vendredi 31 août 2018

EPIDEMIOLOGIE ACTU INFOSUICIDE.ORG

SUICIDE DANS LE MONDE

Mise à jour de la rubrique Épidémiologie 
Chapitre  SUICIDE DANS LE MONDE
avec les dernières données  de l'OMS (2016)


https://www.infosuicide.org/reperes/epidemiologie/

Recherche clinique : le Centre Psychothérapique de Nancy structure l’activité

Recherche clinique : le CPN structure l’activité

dans 'Est Républicain 
Lorraine, jeudi 30 août 2018, p. Lorraine6

Les maladies mentales touchent un grand nombre de personnes. De « 10 à 20 % des patients d’un généraliste sont concernés », explique le Dr Vincent Laprévote, psychiatre au CPN (Centre psychothérapique de Nancy) situé à Laxou (54).
La recherche en santé mentale représente donc « un gros enjeu », rappelle le spécialiste, responsable, avec sa collègue le Dr Fabienne Ligier, psychiatre, de l’Unité de recherche et d’investigation clinique (UNIC) récemment inaugurée au CPN. Cette Unité a pour vocation « de développer et structurer l’activité de recherche clinique de l’établissement. Elle est ouverte à tout professionnel du CPN souhaitant initier une activité de recherche clinique, ou renforcer une activité existante ». Parmi les nombreuses recherches en cours au CPN, celles sur le suicide par exemple avec un accent particulier mis sur la prévention de la récidive chez les jeunes, sur les psychoses comme les troubles bipolaires ou la schizophrénie, ou encore sur l’impact de la méditation de pleine conscience et son intérêt pour prévenir la survenue de psychoses chez des personnes à risque. Recherches en cours également, celles sur les conduites addictives avec un axe spécifique sur le cannabis. Une étude coordonnée par le Dr Vincent Laprévote et menée avec le CHRU de Nancy a d’ailleurs abouti il y a un an et demi à une « découverte majeure » publiée par le Jama Ophtalmology. Portant sur l’impact de l’usage du cannabis sur le cerveau, elle a montré un retard de traitement de l’information par la rétine (extension du cerveau) chez les fumeurs réguliers. La création de l’UNIC va également ouvrir la possibilité « de tester de nouveaux médicaments » dans le cadre d’essais cliniques, note le Dr Laprévote. Et de soumettre des projets de recherche en réponse à des appels à projets du ministère de la Santé.
Chaque année, 20 000 patients sont suivis au CPN.


En savoir plus http://www.cpn-laxou.com/-312.html

CANADA Communiqué de presse Institut Douglas Prévenir le suicide par la recherche

Prévenir le suicide par la recherche

Gracieuseté – Institut Douglas Environ 80 personnes travaillent sur les multiples aspects de la recherche liés au suicide.
La journée mondiale de prévention du suicide aura lieu le 10 septembre. Depuis une quinzaine d’années, l’Institut Douglas mène des recherches pour faire face à la maladie.
«On sait que du point de vue clinique et ethnologique, les gens qui ont vécu un élément traumatisant pendant leur enfance, comme avoir été victime d’abus sexuel, ont un risque plus grand d’avoir des problèmes de santé mentale, y compris de se suicider, comparativement aux autres, soutient Gustavo Turecki, co-directeur de la banque de cerveaux Douglas-Bell Canada à l’Institut Douglas. Ça ne veut pas dire qu’elle va automatiquement se suicider.»
Son travail repose sur l’expérience de vie et sur la manière dont elle peut changer le risque de devenir dépressif ou suicidaire.
«Normalement les gens qui décèdent par suicide sont déprimés. Pendant un épisode dépressif, notre perspective de la réalité change, on perd notre capacité à bien réfléchir et à trouver des solutions à nos problèmes. La recherche s’intéresse alors à connaître le mécanisme des molécules face au traitement, car certaines personnes y répondent positivement et d’autres non», précise Dr Turecki.
Outils
Différentes stratégies permettent de mener la recherche.
«Les émotions et les comportements sont codés dans le cerveau, annonce le professionnel de la santé. Il faut donc avoir accès au tissu cérébral pour comprendre ce qui se passe, donc on a à l’Institut Douglas une banque de cerveaux de personnes décédées qui nous permet de faire ce type de recherche et qui est une ressource unique.»
Selon lui, ce changement serait lié au fait que les causes de la dépression sont différentes selon les individus et qu’en plus, ces causes sont multiples. Plusieurs molécules sont donc touchées. L’autre approche complémentaire l’amène à réaliser des études sur des êtres vivants.
«On prend des échantillons sanguins et, dépendamment de la molécule que l’on observe, ça nous permet d’avoir une idée de ce qui se passe dans le cerveau. Il n’y a pas une molécule en particulier, on est en train de suivre plusieurs pistes différentes», affirme Gustavo Turecki.
Il souligne que la technologie a beaucoup changé depuis les débuts de la recherche. Sa capacité à interroger les problèmes et à trouver des réponses plus précises est donc augmentée. S’il décrit certains de ses résultats comme étant prometteurs, il admet être encore loin d’avoir un traitement spécifique.
À terme, son objectif est d’identifier les molécules concernées pour comprendre le mécanisme des comportements suicidaires et enfin développer des traitements.
Pour plus d’infos.

http://journalmetro.com/local/verdun/actualites/1749953/prevention-suicide-recherche-institut-douglas-verdun/

USA ETUDE RECHERCHE relations entre les croyances religieuses des parents et les risques suicidaires des enfants

Croyances religieuses des parents et risque de suicide des enfants

Stéphanie Lavaud, avec Pauline Anderson

24 août 2018 sur francais.medscape.com
New-York, Etats-Unis – Les croyances religieuses/spirituelles influencent-elles le risque de suicide chez les enfants ? Oui, à en croire une étude américaine publiée dans JAMA Psychiatry qui montre que les jeunes vivant dans des familles où la religion est importante sont moins à risque de pensées ou de conduites suicidaires (odds ratio 0,61, IC95% : 0,41 - 0,91, P=0,02) [1]. Dans ces familles de composition classique, et principalement chrétiennes, avec des antécédents de dépression majeure, le fait que les parents attachent de l’importance à la religion était lié à une diminution de 80% du risque d’idéation suicidaire ou de tentatives de suicide chez les enfants par rapport à ceux dont les parents n’attachaient pas d’importance à la religion/spiritualité. Une piste à explorer par les psychiatres, qui d’habitude, ne s’aventurent pas sur ce terrain, selon les auteurs issus du New York State Psychiatric Institute et de Columbia University.
Interrogée par nos confrères de Medscape édition internationale, la chercheuse Myrna Weissman, professeur d’épidémiologie et de psychiatrie (Columbia University College of Physicians and Surgeons), membre du conseil scientifique de l’American Foundation for Suicide Prevention, et auteur senior de l’étude, explique que la « force intérieure » donnée par une religion ou une spiritualité aiderait à structurer la vie de famille et donnerait une « protection ».
Etude observationnelle longitudinale sur 3 générations
Aux Etats-Unis, le suicide est un phénomène en hausse ces dernières années. Toutes les tranches d’âge sont concernées. Près de 12% des adolescents dissent avoir eu des pensées suicidaires, et le suicide est la première cause de mortalité chez les jeunes femmes entre 15 et 19 ans. Et toutes les pistes pour essayer d’y faire face méritent d’être explorées. C’est le cas des croyances religieuses, qui ont fait l’objet de plusieurs études, mais peu se sont intéressées à celles des parents et à leur influence potentielle sur le risque suicidaire de leurs enfants.
Pour étudier ce lien, les chercheurs se sont fondés sur une cohorte portant sur trois générations suivies pendant 30 ans et ont observé des enfants et des adolescents (Génération 3) dont les parents (Génération 2) étaient potentiellement à risque de dépression majeure en raison du statut dépressif des grands-parents (Génération 1).
L’étude observationnelle longitudinale a inclus 214 enfants, âgés de 6 à 18 ans (12,5 ans en moyenne) issus de 112 familles blanches, originaires de la région de New Haven dans le Minnesota. Les deux tiers venait de familles à haut risque dépressif, l’âge des parents était de 39,8 ans dont 80% était mariés ou remariés.
Une majorité de familles de confession chrétienne
Environ 85% des enfants ont dit appartenir à une famille de confession chrétienne : 59% de catholiques et 26% de protestants. Les participants ont été interrogés sur leur présence aux services religieux et invités à graduer l’importance qu’occupait la religion dans leur vie. Cet intérêt pour la religion a été résumé dans l’étude sous le terme de « religiosité ».
Plus de parents (45%) que d’enfants (25%) ont rapporté que la religion/spiritualité était très importante pour eux. Et plus d’enfants (15%) que de parents (4%) ont dit que c’était totalement sans importance
Quand ils ont ajusté sur l’âge, le sexe et le statut dépressif familial en termes de risque, les chercheurs ont trouvé que le fait que la religion soit importante pour les enfants était associée à un moindre risque suicidaire chez les jeunes filles (odds ratio [OR] : 0,48; [IC95% : 0,33 – 0,70; < 0,002]). Une corrélation non retrouvée chez les garçons (OR : 1,15; [IC95% : 0,74 – 1,80]).
Question de croyance intérieure
Mais quand les chercheurs ont refait les analyses statistiques en prenant en compte les enfants (garçons et filles) en y ajoutant cette fois les croyances religieuses/spirituelles parentales, il s’est avéré que plus celles-ci étaient fortes, plus le risque de comportements suicidaires chez les enfants était faibles (OR : 0.61; [IC95% : 0,41 – 0,91; < 0,05]).
Les chercheurs ont, par ailleurs, observé une diminution de 80% du risque de comportement suicidaire chez les enfants dont les parents rapportaient une forte « religiosité » comparé aux enfants pour lesquels les croyances religieuses/spirituelles n’étaient pas importantes.
Dans la plupart des cas, la corrélation inverse que l’on trouvait avec la religiosité n’était pas vérifiée si l’on ne prenait en compte que le fait de fréquenter un office religieux.
C’est probablement ce qui fait dire à Myrna Weissman : « il y a quelque chose chez les parents qui ont des croyances ou un engagement fort en dehors de la famille ou bien d’eux-mêmes qui est aidant et protecteur pour les enfants ».
La religion en elle-même n’a, selon elle, que peu d’importance : « Ce n’est le temps que l’on passe à la synagogue ou à l’église/temple, ni même la religion elle-même qui fait la différence, ce n’est pas une question de présence à un office mais de conviction intérieure ».
Des différences filles/garçons
Quand l’analyse a consisté à stratifier les enfants en fonction de leur sexe, l‘importance de la religion pour les parents est clairement apparue corrélée avec un moindre risque d’idées suicidaires et de tentatives de suicides chez les filles (OR, 0.51; [IC95% : 0,29 – 0,90; = 0,02]) mais pas chez les fils (OR : 0,75; [IC95% : 0,47 – 1,19; = 0,22]).
Une différence entre filles et garçons qui constitue « un mystère » pour Myrna Weissman mais n’est pas une surprise puisqu’elle ajoute :« Si nous étions les seuls à trouver cela, on pourrait parler de hasard, mais un certain nombre d’études ont trouvé que les filles sont plus sensibles aux croyances religieuses de leurs parents ».
Ce n’est pas une question de présence à un office mais de conviction intérieure  Myrna Weissman
Enfin, quand on s’intéresse simultanément aux croyances des parents et des enfants, on trouve là-encore un moindre risque quand la religion est très importante pour les parents (OR : 0,61; [IC95% : 0.39 – 0,96]), et ce indépendamment des croyances des enfants.
Par ailleurs, les liens entre la religiosité parentale et le comportement suicidaire des enfants étaient indépendants de la dépression parentale et des idées suicidaires parentales – deux risques majeurs de comportement suicidaire.
Aborder la question de la religion/spiritualité
« Quand cela semble indiqué, les psychiatres devraient interroger les parents dont les enfants ont un comportement suicidaire sur leurs croyances religieuses » propose Myrna Weissman.
« Nous avons tendance, dans la profession médicale, à nous tenir éloigner de ce type de considérations, considérées comme personnelles. Mais si vous pensez que c’est important, alors vous devriez essayer d’en savoir plus, ça ne devrait pas être tabou » ajoute-t-elle, tout en remarquant que dans certaines religions, le suicide est considéré comme un péché et que peut-être certains patients ne voudront pas aborder le sujet.

Un certain nombre d’études ont trouvé que les filles sont plus sensibles aux croyances religieuses de leurs parents  Myrna Weissman
Sentiment de communauté 
Dans un commentaire de l’étude pour Medscape Medical News, le pédopsychiatre David Fassler (University of Vermont College of Medicine, Burlington) s’est dit en accord avec cet éclairage, « les cliniciens vont peut-être vouloir prêter plus attention aux croyances et à l’investissement religieux des parents au moment de l’évaluation du risque de suicide chez un enfant ou un adolescent.
Interrogé par Reuters, le Dr John Walkup, professeur de psychiatrie (Northwestern University’s Feinberg School of Medicine et Robert H. Lurie Children’s Hospital, Chicago) n’a pas été surpris de ces résultats et considère de façon générale que « si les familles ont un principe d'organisation qui définit qui elles sont et comment elles vivent, et si elles ont élevé leurs enfants dans ce type de construction, alors cela constitue une structure qui peut aider à prévenir le suicide, car cela donne un but à la famille » [2].
De son côté, le Dr Emanuel Maidenberg, professeur de psychiatrie (David Geffen School of Medicine, University of California, Los Angeles) et directeur de l’UCLA Cognitive Behavioral Therapy Clinic rappelle qu’il y a une théorie sur le suicide qui suggère que trois composants conduisent les personnes à se suicider [2]. « Premièrement, ils se perçoivent comme un fardeau pour les autres ». Ensuite, « ils ne ressentent aucun sentiment d'appartenance ». Enfin, « le troisième élément est qu'ils ont appris à ne pas avoir peur de se faire du mal ». Il est donc possible que l'attitude des parents vis-à-vis de la religion soit protectrice parce que « cela donne un sentiment de communauté », a déclaré le Pr Maidenberg. Un concept qui convient au Pr Walkup : « La religion vous intègre dans une communauté de personnes partageant les mêmes idées ».

Il est donc possible que l'attitude des parents vis-à-vis de la religion soit protectrice parce que « cela donne un sentiment de communauté » Dr Emanuel Maidenberg






L’étude a été financée en partie par des bourses de recherche de la Fondation John Templeton et le National Institute of Mental Health.


Certains co-auteurs ont rapporté des relations avec le National Institute of Mental Health, la Foundation Sackler, la Fondation Templeton, et MultiHealth Systems.




 https://francais.medscape.com/voirarticle/3604362#vp_1



Réference etude citée

Original Investigation
August 8, 2018

Association of Parent and Offspring Religiosity With Offspring Suicide Ideation and Attempts
Connie Svob, PhD1,2; Priya J. Wickramaratne, PhD1,2; Linda Reich, MS2; Ruixin Zhao, MS1; Ardesheer Talati, PhD1,2; Marc J. Gameroff, PhD1,2; Rehan Saeed, MD1; Myrna M. Weissman, PhD1,2
JAMA Psychiatry. Published online August 8, 2018. doi:10.1001/jamapsychiatry.2018.2060

MANIFESTATION 14/09/2018 Bergerac (24) Journée mondiale de la prévention du suicide

Journée mondiale de la prévention du suicide

Dans le cadre de la journée mondiale de la prévention du suicide et dans le cadre du Comité Local de Santé Mentale de la Communauté d’Agglomération de Bergerac, le SAFED, le Centre Hospitalier de Bergerac et le Centre Hospitalier spécialisé Vauclaire organisent une journée d’information sur la crise suicidaire.


Cette journée se déroulera dans le hall d’entrée du Centre Hospitalier de Bergerac. Des jeux (vrai/faux, escape game) et des films documentaires seront disponibles toute la journée du 14 septembre de 9h30 à 16h.
Animations gratuites et ouvertes à tous-toutes.




Source https://www.safed24.fr/143-journee-mondiale-de-la-prevention-du-suicide

Contact SAFED Service d'Accompagnement des Familles En Difficulté / 8-10 place Francheville / 24000 Périgueux / Tél : 05 53 05 55 39 / Fax : 05 53 05 17 84

ETUDE RECHERCHE Prévention du suicide « numériquement augmentée » via Internet

Prévention du suicide « numériquement augmentée » via Internet

Comment utiliser le web et les réseaux sociaux pour promouvoir l'accès aux soins des personnes suicidaires ? Après deux décennies de développement exponentiel, Internet est devenu une composante indissociable de la prévention du suicide. Plus spécifiquement, les réseaux sociaux sont devenus un espace privilégié pour les personnes suicidaires tant pour exprimer leur détresse que pour demander de l'aide. Bien que cette tendance comporte des risques et des défis spécifiques, elle ouvre des opportunités sans précédent pour faire face aux défis de la recherche d'aide et d’accès aux soins. Dans cet article (en anglais), l’équipe du programme Papageno présente des données empiriques, technologiques et théoriques en faveur de la mise en œuvre d'une politique de prévention numériquement augmentée. En phase avec les observations cliniques et théoriques sur le processus de recherche d'aide, ils avancent que les réseaux sociaux peuvent accompagner trois principales fonctions de renforcement de la proactivité : la fonction « passerelle » qui se rapporte aux propriétés des interactions des réseaux sociaux pour tirer parti de la recherche d'aide et permettre aux personnes ambivalentes d'accéder au système de santé mentale. La fonction « communication » qui vise à diffuser des messages de recherche d’aide, tout en s'appuyant sur la structure fonctionnelle du réseau pour augmenter leur audience. La fonction « intervention » qui consiste à utiliser des algorithmes d’apprentissage automatique pour détecter les utilisateurs de réseaux sociaux les plus à risque de comportements suicidaires et leur donner une chance de surmonter leur réticence dysfonctionnelle à accéder au soin. Ils proposent de combiner ces trois fonctions en un seul modèle opérationnel cohérent qui impliquerait les actions conjointes d'une équipe de communication et d'intervention sur les réseaux sociaux, travaillant en étroite collaboration avec les professionnels de la santé mentale, les services d’urgence et les ressources communautaires.

Leveraging the Web and Social Media to Promote Access to Care Among Suicidal Individuals.
CE Notredame, P. Grangenèvre, N. Pauwels, M. Morgiève, et al. Frontiers in Psychology, 14 August 2018, https://doi.org/10.3389/fpsyg.2018.01338 
 *  https://www.santementale.fr/actualites/prevention-du-suicide-numeriquement-augmentee-via-internet.html

BRETAGNE DEPLIANTS DU MISACO STRUCTURES RESSOURCES

Les outils du Misaco Centre Bretagne
 Sur bretagne.mutualite.fr





Dans son parcours de vie, chacun peut être confronté à des idées noires ou suicidaires. La crise suicidaire, c’est lorsque la souffrance est tellement insoutenable qu’aucune autre issue ne semble possible. Le mal-être et les pensées suicidaires ne sont pas une fatalité… Vous pouvez trouver de l’aide !

Dépliant "Misaco Pays des Vallons de Vilaine"
PDF
814 Ko
1 janvier 2017 Télécharger

Dépliant "Ne restez pas seul-e" Misaco du Centre Bretagne
PDF
736 Ko
29 août 2018 Télécharger 

Source : https://bretagne.mutualite.fr/outils/misaco/ 

Etude sur le questionnaire d'Asperansa enquête sur les besoins des adultes autistes

Autisme - HP, suicide : sondage Asperansa
28 août 2018 Par Jean Vinçot Blog : Le blog de Jean Vinçot

Extrait de l'étude d'Amélie Tsaag Varlen sur le sondage d'Asperansa : questions concernant l’hospitalisation en HP, la dépression et les idées suicidaires.


Étude sur le questionnaire d'Asperansa © Amélie Tsaag Varlen

Asperansa a organisé une enquête sur les besoins des adultes autistes. Elle a été suivie d'un sondage, dont les résultats provisoires sont sur le site de l'association.

Amélie Tsaag Varlen a étudié les résultats du sondage, pour le compte d'Asperansa. Ci-dessous l'analyse des réponses sur les HP et la dépression.

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MANIFESTATION 12/09/2018 LE SUICIDE N'EST PAS UN CHOIX #Parlons-en! SAUVONS DES VIES Chateauroux (36)

MERCREDI 12 SEPTEMBRE, CHÂTEAUROUX (36)
LE SUICIDE N'EST PAS UN CHOIX
#Parlons-en! SAUVONS DES VIES


A l’occasion de la Journée mondiale de prévention du suicide (le 10 septembre de chaque année), le CODES de l’Indre, partenaire de l’Établissement Français du Sang, sera présent lors de la collecte du mercredi 12 septembre 2018, place de la République à Châteauroux, de 11h à 19h.
Au programme : échanges avec le public et distribution de bracelets

dossier de presse



Information contact
Le CODES de l'Indre
Éducation et promotion pour la santé
73 rue Grande à Châteauroux
Annabelle DESAIX - Formatrice repérage et gestion de la crise suicidaire
02.54.60.98.75
codes.36@wanadoo.fr

mardi 28 août 2018

USA Un fabricant de filtres Internet pour les écoles lance un détecteur de risque de suicide

Un fabricant de filtres Internet pour les écoles lance un détecteur de risque de suicideLa société a travaillé avec des experts en prévention du suicide et alertera le personnel scolaire en temps réel.d'après article " School internet filter maker launches suicide risk detector"
/www.engadget.com Cherlynn Low, @cherlynnlow / 26.08.2018
  
GoGuardian, Une entreprise qui fabrique des filtres Internet et un logiciel de gestion Chromebook pour les écoles lance aujourd'hui un produit qui détecte le risque de suicide ou d'autodestruction chez les élèves de la maternelle à la 12e année. GoGuardian dessert environ 4 000 districts scolaires aux États-Unis, totalisant environ 5,3 millions d’élèves, et se veut un «système d’alerte rapide destiné à aider les écoles à identifier de manière proactive les élèves à risque pour obtenir rapidement l’aide dont ils ont besoin.
Le produit, appelé Beacon, est un système intégré aux ordinateurs fournis par l'école et utilise l'IA pour comprendre le comportement de navigation des élèves. Lorsqu'il détecte un problème, Beacon alertera un conseiller scolaire ou un psychologue, les informant qu'un utilisateur a été signalé. Lorsque le conseiller ouvre l'alerte dans le tableau de bord administrateur de Beacon, il voit l'identité et le comportement de l'élève qui a déclenché l'alerte.Galerie: Captures d'écran de GoGuardian Beacon | 3 photos


https://www.engadget.com/2018/08/26/goguardian-beacon-suicide-prevention-filter-schools/#gallery=932634&slide=7406919&index=0

 Le système classera le comportement en cinq catégories: recherche générale sur le suicide, idées générales sur le suicide, aide et soutien, automutilation et planification active. La recherche de «comment lier un nœud coulant», par exemple, sera signalée comme «planification active», tandis que quelqu'un recherchant les statistiques des personnes qui se suicident chaque année relèvera de la «recherche générale sur le suicide».
Selon la façon dont chaque école configure Beacon, le conseiller verra également des informations comme comment contacter les autorités locales et les parents de l'enfant. Ils peuvent également ajouter leur propre évaluation du niveau de risque de l'élève et noter s'ils ont effectué un suivi.
Advait Shinde, PDG de GoGuardian, a déclaré à Engadget que Beacon testait depuis près d’un an et que le système avait détecté environ 2 000 cas par semaine. À l'occasion, le personnel scolaire alerté par Beacon a pu faire intervenir les parents à temps.


https://www.engadget.com/2018/08/26/goguardian-beacon-suicide-prevention-filter-schools/


autre article sur le sujet https://www.businesswire.com/news/home/20180827005160/en/GoGuardian-Announces-Beacon-Suicide-Self-Harm-Prevention-Tool


 GoGuardian annonce Beacon, un outil de prévention du suicide et de l'automutilation pour les écoles
Développé avec des experts en suicidologie, ce nouveau produit tire parti de la puissance de l'apprentissage machine pour identifier et alerter le personnel scolaire des intentions des élèves en temps réel pour aider à sauver des vies.27 août 2018LOS ANGELES - (BUSINESS WIRE) - GoGuardian, l'un des principaux fournisseurs de technologies SaaS dans le domaine de l'éducation, a annoncé aujourd'hui que Beacon, un outil de prévention du suicide et de l'automutilation destiné aux écoles de la maternelle à la 12e année, aide les écoles à identifier de manière proactive les élèves à risque pour obtenir rapidement l'aide dont ils ont besoin.
En combinant des analyses en temps réel et un moteur d'apprentissage automatique exclusif, GoGuardian est en mesure de fournir une analyse complète, adaptée au contexte, pour évaluer intelligemment le contenu que les étudiants créent et interagissent en ligne via des recherches Web, des réseaux sociaux, des forums, des courriers électroniques. et des outils de collaboration en ligne.
"Notre mission est de mettre le potentiel et le bien-être des étudiants au centre de toutes nos technologies. Avec un apprentissage automatique avancé, nous avons aidé des étudiants de la maternelle à la 12e année dans tous les aspects de leur formation et nous étendons maintenant ces capacités pour aider à la santé mentale et à la sécurité des étudiants », a déclaré Advait Shinde, cofondateur et PDG de GoGuardian. "En travaillant avec 10 000 écoles comptant plus de 5,3 millions d'élèves, nous avons appris comment les problèmes omniprésents de suicide et d'automutilation affectent les jeunes d'aujourd'hui, et nous avons donc investi beaucoup de temps et de ressources pour développer un produit spécialement conçu pour les professionnels de la santé mentale en milieu scolaire afin d'obtenir l'aide dont ils ont besoin."
Beacon a été construit en collaboration avec des experts en prévention du suicide, dont l'American Foundation for Suicide Prevention et l'American Association of Suicidology. C'est le seul outil capable d'évaluer, de surveiller et d'alerter en fonction de ce qui se passe activement sur les PC des élèves en temps réel, fournissant ainsi aux écoles des informations immédiates et exploitables. Beacon sera déployé dans les écoles de la maternelle à la 12e année scolaire.

Fonctionnant au-delà de simples recherches par mots clés, Beacon est capable de déclencher des alertes immédiates en fonction de contenus contextuels, tels que «Je ne peux plus le faire» ou «Dois-je avaler plus de pilules si leur date d'expiration est dépassée? Les écoles peuvent adapter Beacon pour compléter leurs protocoles de prévention du suicide existants et informer le bon personnel afin qu'il soit en mesure d'agir rapidement. Beacon assure également une surveillance 24 heures sur 24 et la possibilité d’informer automatiquement les parents, même en dehors des heures de cours.

Beacon est lancé à une époque où le suicide chez les jeunes est devenu un problème majeur de santé publique. Le suicide est désormais la deuxième cause de décès chez les 10 à 24 ans, et une étude récente du CDC a révélé que 20% des enfants d’âge scolaire avaient envisagé de se suicider. Et depuis 2007, le taux de décès par suicide a augmenté de 30% chez les garçons de 15 à 19 ans et a doublé chez les filles du même âge. En réponse, les écoles cherchent à entreprendre des efforts plus structurés et plus complets pour identifier les pensées suicidaires et prévenir les comportements suicidaires.
"Il s’agit d’un enjeu complexe et complexe et nous l’avons abordé très sérieusement, passant des mois à travailler avec des responsables scolaires, des professionnels de la santé mentale et des leaders de la prévention du suicide pour créer un produit adapté aux besoins uniques des écoles", a déclaré Tyler Shaddix. co-fondateur et chef de produit chez GoGuardian. "Beacon donne un aperçu de toutes les personnes à risque, y compris 
les " souffrants silencieux ", les étudiants en AP sur performants et les athlètes accomplis qui ont tendance à passer à travers les mailles du filet."


À propos de GoGuardian
GoGuardian a changé la façon dont les écoles K-12 maximisent le potentiel d'apprentissage de chaque élève. Ses produits aident les éducateurs à identifier les schémas d'apprentissage, à protéger les élèves des contenus nuisibles et distrayants et à soutenir les élèves qui risquent de se faire du mal et de se suicider. Avec GoGuardian, les éducateurs peuvent facilement impliquer les étudiants avec des ressources et des communications plus efficaces. Aucun autre outil ne fournit des informations aussi concrètes sur les besoins des étudiants. C'est pourquoi 10 000 écoles et 120 000 éducateurs ont choisi GoGuardian pour engager et protéger plus de 5 millions d'élèves.
Pour en savoir plus sur les outils d'analyse de l'apprentissage, l'engagement des étudiants et les produits de prévention du suicide et de l'automutilation que propose GoGuardian, rendez-vous sur www.goguardian.com.
Contacts
GoGuardianRobert Reynolds, (888) 310-0410 ext. 298Directeur marketing produitrreynolds@goguardian.com
 

lundi 27 août 2018

Le programme Premiers secours en santé mentale

Le programme Premiers secours en santé mentale
Dans Le hors série Santé mentale  spécial formation 2018-2019
Former le grand public à repérer les troubles psychiques et à se comporter de façon
adaptée face à la personne en difficulté, tel est l’objectif du programme Premiers secours
en santé mentale (PSSM) qui va être déployé en France. Explications de Mickaël Bardonnet,
Secrétaire du bureau de l’association PSSM-France, Chef de projet à l’Infipp

Lire l'extrait

INFO +

Le hors série spécial formation 2018-2019
Hors-série 2018 Espace formation



 

COMMUNICATION OMS Suicide principaux reperes & World Health Statistics 2018

OMS Centre des médias/ Principaux repères
Actualisé le 24 août 2018

Suicide
24 août 2018

Principaux faits

  • Près de 800 000 personnes se suicident chaque année.
  • Pour chaque suicide, on dénombre de nombreuses autres tentatives de suicide chaque année. Une tentative de suicide est le principal facteur de risque de suicide ultérieur dans la population générale.
  • Le suicide est la deuxième cause de mortalité chez les 15-29 ans.
  • 78% des suicides surviennent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.
  • L’ingestion de pesticides, la pendaison et les armes à feu sont parmi les méthodes de suicide les plus répandues dans le monde.

Chaque année, près de 800 000 personnes se suicident et beaucoup d’autres font une tentative de suicide. Chaque suicide est une tragédie qui touche les familles, les communautés et des pays entiers et qui a des effets durables sur ceux qui restent. Le suicide intervient à n’importe quel moment de la vie et était la 2e cause de mortalité chez les 15-29 ans dans le monde en 2015. Le suicide n’est pas le seul fait des pays à revenu élevé, c’est un phénomène mondial. En fait, plus de 78% des suicides sont survenus dans des pays à revenu faible ou intermédiaire en 2015.
Le suicide est un grave problème de santé publique; or il peut être évité moyennant des interventions menées en temps opportun, fondées sur des données factuelles et souvent peu coûteuses. Pour que l’action nationale soit efficace, une stratégie globale multisectorielle de prévention du suicide s’impose.

Quelles sont les personnes exposées?
Si le lien entre suicide et troubles mentaux (en particulier la dépression et les troubles liés à l’usage de l’alcool) est bien établi dans les pays à revenu élevé, de nombreux suicides ont lieu de manière impulsive dans un moment de crise et de défaillance de l’aptitude à faire face aux stress de la vie, tels que les problèmes financiers, une rupture, une maladie ou une douleur chronique.
De plus, les conflits, les catastrophes, la violence, la maltraitance ou un deuil et un sentiment d’isolement sont fortement associés au comportement suicidaire. Les taux de suicides sont également élevés dans les groupes vulnérables confrontés à la discrimination, tels que les réfugiés et les migrants, les populations autochtones, les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres ou intersexuées (LGBTI), et les prisonniers. Le risque de suicide le plus important est de loin une précédente tentative de suicide.

Méthodes utilisées
On estime que près de 30% des suicides dans le monde sont dus à l’intoxication par les pesticides, pour la plupart dans les zones agricoles ou rurales de pays à revenu faible ou intermédiaire. Parmi les autres méthodes communément utilisées figurent la pendaison et les armes à feu.
Il est important de savoir quelles sont les principales méthodes utilisées pour se suicider pour pouvoir concevoir des stratégies de prévention qui s’avèrent efficaces, notamment en réduisant l’accès aux moyens.

Prévention et lutte
Les suicides sont évitables. Plusieurs mesures peuvent être prises au niveau de la population, des sous-populations et au niveau individuel pour prévenir le suicide et les tentatives de suicide, à savoir:
  • réduire l’accès aux moyens de se suicider (pesticides, armes à feu, certains médicaments, par exemple);
  • adopter des politiques de lutte contre l’alcoolisme pour réduire l’usage nocif de l’alcool;
  • traiter le suicide de façon responsable dans les médias;
  • assurer le dépistage précoce, le traitement et la prise en charge de personnes souffrant de troubles mentaux et de troubles liés à l’usage de substances psychoactives, de douleurs chroniques ou de détresse émotionnelle aiguë;
  • former les agents de santé non spécialisés à l’évaluation et à la prise en charge des comportements suicidaires;
  • assurer le suivi des personnes qui ont fait une tentative de suicide et leur apporter un soutien au niveau communautaire.
Le suicide est un problème complexe, aussi les efforts de prévention nécessitent-ils une coordination et une collaboration entre de multiples secteurs de la société, dont le secteur de la santé et d’autres secteurs, tels que l’éducation, l’emploi, l’agriculture, l’industrie, la justice, le droit, la défense, la politique et les médias. Ces efforts doivent être complets et intégrés car aucune approche utilisée seule ne peut avoir un impact sur une question aussi complexe.

Difficultés et obstacles
Stigmatisation et tabous
La stigmatisation qui entoure en particulier les troubles mentaux et le suicide signifie que beaucoup de gens qui ont attenté à leur vie ne cherchent pas à se faire aider et ne reçoivent pas l’aide dont ils auraient besoin. La prévention du suicide n’a pas été convenablement traitée tant que l’on n'avait pas conscience du fait que le suicide constitue un problème majeur de santé publique et parce que de nombreuses sociétés le considèrent comme un tabou et n’en parlent pas ouvertement.
À ce jour, seuls quelques pays ont inscrit la prévention du suicide au nombre de leurs priorités sanitaires et 28 pays seulement déclarent s’être dotés d’une stratégie nationale de prévention du suicide. Il est important de mieux sensibiliser la communauté et de faire tomber ce tabou afin de faire progresser la prévention du suicide.

Qualité des données
Au niveau mondial, on manque de données sur le suicide et les tentatives de suicide, et celles-ci ne sont pas de bonne qualité. Seuls 60 États Membres disposent de systèmes d’enregistrement des données d’état civil de qualité qui puissent être utilisés directement pour estimer les taux de suicides.
Ce problème de mauvaise qualité des données de mortalité n’est pas propre au suicide, mais compte tenu de la sensibilité de cette question – et de l’illégalité du comportement suicidaire dans certains pays – il est vraisemblable que la sous-notification et la mauvaise classification représentent des problèmes plus importants pour le suicide que pour la plupart des autres causes de décès.
Il faut améliorer la surveillance et le suivi du suicide et des tentatives de suicide si l’on veut que les stratégies de prévention soient efficaces. Les différences transnationales dans le tableau de mortalité et l’évolution des taux, des caractéristiques et des méthodes de suicide, mettent en lumière la nécessité pour chaque pays d’améliorer la complétude, la qualité et l’actualité de leurs données relatives au suicide.
Cela comprend l’enregistrement des données d’état civil pour le suicide, des registres hospitaliers des tentatives de suicide et des enquêtes représentatives au plan national, recueillant des informations sur les tentatives de suicide autodéclarées.

Action de l’OMS
L’OMS considère le suicide comme une priorité de santé publique. Le premier rapport mondial de l’OMS sur le suicide intitulé Prévenir le suicide: un impératif mondial publié en 2014, vise à sensibiliser davantage à l’importance en santé publique du suicide et des tentatives de suicide, et de donner à la prévention du suicide un rang de priorité élevé dans le Programme d’action mondial de santé publique.
Il vise également à encourager et aider les pays à élaborer ou renforcer des stratégies complètes de prévention du suicide dans le cadre d’une approche multisectorielle de santé publique.
Le suicide est l’un des problèmes de santé prioritaires du Programme d’action de l’OMS Combler les lacunes en santé mentale (mhGAP), lancé en 2008, qui fournit des orientations techniques fondées sur des données factuelles en vue de développer la prestation de services et les soins pour les troubles mentaux, neurologiques et liés aux substances psychoactives dans les pays.
Dans le Plan d’action de l’OMS pour la santé mentale 2013 2020, les États Membres de l’OMS se sont engagés à s’efforcer d’atteindre la cible mondiale d’une réduction de 10% du taux de suicide dans les pays d’ici 2020.
De plus, le taux de mortalité par suicide est un indicateur de la cible 3.4 des objectifs de développement durable: d’ici à 2030, réduire d’un tiers, par la prévention et le traitement, le taux de mortalité prématurée due à des maladies non transmissibles et promouvoir la santé mentale et le bien-être.
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Autres liens
Reportage dans un service de prévention
Les Hôpitaux Universitaires de Genève et la Fondation Children Action sont à l'écoute des adolescents qui ont du mal à vivre pour leur venir en aide.


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Estimations 2018 http://www.who.int/mental_health/prevention/suicide/suicideprevent/en/

Suicide data


Close to 800 000 people die due to suicide every year, which is one person every 40 seconds. Many more attempt suicide. Suicide occurs throughout the lifespan and is the second leading cause of death among 15-29 year olds globally.

Suicide is a global phenomenon; in fact, 79% of suicides occurred in low- and middle-income countries in 2016. Suicide accounted for 1.4% of all deaths worldwide, making it the 18th leading cause of death in 2016. Effective and evidence-based interventions can be implemented at population, sub-population and individual levels to prevent suicide and suicide attempts.

There are indications that for each adult who died of suicide there may have been more than 20 others attempting suicide.


Estimates


World Health Statistics 2018: Monitoring health for the SDGs

World Health Statistics 2018 bring together available data on health-related Sustainable Development Goals (SDG) indicators, including suicide (indicator 3.4.2).



WHO Global Health Estimates

The WHO Global Health Estimates provide a comprehensive and comparable assessment of mortality (including suicide) and loss of health due to diseases and injuries for all regions of the world. The latest WHO assessment of deaths by cause is for the years 2000–2015.


WHO Global Health Estimates in the Global Health Observatory (GHO)

The WHO Global Health Estimates can also be accessed through the Global Health Observatory.


WHO Global Health Estimates for suicide in the mental health GHO

The WHO Global Health Estimates of age-standardized suicide rates for 2015 can be accessed on the mental health GHO theme page and database.



Country reported data


WHO Mortality Database

The WHO Mortality Database is a compilation of mortality data by age, sex and cause of death (including suicide), as reported annually by Member States from their civil registration systems.


WHO Mortality Database Online Tool

A user-friendly application provides number of deaths and age-standardized death rates by country, year, cause (including suicide), sex and age from 1979 onwards.


WHO Mortality Database Cause of Death Query online (CoDQL)

The WHO Mortality Database contains mortality data by country, year, cause of death, age and sex, submitted to the WHO by its Member States on an annual basis from 1950 to date. Because of the amount of information it contains, extracting some data is not a simple task for users without adequate data base management skills. For that reason, CoDQL has been put on-line to allow users to extract the data needed for their purposes in an easy and fast manner.


WHO Mortality Database raw data files

Basic underlying raw data files, together with the necessary instructions, file structures, code reference tables, etc. are provided, not constituting a user-friendly data collection.



Suicide attempt surveillance


Manual for suicide attempt surveillance

Improved surveillance and monitoring of suicide attempts and self-harm is a core element of suicide prevention and needed for all countries. The Practice manual for establishing and maintaining surveillance systems for suicide attempts and self-harm aims to provide a tool for countries to use in setting up a public health surveillance system for suicide attempts and self-harm cases presenting to general hospitals, based on medical records.