharos signalement d’alerte au suicide postées sur Internet
http://blogdinfosuicide.blogspot.fr/2013/03/plate-forme-pharos-signalement-d alerte.html

- La gestion de l'identité numérique des adolescents sur le réseau social Facebook
Mémoire présenté par Violette Hollocou Pour l'obtention du Master 1 Mention : Information Communication Spécialité : Métiers de la formation et de l'enseignement : Documentation
Sous la direction de M. Nikos Smyrnaios Toulouse, juin 2012 http://opst.iut-tlse3.fr/media/filer_public/2013/04/18/hollocou_m2.pdf

Power point « cyber connection cyber harcelement « avec la question de l’identité numerique http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CDIQFjAA&url=http%3A%2F%2Fmission.tice.ac-orleans-tours.fr%2Fmoodle2%2Fmod%2Fresource%2Fview.php%3Fid%3D604&ei=Mpx7UouCL4e60QXYm4HoAw&usg=AFQjCNG5Sp536Osaa2dyp-OerFUDrjBr8w&sig2=odufUXmNJsyJQfD-UMqCDA&bvm=bv.56146854,d.d2k&cad=rja

Association intervenante dans les milieu scolaire sur les dangers d’internet http://www.generationnumerique.com/actualites/2011/08/nouveaute-un-clic-declic-devient-generation-numerique/

Divers Articles sur le sujet

- http://blogdinfosuicide.blogspot.fr/2012/10/debat-les-reseaux-sociaux-face-au.html
- http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/09/16/01016-20130916ARTFIG00268-une-senatrice-veut-lutter-contre-le-cyber-harcelement.php
avec le lien d’une campagne anglaise : http://www.cybersmile.org/ (un lien vers leur video de campagne http://www.tuxboard.com/la-pub-choc-contre-le-cyber-harcelement/
http://iletaitunepub.fr/2013/09/18/dontretaliate-film-brise-tabou-du-cyber-harcelement/

- Cyber-harcèlement: "La victime a l'impression de ne jamais pouvoir s'en sortir" Propos recueillis par Raphaële Karayan Le point avec Laurent Bègue, chercheur en psychologie sociale. - publié le 13/08/2013 à 15:33
http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/cyber-harcelement-la-victime-a-l-impression-de-ne-jamais-pouvoir-s-en-sortir_398531.html



- Cyber-harcèlement: ces ados qui en finissent : Insultes, intimidation, chantage… Le cyberharcèlement a fait trois victimes depuis la rentrée. En proie aux menaces publiques, ces adolescents, isolés et perdus, ont abrégé leurs jours, de peur des révélations. Comment le cyberharceleur procède-t-il ? Comment arrêter cette spirale infernale ? Les explications de Justine Atlan, présidente de l’association e-enfance*.

http://w ww.psychoenfants.fr/actus-fr_Cyber_harcelement__ces_ados_qui_en_finis_107574.html



- Le cyberharcèlement moins fréquent que le harcèlement classique

Guillaume Champeau - publié le Mardi 07 Août 2012
http://www.numerama.com/magazine/23355-le-cyberharcelement-moins-frequent-que-le-harcelement-classique.html

Le cyber-harcèlement, facile à repérer, difficile à contrer Stéphanie MAURICE LILLE 30 janvier 2013 http://www.liberation.fr/societe/2013/01/30/le-cyber-harcelement-facile-a-reperer-difficile-a-contrer_877807

- Cyber-harcèlement : comment redonner confiance à son ado
Moqueries, injures, diffamations, intimidations... Les ados ne sont souvent pas tendres entre eux. Depuis l'avènement des réseaux sociaux, une nouvelle forme d'harcèlement, plus insidieuse, s'est développée : le cyber-harcèlement. Explications avec le docteur Bertrand Vachey, pédopsychiatre.
http://www.linternaute.com/homme/mode-de-vie/cyber-harcelement-comment-redonner-confiance-a-son-ado.shtml

- &nbs p; Le cyberharcèlement : une pratique en pleine progression mars 2011
http://carnets2psycho.net/pratique/article5.html

- Cyber-harcèlement : nouveaux outils, vieux sexisme 07.09.2012
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/Terriennes/Dossiers/Cyber-harcelement/p-22776-Cyber-harcelement-nouveaux-outils-vieux-sexisme.htm

http://iletaitunepub.fr/2013/09/18/dontretaliate-film-brise-tabou-du-cyber-harcelement/

vendredi 28 juin 2013

USA RECHERCHE : MEDIA SOCIAUX ET PREVENTION

Recherche : Tenir compte des textos pour la prévention du suicide et l'intervention chez les adolescents
D'après article  du 24 juin 2013 " Research and Innovation Communications : Consider a Text for Teen Suicide Prevention and Intervention, Research Suggests  http://researchnews.osu.edu/archive/socsuicide.htm
 Les adolescents utilisent couramment les médias sociaux quand ils sont déprimés
COLUMBUS, Ohio - Les adolescents et les jeunes adultes font usage des sites de réseaux sociaux et des technologies mobiles pour exprimer des pensées et des intentions suicidaires ainsi que pour demander de l'aide,
suggèrent deux études .
Une analyse d'environ un mois de messages publics sur MySpace a révélé 64 commentaires, dans lesquels les adolescents ont exprimé le souhait de mourir. Les chercheurs ont mené une enquête de suivi des jeunes adultes et ont constaté que les messages texto étaient le
deuxième moyen le plus commun des répondants pour demander de l'aide quand ils se sentaient déprimés. Parler à un ami ou un membre de la famille au premier rang.
Ces jeunes adultes ont également déclaré qu'ils seraient moins susceptibles d'utiliser des lignes de suicide ou des groupes de soutien de suicide en ligne - la stratégie la plus répandue chez les initiatives de prévention du suicide existants.
Les conclusions de ces deux études suggèrent que la prévention du suicide et d'intervention adaptés aux adolescents et aux jeunes adultes devraient utiliser les réseaux sociaux et d'autres types de technologies, affirment les chercheurs.
"Évidemment, c'est un endroit où les adolescents expriment leurs sentiments", a déclaré
Scottye Cash, professeur agrégé de travail social à l'Ohio State University et auteur principal de l'étude. "Cela m'amène à croire que nous devons penser à utiliser les médias sociaux comme une intervention et comme un moyen de se connecter avec les gens."
L'équipe de recherche est en train de réaliser une étude similaire à l'analyse MySpace en examinant les messages Twitter des jeunes avec un contenu suicidaire. Les chercheurs souhaitent analyser Facebook, mais trop peu de profils sont publics, dit
Scottye Cash.
Le suicide est la troisième cause de décès chez les jeunes âgés de 10 et 24 ans, selon les 
Centers for Disease Control and Prevention (CDC).
Scottye Cash et ses collègues ont publié les recherches sur MySpace dans un récent numéro de la revue Cyberpsychology, Behavior and Social Networking. Ils ont présenté les résultats de l'enquête lors d'une réunion de l American Academy of Child and Adolescent Psychiatry.
L'intérêt de
Scottye Cash dans ce phénomène a été déclenchée en partie par les rapports des médias sur les adolescents  qui utilisent les médias sociaux pour exprimer des pensées et des comportements suicidaires.«Nous voulions savoir: Est-ce exact, ou est-ce des incidents isolés? Nous avons constaté que dans un court laps de temps, il y avait des dizaines d'exemples d'adolescents avec des pensées suicidaires utilsant MySpace pour à parler à leurs amis », dit-elle.


Les chercheurs ont effectué une analyse de contenu des profils publics sur MySpace. Ils ont téléchargés les pages de profil d'un échantillonde  41.000 membres de 13 - à 24 ans à partir de Mars 2008, et à nouveau en Décembre 2008, cette fois avec les commentaires inclus. En développant une liste de phrases pour identifier des pensées ou des comportements suicidaires potentiels, les chercheurs ont rétréci de 2 millions commentaires téléchargés  à 1,083 celles contenant de suggestions de tendances suicidaires, et ont utilisé un processus manuel pour finalement arriver à 64 commentaires qui étaient des discussions claires de suicide.
«Il y a beaucoup de drame et d'angoisse chez les adolescents ainsi dans beaucoup de cas, ils pourraient dire qu'il "vont se tuer', mais pas vraiment. Faisant ressortir que l'hyperbole était un processus intense, "Cash dit. Les Paroles de chansons composent également un nombre surprenant de références au suicide, at-elle ajouté.


Les trois phrases les plus courantes au sein de l'échantillon final a été "me tuer" (51,6 pour cent), "veulent mourir" (15,6 pour cent) et «suicide» (14,1 pour cent). Bien que dans plus de la moitié des postes le contexte était inconnue, Cash et ses collègues ont déterminé que 42 pour cent des postes visés étaient des problèmes avec la famille ou d'autres relations - y compris les 15,6 pour cent qui étaient sur les dissolutions - et de 6,3 pour cent était attribuable aux problémes de santé mentale ou de toxicomanie.
Très peu de messages ont identifié la méthode pris en considération par les adolescents pour une tentative de suicide, mais 3 pour cent ont mentionné le  fusil, 1,6 pour cent un couteau et  1,6 pour cent combinaient frappé par une voiture et un couteau.
Avec cette information en main, Cash et
Jeffrey Bridge  co-chercheur du Research Institute at Nationwide Children’s Hospital  ont sondé les jeunes pour en apprendre davantage sur la façon dont ils transmettent leur dépression et les pensées suicidaires. Jeffrey Bridge est également co-auteur du papier MySpace.
Avec la collaboration de Research Now, une firme de marketing social, les chercheurs ont obtenu un échantillon de participants à l'enquête par une société qui recueille les opinions des consommateurs. L'échantillon final comprenait 1.089 participants agés de18-24 ans avec un âge moyen d'environ 21, dont la moitié homme et femme, moitié et 70,6 pour cent
blanc .
Ils ont été interrogés sur leur histoire d' idées suicidaires et de tentatives, sur Internet en général et de l'utilisation, de l'activité de réseautage social de la technologie et sur le fait de savoir s'ils avaient des symptômes de dépression.
Plus d'un tiers ont déclaré avoir eu des pensées suicidaires; de ceux-ci, 37,5 pour cent avaient tenté de se suicider, résultant en un taux de 13 pour cent des tentatives de suicide parmi l'échantillon entier. Ce chiffre se compare aux 8 pour cent des élèves du secondaire aux États-Unis qui ont déclaré dans une enquête nationale CDC 2011 qui avaient tenté de se suicider au moins une fois dans l'année précédente. Selon cette enquête, près de 16 pour cent des jeunes avaient sérieusement envisagé le suicide et près de 13 pour cent avaient fait un plan de suicide au cours des 12 mois précédents.
"Évidemment, c'est un endroit où les adolescents expriment leurs sentiments. Cela m'amène à penser que nous devons penser à utiliser les médias sociaux comme une intervention et comme un moyen de se connecter avec les gens."
Les résultats de l'enquête de cash a montré que les personnes interrogées seraient favorables à parler à un ami ou un membre de la famille quand ils étaient déprimés, suivi par l'envoi de textos, en parler au téléphone, en utilisant la messagerie instantanée et l'afficher sur un site de réseautage social. Moins de réponses communes inclus le fait d'en parler à un professionnel de la santé, l'annoncer à un blog, appeler une hotline de prévention du suicide et l'annoncer à un groupe de soutien de suicide en ligne.
les tendances de réponses suggère cependant que les participants ayant des pensées suicidaires ou fait de tentatives étaient plus disposés à utiliser la technologie - en particulier le téléphone, la messagerie instantanée, les réseaux textos et messagerie sociale - pour tendre la main par rapport à ceux n'ayant pas d'antécédents suicidaires. Compte tenu de cette tendance, le fait que les participants étaient des actifs consommateurs en ligne pourrait avoir contribué au pourcentage relativement élevé de tentatives de suicide chez l'échantillon de l'étude. En outre, l'enquête a également posé des questions sur l'histoire de suicide à vie, et pas seulement l'histoire récente, Cash noté.
L'enquête a également montré que ce groupe d'âge se tourne vers l'Internet pour obtenir des informations sur des sujets sensibles, et a de nouveau suggère que les jeunes adultes des deux sexes ayant des antécédents d'idées suicidaires ou de tentatives consultent sur Internet des informations sur des sujets qui sont difficiles à discuter - en particulier l'usage de drogue, le sexe, la dépression, les troubles alimentaires ou d'autres problèmes de santé mentale. Les femmes ayant des tentatives de suicide antérieures utilisent plus le réseautage social, selon les résultats.
 
«Il semble que nos méthodes pour atteindre les adolescents et les jeunes adultes ne permettent pas réellement de les rencontrer là où ils sont. Si, en tant qu'adultes, nous disons, 'c'est ce que nous pensons de dont vous avez besoin », et qu'ils nous disent qu'ils ne vont pas à l'utiliser, devrions-nous continuer garder les ressources des hotlines ?"
dit Cash . «Nous devons trouver de nouvelles façons de communiquer avec eux et les aider à ce qu'ils sont aux prises avec, ou, en d'autres termes, les rencontrer là où ils sont d'une manière qui font sens pour eux."
Une ressource notable est déjà disponible
www.reachout.com, un site orienté vers les adolescents qui ont du mal à traverser une période difficile. Certaines ressources basées sur Internet existent qui pourraient servir de modèles pour les nouvelles interventions de prévention du suicide, at-elle noté. Ils comprennent teen.smokefree.gov et www.thatsnotcool.comLa recherche par sondage a été soutenue par une Subvention de démarrage de Ohio State University College of Social Work .
D'autres co-auteurs du papier MySpace, citons Michael Thelwall de
University of Wolverhampton au Royaume-Uni, Sydney Peck de Elmira College et Jared Ferrell de l'University of Akron.


Contact: Scottye trésorerie, Cash.33 @ osu.edu


références article : Adolescent Suicide Statements on MySpace - Scottye J. Cash, Michael Thelwall, Sydney N. Peck, Jared Z. Ferrell, and Jeffrey A. Bridge
Cyberpsychology, Behavior, and Social Networking. March 2013, Vol. 16, No. 3: 166-174
http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=27193465

mardi 19 février 2013

E-PREVENTION : Google France oeuvre avec SOS Amitié en faveur de la prévention du suicide

Google France oeuvre avec SOS Amitié en faveur de la prévention du suicide
Google France - 8 févr. 2013 sur https://plus.google.com/+GoogleFrance/posts/Kn5aFVAydtR.

Vous ne le saviez peut-être pas : 4ème édition de la semaine internationale de prévention du suicide a débuté dimanche dernier.

A cette occasion, Google France lance avec SOS Amitié (www.sos-amitie.org) un dispositif de prévention. Désormais, lorsqu'un internaute saisira sur google.fr des mots clés pouvant faire état d'un mal-être (plus de 600 requêtes telles que "suicide", "en finir avec la vie"...), un lien vers SOS Amitié s'affichera dans les résultats de recherche.

Pour rappel : S.O.S Amitié est un dispositif d’écoute des personnes en grande détresse. Présente 24h/24 et 365 jours par an, cette association nationale répartie sur tout le territoire en France, reçoit plus de 710 000 appels par an (soit un appel toutes les 40 secondes en France) sans compter l’écoute par Internet.

Pour plus d'informations sur SOS Amiité, rendez-vous sur www.sos-amitie.org

 ***
Sur le même sujet : première expérience aux États Unis en 2010 : http://www.nytimes.com/2010/04/05/technology/05google.html?_r=1&