vendredi 29 mars 2024

PARIS Projet Nouvel Hôtel-Dieu : Vinci construction, lauréat pour la transformation de l’hôpital

Projet Nouvel Hôtel-Dieu : Vinci construction, lauréat pour la transformation de l’hôpital
Mis à jour le 28/03/2024. Signaler ce contenu

 

Hôpital Hôtel-Dieu (Paris 5) -
AP-HP/F. Marin

Le dialogue compétitif lancé en mai 2022, visant à réaliser la restructuration de l’hôpital Hôtel-Dieu AP-HP a abouti à un choix du jury, ce mardi 26 mars 2024, en faveur du groupement DP. R (Vinci construction) associé aux architectes Valero Gadan et Barthélémy et Griño.

L’AP-HP a engagé une mutation profonde de l’Hôtel-Dieu, visant à transformer cet hôpital tant au plan médico-universitaire qu’urbain, et à l’ouvrir aux enjeux de la médecine de demain.

Seul un projet de rénovation majeur permet la valorisation d’un patrimoine architectural et urbain d’ampleur, la mise en conformité du site, et la pérennisation d’une activité hospitalière en son sein.

Le projet prévoit deux volets complémentaires : le maintien de l’ensemble des activités hospitalières et de recherche du site et la valorisation d’une partie du site permettant à la fois, le financement de l’opération hospitalière et une plus grande ouverture sur la ville.

Le projet médical et de recherche du site repose sur son expertise dans la prise en charge des vulnérabilités, la prévention et la santé publique. Sa mission, comme ce fut toujours le cas tout au long de son histoire, est d’ouvrir la voie à des nouvelles formes de soin et à de nouvelles manières de soigner.

Le volet hospitalo-universitaire porté par l’AP-HP, objet de la présente compétition, au nord du site (côté Seine), repose sur un projet médical original et multidisciplinaire, basé sur son identité et son expertise dans la prise en charge des vulnérabilités, de la prévention et de la santé publique. Très ambulatoire, résolument ouvert sur la ville, le site offrira la proximité idéale entre équipes médicales, chercheurs et start up pour accélérer l’innovation en santé. Ce projet occupe la majorité des surfaces de l’Hôtel-Dieu et comporte notamment les activités et parcours qui en font sa singularité :
Parcours patients vulnérables : PASS, Espace Santé Jeune ;
Parcours Infectieux : du dépistage (centre de santé sexuelle en partenariat avec la Ville de Paris) à la prise en charge des infections sexuellement transmissibles ;
Parcours de dépistages et prévention : troubles du sommeil, pathologies professionnelles et environnementales, hypertension artérielle, santé de la femme ;
Prise en charge des victimes de violences : Unité médico-judiciaire, Maison des femmes ;
Pôle de psychiatrie expert dans la prise en charge du risque suicidaire et du psychotraumatisme.
Pour en savoir plus : lire le communiqué de presse

MANIFESTATION MONTEUX (84) 16/04/24 demi-journée de sensibilisation au repérage de la crise suicidaire

La commission de prévention du suicide, coanimée par le Point Ecoute et Catherine Famin, psychologue et formatrice en prévention de la crise suicidaire et Yoann Lecourt infirmier et formateur, a le plaisir de vous inviter à une demi-journée de sensibilisation au repérage de la crise suicidaire.

Cette séance, destinée aux professionnels en lien avec les adolescents, est gratuite et aura lieu le 16 avril de 14h à 17h dans la salle du  Château d’eau, 34 Rue des Hortensias, à Monteux.

L’inscription est obligatoire, soit via le lien ci-dessous soit par téléphone auprès de l’accueil du PAEJ.

Source https://cpts-synapse.fr/prevention/reperage-de-la-crise-suicidaire/

Suicides sur le pont de Saint-Nazaire : les cameras serviront aux forces de police pour prévenir les suicides.

Suicides sur le pont de Saint-Nazaire : les images des caméras seront enregistrées

La préfecture a donné son feu vert pour que les images des caméras du pont de Saint-Nazaire soient enregistrées. Elles serviront aux forces de police pour prévenir les suicides.
L'édifice est doté de 29 caméras de vidéosurveillance. ©Le Courrier du pays de Retz

Par Simon Mauviel Publié le 28 Mar 24
 Au-delà du diagnostic périodique qui se déroule actuellement et des travaux programmés sur les piles maritimes, le Département de Loire-Atlantique travaille à la sécurisation du pont de Saint-Nazaire et notamment la prévention des suicides.

Pas de filets anti-suicide

Sur cet épineux dossier, la piste de filets de sécurité, souhaitée par certains acteurs locaux, soulève des contraintes techniques liées au vent qui nécessiteraient des aménagements conséquents sur l’ouvrage.

Toujours sur cette question, le Département précise avoir réuni en janvier dernier, « à son initiative » plusieurs acteurs : l’hôpital de Saint-Nazaire, l’Agence régionale de santé, le Sdis 44 (pompiers), la gendarmerie, le Cross Etel, l’Agglomération et la Ville de Saint-Nazaire et la communauté professionnelle territoriale de santé.

Cette réunion avait pour objectif de partager les mesures respectives de chaque entité représentée pour disposer d’une vision globale des enjeux et des actions menées autour du suicide. Le Département de Loire-Atlantique
Des patrouilles renforcées

Une liste d’actions potentielles à mettre en œuvre a été définie à cette occasion, pour un montant global d’environ 590 000 €. À commencer par un renfort du patrouillage (au moins 7 allers-retours quotidiens effectués par les agents départementaux) et le recours à la vidéoprotection.

Depuis juin 2023, le pont est doté d’un nouveau système de gestion dynamique des voies avec 29 caméras qui permettent d’avoir une vision sur l’ensemble du pont et de ses abords.
Les images des caméras bientôt enregistrées

La détection automatique d’incident permet de détecter, sur certaines portions du pont, l’arrivée d’un piéton ou d’un deux-roues, un véhicule à l’arrêt, ou encore un piéton franchissant le garde-corps sur une partie de la travée métallique.

La détection automatique d’incident ne détecte pas les comportements anormaux, mais c’est le rôle des opérateurs du PC routes de qualifier les comportements lorsqu’ils reçoivent une alerte de détection. Le Département de Loire-Atlantique

En revanche, ces caméras ne permettaient pas encore d’enregistrer des images qui pourraient être utilisées par exemple par les enquêteurs des forces de police dans leurs investigations.Vidéos : en ce moment sur Actu

C’est désormais chose faite. « Le Département a reçu l’autorisation préfectorale pour procéder aux enregistrements ».

https://actu.fr/pays-de-la-loire/saint-brevin-les-pins_44154/suicides-sur-le-pont-de-saint-nazaire-les-images-des-cameras-seront-enregistrees_60880581.html

APPEL A TEMOINS pour la serie documentaire "Dans les Yeux d'Olivier" France 2

APPEL A TEMOINS pour la serie documentaire "Dans les Yeux d'Olivier" France 2

 

ROYAUME UNI Campagne /formation sur la prévention du suicide à des bénévoles travaillant auprès de personnes en rupture d'une relation

La rupture d'une relation augmente le risque de suicide

D'apres article  Relationship breakdown increases risk of suicide - charity 24/03/24 Shariqua Ahmed ,BBC News, Peterborough

CPSL Mind offre 100 places entièrement financées pour son atelier Stop Suicide

Une organisation caritative spécialisée dans la santé mentale propose une formation à la prévention du suicide aux bénévoles qui travaillent avec des personnes en situation de rupture amoureuse.

Selon  Cambridgeshire, Peterborough and South Lincolnshire (CPSL) Mind, la rupture d'une relation, le divorce et la séparation sont reconnus comme des facteurs susceptibles d'augmenter le risque de suicide.

L'organisation caritative a offert 100 places entièrement financées pour son atelier Stop Suicide, tout au long des mois de mai et juin.

Lily Anderson, de CPSL Mind, a déclaré que la campagne de l'organisation caritative se concentrait sur une situation de vie souvent complexe, dont les preuves suggèrent qu'elle peut augmenter le risque de suicide.

La campagne Stop Suicide vise à faire prendre conscience de la manière dont chacun peut jouer un rôle dans la prévention du suicide .

La campagne Stop Suicide vise à sensibiliser le public à la manière dont chacun peut jouer un rôle dans la prévention du suicide.

L'organisation caritative souhaite s'engager auprès de plus de 50 organisations locales, dont des groupes communautaires et le personnel des tribunaux de la famille.

L'atelier de trois heures permettra aux participants d'acquérir les compétences nécessaires pour reconnaître les signes avant-coureurs du suicide, poser des questions directes sur le suicide et soutenir les personnes à risque. Une conférence d'une heure sur la prévention du suicide sera également proposée.

Bien que la suicidalité soit un phénomène complexe, les recherches menées par les Samaritains, une organisation caritative qui vient en aide aux personnes isolées, mettent en évidence l'impact potentiel d'une déconnexion des individus des relations familiales et des normes sociales.

"Les recherches des "Samaritans’ soulignent l'importance de sensibiliser aux signes avant-coureurs du suicide toutes les personnes qui soutiennent des individus confrontés à une rupture, une séparation ou un divorce potentiels", a déclaré Mme Anderson."Pour certains, cela peut entraîner la perte de réseaux de soutien ainsi que des changements dans les situations de logement, les finances personnelles et les contacts avec les enfants.

"Notre objectif avec cette campagne est de permettre à ceux qui travaillent régulièrement avec des personnes en rupture de couple, ou qui risquent de l'être, d'avoir des conversations ouvertes sur le suicide s'ils sont inquiets pour quelqu'un - et de savoir comment réagir de manière utile face à une personne en danger".

La formation gratuite est disponible à la fois en face à face et en ligne.

https://www.bbc.com/news/articles/c994nd0wrrgo

Noirmoutier-en-l'Île (85). Le groupe prévention suicide ouvre des consultations dans l’île

 Noirmoutier-en-l'Île. Le groupe prévention suicide ouvre des consultations dans l’île

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Laure Massé est vice-présidente de GPS Noirmoutier. © Ouest-France

À partir du 27 avril, le groupe prévention suicide (GPS) Noirmoutier, rattaché au réseau territorial, viendra enrichir l’offre de santé. Avec trois permanences de deux heures par mois (à Noirmoutier, l’Épine et Barbâtre), gratuites et sans rendez-vous, GPS espère toucher ceux qui ont besoin d’être écoutés. Neuf bénévoles formés à l’écoute constituent l’équipe noirmoutrine mais ce n’est qu’un début et déjà la vice-présidente, Laure Massé, lance un appel. Les rendez-vous individuels seront assurés en binôme. Chaque bénévole aura reçu une formation Sentinelle, dispensée par l’Agence régionale de santé (ARS). La communauté de communes a pris en charge la formation Premiers secours en santé mentale. Une analyse de la pratique sera assurée à Challans par un psychologue, pour l’instant. Une ligne d’écoute avec répondeur est ouverte au 06 42 51 68 43. Il ne s’agit pas de thérapie mais d’une écoute et d’une orientation selon les problématiques évoquées.

La mise en place d’un groupe de parole pour les proches endeuillées, après un suicide, est aussi à l’étude ainsi que des interventions dans les écoles afin de se faire connaître. Permanences dans l’espace consultation dans l’annexe du centre social Grain de sel, rue de la Poste, à Noirmoutier, à la Salangane ou à la Rocterie.

Contact par courriel à gps.noirmoutier@gmail.com. Pour assister aux groupes de parole à Challans, les 5 avril et 7 juin : tél. 06 42 51 68 43.

Ouest-France

TÉMOIGNAGE. « J’ai commencé à vouloir mourir… » : Martin, 17 ans, a fait face au mal-être psychique

TÉMOIGNAGE. « J’ai commencé à vouloir mourir… » : Martin, 17 ans, a fait face au mal-être psychique

Carine JANIN.

Ouest-France
France, mardi 26 mars 2024 

 Le mal-être psychique des jeunes augmente, comme le montre une étude de Santé publique France. Martin (1) a accepté de raconter l’épisode dépressif qu’il a traversé après le suicide de sa petite amie.

Sur la table du salon, Martin (1), 17 ans, a disposé les anneaux argentés qu’il porte aux doigts et qui, chacun, symbolise un être cher. Parmi eux, il y a celui de sa « petite amie »,Nadia (1). Elle s’est suicidée en août dernier. Martin l’aimait. Il a appris sa mort par un simple SMS de la mère de celle-ci, qui s’opposait à leur relation. Et ensuite, « rien ».«Je n’allais déjà pas ultra-bien avant, explique-t-il. Mais à partir de là, j’ai commencé à vouloir mourir moi aussi. Je m’en suis voulu de ne pas l’avoir aidée. »

Martin perd le sommeil et l’appétit, il décroche en cours. À la maison, les relations sont tendues de longue date avec ses parents. Le père est en fauteuil roulant depuis un accident de moto, quand Martin avait 6 ans. Son corps et sa vie ont volé en éclats, et celle de toute la famille a vacillé. L’épreuve a distendu les liens.

À l’été 2023, Martin ne dit mot de ce qu’il traverse. Il ne veut « pas déranger ». Deux semaines après la reprise des cours, l’envie de mourir est devenue omniprésente.

Instinctivement, il se rend, un jour, à la vie scolaire du lycée et demande à « voir une psy » Il passera trois heures à déverser son chagrin et ses angoisses. La maman est alertée le lendemain. Ébranlée. Rendez-vous est pris chez le médecin, lequel renvoie vers une psychologue. Deux possibilités : six semaines d’attente pour un rendez-vous remboursé à la Maison de l’adolescent. Deux semaines de délai chez une psy libérale, à 50 €. Ils choisissent la seconde option, malgré son coût. « On ne pouvait pas se permettre d’attendre » dit la maman.

« Ça va s’arranger »

Le soir même du rendez-vous, Martin est orienté vers les urgences psychiatriques du CHU le plus proche, dans une unité spéciale pour adolescents.

Après quarante-huit heures de réflexion, sans téléphone ni contact extérieur, il accepte de séjourner à l’hôpital en passant un « contrat » avec des objectifs. Par exemple, écrire un poème pour dire « Adieu » à Nadia.

Les journées sont jalonnées de consultations, d’ateliers avec les autres patients, de « médiations de parole » ou de « slam ». La compagnie des autres patients apaise Martin. « On pouvait dire ce qu’on avait sur le cœur, sans gêne et sans jugement. » Parce que, dit Martin, « quand on va mal, la société nous oblige à le cacher ».

Au bout de deux semaines « d’hospit’», comme il dit, « c’était pas magique, mais j’allais un peu mieux. Et j’avais des pistes pour aller encore mieux. »

Aujourd’hui, il a le sentiment de « moins souffrir », même si des tensions perdurent au sein de la famille.

Quand le moral de Martin se remet à faiblir, écrire est un exutoire : « Je prends un crayon, et j’écris ce qui me passe sur le cœur, sans réfléchir. »

À un jeune qui traverserait les mêmes difficultés, Martin dirait : « Il ne faut pas rester solo. En parler, ça fait du bien. Parce qu’au fond, même si on n’arrive pas à le croire quand on est dedans, ça va s’arranger. »

Pour l’an prochain, après le bac, Martin a émis ses vœux : « Fac de psycho. Ou médecine », pour se spécialiser en psychiatrie.

(1) Prénom d’emprunt.

Cet article est paru dans Ouest-France

Illustration(s) :
Martin, 17 ans, a traversé un épisode suicidaire l’an dernier. Photo : Jérôme Fouquet/ouest-france

Martin, 17 ans, a traversé un épisode suicidaire l’an dernier. Écrire lui a fait du bien.
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Jérôme Fouquet, Ouest-France

MANIFESTATION 14/05/24 Bourg en Bresse (01) improvisation / débat « Mal-être, pensées suicidaires, parlons-en ! »

 Action à destination du grand public et des professionnels autour de la question du suicide.

Il s’agit d’une improvisation théâtrale proposée par la troupe les Désaxés, suivi d’un débat animé par Mr PIRODON, psychologue.

 « Mal-être, pensées suicidaires, parlons-en ! »

Date : mardi 14 mai 2024

Horaires : deux représentations : 15h et 19h30

Lieu : Maison de la Culture et de la Citoyenneté, 4 allée des Brotteaux, Bourg en Bresse

 Cette action et portée par le CLIC Bassin Burgien, la Cellule de prévention des situations de détresse de la personne âgée et la MSA.

AFFICHE

Inscription obligatoire ici : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSf5x6QAYHG2uSDUhpuLXCAQGHbsD9hBlUN2S3TimX35IJHy0w/viewform?usp=pp_url

 


TÉMOIGNAGE. « J’ai passé ma journée à ne pas me suicider » : Luc est allé au bout du burn-out

TÉMOIGNAGE. « J’ai passé ma journée à ne pas me suicider » : Luc est allé au bout du burn-out Valentin BIRET. Ouest-France (site web)
sante, jeudi 28 mars 2024

Ils aimaient leur travail, étaient investis et donnaient tout pour leur emploi et leur employeur. Jusqu’au jour où ils ont comme « explosé en plein vol ». Dans ce premier épisode consacré au burn-out, Luc se confie sur ce qui l’a amené, petit à petit, à perdre confiance en lui, jusqu’à penser commettre l’irréparable.

« Aujourd’hui, j’ai passé ma journée à ne pas me suicider » . Ces quelques lignes, écrites sur un carnet, hantent encore Luc* aujourd’hui. Sur les quais de la Seine, ce jour-là, cet homme de 55 ans a bien cru que tout allait s’arrêter, après des mois de mal-être et d’épuisement au travail.

Retour en début d’année 2022. Luc, un quinquagénaire normand, longtemps journaliste, est recruté pour un poste dans le domaine de la communication, dans une association financée par les collectivités locales.

Au moment de son embauche, Luc dit n’avoir pas eu d’interrogation. « Aucun warning ne s’allumait, je ressentais plutôt de l’enthousiasme, ce qui s’est traduit par de l’engagement » .

Mais petit à petit, l’ex-journaliste se rend compte que tout n’est pas si clair. « En premier lieu, je me dis que j’ai été embauché pour une expertise, et je m’aperçois que celle-ci n’est pas écoutée. Bien sûr, on ne peut pas avoir raison tout le temps, ce n’est pas dramatique, mais au fur et à mesure cela s’accentue… Jusqu’au jour où ça craque » .

En relisant son histoire, Luc distingue désormais tous ces signaux qu’il n’a pas su voir à l’époque. « Remise en cause de ma parole, de mon expertise, le fait qu’on me retire des tâches… Chaque incident, isolément, n’est pas dramatique en soi. C’est insidieux, mais toutes ces choses mises bout à bout grignotent l’estime de soi » .

 « Un jour, ma supérieure hiérarchique décide de ne plus me parler »

Jusqu’au moment où sa supérieure hiérarchique, directrice générale de l’association qui l’emploie, décide de ne plus parler à ce professionnel de la communication, « sans me donner de raison » . Un point de bascule dans le parcours du Luc, qui va sombrer en quelques jours seulement, avec des premières pensées suicidaires. « Je demande des explications vers le 10 juin 2022, sur des choses liées à l’organisation du travail, sur lesquelles on n’est pas d’accord et qui nous empêchent de travailler ensemble : mais je ne les ai toujours pas aujourd’hui. Dix jours après cet événement, j’ai mes premières crises d’angoisse et ça devient impossible de travailler ».

« Tu dépenses toute ton énergie à ne pas passer à l’acte »

Lors d’une de ses crises d’angoisse, Luc se retrouve sur le quai de la Seine : « Et là, je me dis qu’il faut que je m’éloigne. Il y a un truc totalement irrationnel, une volonté qui s’impose à moi et qui me dis « Il faut que je saute »» . À cet instant précis, le quinquagénaire a le sentiment qu’il n’y a « rien d’autre possible, que ça ne va pas marcher, que la solution, elle est là » .

Sa fibre de journaliste pousse ce Normand en pleine crise à prendre des notes sur ce qu’il ressent et ce qu’il traverse, jour après jour. Dans son carnet, il se souvient précisément de ce jour où il subit crise d’angoisse sur crise d’angoisse. À la fin de la journée, il écrit : « Aujourd’hui, j’ai passé la journée à ne pas me suicider ».

Dans ces moments de profond mal-être, ses pensées suicidaires prennent tout l’espace dans sa tête : « Tu dépenses toute ton énergie à ne pas passer à l’acte. En ce qui me concerne, j’avais répertorié tous les moyens à ma portée pour aller au bout » , confie Luc. « Mon scénario était écrit, avec quels médicaments, la dose d’alcool, puis sauter dans le fleuve ». Au pic de la crise suicidaire, alors qu’il est au bord de l’eau, le portable de Luc sonne : c’est le 3114,[..] » . « J’avais annoncé à un collègue le geste que j’allais faire » , rembobine le quinquagénaire. Un appel à l’aide ? Selon Luc, ce n’est pas de cet ordre-là, « moi j’étais sûr d’y aller. Au moment où je le fais, il n’y a pas de cinéma, pas de tricherie » .

Après un échange avec un psychologue au téléphone, Luc est alors immédiatement pris en charge aux urgences, puis hospitalisé cinq jours. « Pendant ce temps, je n’ai vu personne, je n’ai parlé à personne, j’ai pu souffler et cela m’a fait beaucoup de bien » .

« Tout le monde s’est mis à paniquer »

Luc se voit alors prescrire un arrêt de travail, qui se prolonge pendant l’été 2022. Il revient à son poste pendant quatre semaines en septembre. « J’ai cru que ça allait être possible, mais ce qui s’est passé, c’est que lorsqu’il y a dépression et pensées suicidaires, tout le monde se met à paniquer » . Pour Luc, c’est une deuxième peine : « Il faut d’une part gérer son propre cas : c’est long, mais on sait soigner ; le vrai problème auquel j’ai été confronté, c’est que toute l’équipe s’est mise à « psychoter », et se retrancher derrière un droit qu’ils ne maîtrisaient pas » . Luc cite en exemple le droit du travail, qui autorise un employé à solliciter un entretien préalable à la reprise de son poste (appelé rendez-vous de liaison **), pour connaître les conditions dans lesquelles il va pouvoir revenir au travail. « Et on me répond « Tant que tu es en arrêt, tu n’auras aucune information », alors que j’y avais droit. Je me suis retrouvé en situation d’échec car dès le premier arrêt maladie, mon employeur a refusé tout dialogue. Pour eux, c’est une manœuvre de protection que l’on peut comprendre, mais elle n’est ni professionnelle, ni légale, et c’est assez dur quand le salarié lui-même demande autre chose… » .

Après un nouvel arrêt de travail de plusieurs semaines, Luc revient au travail avec des horaires légèrement aménagés. « Mais ça n’a pas fonctionné car mon employeur ne savait pas gérer cette situation. En fait, on est déjà en train de se gérer soi-même, et l’on se retrouve en train de gérer ceux qui ne savent pas le faire » . Résultat : Luc se voit prescrire un nouvel arrêt de travail d’un mois. « Je ne suis pas revenu, je n’arrivais plus à échanger avec mon employeur, et quand j’ai enfin réussi à obtenir un entretien avec la responsable de la structure, ça a été pour me demander de partir » .

Pour gérer sa dépression et son burn-out, Luc applique les conseils qu’on lui donne, consulte un médecin et s’engage dans une psychothérapie. Il rencontre également plusieurs personnes victimes, comme lui d’un syndrome d’épuisement professionnel. « Ils m’ont tous raconté une histoire qui se ressemble, avec la perte de l’emploi, la perte de l’estime de soi et la difficulté à remonter la pente. Cela peut prendre plusieurs années, car on leur a tout pris » .

« Je pensais que ça n’arrivait qu’aux autres »

Luc, qui n’est plus salarié depuis le 31 janvier 2023, estime ne pas encore être sorti du tunnel, près de deux ans après son burn-out. « J’ai tout de suite compris que ce serait long. Aujourd’hui, je suis sous antidépresseur et je sais que ça peut durer très longtemps. Je n’ai pas d’effets secondaires, à la limite ça me rend plus sympathique qu’avant » , plaisante-t-il.

S’il sait que sa rémission ne sera pas un long fleuve tranquille, Luc espère en sortir meilleur, ou du moins plus fort. Et, dans son malheur, il a eu la chance de pouvoir compter sur une cellule familiale solidaire et à l’écoute.

De cette expérience, il en a appris un peu plus sur lui-même, comme le fait d’accepter que l’on puisse agir de manière incompréhensible. « On est formaté pour avoir des buts, de la volonté, prendre des décisions… Mais dans la maladie, tu te fais dépasser par des choses que tu ne maîtrises pas » .

Quoi qu’il en soit, pour cet ex-journaliste, le salariat n’est plus possible aujourd’hui. « Cela demande quoi qu’il arrive des efforts, prendre sur soi, défendre des positions qui ne sont pas les siennes, et tout cela m’est impossible aujourd’hui » .

Luc, qui se considère comme très rationnel, tient aussi à alerter sur le fait que le burn-out n’arrive pas qu’aux autres. « C’est aussi bête que de dire qu’on ne peut pas attraper la grippe ou se faire d’entorse. Cela peut arriver à tout le monde » .

* Prénom d’emprunt

** Selon le site service-public.fr, pour les arrêts de plus de 30 jours, un rendez-vous de liaison peut être mis en place entre le salarié et l’employeur en faisant participer le service de prévention et de santé au travail. « Cet entretien a pour objectif d’anticiper les conditions dans lesquelles vous pourrez ou non reprendre votre travail ».


En relisant son histoire, Luc distingue tous ces signaux de burn-out qu’il n’a pas su voir à l’époque. « C’est insidieux, mais toutes ces choses mises bout à bout grignotent l’estime de soi » .
Clod / Ouest-France

"Chez les jeunes, la santé mentale n’est plus taboue "

Chez les jeunes, la santé mentale n’est plus taboue
Alors que les signes de mal-être étudiant inquiètent, la parole se libère et les initiatives prolifèrent

Margherita Nasi 

Le Monde
Jeunesses, mercredi 27 mars 2024 

Le suicide est-il lâche ou courageux ? Egoïste ou altruiste ? Relève-t-il d’un choix personnel ? Nous ne sommes pas en licence de philosophie, mais en formation Sentinelles étudiantes. Développé par Nightline France et le Groupement d’études et de prévention du suicide, avec le soutien de l’agence régionale de santé d’Ile-de-France, ce nouveau dispositif forme des étudiants à repérer et orienter leurs pairs en détresse. « Ces questions sont là pour vous amener à réfléchir aux idées préconçues qui peuvent empêcher une personne d’appeler à l’aide, ou vous pousser à être dans le jugement. Il faut savoir les mettre de côté pour être dans l’opérationnel » , indique Caroline Olivier, chargée d’une séance organisée mi-février dans les locaux de l’université PSL, au cœur de Paris.

La psychologue clinicienne s’adresse à six jeunes – la formation est toujours dispensée en petits groupes – âgés de 20 à 27 ans, inscrits aussi bien en école de mode qu’en licence d’histoire ou en mathématiques. Jérémie Hubert, 27 ans, est étudiant en école de commerce. Ce samedi 9 mars, il raconte avoir été victime de harcèlement trois ans auparavant, puis avoir perdu son père : « Je suis le seul, au sein de la famille et sur trois générations, à avoir fait des études supérieures. Je n’osais donc pas évoquer mon mal-être avec mes proches, car ils m’auraient suggéré d’arrêter les études. Si j’avais été accompagné par des pairs, ça aurait été plus facile. »

Pendant les neuf heures de formation, après un module d’introduction à la santé mentale, les jeunes sont confrontés à des mises en situation. Le groupe apprendra à identifier et aborder les personnes en souffrance pour les orienter vers les ressources appropriées. A commencer par le 3114, numéro national de prévention du suicide. « Si on s’inquiète pour quelqu’un, mieux vaut lui demander franchement s’il a déjà pensé au suicide que de paraphraser en parlant d’idées noires ou de fuite de la réalité. Poser la question n’induit pas de passage à l’acte, et montre qu’on a les épaules pour recevoir la souffrance d’autrui » , préconise Caroline Olivier.

« Moins d’idées préconçues »

La psychologue clinicienne confirmeune libération de la parole des jeunes sur la santé mentale : « Ils ont moins d’idées préconçues, osent parler de suicide. Ils veulent s’emparer de ce sujet. » Un petit tour sur les réseaux sociaux confirme la tendance. « Bonjour anxiété », « Paye ta psychophobie », « Dose de psy », « Les folies passagères »… Les comptes consacrés aux troubles psychiques, cumulant des dizaines de milliers d’abonnés, se multiplient.

La journaliste et militante féministe Lauren Bastide vient de lancer « Folie douce », un podcast de conversations intimes créé justement pour « libérer la parole » sur la santé mentale. Coscénariste de Mental, une série diffusée en ligne qui traite des troubles mentaux chez les adolescents, Marine Maugrain-Legagneur évoque un sujet de moins en moins tabou : « Quand la série est sortie, en 2019, on voulait montrer qu’on a le droit de dire qu’on va mal. Aujourd’hui, les jeunes sont bien plus alertes sur les sujets de santé mentale. »

Trois cents Sentinelles étudiantes ont été formées depuis 2022. Nightline a noué des partenariats avec une trentaine d’établissements, de l’Ecole normale supérieure à l’Ecole du Louvre, en passant par l’Ecole vétérinaire de Maisons-Alfort (Val-de-Marne) ou encore la Sorbonne. Le dispositif fait partie des nombreux programmes de prévention du suicide en essor dans l’enseignement supérieur depuis l’épidémie de Covid-19, qui s’est accompagnée d’une dégradation de la santé mentale des étudiants.

Dans son baromètre publié début février, Santé publique France indique que les pensées suicidaires et tentatives de suicide des jeunes adultes ont été multipliées par deux depuis 2014, atteignant 7,2 % en 2021. Une évolution d’autant plus marquante que les données pour les autres classes d’âge tendent à stagner, avec une prévalence de 4,2 % pour l’ensemble des répondants.

La dernière enquête nationale « Conditions de vie des étudiants », menée par l’Observatoire national de la vie étudiante au printemps 2023, pointe également une fragilisation de la santé mentale des jeunes, 60 % des étudiants déclarant s’être sentis « en permanence ou souvent épuisés ». Plus d’un tiers d’entre eux manifestent des symptômes de détresse dans les quatre semaines précédant leur réponse à l’enquête.

« La pandémie de Covid-19 a mis le sujet de la santé mentale des étudiants sur la table. On déploie, pour la rentrée 2024, une Fresque de la santé mentale dans les établissements de l’enseignement supérieur, pour déstigmatiser ce sujet,outiller chacun et donner des ressources », explique Alice Fermanian, psychologue chargée du dispositif Sentinelles étudiantes. Les confinements ont mis en évidence ce que la littérature scientifique montre depuis des années, à savoir que les étudiants représentent une population fragile.

« L’arrivée à l’université est un bouleversement. L’emploi du temps est mouvant, les amphithéâtres accueillent plusieurs centaines de personnes, les examens peuvent s’enchaîner. Certains étudiants sont fragilisés par l’éloignement géographique, qui leur impose un loyer à payer, les courses et les repas à gérer, le tout en étant isolés », analyse Elodie Charbonnier, maîtresse de conférences en psychologie clinique et psychopathologie à l’université de Nîmes.

Après les confinements, l’université de Nîmes a mis en ligne des vidéos en libre accès évoquant la gestion des émotions et de l’apprentissage : « Les étudiants se saisissent peu des dispositifs institutionnels donnant accès à des consultations en santé mentale, justifie Mme Charbonnier. Regarder une vidéo est pour eux moins stigmatisant que d’aller discuter avec un psy installé derrière un bureau. »

Car l’intérêt pour le sujet est là. Depuis son déploiement, en 2019, PSSM (pour « premiers secours en santé mentale ») France, une association qui lutte contre la stigmatisation des troubles psychiques, a formé 100 000 secouristes en santé mentale. Elle accueille de plus en plus de jeunes, détaille sa présidente, Muriel Vidalenc : « On a environ 6 000 étudiants formés PSSM sur l’ensemble de la France, on travaille avec plusieurs universités. Les étudiants se sentent responsables de la santé mentale de leurs proches. » En 2021, PSSM France a développé un module spécialement prévu pour les jeunes : « On a tendance à parler de “crise d’ado”, prétendument normale dans le cadre du développement de la personnalité. Arrêtons de banaliser la souffrance », insiste Mme Vidalenc.

« Parler de génération sacrifiée, c’est enfermer les jeunesdans un discours de désespérance, or il s’agit d’une population particulièrement sensible au discours qu’on porte sur elle », rappelle Charles-Edouard Notredame, pédopsychiatre au centre hospitalier universitaire de Lille. Les signaux de souffrancesont bel et bien là, mais ils ne concernent pas l’ensemble des jeunes : « Si l’on considère que tout le monde va mal, on aura tendance à ne pas prendre suffisamment au sérieux les idées suicidaires », souligne celui qui coordonne la ligne d’écoute nationale de prévention du suicide.

Les mêmes questions reviennent

Parce que la façon dont la communication sur le suicide est réalisée a un impact, le programme Papageno œuvre, depuis sa création en 2014, à la sensibilisation d’acteurs des médias. Dans le cadre de ses interventions en écoles de journalisme, Nathalie Pauwels, chargée du déploiement national de Papageno, note aussi une libération de la parole des jeunes sur les sujets de santé mentale : « Ils n’hésitent pas à parler de leurs propres troubles anxieux, ou de ceux de leurs proches. Peut-être un effet du Covid, qui a agi comme un révélateur. Avec les confinements, on a tous perçu chez nous une forme de fragilité. »

Le programme Papageno a aujourd’hui étoffé son offre, en organisant notamment des actions de « postvention » – des stratégies d’intervention après un suicide pour circonscrire les risques de contagion – au sein d’établissements de l’enseignement supérieur. « Un suicide a l’impact d’un tsunami dans une université, il bouleverse tout son écosystème, observe Nathalie Pauwels. On intervient dans plusieurs établissements pour former les personnes qui auront un rôle à jouer en cas de suicide. Au bout de notre intervention, chaque université dresse son plan d’action, à l’image des plans blancs des hôpitaux. »

Souvent, les mêmes questions reviennent. Par exemple, comment commémorer la personne disparue ? « Le souvenir de la victimene doit pas s’ancrer dans l’institution de façon pérenne, pour éviter le risque de contagion. Il vaut mieux éviter les plaques, ou les plantations d’arbre, et privilégier des actions éphémères comme des lâchers de ballons », préconise Mme Pauwels. Après l’université de Lille, première à avoir collaboré avec Papageno, d’autres établissements viennent frapper à la porte de l’association.

Iront-ils jusqu’à évoquer la santé mentale dans les enseignements ? « Si tout le monde était formé au bien-être des étudiants, il n’y aurait plus de stigmatisation », avance Elodie Charbonnier. Mais les établissements reçoivent déjà des directives pour intégrer dans les cursus des formations aux discriminations, aux violences sexuelles et sexistes, au développement durable… Et la santé mentale passe après, regrette Mme Charbonnier : « La souffrance des étudiants est plus difficile à quantifier. De nombreux professeurs sont encore mal à l’aise à l’idée d’aborder ce sujet. »

Nightline propose des ateliers de sensibilisation et d’information sur la santé mentale et le bien-être en classe préparatoire : « L’accueil est variable en fonction des professeurs. Certains veulent y assister et posent des questions. D’autres sortent de la classe, en précisant qu’ils ont trop de travail, devant des promotions réputées pour leur niveau d’exigence et le stress que peuvent y ressentir les étudiants » , raconte Caroline Olivier. Si la parole sur la santé mentale s’est libérée, elle doit désormais être entendue.

Aussi paru dans

25 mars 2024

https://www.lemonde.fr/campus/article/2024/03/25/ils-ont-moins-d-idees-recues-osent-parler-de-suicide-la-parole-des-jeunes-sur-la-sante-mentale-se-libere_6224130_4401467.html

lundi 25 mars 2024

ETUDE RECHERCHE Lien entre les troubles du neurodéveloppement et le risque suicidaire chez les enfants

Link between neurodevelopmental disorders and suicidal risk in children - 24/03/24
Lien entre les troubles du neurodéveloppement et le risque suicidaire chez les enfants

Doi : 10.1016/j.encep.2023.12.002
Julie Lévy-Bencheton , Pauline Chaste, Mélisande Sansen
Child psychiatry department, Necker-Enfants–Malades Hospital, 75015 Paris, France
⁎Corresponding author. 
L'Encéphale Sous presse. Épreuves corrigées par l'auteur. Disponible en ligne depuis le Sunday 24 March 2024

Abstract
Introduction
Suicide represents a significant public health issue among children and adolescents. However, in this population, while the literature seems to support a link between suicidal risk and neurodevelopmental disorders, there are still few studies on the subject. The psychopathological description of children who have realized a suicide attempt with a high potential for lethality, which can be defined as “serious”, appears to resemble that of children who have died by suicide. This study aimed to characterize the dimensional aspects of the neurodevelopmental profile of a population of children and adolescents hospitalized at Necker-Enfants–Malades Hospital for a serious suicide attempt.
Methods
This is an observational, prospective, and single-center study. Questionnaires for collecting general information and dimensional scales of neurodevelopment (Autism-Tics, ADHD, and Other Comorbidities Inventory, Social Responsiveness Scale, and Conners-3 for parents) were used. This study included 21 patients aged 9 to 15 years at the time of their hospitalization.

Results
The results supported the presence of at least one neurodevelopmental disorder (autistic traits, attention-deficit/hyperactivity disorder, learning disorder, or motor disorder) in 70% (n=14) of the subjects, and at least one behavioral disorder (oppositional defiant disorder, conduct disorder) in 65% (n=13) of these subjects.

Conclusion
The observed frequency of traits indicative of neurodevelopmental disorders in our population was higher than that observed in the general population, without the presented symptoms being eligible for categorical diagnosis. Considering the dimensional aspects of neurodevelopmental symptoms would therefore enable better identification of children at suicidal risk and more tailored interventions to contribute to the prevention of suicide in children.Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

Introduction

Le suicide représente un problème de santé publique majeur chez les enfants et les adolescents. Pourtant, dans cette population, si la littérature semble en faveur d’un lien entre risque suicidaire et trouble du neurodéveloppement, il y a encore peu d’études sur le sujet. La description psychopathologique des enfants ayant fait une tentative de suicide à fort potentiel de létalité, que l’on peut définir comme « grave », semblerait se rapprocher de celle des enfants s’étant suicidés. Cette étude avait pour but de caractériser les aspects dimensionnels du profil neurodéveloppemental d’une population d’enfants et d’adolescents hospitalisés à l’hôpital Necker-Enfants–Malades pour tentative de suicide « grave ».

Méthodes
Il s’agit d’une étude observationnelle, prospective, et monocentrique. Des questionnaires de recueil d’informations générales et des échelles dimensionnelles du neurodéveloppement (l’Autism-Tics, ADHD, and Other Comorbidities Inventory, la Social Responsiveness Scale et la Conners-3 pour les parents) ont été utilisés. Cette étude a inclus 21 patients âgés de 9 à 15 ans au moment de leur hospitalisation.

Résultats
Les résultats étaient en faveur de la présence d’au moins un trouble du neurodéveloppement (traits autistiques, trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité, trouble des apprentissages ou trouble moteur) chez 70 % (n=14) des sujets et d’au moins un trouble du comportement (trouble oppositionnel avec provocation, trouble des conduites) chez 65 % (n=13) de ces sujets.

Conclusion
La fréquence observée des traits en faveur de troubles neurodéveloppementaux dans notre population était supérieure à celle observée dans la population générale, sans que les symptômes présentés ne puissent faire l’objet d’un diagnostic catégoriel. Prendre en compte les aspects dimensionnels des symptômes du neurodéveloppement permettrait donc de mieux repérer les enfants présentant un risque suicidaire et de les prendre en charge de façon plus adaptée afin de contribuer à la prévention du suicide chez l’enfant.Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keywords : Serious suicide attempts, Neurodevelopmental disorders, Children and adolescents

Mots clés : Tentatives de suicide graves, Troubles du neurodéveloppement, Enfants et adolescents

Plan
Introduction
Methods
Population
Criteria for serious suicide attempts
Assessment method
Statistical analysis
Results
Description of the cohort
Description of the Autism-Tics, ADHD, and Other Comorbidities Inventory (A-TAC) results
Description of the Social Responsiveness Scale (SRS) results
Description of the Conners-3 parents version (CONNERS-3) results
Summary of various neurodevelopmental disorder scales
Discussion
Conclusion
Contributors
Disclosure of interest

https://www.em-consulte.com/article/1655937/link-between-neurodevelopmental-disorders-and-suic

 

BELGIQUE Publication d'un nouveau guide de prévention du suicide pour aider les professionnels de première ligne accompagnant des personnes en crise suicidaire

Publication d'un nouveau guide de prévention du suicide pour aider les professionnels de première ligne accompagnant des personnes en crise suicidaire 

Source https://www.preventionsuicide.be/





Le Centre de Prévention du Suicide publie un nouveau guide de prévention du suicide ayant pour but d'aider les professionnels de première ligne qui accompagnent des personnes en crise suicidaire.

Ce guide propose des pistes pour : mieux gérer une situation avec une personne en crise suicidaire ;
évaluer le degré d'urgence et de dangerosité ;
intervenir et relayer ;
gérer les différents aspects de la situation.

Il n’est ceci dit pas exhaustif. N'hésitez donc pas à vous former au sein du Centre de Prévention du Suicide !

LIRE LE GUIDE


mardi 19 mars 2024

ETUDE RECHERCHE Suicide following a conviction, solitary confinement, or transfer in people incarcerated: A comprehensive retrospective cohort study in France, 2017–2020

Suicide following a conviction, solitary confinement, or transfer in people incarcerated: A comprehensive retrospective cohort study in France, 2017–2020
Alexis Vanhaesebrouck, Institut de Recherche Interdisciplinaire sur les enjeux Sociaux - sciences sociales, politique, santé, Hôpital Jean Verdier [AP-HP], Institut Pierre Louis d'Epidémiologie et de Santé Publique
Thomas Fovet, Hôpital Jean Verdier [AP-HP]
Maria Melchior, Institut de Recherche Interdisciplinaire sur les enjeux Sociaux - sciences sociales, politique, santé
Thomas Lefevre, Institut de Recherche Interdisciplinaire sur les enjeux Sociaux - sciences sociales, politique, santé Hôpital Jean Verdier [AP-HP]

Résumé
Introduction Suicide rates are higher in prison than in the general population in most countries. The proximity of some suicides to prison events has only received little attention in comparative studies. The aim of this study was to assess the relationship between suicide and four prison events: conviction, disciplinary solitary confinement, nondisciplinary solitary confinement and inter‐prison transfer, in a national retrospective cohort study of people in prison. Methods All incarcerations in France that occurred during 2017–2020 were eligible. Data were collected from an administrative database of the National Prison Service. Survival bivariate and multivariate analyses were performed with a Cox regression model. Results Of 358,522 incarcerations were included, among which 469,348 events and 449 suicides occurred. In multivariate analysis, suicide risk was higher the first day of disciplinary solitary confinement (HR = 42.1 [21.5–82.7] and HR = 119.0 [71.5–197.9], before and after a government decree on the disciplinary system, respectively. It was higher within 2 weeks after a transfer (HR = 3.5 [2.3–5.2])) or entry in nondisciplinary solitary confinement (HR = 6.7 [3.4–13.3]) and lower within 2 weeks after a conviction (HR = 0.6 [0.4–1.0]). Conclusion Solitary confinement and transfer were found to be precipitating factors of suicide in people who are incarcerated. These results offer interesting perspectives on prevention. 
Alexis Vanhaesebrouck, Thomas Fovet, Maria Melchior, Thomas Lefevre. Suicide following a conviction, solitary confinement, or transfer in people incarcerated: A comprehensive retrospective cohort study in France, 2017–2020. Suicide and Life-Threatening Behavior, 2024, ⟨10.1111/sltb.13064⟩. ⟨hal-04471050v2⟩

lundi 18 mars 2024

CANADA Guide d’accompagnement pour traiter du suicide en fiction, de la création jusqu'à la diffusion d'une œuvre.

Guide d’accompagnement pour traiter du suicide en fiction, de la création jusqu'à la diffusion d'une œuvre.

Suicide et fiction : guide d’accompagnement

Concilier la liberté de création artistique et la prévention du suicide? C’est possible. Ce guide vous donne des pistes pour y arriver, que vous soyez auteur, metteur en scène, réalisateur, éditeur, producteur ou diffuseur d’œuvres de fiction.

https://aqps.info/suicide-fiction-guide-daccompagnement/

REPLAY - Webinaire "Le deuil après suicide : témoignage et échange fevrier 2024

REPLAY - Webinaire "Le deuil après suicide : témoignage et échange"
intervention du 
Mardi 13 février 2024 dans le cadre de la Campagne de prévention février 2024 : Le suicide, en parler peut tout changer !de l'Université Paris Saclay 

Empreintes - accompagner le deuil
12 mars 2024 Webinaire sur le deuil après suicide dans le cadre de la campagne de prévention du suicide “Le suicide, en parler peut tout changer !", organisée par l'Université Paris Saclay


"Vous souhaitez en apprendre davantage sur le deuil après suicide et ses spécificités ? Ecoutez le témoignage d’une jeune endeuillée par suicide !
Dans le cadre de la Journée Nationale de Prévention du Suicide, le 5 février 2024, l’Université Paris Saclay a mis en place une campagne de prévention du suicide “Le suicide, en parler peut tout changer !”.
Pendant plus d’un mois, divers événements tels que des conférences, des webinaires, des cinés-débats, des théatres-forums et des vidéos sur la thématique du suicide se sont déroulés, permettant aux étudiants d’en apprendre davantage et d’échanger sur ce sujet tabou.

Puisque le suicide et le deuil peuvent être intimement liés et toucher parfois une seule et même personne, il est parfois important d’aborder ces sujets en même temps.

En effet, les personnes endeuillées par suicide vivent un deuil singulier et spécifique, durant lequel l’intensité des émotions ressenties peut être accentuée et la durée du chemin peut s’allonger. Tant la douleur est forte, ces personnes peuvent aussi être amenées à ressentir l’envie, évoquer l’idée, ou tenter de mettre fin à leurs jours dans l’espoir de retrouver l’être aimé.

En ce qui concerne le suicide, on parle souvent de prévention, mais aussi de postvention. Empreintes s’inscrit parfaitement dans une démarche de postvention puisque nous accompagnons au sein de nos groupes d’entraide Empreintes Rubis et Empreintes Turquoise, des jeunes adultes et adultes ayant perdu un ou plusieurs proches par suicide.

Pour faire connaître aux étudiants nos actions de postvention, Paris Saclay nous a donné l’opportunité de tenir un stand d’information le lundi 12 février 2024, à la faculté de Jean Monnet.

Emma Girard, notre psychologue et Coordinatrice des accompagnements adultes, Marie Tournigand notre Déléguée générale et Anélys, participante à nos groupes d’entraide Empreintes Rouges, ont animé le webinaire “Le deuil après suicide : témoignage et échange”. Ce fut l’occasion pour nous d’échanger avec des étudiants, d’écouter des témoignages de personnes endeuillées par suicide et de présenter notre nouveau groupe d’entraide destiné aux jeunes adultes en deuil après suicide."
https://www.empreintes-asso.com/actualites/webinaire-le-deuil-apres-suicide/

 

APPEL A PARTICIPATION Du 11 au 21 mars, le 3114 participe au @comenorday

Du 11 au 21 mars, le 3114 participe  au @comenorday

  Une belle occasion de donner à nouveau un coup de projecteur au spot officiel du 3114 « Tu comptes pour moi ». Soyez nombreux à participer !
Pour cela : 
Rendez-vous sur la Page : app.imagina.com/com--en-or-day ou téléchargez l’application Imagina (disponible sur PlayStore et AppStore)  Recherchez l’événement « Com’ en Or DAY 2024 » et votez pour le projet « Tu comptes pour moi » Vos votes porteront peut-être le 3114 au rang de lauréat du Prix du Public  Au-delà d’une reconnaissance, votre soutien et vos partages autour de cette action permettront, sans nul doute, de lever le tabou autour de la prévention du suicide  Résultat des votes, le 21 mars 2024 à Lille ! Pour revoir le spot : youtube.com/watch?v=G5LN-6

 

 

MANIFESTATION 23/04/24 Lognes (77) Journée de sensibilisation pour les acteurs de la jeunesse

Journée de sensibilisation des acteurs de la jeunesse

PRÉVENTION DU SUICIDE CHEZ LES JEUNES : COMPRENDRE, IDENTIFIER LES RESSOURCES ET ORIENTER

Mardi 23 avril 2024 de 8h45 à 17h15

Salle du Citoyen,
17 rue du Suffrage Universel - 77185 Lognes

Réservé exclusivement aux professionnels de le jeunesse

Argumentaire

A partir de l’automne 2020, les indicateurs relatifs aux conduites suicidaires chez les jeunes augmentent en France et dans les régions métropolitaines, particulièrement chez les jeunes.

Cette augmentation témoigne d’un mal-être qui apparait durable. L’impact de la crise sanitaire est probable, mais d’autres causes potentielles de mal-être pourraient contribuer à une altération persistante de la santé mentale et au risque suicidaire.

Le maintien de la surveillance réactive de la santé mentale à tous les âges de la vie reste une priorité dans les missions de surveillance de Santé publique France. Le repérage, la prise en charge précoce de la souffrance psychique ainsi que le maintien du contact avec des personnes à risque sont présentés par les professionnels de santé et de l’écoute, comme un levier de réussite d’une politique de prévention du suicide.

Même si la prise en charge des personnes à risque en amont de la crise suicidaire est présentée comme une « clé de réussite » par Santé publique France, il n’en reste pas moins que la mise en place de services de santé ne peut s’avérer efficace que si elle s’accompagne d’un relais

humain vers ces derniers, et plus particulièrement dans le secteur de la jeunesse et le département de Seine et Marne. Ainsi, le tissage d’un réseau entre acteurs sociaux et de santé est essentiel et complémentaire dans l’organisation de ce travail de prévention.

Lors de cette journée de sensibilisation organisée par le PAEJ de Lognes, les acteurs jeunesse sont particulièrement ciblés. En effet, par leurs interventions directes auprès de la population, ils apparaissent comme des leviers essentiels à cette problématique du relais d’informations, d’orientation et d’accompagnement vers les services de santé spécialisés locaux ou régionaux, parfois plus éloignés.

L’enjeu de cette journée de sensibilisation est de donner aux acteurs intervenants des outils d’accompagnement pour les jeunes afin qu’ils/elles disposent d’un référentiel commun et puissent identifier les ressources et partenariats possibles.
Source : Santé publique France

Cet évènement est en présentiel uniquement.

La participation à la journée est gratuite.

L’inscription est obligatoire, nominative et définitive et exclusivement pour les professionnels de la jeunesse.
Le nombre de places est limité. Date limite des inscriptions : vendredi 29 mars inclus

INFORMATION CONTACT Equipe du Point Accueil Ecoute Jeunes Epsilognes au 01 60 06 88 78  epsilognes@mairie-lognes.fr

Informations

Journée de sensibilisation des acteurs de la jeunesse

PRÉVENTION DU SUICIDE CHEZ LES JEUNES : COMPRENDRE, IDENTIFIER LES RESSOURCES ET ORIENTER

Accueil café à partir de 8h45

09H15  Ouverture de la journée par M. le Maire 

09H30 La notion de suicide : état des connaissances Mythes et réalités : idées reçues sur la problématique suicidaire, présentation du processus suicidaire, repérages des signes préoccupants, facteurs de risques, ressources
Mme Siegrid DARQUET - Chargée d’infosuicide.org et Accueil Centre de Prévention du Suicide Paris/CAPE
M. Thibaud GRAVRAND - Psychologue clinicien

Echanges avec la salle

10H45 Intervention précoce en psychiatrie : principes et applications
Présentation du Pôle Hospitalo Universitaire Evaluation Prévention Innovation Thérapeutique et du Centre d’évaluation pour les Jeunes Adultes et Adolescents et des ressources en ligne
Pr Marie-Odile KREBS - Professeur des universités et praticien hospitalier, Cheffe du Pôle Hospitalo Universitaire Evaluation Prévention Innovation Thérapeutique (PEPIT) au GHU Paris Psychiatrie et Neurosciences

Echanges avec la salle

11H45 DÉJEUNER

Accueil café à partir de 12h45

13H15 Présentation du 3114, plateforme nationale de la prévention du suicideDr Lise Flevaud - Psychiatre, médecin coordinatrice du 3114 ParisMme Véronique ISTRIA - Chargée des réseaux du 3114, chargée de mission au Samu de ParisPrésentation de Vigilan’s des départements 91 et 77 (dispositif post-hospitalier de
14H  recontacte de patients suicidant, ayant pour objectif de diminuer la réitération suicidaire)
M. Florian CŒUR-JOLY - Psychologue clinicien-chercheur / vigilanseur
M. Djelil EL KEFI - Infirmier vigilanseur / adjoint de coordination

Echanges avec la salle

15H15 Pause

15H45 Présentation de l’offre de soins, proposée aux jeunes de 15 à 18 ans par Grand Hôpital de l’Est Francilien, site Marne-la-ValléeDr BENHAMMADI - Psychiatre
Mme LEBÉE - Infirmière

Echanges avec la salle

16H30 Présentation de Nightline, association étudiante ayant pour mission d’améliorer la santé mentale des étudiant·e·s et des jeunes à l’échelle individuelle et à l’échelle collective
Mme Muriel BIDEAU-DE BOCK - Responsable Pôle Prévention Dr Alice FERMANIAN - Psychologue chargée du dispositif Sentinelles

Echanges avec la salle

17H15-17H30 Clôture de la journée


MANIFESTATION 4/04/24 Troyes (10) Soirée à destination des prof. et des étudiants en santé et des sentinelles de l'Aube

 MANIFESTATION 4/04/24 de 19h à 21h30 Centre Sportif de l'Aube à Troyes
La prévention #suicide : c'est l'affaire de tous
Soirée à destination des prof. et des étudiants en santé et des sentinelles de l'Aube


3114 : Ouverture du centre de réponse 3114 Guadeloupe et Îles du Nord

3114 : Ouverture du centre de réponse 3114 Guadeloupe et Îles du Nord

Actualité

Le 3114 est le numéro national de prévention du suicide.

Le 3114, un numéro ouvert 24h/24 et 7j/7

Confidentiel et gratuit, le 3114, numéro national de prévention du suicide, permet de répondre aux besoins immédiats des personnes en recherche d’aide : écoute, évaluation, intervention, urgence, orientation ou accompagnement. Il s’adresse également aux professionnels en contact avec des personnes en détresse ou en quête d’information sur le suicide et sa prévention.

Ce dispositif vise à réduire le nombre de suicides en France en offrant aux citoyens en grande souffrance une ligne téléphonique qui apporte une réponse professionnelle, 24h/24 et 7j/7, en lien avec les acteurs du territoire pour une prise en charge adaptée à chaque situation.

Ses missions :

  • Soulager la détresse psychologique de la personne suicidaire, de son entourage et des personnes endeuillées à la suite d’un suicide
  • Aider les professionnels en contact avec des personnes en détresse
  • Sensibiliser la population à la problématique du suicide et à sa prévention
  • Promouvoir les efforts de prévention sur notre territoire
  • S’inscrire et participer à un écosystème local sanitaire, social et médico-social

Un centre de réponse Guadeloupe et Îles du Nord pour compléter le dispositif 3114

Le Centre de la Guadeloupe vient renforcer les 16 centres de réponse existants et répartis sur l’ensemble du territoire (France hexagonale et Outre-mer).

Centre de jour, il sera ouvert de manière continue 7/7J de 9h à 21h et permettra aux appelants de la Guadeloupe et des Îles du Nord, d’être pris en charge par des professionnels connaissant le territoire et ses nombreuses ressources, avec l’objectif d’apporter une réponse adaptée et de proximité.

En dehors de cette plage, les appels seront automatiquement redirigés vers le Centre de réponse 24h/24 du CHU de Montpellier.

Localisé au sein de l’EPSM de la Guadeloupe, le centre se trouve sous la coordination d’une médecin psychiatre, accompagnée d’un cadre de santé, d’une assistance sociale et d’une assistante médico-administrative. L’équipe des répondants, sera constituée de 6 infirmières de psychiatrie spécifiquement formées à la prévention du suicide et aux missions d’écoute, d’évaluation, d’orientation et d’intervention.

3114 : Numéro National de Prévention du Suicide

En 2021, dans la continuité de la feuille de route santé mentale et psychiatrie de 2018, le Ségur de la Santé a confirmé la mise en service, pour l’ensemble de la population française, d’un numéro national de prévention du suicide. Cette ligne d’appel nationale, ouverte officiellement le 1er octobre 2021, constitue une réponse essentielle à l’enjeu de l’accès et du maintien du lien avec le système de soins des personnes en souffrance.

Ce service, assuré par des professionnels de soins (psychologues ou infirmiers) spécifiquement formés permet, sur l’ensemble du territoire, 24H/24 et 7J/7, une prise en charge sanitaire des personnes ayant des idées suicidaires, depuis les premières idées de mort jusqu’à la crise suicidaire.  

Elle permet également d’apporter une réponse aux personnes qui s’inquiètent pour un proche, aux personnes endeuillées par suicide ou encore aux professionnels de santé désirant en savoir plus sur la prévention du suicide ou ayant besoin d’un avis spécialisé.

Le 3114 c’est aussi un acteur en prévention du suicide : au côté des répondants, des chargés de réseau et des assistants sociaux œuvrent pour mobiliser les divers partenaires (sociaux, médico sociaux, associatifs) afin d’apporter une réponse adaptée aux ressources du territoire, faire réseau, s’inscrire dans une prévention partagée et enfin œuvrer en faveur de la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé.

 Le 3114 au cœur d’une stratégie nationale de prévention du suicide

Avec l’ouverture du 3114, la France a complété sa stratégie nationale de prévention du suicide impulsée par la feuille de route « Santé mentale et psychiatrie 2018 ». La France propose ainsi dorénavant des axes complémentaires tels que le dispositif VigilanS, le déploiement de réseaux Sentinelles, la prévention de la contagion suicidaire (www.papageno-suicide.com) et donc la mise en place du 3114 (www.3114.fr), le numéro national d’appel pour les personnes en détresse psychique.

 Aller plus loin

ETUDE RECHERCHE The impact of a telephone hotline on suicide attempts and self-injurious behaviors in patients with borderline personality disorder

The impact of a telephone hotline on suicide attempts and self-injurious behaviors in patients with borderline personality disorder
Alice Buronfosse (1) , Marion Robin (2) , Mario Speranza (3, 4) , Philibert Duriez (1, 5) , Jérôme Silva (1) , Maurice Corcos (2) , Fabienne Perdereau (6) , Nadia Younes (3, 4) , Lionel Cailhol (7, 8) , Philip Gorwood (4) , Alexandra Pham-Scottez (1)
1 GHU Paris Psychiatrie et Neurosciences
2 IMM - Institut Mutualiste de Montsouris
3 CESP - Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations
4 CHV - Centre Hospitalier de Versailles André Mignot
5 IPNP - U1266 Inserm - Institut de psychiatrie et neurosciences de Paris
6 Clinique Dupré - Fondation Santé des Etudiants de France [Sceaux]
7 CRIUSMM - Centre de Recherche de l’Institut Universitaire en Santé Mentale de Montréal
8 UQAM - Université du Québec à Montréal = University of Québec in Montréal
Documentation  Portail HAL Inserm

Article Dans Une Revue Frontiers in Psychiatry Année : 2024
Résumé

Background: Borderline personality disorder is often associated with self-injurious behaviors that cause personal suffering, family distress, and substantial medical costs. Mental health hotlines exist in many countries and have been shown to be effective in some contexts, but none have been specifically designed for borderline patients. The aim of the present study is to evaluate the impact of a 24/7 hotline dedicated to patients with borderline personality disorder on suicide attempts and self-injurious behaviors. Methods: We conducted a single-blind, multicenter (9 French centers) clinical trial with stratified randomization (by age, sex and center). Patients (N = 315) with a diagnosis of borderline personality disorder (according to the SIDP-IV) were randomized into two groups with or without access to the hotline in addition to treatment as usual. The number of suicide attempts and self-injurious behaviors in each group within 12 month were analyzed in the "per protocol" population (Student's t-tests, 5% significance threshold), adjusting for possible confounders in a multivariate analysis (using Poisson regression). The percentage of patients with suicide attempts and with self-injurious behaviors (and other percentages) were analyzed in the per protocol population (χ2-tests or exact Fischer tests, 5% significance threshold). Results: The mean number of suicide attempts was 3 times lower in the hotline group (0.41 vs. 1.18, p = 0.005) and the mean number of self-injurious behaviors was 9 times lower (0.90 vs. 9.5, p = 0.006). Multivariate analysis confirmed the effectiveness of the hotline in reducing suicide attempts and self-harm. Conclusion: This study supports the effectiveness of hotlines in reducing self-aggressive behavior in patients with borderline personality disorder. Such support is easy to use, cheap and flexible, and therefore easy to implement on a large scale.

Mots clés  borderline personality disorder hotline suicide attempt self-injurious behavior self-harm

Source https://inserm.hal.science/inserm-04434005

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https://inserm.hal.science/inserm-04434005

Soumis le : vendredi 2 février 2024- Dernière modification le : lundi 18 mars

Citer
Alice Buronfosse, Marion Robin, Mario Speranza, Philibert Duriez, Jérôme Silva, et al.. The impact of a telephone hotline on suicide attempts and self-injurious behaviors in patients with borderline personality disorder. Frontiers in Psychiatry, 2024, 14, pp.1288195. ⟨10.3389/fpsyt.2023.1288195⟩. ⟨inserm-04434005⟩


Collections
INSERM CESP UVSQ UNIV-PARIS-SACLAY UP-SANTE GS-SANTE-PUBLIQUE




RECHERCHE Appel à projet dispositif ExposUM Doctoral Nexus Société & environnement social face aux conduites suicidaires

Qu’est-ce que le dispositif ExposUM Doctoral Nexus ?

Source https://www.umontpellier.fr/wp-content/uploads/2024/03/SECS-sujet-2-Courtet-FR.pdf
Les Doctoral Nexus proposés par l’Institut ExposUM sont des réseaux de 3 à 4 doctorantes et doctorants, issus de disciplines différentes et affiliés à au minimum deux unités de recherche différentes.
Par rapport à une thèse classique, participer à un Doctoral Nexus favorisera la capacité à travailler en équipe et à concevoir des projets de manière transdisciplinaire tout en approfondissant son propre champ d’expertise.

Un programme pédagogique spécifique sera proposé et les doctorant(e)s concerné(e)s auront également l’opportunité d’organiser un séminaire au sein du réseau Nexus.
Les thèses sont financées d’emblée pour 4 années, comprenant le salaire du doctorant ou de la doctorante ainsi qu’une enveloppe d’environnement.

Résumé du Projet NEXUS
SECS. Société & environnement social face aux conduites suicidaires
En lire plus https://www.umontpellier.fr/wp-content/uploads/2024/03/SECS-sujet-2-Courtet-FR.pdf


Sujet de thèse :
Neurosciences sociales. Réponse inflammatoire et algique aux stress sociaux dans les
conduites suicidaires

En lire plus https://www.umontpellier.fr/wp-content/uploads/2024/03/SECS-sujet-2-Courtet-FR.pdf

Modalités de candidature
La candidature doit être composée des éléments suivants :
- Un CV
- Une lettre de motivation
- De la copie du diplôme permettant l’inscription
- Des éléments spécifiques demandés par l’école doctorale Sciences Chimiques et
Biologiques pour la Santé CBS2 (https://edcbs2.umontpellier.fr/)
Si vous souhaitez postuler sur ce sujet, adressez au plus vite un mail à :
philippe.courtet@umontpellier.fr
e-olie@chu-montpellier.fr
en mettant en copie exposum-aap@umontpellier.fr afin de les informer de votre intérêt.
Avant le dimanche 21 avril, 20h CET
The University of Montpellier  RESEARCH CENTERS

Source https://www.umontpellier.fr/wp-content/uploads/2024/03/SECS-sujet-2-Courtet-FR.pdf

mardi 12 mars 2024

ETUDE RECHERCHE Facteurs de risque de récidive et de suicide dans les six mois après une tentative de suicide dans la cohorte ALGOS : une analyse par arbre de survie

P21 Facteurs de risque de récidive et de suicide dans les six mois après une tentative de suicide dans la cohorte ALGOS : une analyse par arbre de survie
A. Demesmaeker, E. Chazard, G. Vaiva, A. Amad,
a University of Lille, Inserm, CHU de Lille, U1172 - LilNCog—Lille Neuroscience & Cognition, Lille, France
b Université de Lille, CHU de Lille, ULR 2694 - METRICS, CERIM, Public Health Dept, Lille, France
c University of Lille, Inserm, CHU Lille, U1172 - LilNCog—Lille Neuroscience & Cognition, Lille, France

https://doi.org/10.1016/j.jeph.2024.202318

Journal of Epidemiology and Population Health
Volume 72, Supplement 1, March 2024, 202318

Introduction
La compréhension de l'interaction entre les facteurs de risque de tentative de suicide (TS) et de suicide est cruciale pour le développement de plans de prévention efficace. L'objectif de cette étude est de fournir aux cliniciens un modèle prédictif simple du risque de TS et de suicide dans les 6 mois après une TS.

Méthodes
Une cohorte prospective de 972 sujets, a été incluse du 26 janvier 2010 au 28 février 2013, dans 23 services d'urgences en France, dans les sept jours suivant une TS. Nous avons réalisé une analyse par arbre de survie avec toutes les variables sociodémographiques et cliniques disponibles à l'inclusion (méthode de TS, diagnostic psychiatrique via quatre items du MINI et échelle d'intentionnalité suicidaire de Beck). Les résultats de l'arbre de décision ont ensuite été utilisés pour définir un algorithme prédictif simple pour les cliniciens.

Résultats
La cohorte était composée de 63,6 % de femmes et la moyenne d'âge était de 38 ans. Les résultats de l'arbre de survie ont mis en évidence trois sous-groupes de patients présentant un risque accru de récidive de TS ou de décès par suicide dans les six mois après la TS : 1) les patients présentant un trouble de l'usage de l'alcool (TUA) et une TS antérieure avec une consommation aiguë d'alcool (rapport de risque [RR]=2,92 ; IC 95 %, 2,08 à 4,10), 2) les patients sans TUA, ayant fait 1 ou 2 TS et souffrant de troubles anxieux (RR=0,98 ; IC 95 %, 0,69 à 1,39), et 3) les patients sans TUA et ayant des antécédents de plus de 2 TS au cours des trois dernières années (RR=2,11 ; IC à 95 %, 1,25 à 3,54). Le groupe de bon pronostic comprenait tous les autres patients.

Conclusion
En utilisant une méthode data-driven, cette étude a identifié quatre facteurs cliniques qui interagissent ensemble pour réduire ou augmenter le risque de récidive. Ces combinaisons de facteurs de risque permettent une meilleure évaluation du risque d'un sujet dans la pratique clinique.

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S2950433324001289#preview-section-abstract

RETOURS SUR JNPS Paris (75) du 9/02/24 les videos du colloque

 Les vidéos du colloque à Paris (9 février 2024)

Lien social et prévention partagée :  Comprendre, Entretenir, Recréer :

https://www.unps.fr/les-videos-du-colloque-a-paris-9-fevrier-2024--_r_128.html

MàJ JNPS 2024 : 28 èmes Journées Nationales pour la Prévention du Suicide Février 2024

JNPS 2024 : Thème de l'UNPS : Lien social et prévention partagée
Comprendre, entretenir, recréer

Depuis les travaux de Durkheim (« Le Suicide. Étude de sociologie », 1897), il est admis que le suicide ne résulte pas uniquement d’une histoire personnelle et qu’il constitue également un fait de société. Si le suicide est fait psychologique, il est aussi « un fait social ».

Il n’est pas aisé de penser la part du « social » dans la prévention du suicide. Il n’existe pas, comme il aurait été possible de le penser après les corrélations mises à jour par Durkheim, de causes sociales simples et linéaires du suicide : « une prévention sociale » du suicide n’est ainsi pas simple à penser.

La notion « d’isolement » apparaît aujourd’hui comme un des piliers de la prévention. En particulier, le monde associatif a développé des logiques de « solidarité » et de « soutien social » avec toute une série d’outils pour lutter contre l’isolement social. Mais si l’isolement constitue un facteur de risque du suicide, la qualité des échanges et les modes de régulation de ces échanges occupent une place tout aussi essentielle.

Pour la pratique de la prévention, la question reste de savoir de quelle manière il est possible de retisser du lien social face aux personnes en souffrance. 

Les JNPS 2024, à partir de l’expérience de ses associations et de toute la réflexion déjà menée sur cette question, se proposent d’interroger cette problématique du « lien du social » et celle des « interactions sociales » pour une meilleure compréhension du processus suicidaire et pour améliorer encore la prévention du suicide.  

https://www.unps.fr/jnps-2024-lien-social-et-prevention-partagee-comprendre-entretenir-recreer-_r_126.html

Le visuel JNPS 2024Le communiqué de Presse de l'UNPS - L'ARGUMENTAIRE JNPS 2024


REVUE DE PRESSE


Les journées en région
Retrouvez toutes les manifestations classées par régions, En rouge les dernières mises à Jour et en violet quand des actes, vidéos ont été réalisés.

 
Déjà en ligne: NATIONAL - AUVERGNE RHONE ALPES (Clermont-Ferrand) (Lyon) BRETAGNE (Bégard) (Concarneau) (Lorient) CENTRE VAL DE LOIRE [Indre et Loire]- GRAND EST (Bar le Duc) (Strasbourg) (Reims) - ILE DE FRANCE (Paris*3) (Saint Geneviève des bois) (La Courneuve) - ILE DE LA REUNION (Sainte Clotilde) - NORMANDIE - NOUVELLE AQUITAINE ( La Rochelle) (Bordeaux) (Mont de Marsan) (Salies de Béarn) (Saint benoît, Poitiers*2) - OCCITANIE (Toulouse) - PAYS DE LA LOIRE (Angers) (Arquenay) [Sarthe] - POLYNÉSIE FRANÇAISE - PROVENCE ALPES COTE D'AZUR (Avignon)
 
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NATIONAL
 

JEUDI 1 FÉVRIER 2024 Documentaire « À l’écoute », sur France 3 Normandie et Bretagne diffusé à 22h50

 
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AUVERGNE RHÔNE ALPES
 
DU SAMEDI 3 FÉVRIER 2024 AU SAMEDI 10 FÉVRIER 2024, CLERMONT-FERRAND (63)
Des rendez-vous lors de la Journée de prévention du suicide

Ces 28e Journées nationales pour la prévention du suicide auront pour thème : lien social et prévention, partager, comprendre, entretenir, créer.

Des stands d’information et de prévention seront tenus par les différents acteurs de la prévention ou de la prise en charge du suicide : Lundi 5 février de 10 heures à 18 heures dans le hall du CHU Estaing à Clermont-Ferrand, place Lucie-et-Raymond-Aubrac ; un stand interassociatif de 10 heures à 18 heures dans la galerie marchande de Géant Casino. Vendredi 9 février, de 11 h 30 à 17 heures, dans le hall de la fac de Lettres, 29 boulevard Gergovia.

Du 3 au 10 février, participation au forum des associations pendant le Festival du court métrage, hall de la Maison de la culture. Un ciné-débat lors de la sortie nationale du film Débâcle ; au cinéma CGR les Ambiances, le 27 février à 20 heures. 
 
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DU LUNDI 5 FÉVRIER AU LUNDI 12 FÉVRIER 2024

Diffusion du spot officiel 3114 sur le réseau transports Sytral à Lyon (69)

 
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BRETAGNE 

MARDI 13 FÉVRIER 2024, BEGARD (22)

Mutualité Française de Bretagne : webinaire « le deuil après un suicide » Nlle date – 13/02/2024 10h00 misaco deuil après un suicide webinaire et inscription ici
Présentation des dispositifs ALINEA et ESPOIR

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VENDREDI 16 FÉVRIER 2024, CONCARNEAU (29)


Le Cinéville de Concarneau organise une projection débat le 16 février 2024, autour du film Par la fenêtre ou par la porte, qui aborde la vague de suicide chez France Telecom - Orange.
Le sociologue Christian Baudelot sera présent.

Ciné debat
Par la fenetre ou par la porte
Documentaire
Résumé
Septembre 2004, l'État privatise son fleuron historique France Télécom. Le cours de l’action devient primordial et le nouveau Pdg Didier Lombard décide de pousser 22 000 agent·es au départ "volontaire" : ce sera le plan NExT, le management piloté par les chiffres. Le 30 septembre 2022 se clôt en appel « l'Affaire des suicides de France Télécom- Orange », la première condamnation pénale de dirigeants du CAC 40 pour harcèlement moral institutionnel. Derrière ce coup de tonnerre juridique, ce film retrace l’histoire d’un long combat syndical, inventif et ouvert sur la société, raconté par celles et ceux qui ont mené la lutte.
De : Jean-Pierre Bloc
Durée : 1h29min
Année : 2023
Nationalité : français
vendredi 16 févr. à 20:15 Soirée débat   réservation  ven. 16 févr.
https://concarneau.cineville.fr/programmes/concarneau

Plusieurs organisations concarnoises proposent, vendredi 16 février, la projection du film « Par la fenêtre ou par la porte », en présence d'intervenants spécialisés autour des conditions de vie au travail.

Alors que la problématique de la souffrance au travail revient régulièrement dans l'actualité, plusieurs organisations du pays de Concarneau* ont décidé d'aborder le sujet, en organisant, vendredi 16 février, un ciné-débat. Au Cinéville de Concarneau, le film « Par la fenêtre ou par la porte », sera projeté à partir de 20 h 15, avant l'intervention de plusieurs interlocuteurs.

Réalisé par Jean-Pierre Bloc, ce documentaire revient sur l'affaire France Télécom-Orange, privatisée par l'État, en septembre 2004. La société, poussée par la rentabilité financière, a conduit 22 000 agents au « départ volontaire » et instauré un management menant à 19 suicides et 12 tentatives chez ses employés. Après des années de procédures judiciaires, l'affaires des « suicides de France Télécom- Orange » se clôt en appel le 30 septembre 2022 avec, pour la première fois, une condamnation pénale de dirigeants du CAC 40 pour harcèlement moral institutionnel.

Derrière « ce coup de tonnerre juridique », ce film retrace l'histoire d'un long combat syndical, raconté par celles et ceux qui ont mené la lutte.

Plusieurs intervenants

Après la projection, le public sera invité à échanger avec Patrick Ackermann, syndicaliste et initiateur du film, Hélène Adam, syndicaliste et protagoniste du film, Youenn Le Flao, secrétaire départemental de Sud PTT, Armelle Féroc, consultante du cabinet Syndex et Christian Baudelot, sociologue.

« Ces salariés ont été poussés à bout »

Ce dernier a participé, en tant qu'intervenant, lors des premiers jours du procès, aux côtés d'autres experts spécialisés sur la question de la souffrance au travail. « On trouvait des tas de trucs aux victimes, qu'elles étaient notamment atteintes de maladies mentales. Elles étaient au contraire extrêmement investies. Leur travail constituait leur identité », se remémore le sociologue. Lors du procès, lui-même a mis en avant la notion de suicide « vindicatif », constituant un acte ultime de protestation. « Ces salariés ont été poussés à bout. La seule réponse qu'ils pouvaient apporter, c'était par la mort et d'en finir avec la vie », signale Christian Baudelotk, spécialiste d'Émile Durkheim.

En amont de la projection, le sociologue sera présent à la librairie Albertine, à partir de 17 h 30, pour une rencontre autour de ses ouvrages.

PratiqueCiné-débat « Par la fenêtre ou par la porte », vendredi 16 février à 20 15, au Cinéville de Concarneau. Tarif réduit : 7 €

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LUNDI 5 FÉVRIER 2024, LORIENT (56)


05févr.  Du 10:00 au 16:30
Campagne Nationale  Journée nationale de la prévention du suicide
Pour les Patients et professionnels de santé
STAND dans le hall d'accueil de l’Hôpital du Scorff de 10h à 16h30
- présentation du 3114
- présentation de l'association "Dites Je Suis Là"

INTERVENTIONS POUR LES PROFESSIONNELS DE SANTE
Sur la présentation de l'évaluation du potentiel suicidaire : le RUD (Durée 1h)
- de 11h à 12h
- de 14h à 15h
En salle du CODIR


Groupe Hospitalier
Bretagne Sud Scorff :
7h45 à 19h du lundi au vendredi
10H à 18H les samedis, dimanches et jours fériés
5 Avenue de Choiseul
BP 12233 - Lorient cedex


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CENTRE VAL DE LOIRE



VENDREDI 9 FEVRIER 2024, INDRE ET LOIRE (37)

Journée Départementale de Prévention du Suicide d’Indre-et-Loire

Les 28èmes journées organisées par l’Union Nationale pour la Prévention du Suicide se tiennent en février 2024 dans plusieurs régions de France. Dans le Centre-Val de Loire, le 9 février correspond à la Journée Départementale de Prévention du Suicide d’Indre-et-Loire.

A cette occasion, le Réseau VIES 37 annonce la retransmission intégrale de la Journée Nationale par lien zoom pour la région Centre-Val de Loire. L’événement clé au Ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités, sera diffusé en direct de 9H30 à 16H30, alors que l’UNPS lance un appel à une reconsidération du lien social dans le phénomène suicidaire.

Au programme : Un panel et un croisement pragmatique d’expertises autour :
o du lien social,
o des interactions sociales et de la santé mentale au sein des sociétés, des organisations du travail,
o du lien social dans le processus et le phénomène suicidaires, dans le cadre d’une prévention partagée avec des intervenants souvent peu audibles : survivants, pair-aidants et les acteurs institutionnels et associatifs sur le terrain.

A noter, l’ouverture de la journée par Marc Fillatre, praticien hospitalier au CHRU de Tours, Président du Réseau VIES 37 et de l’Union Nationale pour la Prévention du Suicide, ainsi que l’intervention de Jean-Philippe Fouquet, sociologue à l’Université de Tours lors de la conférence « Lien social et santé mentale au sein des organisations du travail ».

Au cours de la journée, les questions sur les thématiques, émanant du Centre-Val de Loire, pourront être recueillies par les correspondantes territoriales de l'UNPS, Marie-Ange Macé, et Christina Goh pour la région Centre-Val-de-Loire via le chat zoom.

Lien Zoom du colloque :
https://us06web.zoom.us/j/81771805276?pwd=hmgd6qUzPftdHrXMiPB9n3JmWPZiIP.1
ID de réunion: 8177180 5276  /  Code 9x058g

Sur la page FaceBook UNPS : https://www.facebook.com/UnionNationalepourlaPreventionduSuicide

Programme  détaillé sur le site de l'UNPS
Horaires : 9h30 à 16h30
Publics cibles : ouvert à tous
Lieu : visioconférence



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GRAND EST
 
LUNDI 5 FÉVRIER 2024, BAR LE DUC (55)

5 février 2024 - Ciné débat - Journée Nationale de Prévention du Suicide

Le Centre de Prévention du Suicide Grand Est organise un ciné-débat autour du film "Au nom de la Terre" dans le cadre de la Journée Nationale de Prévention du Suicide le :

Lundi 5 février 2024
à 20h00

au cinéma Confluences
à Bar-le-Duc

En présence de :
Pr Fabienne LIGIER
Dr Crina PAPUC
Xavier SIPP

Information :
http://www.cpn-laxou.com/+5-fevrier-2024-Cine-debat-Journee+.html

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LUNDI 5 FÉVRIER 2024, STRASBOURG (67)
Cinéma
 Ciné-débat « Au nom de la terre »

Quand, Où ? le 05/02/2024 à 20h00
Cinéma Star Saint-Exupéry
18 rue du 22 novembre
Strasbourg
 
Informations complémentaires Accès adapté aux personnes à mobilité réduite

Tarifs Plein tarif : 5.00 €

Dans le cadre de la journée nationale de prévention du suicide, Unafam 67 propose un ciné-débat sur le thème du suicide, autour du film d'Edouard Bergeron, avec Guillaume Canet, « Au nom de la terre ». Réservation fortement conseillée sur le site du cinéma Star St Exupéry ou à 67@unafam.org
Intervenants : Dr Sougy Malvezin, médecin responsable de VigilanS Alsace, Pôle de Psychiatrie Santé Mentale et Addictologie des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, accompagnée de son équipe. M. Peroche, infirmier en psychiatrie et un des ambassadeurs du dispositif de prévention du suicide "Dites je suis là". M. Trautmann, président de l'association S.O.S. Amitiés. Dr Lozère et Dr Hansmaennel du CinéPsy (internes en psychiatrie)
 
Organisateur Unafam 67
03.88.65.96.40 
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 DU SAMEDI 3 FÉVRIER AU LUNDI 5 FÉVRIER 2024 REIMS (51)

Journée nationale de prévention du suicide

« Unis pour la prévention du suicide ». La ville de REIMS et ses partenaires s'associent à Dites Je Suis.

Du 03 févr. au 05 févr. 2024
 
« Dites Je Suis Là » est une organisation non gouvernementale qui s’est donnée comme mission de diffuser au grand public un message simple et clair de prévention du suicide.

Ce sujet encore tabou il y a quelques années qui gagne progressivement en ;importance dans la conscience collective. Notre vision est de transformer chaque individu en un aidant potentiel, capable d'intervenir lorsqu'il est confronté à un proche en détresse.

2 évènements de sensibilisation sont prévus en partenariat avec la ville de Reims.

📅 Samedi 3 février 2024 à 14 h à la Médiathèque Jean Falala Auditorium 14 h Accueil et présentation de SOS Amitié
14 h 30 Projection du film « OSLO, 31 août »
16 h 15 Débat avec le public animé par M. Jacques, directeur du CSAPA et du Centre de Soins d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie et Centre d’Aide et de Soins aux Toxicomanes

📅 Lundi 5 février 2024 de 8h à 16h au CHU de Reims
Participation au forum de prévention du suicide. Une dizaine de dispositifs de prévention primaire et secondaire seront représentésVigilanS et Vigiteens (ESPM de la Marne et CHU de Reims)
Numéro national de prévention du suicide (3114)
Service d’écoute nocturne pour les étudiants (Nightline)
Formation aux premiers secours en santé mentale (Association l’Amitié de Reims)
Formation Sentinelle qui vise à consolider le premier maillon de la chaîne de prévention pour les personnes en souffrance en facilitant leur accès aux soins
Plan contre le mal-être en milieu agricole (MSA Marne, Ardennes, Meuse)
Les Ambassadeurs en Santé Mentale (Club Famille de Reims et Unis-Cité)

En lien avec le Conseil Local de Santé Mentale et https://www.ditesjesuisla.fr/reims

 
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SAMEDI 3 FÉVRIER 2024, PARIS (75)
A l’occasion de la Journée Nationale pour la Prévention du Suicide le 5 février, l’association PHARE Enfants-Parents se tiendra GARE DE LYON Hall 2, le Samedi 3 février 2024, afin de sensibiliser les passants et voyageurs à la prévention du mal-être des jeunes, combat qu’elle mène depuis plus de 30 ans.

Les représentants de l’association seront présents sur place de
10 heures à 17 heures et ouvriront le dialogue avec toute personne souhaitant s’informer et recueillir des conseils permettant la détection, l’aide et le soutien d’un proche en situation de mal-être.

Pour en savoir plus sur l’association ou cette opération et afin de vous aider dans le cadre d’une éventuelle communication sur cette Journée Nationale,
contactez MURIEL KEURO : 06.60.02.90.51 - keuromuriel@gmail.com

COMMUNIQUE DE PRESSE :

PHARE Enfants-Parents 
5 rue Guillaumot – 75012 PARIS – 01 42 66 55 55 Ligne d’écoute 01 43 46 00 62
vivre@phare.org www.phare.org 


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VENDREDI 9 FÉVRIER 2024, PARIS (75)

La journée aura lieu le vendredi 9 février 2024 en présentiel au ministère de la Santé (sur inscription gratuite ICI) et sera également diffusée en direct sur la page FaceBook de l'UNPS. Il n'est pas nécessaire de s'inscrire pour suivre le colloque sur la page FaceBook de l'UNPS. 

VOIR LA RETRANSMISSION SUR FACEBOOK  

LES VIDEOS EN LIGNE https://www.unps.fr/les-videos-du-colloque-a-paris-9-fevrier-2024--_r_128.html

 Informations, contacts :
Union Nationale pour la Prévention du Suicide
UNPS
33 rue Linné 75005 Paris
téléphone : 09 66 83 58 03
Email : contact@unps.fr
www.unps.fr

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DU JEUDI 1 FÉVRIER 2024 AU MERCREDI 6 MARS 2024

Campagne de prévention février 2024 : Le suicide, en parler peut tout changer !

Webinaires :

  • Facteurs de risque et suicide - Jeudi 1er février 2024, 17h-18h par le Centre Prévention Suicide de Paris Je m’inscris ici
  • Présentation du dispositif « 3114 », numéro national de prévention du suicide : Lundi 12 février 2024, 17h00-18h00 par Véronique Istria, Chargée des réseaux du 3114 Je m’inscris ici
  • Le deuil après suicide : témoignage et échange – Mardi 13 février 2024, 17h-18h par l’Association Empreintes Je m’inscris ici

Venez partager un temps de cinéma et théâtre gratuitement sur votre campus :

Évènements grand public. Inscription en ligne recommandée.

Lieux des RDV à l’amphithéâtre « Michelin » situé au RDC du bâtiment Eiffel, CentraleSupélec à Orsay.

  • Ciné-débat : Projection du film « The Son » de Florian Zeller - Mardi 27 février 2024, 18h00-21h00. Je m’inscris ici .

Le film sera suivi d’un temps d’échange avec UniSonJe et VigilanS 91-77

  • Théâtre-forum : « Le suicide, on en parle ! » - Mercredi 6 mars 2024, 18h00-20h30, par la compagnie Arc-en-ciel Ile de France. Je m’inscris ici

Conférence :

Compréhension actuelle du suicide" le Mardi 6 février 2024, 17h30-19h00

  • par le Dr Fabrice Jollant, MD, PhD, est professeur de psychiatrie à l'Université Paris-Saclay et au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Bicêtre, AP-HP, France
  • Lieu : Amphi H2 du bâtiment 333, Rue du Doyen André Guinier, 91440 Bures-sur-Yvette

Je m'inscris ici

Stands d’information sur les campus avec Nightline, SOS Amitié, Empreintes, 3114 :

  • Lundi 5 février, 11h30-14h00 au Restaurant Universitaire du Lieu de Vie (Orsay Plateau) : SOS Amitié 
  • Lundi 5 février 2024, 11h30-14h00 à la faculté de médecine du Kremlin-Bicêtre, hall principal : SOS Amitié
  • Mercredi 7 février 2024, 11h30-14h00 au Restaurant Universitaire des Cèdres d’Orsay : SOS Amitié  
  • Lundi 12 février 2024, 11h30-14h00 à la faculté de Jean Monnet, hall B : Nightline, Empreintes, 3114  
  • Mercredi 28 février 2024, 11h30-14h00 à l'IUT de Cachan, hall principal : Nightline , SOS Amitié

« Le suicide : et si on en parlait ? » Nouvelle sérié vidéo !

En collaboration avec Marion Haza, psychologue clinicienne, le SSE sort sa nouvelle série d’information et de sensibilisation sur le suicide chez les jeunes. Cette dernière est composée de 6 épisodes d’1 à 2 min abordant les sujets suivants :

  1. Les idées suicidaires, c'est quoi ?
  2. Repérages, signes
  3. A qui en parler ?
  4. Être jeune adulte aujourd'hui (difficultés et ressources)
  5. Être étudiant aujourd'hui (difficultés et ressources)
  6. Solidarité, comment aider un proche ?

Visionner la série ici

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JEUDI 1 FÉVRIER 2024 SAINT GENEVIÈVE DES BOIS (91)
échangeons ensemble #4 : la prévention du suicide

Les Inscriptions ont fermées

échangeons ensemble #4 : la prévention du suicide

par   Échangeons ensemble vous propose pour sa quatrième édition, une rencontre autour de la prévention du suicide (Dispositif Vigilan S) : comment Vigilan S s’intègre dans une dynamique nationale. En la présence du Docteur Cécile OMNE.
Informations complémentaires
Date et heure
01-02-2024 / 13:30 à 15:00

Lieu
l’IFSI, Salle des commissions de l’EPS Barthélemey Durand, 2 route de Longpont Sainte Geneviève-des-bois

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JEUDI 29 FÉVRIER 2024, LA COURNEUVE (93)

Dans le cadre de la lutte pour la prévention du suicide, le programme CinéSanté de la Courneuve programme une projection du film Le monde Charlie  lsuivie d'une discussion entre habitants, usagers et professionnels de santé et autre le 29 février à 19h 30 au cinéma l'Etoile à la Courneuve .

" Le sujet est sensible, pour ne pas dire douloureux et ce, même quand on n'est pas directement concerné.e.
Cela rend difficile de travailler cette problématique de santé publique sans y être obligé.e souvent dans une situation de crise.
Le film, mettant en scène un narrateur adolescent qui traverse des souffrances/épreuves, nous permettra d'aborder le sujet de manière "non frontale" (alerte spoil: personne ne se suicide pendant l action du film, le héros ne meurt pas à la fin!) 

AFFICHE 

 Seront présents à la projection/débat:

Cette projection s'adresse à toutes et tous (car il faut recruter large pour faire bouger l inconscient collectif!)

  • personnes de plus de 13 ans qui le souhaitent y compris personnes vivant/ayant vécu avec des idées suicidaires;
  • parents de jeunes de moins de 25 ans mais aussi entourage de personnes âgées (.... donc beaucoup de monde)
  • entourage  familial/amical de personnes en souffrance psychique
  • professionnels de l'éducation nationale;
  • personnes travaillant avec des personnes âgées
  • professionnels de santé (en soins primaires et santé psychique)
  • citoyen.nes
  • fans de cinéma

 un dossier plus complet sur film accessible ici sur Le monde Charlie (public: plus de 13 ans) https://www.grignoux.be/dossiers/288/Le_Monde_de_Charlie

 venez nombreux.ses et n'hésitez pas à relayer l'information.


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ILE DE LA RÉUNION


SAMEDI 10 FÉVRIER, SAINTE CLOTILDE (97)

Association SOS Solitude : Journée de conférences harcèlement scolaire

Dans le cadre de la Journée nationale de prévention du suicide, l'association SOS SOLITUDE organise une journée d'information et d'échanges sur le thème du harcèlement scolaire le samedi 10 février 2024 de 8h à 17h à l'Orangerie à Sainte-Clotilde.

SOS SOLITUDE est une association créée en 1985 dont la mission est d’apporter une aide aux personnes en état de souffrance via une plateforme d’écoute téléphonique disponible 7 j/7.

Chaque année, l'association choisit un thème à mettre en avant pour la Journée Nationale de Prévention du Suicide. Pour 2024, c'est le thème du harcèlement scolaire qui a été choisi, car c’est hélas une problématique actuelle majeure au sein de notre société et de la communauté éducative. Il est essentiel pour l'association d’apporter sa pierre à l’édifice.

Cette journée qui aura lieu samedi 10 février 2024 de 8h00 à 17h30 à L'Orangerie à Sainte-Clotilde est principalement destiné aux professionnels de l'éducation et de la santé, ainsi qu'aux parents et aux jeunes désireux d'y participer.

L'objectif est de fournir des outils concrets et pratiques aux professionnels, aux victimes de harcèlement et à leur entourage.

Cette journée est l’opportunité unique de partager les idées de l'association SOS SOLITUDE pour améliorer la prise en charge du harcèlement scolaire et garantir une communauté protectrice et bienveillante à tous les jeunes.

La journée est organisée avec le soutien de différents partenaires, dont l’ARS, le CHU de la Réunion, l’Union Nationale Prévention Suicide, la librairie Autrement, l’Orangerie.

De nombreux professionnels de l’éducation et de la santé seront présents : associations, enseignants, avocats, pédagogues, CMPEA, psychopédagogues, psychiatres, psychologues, infirmiers, cadres de santé, art-thérapeutes, auteurs, conférenciers, etc.


Programme de la journée

Les participants pourront suivre une série d'interventions de 30 minutes chacune, animées par une sélection de professionnels locaux et internationaux qui interviendront en présentiel ou en visioconférence afin de partager leur expérience et leur savoir-faire. Chaque intervention sera suivie d'un échange de questions-réponses avec l’expert.

Des invités de renommée internationale  :

  • Eric Debarbieux qui est un éminent pédagogue français reconnu pour ses travaux sur la violence à l’école et le climat scolaire. Il a exercé diverses responsabilités nationales et internationales (délégué ministériel chargé de la prévention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire, directeur de l’Observatoire Européen de la Violence en Milieu Scolaire, président des Assises Nationales contre le harcèlement à l’école, président du Conseil Scientifique des États généraux de la sécurité à l’école nommé par le ministre de l'Éducation nationale.
  • Dr Bruno Humbeeck, psychopédagogue belge de renom. Titulaire d’un Master Européen de Recherche en Sciences de l’Éducation et d'un doctorat en Sciences de l’Éducation de l’Université de Rouen, il est l’auteur de nombreux ouvrages et publications dans le domaine de la prévention des violences scolaires et familiales. Il est également formateur et directeur de recherche au sein du service des Sciences de la famille au CERIS (Centre de Recherche et d’Innovation en Sociopédagogie familiale et scolaire) de l'Université de Mons.
  • Dr Philippe Aïm, psychiatre et psychothérapeute spécialisé en hypnose et en thérapies brèves, il est aussi formateur et conférencier international. C’est un ancien chef de clinique au CHU et à la faculté de médecine de Nancy. Il a créé l’Institut pour l'Utilisation des Thérapies brèves et de l'Hypnose en Lorraine (Institut UTHyL. Il est également directeur pédagogique au Collège d'Hypnose et de Thérapies Intégratives de Paris (CHTIP). Il a écrit le guide « Harcèlement scolaire : comment aider nos enfants à s'en sortir ». Il y propose une méthode progressive et sous forme de jeu pour aider les enfants à trouver en eux les ressources nécessaires pour ne plus subir. Louis le Foyer de Costil, avocat reconnu en matière de droit de l’éducation. Il intervient fréquemment sur les problématiques de violence à l’école et de harcèlement scolaire. Il conseille et assiste depuis plus de 10 ans des élèves et des parents d’élèves dans le besoin. Il intervient également dans l’enseignement supérieur et est régulièrement sollicité par les médias (TF1, France 2, BFMTV, le Point, Marianne, le Figaro, France Info, le Parisien, France Inter, Challenges, l’Étudiant, 20 minutes, Les Echos, Capital, etc.)et les revues spécialisées à propos des problématiques de droit de l’éducation. Il a notamment participé à la rédaction du Dictionnaire critique du droit de l’éducation et à un colloque universitaire consacré au droit à l’éducation (sous la direction de Pascale Bertoni et Raphaël Matta Duvignau).
  • Enfin, pour élargir les horizons et explorer des approches innovantes, Monique Roiné, directrice générale de l'institut international de Lancy, ainsi que son équipe, présenteront la méthode finlandaise anti-harcèlement.

Des ateliers seront également proposés - art-thérapie, écriture, prévention - visant à explorer comment le harcèlement peut être abordé et traité dans ces différents domaines.

Une vente de livres sur le harcèlement scolaire sera proposée par la librairie Autrement. Enfin, des artistes locaux seront présents, contribuant ainsi à enrichir l’évènement. La journée se terminera par un cercle de parole. En plus d'être un moment de partage et de convivialité, cette journée de conférences offre l’opportunité de faire de nouvelles rencontres enrichissantes.


S'inscrire pour la journée

LES PLACES SONT LIMITÉES ! RÉSERVEZ VOS PLACES (inscription gratuite)en cliquant sur le lien suivant : https://my.weezevent.com/conference-harcelement-scolaire




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NOUVELLE AQUITAINE

 

 LUNDI 5 FÉVRIER 2024, LA ROCHELLE (17)

Dans le cadre de la journée nationale de prévention du suicide (#JNPS), la Société Rochelaise d'Études en Psychiatrie (SREP) et la coordination promotion santé mentale, prévention suicide du Groupe Hospitalier Littoral Atlantique organisent une soirée dédiée le lundi 5 février de 18h à 20h30 à l’IFSI de La Rochelle.
LE PROGRAMME :
Introduction du médecin référent prévention du risque suicidaire | Dr Marion Turpin
Présentation du Projet Territorial de Prévention du Suicide Charente-Maritime
|Dr Emilie Sauvaget, psychologue
« Le suicide chez l’enfant : mythe ou réalité ? » | Dr ROCCHESANI et Dr BOYER , psychiatres
Le rôle des associations en prévention du suicide | Association « Dites Je Suis Là »
Conclusion et buffet
En présence de Mme Catherine VAURE, directrice adjointe de la délégation départementale de la Charente-Maritime pour l’ARS Nouvelle-Aquitaine - Agence régionale de Santé et de mes collègues du 3114, de VigilanS, des coordinations prévention suicide de l’ex Poitou-Charentes.
L’inscription est ouverte à tous, gratuite : https://lnkd.in/eVzFmawu

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JEUDI 22 FÉVRIER 2024, BORDEAUX (33)

 
SOIRÉE-DÉBAT DANS LE CADRE DE LA JOURNÉE NATIONALE DE PRÉVENTION DU SUICIDE

Organisée par l’association SOS suicide Phénix, l’association Rénovation, le 3114, le Conseil local en santé mentale de la ville de Bordeaux, et la Consultation pour personnes endeuillées du C.H. Charles Perrens
Projection du film suivie d’un débat avec Katia Chapoutier, la réalisatrice, et des représentantes de la Consultation pour personnes endeuillées.
Achetez vos places à l’avance au cinéma, à partir du Lundi 12 Février.

LA VIE APRÈS LE SUICIDE D’UN PROCHE

AFFICHE

Écrit et réalisé par Katia CHAPOUTIER
- documentaire France 2017 1h10mn -

Du 22/02/24 au 22/02/24

Tout le monde l’appelait « Titi ». « C’était ma grande sœur », dit la réalisatrice du documentaire, Katia Chapoutier, dans l’un des rares moments de voix off du film. Sa sœur s’est suicidée en 2006, à l’âge de 46 ans. Depuis, elle tente de comprendre pourquoi cette docteure bonne vivante a décidé de mettre fin à ses jours, laissant notamment derrière elle cinq enfants.
Après le suicide, il y a ceux qui restent. Selon une étude menée par l’Observatoire national du suicide, chaque décès touche, directement ou indirectement, vingt-six personnes, soit 300 000 chaque année. Pour la plupart, des proches endeuillés qui tentent de se reconstruire malgré la douleur, et auxquelles Katia Chapoutier a d’abord consacré un livre, avant ce documentaire. Soit un travail qui s’est appuyé sur dix ans d’enquête et de rencontres pour tenter d’obtenir une réponse à cette seule question : comment retrouver le goût de la vie après une telle épreuve ?
À la manière d’une bande de copains qui se seraient réunis le temps d’un week-end, Anne-Cécile, Elisabeth, Eric, Paul, et les autres, sont là pour partager leur expérience. Car s’ils ont en commun le même drame, ces hommes et ces femmes ont éprouvé des sentiments et des émotions propres, singulières, différentes les uns des autres. Chacun a dû surmonter la culpabilité, la colère, la honte, le déni, pour tenter de faire, comme on dit, son travail de deuil.
Le suicide évoqué à travers ceux qui y ont été confrontés, et qui parviennent à en parler sans tabou : telle est la démarche qu’a choisie Katia Chapoutier… (M. Ait Lachkar, Le Monde)

JEUDI 22 FÉVRIER 2024 à 20h30

https://www.cinemas-utopia.org/bordeaux/index.php?id=7341&mode=film

 

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JEUDI 1 FÉVRIER, MONT DE MARSAN (40)

CINÉ-DÉBAT
PAUVRES CRÉATURES DE JORGOS LANTHIMOS

🎬 L’Association Rénovation organise une soirée ciné-débat à l’occasion de la Journée Nationale de Prévention du Suicide du 5 février, en présence de Louis ZBIERSKI, psychologue clinicien à la Clinique Maylis et d’Audrey CHOPINET, psychologue clinicienne et responsable du Projet Prévention du Risque Suicidaire dans les Landes.
Véritable conte philosophique, le film Pauvres Créatures de Yórgos Lánthimos ne vous laissera pas indifférent. Le suicide est abordé ici par une métaphore de la résilience.
🗓️ 1er février 2024 – 19:00
📍Cinéma Grand Club MDM, MONT-DE-MARSAN
🎟️ 5€90 / 4€50 (-26ans) Billetterie



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VENDREDI 9 FÉVRIER 2024, SALIES DE BEARN (64)

Salies de Béarn # ciné-débat sur le risque suicidaire (association Rénovation) # 9 février à 20:00 Cinéma Le Saleys

Autour du film « CLOSE » / télécharger l’affiche ici : revov salies 9 fev

 L'association Rénovation organise une soirée ciné-Débat autour du film CLOSE de Lukas DHONT qui aborde les thématiques de sentiment d'appartenance. du cheminement identitaire et du deuil.
Avec les participations de Léonie ETCHETTO Responsable du projet Prévention du risque suicidaire sur les Pyrénées Atlantiques
Elodie NOBILI Psychologue clinicienne
Tarif 3,5
informations et contact leonie.etchetto@renovation.asso.fr


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 MARDI 30 JANVIER 2024, SAINT BENOIT (86)

22ème journée d’études de la Coordination Territoriale de la Vienne Prévention du Suicide le 30 janvier
L’équipe du Dr Jean-Jacques Chavagnat organise la 22ème journée d’études de la Coordination Territoriale de la Vienne Prévention du Suicide, qui se déroulera à La Hune – Saint Benoît, le Mardi 30 Janvier 2024 avec pour thème “La crise suicidaire”.

Programme et Inscription

Journée gratuite mais inscription obligatoire via le bulletin d’inscription en page 2 du programme

Informations
https://ch-laborit.fr/22eme-journee-detudes-de-la-coordination-territoriale-de-la-vienne-prevention-du-suicide-le-30-janvier/

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MARDI 6 FEVRIER 2024, POITIERS (86)

Le 6 février à partir de 17h30, les étudiant.e.s relais santé
@UnivPoitiers organisent à la
@MSHS_Poitiers un ciné-débat sur la santé mentale et la prévention du suicide

En savoir plus

 

OCCITANIE

 

JEUDI 8 FÉVRIER 2024, TOULOUSE (31)

28ème journée nationale de prévention du suicide en région Occitanie, jeudi 8 février 2024 Toulouse en présentiel et webinaire

La Journée Nationale de Prévention du Suicide Occitanie 2024 privilégie la parole de ceux qui ont traversé une ou plusieurs crises suicidaires et qui ont pu faire à moment donné le choix de vivre, grâce au soutien, à l’aide, au soin qu’ils ont trouvé dans un entourage bienveillant.
La parole de proches, témoins souvent impuissants et victimes collatérales de la pulsion de mort à l’œuvre.
La parole de soignants, engagés dans leur travail, qui déploient différents moyens et compétences pour répondre aux besoins de ceux qui souffrent psychiquement.
Ces témoignages personnels d’adultes et de jeunes éprouvés attestent des ressources à mobiliser en soi et dans la relation aux autres.
Le suicide n’est pas une fatalité.

Retrouvez le programme de la journée ici

En présentiel et en webinaire sur inscription obligatoire avec le lien mentionné sur la page Facebook
à partir du 8 janvier 2024. Diffusion en direct et en différé sur la page Facebook de APSOc :
www.facebook.com/preventionsuicide.mp/
 
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PAYS DE LA LOIRE
 

JEUDI 15 FEVRIER 2024, ANGERS (49)


Le collectif Prévention suicide 49 organise jeudi 15 février 2024 à Angers une soirée d’échanges et de sensibilisation sur le thème du revenge porn ou de la vengeance pornographique.

Le collectif Prévention suicide 49 organise jeudi 15 février, à 19 h 15, au centre Jean-Vilar à Angers, une soirée d’échanges et de sensibilisation à l’occasion de la Journée nationale de prévention du suicide. Pour cette édition 2024, le thème abordé sera le revenge porn ou la vengeance pornographique. La diffusion du téléfilm « Mise à nu » précédera les échanges en présence du collectif. Entrée gratuite dans la limite des places disponibles. Renseignements au 06 79 23 31 85.

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JEUDI 15 FEVRIER 2024, ARQUENAY (53)


Rencontre autour du thème « Lien social et Prévention partagée » organisée par SOS Amitiés, salle de spectacle du CH Montfavet à Avignon (84) – Pour les professionnels, bénévoles de SOS Amitié et le grand public


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LUNDI 18 DECEMBRE 2023 AU MERCREDI 7 FEVRIER 2024, Sarthe (72)

Le Projet Territorial en Santé Mentale  (PTSM) Sarthe met en place une campagne de prévention au suicide sur le département




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POLYNÉSIE FRANÇAISE


DU VENDREDI 2 FEVRIER 2024 AU LUNDI 5 FEVRIER 2024
Polynésie Française, L’Association SOS Suicide membre de l'UNPS organise trois journées pour célébrer la journée nationale du 5 février.

Vendredi 2 février 2024   Conférence à partir de 18H00  dans la salle polyvalente de la mairie de Pirae
« Suicide d’antan et d’aujourd’hui ; et demain ? »
Tout public – ENTREE A 2000 xpf

Par Johan SEBTI, psychiatre avec formation de chercheur en neuroscience, responsable du département de psychiatrie et pédopsychiatrie du CHPF, auteur d’une étude récente sur les tentatives de suicide sur le fenua ».
Par Edgar TETAHIOTUPA enseignant, anthropologue et membre du Centre des nouvelles études sur le Pacifique. Ses travaux portent sur la culture, les langues, et la tradition orale polynésiennes.
Par Vāhi Sylvia TUHEIAVA RICHAUD, linguiste et anthropologue, maîtresse de conférences honoraire en langues et littératures polynésiennes à l’UPF.
Par Frédéric TORRENTE, chercheur en anthropologie. Il est spécialisé dans l’ethnohistoire, la mythologie et les religions polynésiennes, et s’intéresse notamment aux relations des Polynésiens à leurs environnements, tout particulièrement ceux des atolls de l’archipel des Tuamotu.

Samedi 3 février 2024
Atelier 45 minutes pour prévenir le suicide – de 8H00 à 12H00
Dans les jardins de la mairie de Pirae
Tout public – ENTREE GRATUITE

Présence de l’Association SOS suicide pour Séances de sensibilisation à la prise en charge des personnes suicidaires animés par les membres de SOS Suicide et par des thérapeutes professionnels.
Ces ateliers s’adressent à tout jeune à partir de 13 ans, adultes - parents, responsables du tissu associatif, religieux politique.
NB/ Une inscription par mail XXX ou téléphone XXX serait appréciée pour les groupes

CONTENU Présentation de l’association, ses missions, son rôle dans la prévention du suicide
Comment reconnaître un camarade qui a des idées suicidaires
Vers qui se tourner : devenir sentinelle en prévention du suicide.
Les facteurs de protection
Les numéros d’appel de SOS Suicide
Ce que l’association propose comme prise en charge * par des psychologues * par des hypnothérapeutes
* par des pairs aidants * par des masseurs énergétiques * par des magnétiseurs  * par des masseurs traditionnels Pourquoi ces thérapies fonctionnent et comment (expliqués par ces thérapeutes)
Chaque participant aura droit à un numéro. A la fin, un tirage au sort leur permettra de gagner un lot. (Sacs – tee shirts - casquettes etc.).
14h00- ZOOMBA DE LA PREVENTION DU SUICIDE dans les jardins la mairie de Pirae

Lundi 5 février 2024
Mobilisation de nouveaux bénévoles pour devenir écoutant, aidant ou sentinelles en prévention du suicide  8H00 – 12H00 dans une salle de la mairie de Pirae
Formation gratuite des écoutants et aidants volontaires sur inscription par mail ou sur place sossuicide444767@gùmail.com.
 
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PROVENCE ALPES COTE D'AZUR

 

LUNDI 5 FEVRIER 2024, AVIGNON (84)

Rencontre autour du thème « Lien social et Prévention partagée » organisée par SOS Amitiés, salle de spectacle du CH Montfavet à Avignon (84) – Pour les professionnels, bénévoles de SOS Amitié et le grand public






1er post : 4/12/23