Affichage des articles dont le libellé est REGION OCEAN INDIEN. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est REGION OCEAN INDIEN. Afficher tous les articles

jeudi 5 août 2021

La plateforme de prévention S.O.S Kriz de Martinique cherche de nouveaux écoutants bénévoles

La plateforme de prévention S.O.S Kriz de Martinique cherche de nouveaux écoutants bénévoles

S.O.S Kriz a besoin d’effectifs supplémentaires pour aider à surmonter la détresse que suscite la crise sanitaire dans de nombreux foyers. En juillet dernier, 43 "préventeurs" se sont relayés "pour répondre aux 356 appels venus des quatre coins, en quête de réconfort et de réponses".
Guy Etienne • Publié le 4 août 2021 à 09h00

La pandémie que nous vivons depuis près d’un an et demi, avec l’alternance de confinement et de déconfinement, les mesures restrictives qui bouleversent notre quotidien, ainsi que la tension ambiante, provoquent inéluctablement du stress dans les foyers.

Conséquence, la santé mentale des personnes les plus fragiles en prend un coup, aussi bien chez les adultes que chez les enfants.

La santé mentale des personnes reste dégradée, avec une prévalence élevée des états anxieux, dépressifs, des problèmes de sommeil et des pensées suicidaires, en particulier chez les personnes en situation de précarité (emploi, finance, logement), les personnes ayant des antécédents de trouble psychologique et les jeunes (18-24 ans).

La colère, la peur, l’inquiétude pour sa santé, la frustration, ou encore les sentiments de solitude sont associés à une santé mentale plus dégradée, quelles que soient les caractéristiques sociodémographiques et les conditions de vie.

(Enquête réalisée par Santé publique France du 15 au 17 mars 2021)

Il en est de même dans le monde du travail.

L’état de santé psychique des travailleurs s’est fortement dégradé début 2021 avec un doublement du risque dépressif et une forte détérioration de la santé perçue.

La crise a induit une intensification du travail, une hausse de l’insécurité de l’emploi, mais aussi souvent un sentiment d’utilité accru.

(Extrait d’une étude de la DARES - Direction de l’Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques - mai 2021)

Invitation à rejoindre la plateforme pour écouter les plus fragiles. • ©S.O.S Kriz / DR
S.O.S Kriz de Martinique a besoin d’oreilles

C’est dans ce contexte qu’en juillet 2021, 43 "préventeurs" (ou écoutants) se sont relayés "pour répondre aux 356 appels venus des quatre coins, en quête de réconfort et de réponses" sur la plateforme téléphonique d’écoute de SOS Kriz Martinique. Ce site web est orienté vers la prévention du suicide et le soutien aux personnes en souffrance et en crise.

L'heure est grave, les ressources manquent et la population compte sur la solidarité pour garder le cap. Plusieurs de nos préventeurs sont partis en vacances ou mobilisés auprès de leurs familles.

D’autres sont atteints par la Covid ou cas contacts, ce qui fragilise notre dispositif.
"Il faut que nous restions un maillon de la solidarité"

Et donc nous n’avons pas l’effectif nécessaire pour répondre aux très nombreux appels qui arrivent sur nos lignes téléphoniques, d’où ce besoin de renforcer les équipes.

Des anonymes, des chefs d’entreprises… tous les profils s’expriment face au doute et à la confusion.

On a aussi des appels sur les violences conjugales qui continuent…

Donc, il faut que nous restions un maillon de la solidarité, en collaboration avec le SAMU, les pompiers, la police et la gendarmerie. Et puis il y a la CUM (Cellule d’Urgence Médico-Psychologique) qui est également mobilisée au CHU, aussi bien pour la population que pour les soignants.

(Fabienne Sainte-Rose – présidente de S.O.S Kriz Martinique)

S.O.S Kriz au service du "souci de l'autre"

"Si vous avez du temps, plus de 26 ans, en bonne santé mentale et physique, et que vous avez le souci de l'autre", précise l’association S.O.S kriz, vous pouvez proposer vos services de préventeur bénévole par mail, à l’adresse sos.kriz@gmail.com ou contactez le 0800 100 811.

Le contact de la plateforme d'écoute de S.O.S Kriz Martinique. • ©S.O.S kriz / DR 

https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/la-plateforme-de-prevention-s-o-s-kriz-de-martinique-cherche-de-nouveaux-ecoutants-benevoles-1072660.html

lundi 20 avril 2020

Agence de Santé Océan Indien (ARS OI) Dossier documentaire Suicides et tentatives de suicide

Dossier documentaire Suicides et tentatives de suicide
Dans le cadre de la convention entre l’Agence de Santé Océan Indien (ARS OI) et l’Observatoire Régional de la Santé Océan Indien (ORS OI) concernant sa mission d’observation, l’ORS met à disposition des données et des informations sur la santé à La Réunion et à Mayotte. Le programme 2020 prévoit la diffusion de dossiers documentaires sur des thématiques de santé à La Réunion et à Mayotte. La vingt-cinquième édition des dossiers documentaires concerne les suicides et tentatives de suicide.

L’objectif de ce tableau de bord est de présenter différentes références sur la thématique des suicides et tentatives de suicide, au niveau national, à La Réunion et à Mayotte :
les plans, une bibliographie (rapports, études, articles, guides),
une sélection d’autres ressources disponibles (sites internet, revue de presse locale, annuaires).ORSOI DDOC suicides 2020
https://www.ors-ocean-indien.org/dossier-documentaire-suicides-et-tentatives-de-suicide,478.html

mardi 18 juillet 2017

ILE DE LA REUNION Lancement du Projet APSOM (Algorithme de prévention du suicide en Outre-mer à La Réunion

Dr Erick Gokalsing : "Le suicide est l’affaire de tous"
LINFO.RE –du 18.07.2017

Psychiatre à l’EPSMR et coordonnateur local du projet Apsom, le docteur Erick Gokalsing est l’invité du 12h30 d’Antenne Réunion pour évoquer la problématique du suicide.

Diminuer le nombre de tentatives de suicides, c’est l’objectif d’un nouveau programme lancé cette semaine à La Réunion, présenté par le docteur Erick Gokalsing le programme Aspom (Algorithme de prévention du suicide en Outre-mer à La Réunion), on recense 2 tentatives chaque jour et une centaine de suicides par an.

"La situation actuelle, d’après les derniers chiffres, on a des tendances qui évoluent plutôt favorablement. Mais il ne faut pas pour autant se glorifier car il y a encore une véritable urgence au niveau mondial, dans la France et dans les Dom. C’est la raison pour laquelle nous avons souhaité lancer ce projet qui porte sur les Départements d’Outre-mer historiques"

Les femmes et les jeunes sont les principales victimes

Les femmes et les jeunes de 15 à 24 ans restent les principales personnes touchées, comme le confirme le psychiatre à l’Établissement public de santé mentale de La Réunion (EPSMR).

"A La Réunion, on a des cas de suicide qui touchent plus particulièrement les jeunes. Le suicide est la deuxième cause de mortalité dans le monde chez les jeunes. Dans l’île, c’est même quasiment à 1 % près autant que la première cause de mortalité, que sont les accidents de la route."

"Au niveau des suicides aboutis, ce sont les hommes qui sont les plus touchés par le suicide, mais les tentatives de suicide sont plutôt faites par des femme, qui sont hospitalisées pour ce motif."
Plusieurs causes expliquant le passage à l’acte

"La dépression est l’un des facteurs, mais il y en a d’autres à prendre en compte, comme les traumatismes durant l’enfance ou la détresse psycho-sociale. Il y a aussi des particularités dans chaque population et dans chaque culture."
Algorithme de prévention du suicide Outre-mer

"L’objectif est de se centrer sur les personnes qui ont déjà fait une tentative de suicide. 15 à 20 % des personnes qui ont déjà fait une tentative vont réitérer. Nous voulons donc faire diminuer ce chiffre. Le suicide est l’affaire de tous."

http://www.linfo.re/la-reunion/sante/722713-dr-erick-gokalsing-le-suicide-est-l-affaire-de-tous 



INFO +

Pour en savoir plus sur projet (APSOM) Voir post du 8 mars 2016 http://blogdinfosuicide.blogspot.fr/2016/03/martinique-prevention-suicide.html 


article lié

2 tentatives de suicide par jour à La Réunion
LINFO.RE –  le 18.07.2017

Dans son dernier rapport sur les suicides et tentatives de suicides à La Réunion, L’Observatoire Régional de la Santé de l’île relève que 2 tentatives de suicide par jour sont comptabilisées. Un constat particulièrement alarmant pour La Réunion où le taux de mortalité par suicide est plus élevé chez les jeunes. Sur le département, un nouveau dispositif de prise en charge est mis en place.
Selon l’Observatoire Régional de la Santé de La Réunion (ORS) en moyenne chaque année ce sont 750 séjours hospitaliers en lien avec une tentative de suicide qui ont été comptabilisés de 2011 à 2013.

Cela représente 2 tentatives de suicide par jour et près de 700 patients pris en charge pour tentative de suicide.

Les femmes et les jeunes plus concernés

65% des tentatives de suicide concernent les femmes. Les jeunes entre 15 et 24 ans sont plus particulièrement concernés puisqu’ils représentent 38 % de l’ensemble des tentatives de suicide chez les patients hospitalisés.

Sur la période entre 2011 et 2013, en moyenne chaque année 570 passages aux services des urgences hospitalières ont été enregistrés pour tentative de suicide. Les recours concernent à 55% des femmes.

88 décès par suicide ont été comptabilisés chaque année entre 2009 et 2011 à La Réunion. Ici, les trois quarts des suicides concernent des hommes. Toutes les classes d’âge sont concernées dans cette surmortalité masculine.

Taux de mortalité plus élevé chez les jeunes

Contrairement à la situation métropolitaine, la mortalité par suicide n’augmente pas avec l’âge sur l’île.

La Réunion se caractérise par des taux de mortalité par suicide particulièrement élevés chez les jeunes. 75% des suicides ont lieu avant 55 ans dont 14% avant l’âge de 25 ans.

91,8% des patients ne sont pris en charge qu’une seule fois pour tentative de suicide. Cependant, 8,2% d’entre eux sont pris en charge plusieurs fois. 64,8% de ces patients sont des femmes d’une moyenne d’âge d’environ 32 ans.

En moyenne entre 2011 et 2013 plus de 82% des personnes qui ont tenté de se suicider l’on fait par le moyen de substance solide ou liquide tel que les médicaments.

Selon la répartition des passages aux urgences pour tentative de suicide le plus fort taux se trouve chez les hommes entre 25 et 44 ans (45%).

Chez les femmes ce sont les moins de 25 ans les plus touchées puisqu’elles représentent 41% de ces passages.

http://www.linfo.re/la-reunion/societe/722704-tentative-de-suicide-la-jeunesse-reunionnaise-plus-touchee

AUTRE ARTICLE Sur le sujet


APSOM, un suivi des patients pour réduire le taux de suicide 
Infos Santé 18 juil 2017 www.clicanoo.re/*

A La Réunion, plus de 80% des tentatives de suicide sont effectuées par prise de médicaments.

Cette semaine, démarre le programme APSOM (Algorithme de Prévention du Suicide Outre-Mer). Les objectifs majeurs : mieux connaître les populations exposées au risque suicidaire et surtout faire diminuer sensiblement le nombre de tentatives de suicides dans nos départements. Ce programme hospitalier de recherche clinique interrégional mobilise l’équipe IPSOM (Impact du Psychotraumatisme et du Suicide Outre-Mer) de l’unité de recherche 1178 de l’INSERM. Il réunit des médecins et des chercheurs de 4 départements d’outre-mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, et La Réunion) et de Polynésie. Il associe également les médecins libéraux ultramarins.
La prise en charge des patients suicidant est, dans les départements d’outre-mer, hétérogène et compliquée. Le suivi de ces patients est souvent difficile en aval en raison du manque de psychiatres et de psychologues libéraux, jusqu’à 4 fois mois qu’en métropole. Aussi, la surcharge de travail dans les Centres Médico-Psychologiques peuvent également rendre compliqué le suivi. C'est pourquoi la mise en place d’un système de veille, qui implique les acteurs de soins primaires, servirait à mieux connaître la population des sujets faisant une tentative de suicide, et à structurer leur prise en charge. C’est justement l’objet d’étude d’APSOM.
Le professeur Jehel, professeur de psychiatrie à l'Université des Antilles et chef de service psychiatrie et addictologie au CHU de la Martinique dirige l'équipe Outre-Mer de l'INSERM. Il explique le fonctionnement de l'étude d'APSOM : https://www.youtube.com/watch?v=maiMIlyNXZE
 
Le programme APSOM vise essentiellement à évaluer l’efficacité d’un nouveau protocole de prise en charge des patients suicidant. Tout commence en métropole, avec le déploiement du protocole Algos. En quelques mots, Algos recommande qu’un patient suicidant pris en charge par un service d’urgence soit, à sa sortie, recontacté au domicile, par téléphone et par courrier, à un intervalle régulier. Un système de suivi qui a déjà fait ses preuves et qui va servir de base à l’expérimentation en Outre-mer.
En effet, le projet APSOM ajoute à cette prise en charge l’intervention d’un professionnel de santé, idéalement le médecin traitant du patient. Ce médecin sera associé à une évaluation régulière, dans les mois suivants. C’est en effet dans l’année qui suit une tentative de suicide que le risque de réitération est le plus fort.
Sur la base des résultats déjà obtenus en métropole, les chercheurs estiment que le protocole enrichi pourrait permettre de diviser par 3 le taux de réitération des tentatives de suicide en outre-mer.
L'étude va permettre, en parallèle du protocole de prise en charge, de recueillir des données sur les personnes exposées au risque suicidaire. Aujourd'hui, les statistiques recueillies par l'Observatoire Régional de la Santé (ORS), se limitent à l'âge et au sexe ou au mode de suicide.

Les chiffres du suicide à la Réunion

  • Chaque année, 88 décès par suicide ont été comptabilisés sur la période 2009-2011. Trois quarts de ces suicides concernait les hommes, toutes classes d'âge confondues.
  • Entre 2011 et 2013, environ 2 tentatives de suicide ont eu lieu par jour. Ce qui représente 750 séjours hospitaliers par an en lien avec une tentative de suicide.
  • Les tentatives de suicide concernent davantage les femmes (65%).
  • Les jeunes, de 15 à 25 ans représentent 38% de l'ensemble des tentatives de suicide chez les patients hospitalisés. En effet, La Réunion se caractérise par des taux de mortalité par suicide particulièrement élevés chez les jeunes, avec 75% des suicides à la Réunion qui ont lieu avant 55 ans, dont 14% avant l'âge de 25 ans.
  • Plus de 80% des tentatives de suicide sont effectuées par prise de médicaments
  • Sur l'île, la mortalité par suicide n'augmente pas avec l'âge, contrairement à la situation en métropole.

* https://www.clicanoo.re/Societe/Article/2017/07/18/APSOM-un-suivi-des-patients-pour-reduire-le-taux-de-suicide_480562


INFO +

Lettre de l'ORS Fevrier 2017 https://www.ors-ocean-indien.org/IMG/file/newsletter/1_03022017.pdf

Tableau de bord de l'ORS Suicides et tentatives de suicides à La Réunion, mars 2015
https://www.ors-ocean-indien.org/IMG/file/tableaux_bord/TDB_Suicides_2015(1).pdf

mardi 24 février 2015

Ile de la Réunion et Mayotte Dossier Documentaire "suicides et tentatives de suicide et partenariat ARS OCEAN INDIEN ET ORS REUNION

Un dossier documentaire sur les "Suicides et tentatives de suicide"
Dans le cadre d'une convention signée avec l'ARS OI (Agence régionale de santé océan Indien), l'ORS Réunion met à disposition des données et des informations sur la Réunion et Mayotte. Un travail qui s'adresse aux professionnels, aux étudiants et à tout public intéressé par les thèmes abordés. Le troisième dossier documentaire de l'ORS Reunion (Observatoire régional de la santé) vient de paraître et concerne la problématique des "Suicides et tentatives de suicides". 
 Source info : http://www.nostalgiereunion.com/linfo/362656-un-dossier-documentaire-sur-les-suicides-et-tentatives-de-suicide
ARS OCEAN INDIEN http://www.ars.ocean-indien.sante.fr
ORS REUNION http://www.ors-reunion.org/

LE DOSSIER http://www.ors-reunion.org/IMG/pdf/Dossier_doc_suicides_2015.pdf