vendredi 13 septembre 2013

jeudi 12 septembre 2013

SUISSE : En baisse, le taux de suicide reste alarmant

Après avoir été l’un des plus élevés du continent, le taux de suicide en Suisse a diminué au cours des deux dernières décennies pour se retrouver proche de la moyenne européenne. Confrontés le plus souvent à des problèmes psychiques, les candidats au suicide osent appeler à l’aide.
Entre 1991 et 2011, le taux de suicide en Suisse est passé de 20,7 pour 100.000 habitants à 11,2. Une période qui a également vu une augmentation spectaculaire de l'utilisation des antidépresseurs en Europe.

Une étude de la London School of Economics publiée cette année dans la revue en ligne PLOS ONE a révélé que l'utilisation d'antidépresseurs dans 29 pays européens a augmenté en moyenne de 20 % chaque année, entre les années 1995 et 2009.

Selon la sociologue Vladeta Ajdacic-Gross, de l'hôpital psychiatrique universitaire de Zurich, il y a un phénomène plus important derrière l'augmentation de la prescription des antidépresseurs : «Pour obtenir ces médicaments, le patient doit consulter un médecin. Ce n'est pas seulement le comportement de la communauté médicale qui a changé, mais le comportement des gens en général.»

Les gens ont appris à penser en termes psychologiques et à réaliser qu'il y a des raisons profondes à leurs problèmes. «Nous avons des arguments pour expliquer nos problèmes psychologiques et nous sommes plus disposés à en parler. Nous avons trouvé des expressions acceptables pour la dépression, comme l'épuisement, le burnout. C'est, à mon avis, le facteur le plus important influant sur le taux de suicide», assure la sociologue.

Les plus exposés

Anita Riecher-Rössler, des Cliniques psychiatriques universitaires de Bâle, a effectué des recherches approfondies sur les tentatives de suicide. Elle relève également que les gens souffrant de problèmes psychologiques et psychiatriques sont plus disposés aujourd'hui à demander de l'aide.

Toutefois, elle estime qu'il n'y a pas assez d’actions de prévention ciblées et souligne qu’avec 15.000 à 25.000 tentatives de suicide par an et 1300 décès, le suicide reste un problème majeur de santé publique en Suisse.

Une étude parue dans le Swiss Medical Weekly délivre les premières données représentatives du canton de Bâle. Elle conclut que les efforts de prévention spécifiques devraient se concentrer sur les personnes à risque, soit les jeunes, les étrangers, les personnes seules et celles au chômage. »

Les chercheurs ont identifié deux groupes d'âge particulièrement touchés par les tentatives de suicide: les 30 à 34 ans suivis par les 20 à 24 ans pour les hommes ;  les 20 à 24 ans puis les 25 à 29 ans pour les femmes.

L’étude bâloise pointe aussi une autre tranche d’âge à risque : les personnes âgées, en particulier les hommes âgés de 85 à 89 et les femmes âgées de 60 à 64 ans.

«Nous sommes tellement concentrés sur la prévention du suicide chez les jeunes que nous oublions que le taux de suicide chez les personnes âgées monte en flèche. C'est un énorme problème. La détection précoce de la dépression et des tendances suicidaires chez les personnes âgées est nécessaire, tout autant que pour les jeunes», souligne Barbara Weil, de l’organisation de prévention du suicide Ipsilon.

Mais le groupe à risque le plus élevé comprend ceux qui ont déjà tenté de se suicider, plus de la moitié d'entre eux faisant des tentatives répétées, selon Anita Riecher-Rössler.

«Comme le montre notre étude, 98% des patients avaient au départ un diagnostic psychiatrique. Toutes ces personnes ont besoin d’un suivi très intensif, non seulement pour prévenir une nouvelle tentative de suicide, mais aussi pour traiter le trouble psychiatrique», relève la psychiatre.

Un programme national?

Pour la sociologue Vladeta Ajdacic-Gross , les gens en Suisse en sont encore à apprendre à demander de l'aide. «Il y a eu des progrès significatifs en matière de stigmatisation. Mais une personne sur deux ne demande pas d'aide en cas de dépression.»

Vladeta Ajdacic-Gross estime que le taux de suicide pourrait encore diminuer avec un programme national de prévention. Une action actuellement aux mains des 26 cantons et des organisations caritatives.

«Cela ne fait pas de sens d'avoir des programmes nationaux de prévention des accidents de la route et ne pas avoir un programme correspondant concernant le suicide», souligne la sociologue.
Clare O'Dea, swissinfo.ch
(Traduction de l'anglais: Frédéric Burnand)

La campagne de rentrée de la FÉDÉRATION LGBT

Campagne rentrée 2013


« Ne restez pas seul-e » la campagne de rentrée de la FÉDÉRATION LGBT

La FÉDÉRATION LGBT lance sa campagne de rentrée, « Ne restez pas seul-e » à destination des personnes Lesbiennes, Gays, Bi et Transgenres (LGBT).
Cette campagne démarre le 10 septembre, à l'occasion de la Journée mondiale de prévention du suicide. Elle se poursuivra le 16 septembre, et au delà, par un appel à agir, mettant en valeur la proximité des associations LGBT locales en régions, au service des personnes.

L'expression d'une LGBTphobie publique décomplexée

  • En juillet dernier, lors de ses 28e Rencontres à Marseille durant l'EuroPride, la FÉDÉRATION LGBT a posé le constat de l'expression d'une LGBTphobie publique décomplexée dans le cadre du débat de l'ouverture du mariage aux couples de même sexe, de la filiation et de la PMA. Une expression qui dure et se déplace maintenant sur le thème du genre.
  • Cette expression de la haine et du refus de l'égalité n'est pas sans conséquence chez les personnes LGBT. Les témoignages recueillis lors de nos discussions, et leurs conséquences, tant chez nos adhérent.e.s que les responsables associatifs, en sont la preuve tangible.
  • La FÉDÉRATION LGBT a décidé le lancement de cette campagne de rentrée qui rappelle l'importance des associations locales comme liens humains physiques avec les personnes LGBT à l'heure des réseaux sociaux. Une campagne qui peut aussi être l'occasion de créer des associations dans les villes où elles manquent. C'est l'union des forces vives, l'accueil et les espaces de discussions qui permettent d'évacuer le poids de cette haine ressentie par tou.te.s. Ces rencontres permettent de construire un front du refus et des actions pour l'égalité.  
  • Lutte contre le risque suicidaire  La FÉDÉRATION LGBT tenait à mettre en avant le travail de ses membres, et des autres associations LGBT, qui par leurs présence et leurs actions locales, tels leurs rendez-vous conviviaux, leur engagement et le militantisme de leurs adhérent.e.s, luttent efficacement contre le risque suicidaire, pour les jeunes et moins jeunes LGBT, en lien avec leur orientation sexuelle et identité de genre. 
  • La campagne « Ne restez pas seul-e » s'adresse autant à nos membres, aux autres associations LGBT, qu'aux lesbiennes, gays, bi et transgenres partout en France.
  • Face aux propos, actes et violences LGBTphobes, ne subissez pas, AGISSEZ ! 
    Comme l'y invitent les cartes postales de cette campagne, « Ne restez pas seul-e » face à l'homophobie, la lesbophobie, la biphobie, la transphobie. Une association assure forcément près de chez vous, ou sur le territoire national, le Service Après Ventre de lutte contre les LGBTphobies !  
 Consultez  ici le document de présentation et d'utilisation de la campagne.
 « Ne restez pas seul-e » une campagne à disposition de tou.te.s
  • Vous n'êtes pas membre de la FÉDÉRATION LGBT et vous souhaitez utiliser localement les visuels de cette campagne ? Aucun souci.  La FÉDÉRATION LGBT met à votre disposition les visuels de cette campagne où vous pourrez ajouter votre logo et vos coordonnées.  Affiches dans différents formats, cartes postales, recto verso, bannières web et facebook, vous attendent sur simple envoi à contact(at)federation-lgbt.org

PRESSE HAUTE NORMANDIE Les chiffres du suicide en Seine-Maritime

Le Havre Société. Les chiffres du suicide en Seine-Maritime
Le 10 septembre, c'était la journée mondiale de prévention du suicide. L'occasion pour 76actu de se pencher sur les chiffres de la Seine-Maritime avec le Dr Limare, psychiatre. Dernière mise à jour : 12/09/2013 sur http://www.76actu.fr/societe-les-chiffres-du-suicide-en-seine-maritime_50626/
"Le suicide est l'affaire de tous, ne pas rester seul , ne pas banaliser ni dramatiser" explique le Dr Limare. Le Docteur Jean-Marc Limare est psychiatre, responsable de l’unité de court séjour/suicidologie de la Clinique Océane du Havre, et président de l’ARPS (Association du réseau de prévention du suicide), du Havre également.
Le suicide, pour lui, est un problème de santé publique :
On compte 12 000 décès par suicide par an en France sur 200 000 tentatives. C’est deux fois la mortalité du Sida, trois fois celle des accidents de la route, souligne le médecin. Et si, bien sûr, je ne remets pas en cause les moyens accordés à ces deux derniers fléaux, je déplore en revanche que des moyens aussi importants ne soient pas mis en place pour lutter contre le suicide dont je rappelle, au passage, qu’il coûte cinq milliards d’euros à la sécurité sociale chaque année, soit beaucoup plus que ne coûterait un vrai dispositif de lutte.
Dieppe, territoire particulièrement touché, après Rouen et Le Havre
En France, on recense 28 décès sur 100 000 habitants (des chiffres issus d’une étude datant de 2011 commandée par l’Agence Régionale de Santé de Haute-Normandie), indique le Dr Limare. La Haute-Normandie dans sa globalité en comptabilise 34, soit un chiffre plus élevé que la moyenne nationale. Concernant les territoires de santé, c’est Le Havre qui serait, le moins touché, toujours selon le Dr Limare.
En effet, le Havre, ce sont 28 décès sur 100 000 habitants (Ndlr : un taux inférieur à la moyenne régionale et égal à la moyenne nationale), tandis que le territoire de santé de Rouen compte 34 décès sur 100 000 habitants. C’est le territoire de santé de Dieppe qui est le plus préoccupant avec 44 décès sur 100 000 habitants.
Qu’est-ce qui pourrait expliquer le “moins mauvais chiffre” du Havre ?
On peut émettre plusieurs hypothèses et constatations. La différence de chiffres entre Le Havre et Rouen ne semble pas avoir de rapport avec le nombre de psychiatres car il y en a environ deux fois plus à Rouen. Une des hypothèses du Dr Limare pour expliquer les chiffres havrais, c’est que la prévention a déjà une histoire.
En effet, cela fait environ 30 ans que des actions sont menées au Havre pour sensibiliser et prévenir le suicide. La ville est parvenue à se doter d’une offre globale de prévention et de soins.
Des outils novateurs et efficaces Une offre globale, complétée notamment par le travail d’associations historiques telles que SOS Suicide Phénix, ou encore SOS Suicide, l’ARPS (créée en 2003) ; complétée aussi par des initiatives originales et uniques en leur genre comme La Maison de prévention du suicide, Havre de vie (créée en 2011 à l’initiative de l’ARPS), premier centre associatif de prévention du suicide en France et dont l’un des objectifs est de proposer un suivi d’un an après la tentative de suicide. Il y a également l’Unité de Suicidologie de la clinique Océane du Havre (à deux pas de l’Hôpital Privé de l’Estuaire) qui permet avec ses 84 lits de répondre à une certaine demande.
Sans oublier un certain nombre de bonnes idées, comme la formation « sentinelle » dispensée sur une journée par l’ARPS et dont le but est de former à l’écoute et à l’accompagnement des personnes suicidaires.

Infos pratiques
ARPS
Accueil des personnes suicidaires et de leur proche
Du lundi au samedi de 17 à 19h
115 rue Richelieu au Havre
Tél. : 02 35 22 00 00. Sos Suicide Phénix
3, place Danton au Havre
Tél.: 02 35 43 24 25. Sos amitié Écoute téléphonique
Tél. : 02 35 21 55 11
Samu : 15 ou 112
Urgences psychiatriques – Hôpital P. Janet : 02 32 73 39 40
Pompiers : 18
Médecins de garde : 02 32 73 32 33
Police : 17
Urgences adultes – Hôpital J. Monod : 02 32 73 31 19
Urgences enfants : 02 32 73 38 50

Le Havre, France

Grèce: taux de suicide en augmentation

Grèce: taux de suicide en augmentation
11/09 15:16 CET euronews


Les suicides en Grèce ont augmenté de 43% depuis 2007. Un chiffre qui fait froid dans le dos. Il a été publié la veille de la journée mondiale de prévention du suicide qui s’est tenue ce mardi. Une prévention à laquelle participe l’Ong Klimaka, à travers une ligne téléphonique, le 1018 et son centre.

Plan suicide : les agriculteurs se sentent oubliés



Plan suicide : les agriculteurs se sentent oubliés
Par Eric de La Chesnais
Publié le 10/09/2013 sur http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/09/10/01016-20130910ARTFIG00778-plan-suicide-les-agriculteurs-se-sentent-oublies.php?cmtpage=0

Chaque jour en moyenne, un agriculteur met fin à ses jours en France. Une étude de l'Institut de veille sanitaire qui sera publiée fin septembre devrait apporter des précisions sur ce fléau récurrent.
 


A 47 ans, Jean-Paul ne supportait plus la solitude. Il a été retrouvé pendu au bout d'une corde dans sa grange. C'est un voisin agriculteur qui est venu le décrocher. Isolement, manque de reconnaissance, impayés…, les raisons qui poussent les agriculteurs à commettre l'irréparable sont multiples. On estime que chaque jour en moyenne, un agriculteur met fin à ses jours en France. Et pourtant, en cette journée mondiale de prévention du suicide, les paysans se sentent oubliés. «Le suicide est un fléau récurrent dans le monde agricole. Nous avons des remontées du terrain qui nous indiquent que le suicide est malheureusement plus que jamais d'actualité dans les campagnes françaises»», indique Aurore Demarigny porte parole de la Coordination Rurale (CR). «Nous nous inquiétons face au silence qui perdure à se sujet et ce malgré le lancement par le ministère de l'Agriculture le 31 mars 2011 d'un plan de prévention du suicide».
Un numéro d'appel en place d'ici la fin de l'année
«Nous demandons à l'INVS, la MSA et au ministère de l'agriculture de publier au plus vite les résultats de l'étude promis pour la rentrée 2013», poursuit la porte parole de la Coordination Rurale. Un sujet suffisamment grave qui a poussé les caisses de la Mutualité Sociale Agricole (MSA) à mettre en place des cellules pluridisciplinaires (assistantes sociales, médecins et psychologues) pour la prévention du suicide en milieu rural et la prise en charge des personnes fragilisées. Un numéro d'appel sera mis en place d'ici la fin de l'année en collaboration avec l'Inpes (Institut national de prévention et d'éducation à la santé).
Toutefois alors que l'Organisation Mondiale de la Santé considère le suicide comme un problème de santé publique majeur mais en grande partie évitable, le secteur agricole est l'un des seuls à ne pas disposer de données chiffrées sur la fréquence de ses suicides. Peut-être cette distorsion appartiendra au passé d'ici quelques jours. «L'étude sur le suicide en milieu agricole sera publiée d'ici la fin septembre», a-t-on promis à l'Institut de veille sanitaire (INVS), suite à l'interpellation de la Coordination rurale.

BREF Retour manif journée mondiale 2013 en Auvergne

Auvergne > Puy-de-Dôme > Clermont-Ferrand 12/09/13 

La prévention du suicide mobilise le Collectif interassociatif

Libérer la parole - comme on libère les ballons - constitue une aide efficace. - Amatulli Dominique
Libérer la parole - comme on libère les ballons - constitue une aide efficace. - Amatulli Dominique
Un fléau qui se nourrit de l'indifférence Pour s'associer à la Journée internationale de prévention du suicide, le Collectif interassociatif 63 a organisé, mardi soir sur la place de Jaude, une action de sensibilisation ponctuée par un lâcher de ballons.

suite réservé aux abonnés : http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/puy-de-dome/clermont-ferrand/2013/09/12/la-prevention-du-suicide-mobilise-le-collectif-interassociatif-1688007.html

ILE DE LA REUNION : TENTATIVE DE SUICIDE & PRISE EN CHARGE AUX URGENCES

Société : Suicide : la prise en charge aux urgences

Publié : mardi 10 septembre 2013 à 20:12 

Tous les quatre jours en moyenne, une personne tente de se suicider à La Réunion. Aux urgences, les personnels sont régulièrement amenés à prendre en charge des personnes en grande souffrance psychologique.
Après un passage à l’acte, c’est aux urgences que les personnes en souffrance sont prises en charge. Le docteur Guy Henrion, médecin urgentiste et chef du service des urgences par intérim au CHU Félix Guyon est régulièrement confronté à des personnes en grande souffrance psychologique.

Selon ce professionnel de santé, le phénomène connaît une inquiétante évolution. Selon l’Observatoire Régional de la Santé (ORS), tous les quatre jours, une personne se suicide à La Réunion.

Guy Henrion explique qu’au quotidien, nombreuses sont les personnes qui se rendent aux urgences pour demander de l’aide et un soutien psychologique. Une mission de plus pour les personnels des urgences. A l’heure du pic de fréquentation, le délai d’attendre peut atteindre quatre heures.

Un médecin-psychiatre est présent aux urgences 24 heures sur 24. Mais face à l’augmentation croissante du nombre de tentatives de suicide, les professionnels de santé rencontrent de plus en plus de difficultés pour prendre en charge les patients.

Au CHU de Bellepierre, le personnel soignant demande un service d’urgences psychiatriques pour faire face à ces patients présentant une souffrance morale. L’établissement public de santé mentale accueille lui aussi des personnes qui ont tenté de mettre fin à leurs jours. 

Selon l’ORS, 16% des séjours hospitaliers dus à un suicide se soldent par un transfert en unité de psychiatrie. L’hospitalisation sauve le patient 99 fois sur 100.



INFO ++

tableau de bord des suicides et des tentatives de suicide à la Réunion sur le site de l'ORS de la Réunion
http://www.ors-reunion.org
Suicide :
2012, 2006



Cap-Vert : communiqué sur le taux de suicide à l'occasion des journées mondiales

Cap-Vert : Le taux de suicide est plus élevé que la moyenne mondiale (Expert)

PRAIA (Xinhua) - Le taux de suicide au Cap-Vert est supérieur à la moyenne mondiale, selon le psychiatre et président de l'Association de promotion de la santé mentale du Cap-Vert, Daniel Ferreira, à l'occasion de la Journée mondiale de la prévention du suicide.
Au Cap-Vert, on enregistre 16 suicides par an pour 100.000 habitants, et environ 90% des suicides dans le pays sont liés à la maladie mentale, en particulier la dépression, a fait remarquer M. Ferreira.
Au Cap-Vert, a-t-il noté, les tentatives de suicide sont plus fréquentes que les suicides et les femmes sont les plus "touchées", raison pour laquelle les autorités du secteur de la santé attirent l'attention sur la prévention de ce phénomène.
 M. Ferreira a également soutenu que le Cap-Vert doit prendre des mesures pour lutter contre le problème, à savoir la lutte contre la stigmatisation qui entoure la maladie mentale, notamment la dépression, l'abus d'alcool et de drogue et la schizophrénie.
Il a aussi préconisé la formation des professionnels de la santé et de ceux qui sont en contact avec les populations comme les prêtres, pasteurs, enseignants, policiers, dirigeants communautaires afin qu'ils puissent déceler tôt les cas possibles de suicide. La Journée mondiale de la prévention du suicide est commémorée ce 10 septembre, sous l'égide de l'Association internationale pour la prévention du suicide et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Elle vise à promouvoir la mise en place d'actions à l'échelle mondiale en faveur de la prévention du suicide.

mardi 10 septembre 2013

USA RECHERCHE ETUDE ADOPTION ET COMPORTEMENT SUICIDAIRE

D'apres article Medscape France " Enfants adoptés : 4 fois plus de tentatives de suicide" Auteur : Vincent Richeux

10 septembre 2013 http://www.medscape.fr/humeur/articles/1581267/

Washington, Etats-Unis - Menée sur plus d'un millier d'adolescents pendant une période de suivi de quatre ans, une étude américaine confirme le risque élevé de suicide chez les enfants adoptés. Quatre fois plus de tentatives de suicide ont été rapportées dans cette population par rapport aux enfants non adoptés [1].

De précédentes études ont déjà fait état d'un lien entre l'adoption et un risque accru de suicide, notamment en Suède. Aucune ne s'est toutefois attardée sur la présence de facteurs de risque chez les enfants adoptés.

Dans cette évaluation, les chercheurs ont travaillé à partir de l'étude Sibling Interaction and Behavior Study (SIBS) de l'université du Minesota. Celle-ci a suivi, de 1998 à 2004, 692 enfants adoptés et 540 enfants non adoptés.

Les enfants adoptés avaient 15 ans en moyenne au moment de l'inclusion. Tous avaient été recueillis dans leur famille avant l'âge de deux ans, la moyenne d'âge étant de 4,7 mois.

Les trois quart des enfants provenaient d'un pays étranger, majoritairement de Corée du Sud (90%), une proportion représentative des familles adoptives du Minesota, précisent les chercheurs.

Sur les quatre années de suivi, les enfants, les parents, ainsi que les professeurs ont été interrogés. Des enquêteurs ont demandé régulièrement s'il y avait eu une première tentative de suicide et ont évalué les facteurs de risque de suicide pour chaque enfant.

Pas de corrélation avec le type d'adoption

Parmi les facteurs de risques figurent l'usage de drogue et les troubles psychiatriques, tels que la dépression et les troubles du comportement, rappellent les auteurs

« Les traits de personnalité sont également impliqués, en particulier l'impulsivité, l'agressivité, la névrose et la faible estime de soi », tout comme « un contexte familial et scolaire difficile », ajoutent-ils.

Par conséquent, l'évaluation a porté notamment sur l'usage de drogue, le comportement, la personnalité, les troubles de l'humeur, l'environnement familial, ainsi que sur le décrochage scolaire de l'enfant.

Durant ce suivi, 47 tentatives de suicide (7,2%) ont été rapportées chez les enfants adoptés, contre neuf (1,8%) chez les enfants non adoptés, ce qui représente un taux quatre fois plus élevé. Les tentatives se sont davantage observées chez les jeunes filles adoptées, que chez les garçons, avec 31 tentatives contre 16.

Selon les chercheurs, il n'y a pas de corrélation entre le risque de suicide et l'âge de l'enfant lors de son placement dans sa famille d'accueil. Le comportement suicidaire n'est pas non plus associé au type d'adoption, qu'elle soit nationale ou internationale.

Les facteurs de risque de suicide se retrouvaient chez les enfants qui ont tenté de mettre fin à leurs jours, tant chez les enfants adoptés, que chez les enfants non adoptés. Ils présentaient plus fréquemment des troubles externalisés et rapportaient davantage de conflits avec leurs proches que les enfants sans comportement suicidaire.

Traumatisme lié à l'abandon

Entre les enfants adoptés et ceux non adoptés ayant tenté de se suicider, il est apparu une différence significative sur quelques facteurs de risque. Les troubles du comportement, une « baisse de moral » et des relations conflictuelles avec les proches étaient plus notables chez les enfants adoptés.

Après un ajustement prenant en compte les différents facteurs de risque de suicide, le taux de tentative est resté élevé chez les enfants adoptés, notent les auteurs, qui avancent un risque relatif de 3,70 contre 4,23 sans ajustement.

C'est la première fois que la hausse du risque de suicide chez les enfants adoptés est démontrée aux Etats-Unis, soulignent les auteurs.

Ces résultats confirment ceux d'une étude suédoise, publiée en 2002 [2], qui avait rapporté, en se penchant sur une cohorte de plus de 11 000 enfants adoptés, un risque accru de tentative de suicide (risque relatif de 3,6), mais aussi d'admission en hôpital psychiatrique (3,2), d'abus de drogue (5,2) ou d'alcool (2,6).

Parmi les facteurs pouvant être associés à cette hausse, les chercheurs évoquent l'héritage familial. « La toxicomanie, le comportement suicidaire ou les maladies psychiatriques des parents biologiques » peuvent en partie expliquer les cas de suicide chez l'enfant adopté.

S'y ajoutent « le traumatisme lié à l'abandon, aux séparations multiples, ainsi que les carences affectives précoces », des facteurs qui conditionnent le développement de la filiation entre enfants et parents adoptifs.

« Les praticiens doivent prendre en considération ce risque élevé de suicide chez les enfants adoptés, surtout lorsqu'ils présentent des facteurs de risque », ont conclu les chercheurs.

Suicide : état des lieux outre-mer

Suicide : état des lieux outre-mer

A l'occasion de la journée internationale de prévention du suicide ce mardi, un Observatoire national va être mis en place. La France affiche un fort taux de suicide en Europe. Qu'en est-il dans l'outre-mer français ?
© Richard Bouhet/AFP

La France affiche un taux de suicide assez élevé par rapport à la moyenne européenne. En France métropolitaine selon l'INSEE, on a enregistré 10 500 suicides en 2009. Le pays occupe la 18e place de ce triste podium au niveau mondial. Ce sont majoritairement des hommes d'âge moyen qui décident de mettre ainsi fin à leur vie.  Par ailleurs, l'Institut national de la statistique note des disparités très fortes entre les régions françaises. Les régions de l'Ouest et du Nord sont très nettement au dessus de la moyenne nationale.

En outre-mer, moins de suicides que dans l'Hexagone

Dans l'outre-mer français, il y a aussi de nombreuses disparités. Mais dans l'ensemble, le taux de suicide, calculé pour 100 000 habitants par an, y est beaucoup moins élevé que dans l'hexagone.  La triste position de numéro 1 est occupé par le Territoire de Belfort suivi par les Côtes d'Armor. La région parisienne compte proportionnellement peu de suicides. Les départements et territoires d'outre-mer figurent également en bas de liste. Voir Tableau ci-joint (Chiffres INSEE 2008) :
  • Hexagone : 15 suicides pour 100 000 habitants
  • Territoire de Belfort : 31 suicides pour 100 000 habitants
  • Côte d'Armor : 29 suicides pour 100 000 habitants
  • Morbihan : 26 pour 100 000 habitants
  • Pas de Calais : 24 pour 100 000 habitants
  • Loire : 21 pour 100 000 habitants
  • Var : 19 pour 100 000 habitants
  • Essonne : 14 pour 100 000 habitants
  • Martinique : 12 pour 100 000 habitants
  • Réunion : 11 ou 13 pour 100 000 habitants (selon les sources)
  • Nouvelle-Calédonie : 11 pour 100 000 habitants
  • Guadeloupe : 10 pour 100 000 habitants
  • Guyane : 8 pour 100 000 habitants
  • Seine-Saint-Denis : 5 pour 100 000 habitants
  • Paris : 3 pour 100 000 habitants          
Pour des chiffres plus complets sur le taux de suicide par département, consultez le site actualitix

Les jeunes, plus touchés à la Réunion

Aux Antilles, on compte en moyenne entre 30 et 40 suicides par an. Il s'agit dans trois quarts des cas d'hommes d'âge moyen (entre 35 et 64 ans). A la Réunion, le département le plus peuplé d'outre-mer, l'Observatoire régional de la santé fait part de 80 à 100 suicides par an soit un taux de 13 pour 100 000 habitants tandis que l'INSEE donne un chiffre de 11. L'Observatoire note qu'à la différence de la métropole, les jeunes réunionnais sont les plus touchés. Les moyens de se suicider sont les mêmes dans l'hexagone et à la Réunion. Chez les hommes, les décès par pendaison représentent un peu plus de la moitié des suicides même si localement, les médias parlent fréquemment de personnes qui se jettent du haut du pont de l'Entre-deux. Chez les femmes, les intoxications constituent le mode de suicide le plus fréquent.

En Guyane, suicides fréquents chez les amérindiens

En Guyane, la situation est plus complexe que dans les autres départements d'outre-mer. La Guyane affiche le taux de suicide le plus bas de l'outre-mer français mais c'est un peu l'arbre qui cache la forêt. Sur place, la situation des amérindiens et des bushinengués est alarmante. Entre décembre 2012 et janvier 2013, en à peine un mois, sept amérindiens se sont suicidés. France Guyane raconte dans un article comment les bushinengués parviennent à mettre fin à leurs jours. Certains ingurgitent un désherbant particulièrement toxique et interdit en France, le paraquat, qu'ils parviennent à se procurer au Surinam. 

Documentaire. Ce mardi à 22h25 sur Arte. Troubles de la santé mentale: les enfants aussi

Troubles de la santé mentale: les enfants aussi

Documentaire. Ce mardi à 22h25 sur Arte. 

Troubles de la santé mentale : les enfants aussi (©WDR)
Troubles de la santé mentale : les enfants aussi (©WDR)
Arte Arte 08h55
Troubles de la santé mentale : les enfants aussi
A seulement 17 ans, Laura ne veut plus vivre. Elle croit que personne ne s'intéresse à elle. Elle ne s'imagine aucun avenir. 'Je dors pour que le temps passe et, dans ces moments-là, je me dis que mon coeur va peut-être s'arrêter de battre", confie-t-elle. Luis, 10 ans, a également envie de quitter ce monde qui le fait souffrir : "Une fois, je me suis retrouvé devant un couteau et j'ai pensé à me frapper avec." Ces jeunes souffrent de dépression. Une maladie encore taboue en ce qui concerne les enfants et les adolescents, parce qu'elle est plutôt censée atteindre des adultes en proie à des difficultés personnelles, et que les familles des petits malades se sentent stigmatisées dans leur éducation.
Les parents ne sont pas toujours responsables, même si cet état peut effectivement résulter d'un manque d'affection ou d'un amour insuffisamment formulé. "Les problèmes environnementaux, sociaux, familiaux, scolaires, qui se mélangent, sont des problèmes de santé mentale qui s'expriment par des symptômes de dépression", explique la psychologue Sigrid Mathiszig dans le premier volet des deux documents allemands successivement diffusés ce soir. L'origine du mal est donc multiple et, parfois, essentiellement génétique ou psychique. Le problème est de parvenir à diagnostiquer la pathologie. Trop souvent, celle-ci est confondue par les médecins avec des troubles du déficit de l'attention avec hyperactivité (TDAH), soit une incapacité à canaliser ses impulsions, alors qu'il s'agit de tout autre chose. Concernant les symptômes de la dépression des plus jeunes : "Ils se caractérisent par un dégoût pour le jeu et un manque d'entrain général, indique Michael Schulte-Markwort, chef de service en psychiatrie infantile et juvénile. Plus les enfants sont âgés, plus ils sont tristes. Cela peut aller jusqu'à des pensées suicidaires."  Mais, généralement, "la dépression est difficile à reconnaître parce que les petits nous montrent une autre image, ajoute l'éducatrice spécialisée Barbara Hertam. Ils restent souvent enjoués et hyperactifs malgré tout" .
En Allemagne, de 20 à 25 % des enfants et adolescents souffrent de troubles psychiatriques et psychosomatiques. Dans 6 % des cas, il s'agit d'une dépression. Des chiffres un peu moins élevés qu'en France et comparables au reste des pays européens. L'intérêt de la médecine pour cette maladie chez les enfants date seulement du début du XIXe siècle. L'histoire de la pédopsychologie n'apparaissant, elle, qu'un siècle plus tard, quand les enfants ont été considérés comme des personnes à part entière. Aujourd'hui, pour eux, le traitement passe par plusieurs méthodes, distinctes ou associées, selon le degré de gravité : psychopharmacologie, psychothérapie analytique et/ou comportementaliste, mais aussi relaxation, thérapie de groupe, thérapie familiale. Mais les soins peuvent être très longs. Beaucoup de parents, et en l'occurrence ceux de Laura, se sentent alors impuissants. "Au début, on pense que son enfant est capricieux, dit la mère de la jeune fille, puis on se rend compte que c'est plus profond que ça." Malgré la désignation de son problème, Laura s'entend encore dire : "Sors, bouge ! " "Mais cela ne sert à rien, poursuit-elle. Je ne peux pas. Je n'y arrive pas." Luis, hospitalisé depuis douze semaines, avec retour chez lui le week-end, ne pense qu'à fuir les médecins. Les critiques de sa mère sur le peu de résultats de son traitement l'influencent et nuisent à la thérapie.
La dépression des enfants et des adolescents frappe toutes les catégories sociales. Cependant, les plus défavorisées seraient les plus touchés. "Quand les parents n'ont pas de perspectives, qu'ils ont jeté l'éponge, qu'ils font une grande consommation de substances addictives, tel l'alcool, qu'ils ne transmettent pas de valeurs parce qu'ils sont sortis du système social, le développement psychique des enfants est compromis", souligne le professeur en psychiatrie infantile et juvénile Franz Resch. Or, si l'injustice sociale qui caractérise cette période de crise persiste, un accroissement des troubles psychiques chez les mineurs est à craindre. Tant pour ces enfants que pour la société. Relation de cause à effet : selon un rapport sur les suicides en prison, 40 % des détenus français souffrent d'une dépression remontant souvent à l'enfance, devenue chronique parce que pas, ou mal, traitée. D'où l'importance d'un diagnostic précoce.
Sylvie Véran

S.O.S. AMITIÉ DÉVOILE LES GRANDES TENDANCES DE SON OBSERVATOIRE DES SOUFFRANCES PSYCHIQUES

S.O.S. AMITIÉ DÉVOILE LES GRANDES TENDANCES DE SON OBSERVATOIRE DES SOUFFRANCES PSYCHIQUES POUR 2012 ET PREMIER SEMESTRE 2013
Date : 10/09/2013
Communiqué :

S.O.S. Amitié dévoile les grandes tendances de son Observatoire des Souffrances Psychiques pour 2012 et premier semestre 2013

Dans le cadre de la Journée Mondiale de Prévention du Suicide, l’association S.O.S. Amitié, un des acteurs majeurs au cœur de l’écoute, a ouvert ses locaux pour la première fois aux médias, à Boulogne-Billancourt. Les chiffres et statistiques 2012 et premier semestre 2013 de son 3ème Observatoire des Souffrances Psychiques des Français ont été communiqués sous le regard d'un sociologue.






Contexte :

S.O.S. Amitié reçoit près de 3 millions d’appels par an et ne peut répondre qu’à 700 000 appels environ en raison du manque de bénévoles écoutant !

Les appelants demandent à être écoutés plus longtemps : 13 minutes 36 secondes en 2012 et lors du premier semestre 2013 : 13 minute 56 secondes.

Pendant cette même période, le nombre d’appels féminins continue de progresser : 52.8%.

Pour plus d’informations et découvrir la comparaison entre appels téléphoniques, messagerie et chat, voir pièces jointes...

Pour consulter les grandes tendances de l'Observatoire des Souffrances Psychiques, cliquez ici

Tous les chiffres, cliquez ici

Les commentaires du sociologue Serge Guérin, cliquez ici


Qui est S.O.S Amitié ?

S.O.S Amitié France est une Fédération de 45 associations régionales regroupant 51 "postes d'écoute" téléphonique et l'association d'écoute par internet (messagerie et chat). Un Poste, SOS HELP, est réservé aux locuteurs de langue anglaise.

En France, 1 500 bénévoles écoutant se relaient 24H/24, 7J/J et 365 jours par an et répondent à 700 000 appels. Par sa disponibilité permanente, S.O.S Amitié tient une place essentielle dans notre société et auprès des personnes en état de crise suicidaire.


Un partenariat inédit entre Google et S.O.S Amitié

Le partenariat noué entre Google France et S.O.S Amitié en début d’année 2013 : Google propose un lien vers S.O.S Amitié dès qu'un(e) internaute effectue sur google.fr une recherche par mots-clés pouvant faire état d'un mal-être. "En finir avec la vie", "suicide", "fatigué de vivre", … plus de 600 recherches clés ont été volontairement intégrées par Google afin de permettre à l’internaute de repérer avec rapidité les coordonnées de S.O.S Amitié.

Plus d'informations :

S.O.S Amitié Ile de France - 01 42 96 73 90 - www.sosamitieidf.asso.fr - sos.amitie.idf@wanadoo.fr
S.O.S Amitié France - 01 40 09 15 22 - www.sos-amitie.org - cfc@sos-amitie.org

Contact presse : Marie Mancel de Roubaix
Email : mariemancel.deroubaix@gmail.com Mobile : + 33 (0)676 492 146

Société communicante :
24presse.com contact@24presse.com
Contact société communicante :
Antoine Cassagne-Latute
Tél. : 0556811813
contact@24presse.com
http://www.espacedatapresse.com/fil_datapresse/consultation_cp.jsp?ant=reseau_2769428


Communiqué de presse Ministère délégué chargé des personnes âgées et de l’autonomie

Ministère délégué chargé des personnes âgées et de l’autonomie
Communiqué de presse
Paris, le 10 septembre 2013
Michèle DELAUNAY,
http://www.social-sante.gouv.fr/actualite-presse,42/communiques,2322/journee-mondiale-de-prevention-du,16124.html

Journée mondiale de prévention du suicide

Michèle Delaunay, ministre déléguée en charge des Personnes âgées et de l’Autonomie recevra le 8 octobre les conclusions du Comité National pour la Bientraitance et les Droits des personnes âgées et des personnes handicapées (CNBD), chargé de réfléchir aux moyens de mieux prévenir le suicide des âgés. Les suicides des plus de 65 ans représentent en effet près d’un tiers des suicides enregistrés en France, soit près de 3.000 décès par an.
Ces propositions permettront l’élaboration d’un plan d’action spécifique de prévention du suicide des âgés.
Les premières pistes de ce groupe de travail, présidé par Anne-Sophie RIGAUD et Thierry GALLARDA, s’articulent autour de trois axes : actions de sensibilisation du grand public sur la prise de conscience d’un phénomène encore tabou, amélioration de la formation des intervenants sociaux, médico-sociaux et sanitaires sur le repérage et la prévention de la dépression et de la crise suicidaire et structuration dans les territoires de la collaboration entre le secteur gériatrique et le secteur psychiatrique pour améliorer la prise en charge. Ces pistes seront complétées, le 8 octobre, par les propositions d’un autre groupe de travail au sein du CNBD, chargé de réfléchir aux dispositifs d’alerte et de signalements.
Par ailleurs, le premier comité national de pilotage de Monalisa se tiendra le 17 octobre. La dépression est le plus souvent la conséquence d’une situation d’isolement. C’est pourquoi Michèle Delaunay a décidé, avec les principaux réseaux associatifs et citoyens, de lancer en décembre 2012 la mobilisation nationale de lutte contre l’isolement des âgés (MONALISA). Lors de ce comité national de pilotage, seront annoncés les noms des premiers territoires pilotes qui mettront concrètement en œuvre cette mobilisation.
Enfin, Michèle Delaunay rappelle qu’elle a initié la généralisation de l’outil MOBIQUAL auprès des professionnels intervenant auprès des âgés. Développé avec la Société Française de Gériatrie et de Gérontologie, il doit permettre à ces professionnels de mieux repérer les signaux d’alerte d’états dépressifs pouvant conduire au suicide.
Méconnu, voire tabou, le suicide des âgés ne peut plus être ignoré. Il fera notamment parti du champ d’analyse de l’Observatoire national du suicide mis en place ce jour par Marisol TOURAINE, ministre des Affaires sociales et de la Santé.

Contacts presse :
Stéphanie TISSEROND // conseillère en charge de la communication et des relations avec la presse
01 40 56 54 38 // cab-pad-presse@sante.gouv.fr

COREE : Bond de 57,2% en 10 ans du nombre de suicides chez les adolescents


Bond de 57,2% en 10 ans du nombre de suicides chez les adolescents
2013/09/10 09:33 KST

source : http://french.yonhapnews.co.kr/news/2013/09/10/0200000000AFR20130910000600884.HTML

SEOUL, 10 sept. (Yonhap) -- L’augmentation du nombre de suicides chez les adolescents coréens est plus rapide que chez les adultes et plus brutale par rapport à la moyenne des pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), indiquant que des mesures sont nécessaires, a noté ce mardi la Fondation coréenne pour la promotion de la santé (KHPF).
En cette Journée mondiale de prévention du suicide, a été publié un rapport de l’Institut national des statistiques (KOSTAT) montrant qu’au sein de la population âgée de 10 à 19 ans, le nombre de suicides pour 100.000 de ces jeunes est passé de 3,19 en 2001 à 5,58 en 2011, soit une montée en flèche de 57,2%. Durant cette même période, le taux de suicide pour 100.000 personnes parmi les 20-64 ans a bondi de 16,96 à 33,58, correspondant à une progression de 50,5%.
Alors que les suicides des jeunes ont tendance à diminuer dans les pays membres de l’OCDE, ils ont fortement augmenté en Corée. En effet, la moyenne des suicides pour 100.000 personnes de 10-24 ans pour l’ensemble des 31 pays de l’OCDE a baissé de 7,7 en 2000 à 6,5 en 2010. Concernant la même tranche d’âge en Corée, le taux a grimpé de 6,4 à 9,4, soit un saut de 47%, pour passer de la 18e à la 5e place. En termes de progression, le pays est deuxième, juste derrière le Chili (53%).
Selon un responsable de la KHPF, «comme la cause des suicides est différente entre les adolescents et les adultes, les solutions aussi doivent être différentes». Chez les adultes, les suicides sont généralement le résultat d’un état dépressif, donc une approche médicale pour les soigner est plus adaptée. Dans le cas des jeunes, le passage à l’acte provient plus souvent d’une pulsion.
D’après une étude publiée l’année dernière par KOSTAT, les suicides des personnes de 20 ans et plus sont le plus souvent dus à des difficultés financières (42,6%), devant la maladie et le handicap (14,4%). Concernant les 13-19 ans, les suicides ont dans beaucoup de cas une raison sentimentale ou scolaire (39,2%).
xb@yna.co.kr
(FIN)

RECAP MANIFESTATIONS JOURNEE MONDIALE 2013

Présentation des Journées 2013

ACTU

Communiqué de presse Ministère délégué chargé des personnes âgées et de l’autonomie

Marisol TOURAINE installe l’Observatoire national du suicide

SONDAGE TECNHOLOGIA & OBSERVATOIRE DES RISQUES


LES MANIFESTATIONS

- 8 & 10 septembre : Polynésie Française course à pied et conférence organisés  par sos suicide Polynesie

- 9 septembre : PARIS : Village Associatif organisé par l'UNPS

- 9 septembre : BOULOGNE (92) Porte ouverte, SOS AMITIE

- 9,10 et 11 septembre COLOMBES (92) EXPO & FILM DEBAT, organisé par Entrac'tes

- 10 septembre, Radio RFI, Priorité santé

- 10 septembre BLOIS (41) Soirée débat, organisé par la coordination départementale de prévention du suicide

- 10 septembre, BELGIQUE, Conférence et expo du du 16 septembre au 17 octobre 2013 - organisé par CPS

10 septembre SUISSE, geneve Colloque : le réseau à l'épreuve de la crise suicidaire chez l'adolescent


- 23 septembre : BORDEAUX Conférence- Debat organisé par Phénix Ecoute & Paroles

- SUISSE : Une Journée mondiale à échelle romande


- CANADA - Campagne " parce qu'il est urgent d'agir"

INTERVIEW

Sur universcience Interview Francoise Facy, Présidente UNPS " A propos du suicide en France" 

- RFI http://www.rfi.fr/emission/20130910-2-journee-mondiale-prevention-suicide 

ARTICLES

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Journée mondiale
Suicide : les moyens de prévention qui marchent
par Melanie Gomez | Publié le 10 Septembre 2013
http://pourquoi-docteur.nouvelobs.com/Suicide---les-moyens-de-prevention-qui-marchent-3568.html

Alors que plus de 700 personnes tentent de suicider chaque jour en France, les spécialistes rappellent qu’il existe des moyens efficaces de prévenir le suicide.

Agir contre le suicide comme les pouvoirs publics l'ont fait contre les accidents de la route, les spécialistes en rêvent. Alors que débute la 11ème journée mondiale de prévention du suicide, et que la ministre de la Santé, Marisol Touraine, lance aujourd’hui l’Observatoire national du suicide, les associations comme les professionnels de santé rappellent que, même si les statistiques sont plutôt à la baisse depuis 20 ans, il reste urgent d’agir. Près de 10 500 Français mettent fin à leurs jours chaque année, et la France reste actuellement l’un des pays européens où le taux de suicide est le plus élevé : 16,4 (taux de décès pour 100 000) soit plus de deux fois plus qu’en Italie ou qu’en Espagne. Pourtant, des moyens d’action pour prévenir le suicide existent, en France comme à l’étranger, et certains de ces outils ont même déjà fait preuves de leur efficacité.
Repérer et agir sur les facteurs de risque
Bien que le suicide ne soit généralement pas la résultante d’une cause unique, certains facteurs de risque sont aujourd’hui bien identifiés. Détecter et soigner l’alcoolisme, ou encore améliorer la prise en charge des patients souffrant d’une maladie mentale comme la schizophrénie, font partie aujourd’hui des leviers clairement identifiés par les experts pour diminuer le risque de suicide. C’est le cas également avec la dépression, qui est actuellement l’un des facteurs de risque les plus importants sur lequel il est possible d’agir. « Notamment chez les hommes et les personnes âgées, plusieurs études ont montré qu’en formant mieux les généralistes au dépistage et au traitement de la dépression, on réduit le taux de suicide, » explique le Pr Jean-Louis Terra, psychiatre à l’hôpital du Vinatier à Bron.
Ecoutez le Pr Jean Louis Terra, psychiatre : « L’Observatoire devra évaluer si la France a encore un potentiel d’amélioration dans le traitement de la dépression. Chez les personnes âgées, la dépression est parfois évoquée mais pas forcément traitée. »


Des initiatives préventives sont également utiles en milieu hospitalier. Une étude britannique parue dans le Lancet en 2012 avait montré qu’en appliquant à la lettre 9 recommandations sur la prévention du suicide dans les services de psychiatrie, on pouvait éviter jusqu’à 200 suicides par an. Dans cette étude les services psychiatriques avaient par exemple mis en place une cellule de crise disponible 24h/24 ou encore un suivi particulier des patients dans les 7 sept jours après leur sortie de l’hôpital.

10 à 30 millions d'armes à feu en circulation

Dans le cadre d’une politique de prévention du suicide efficace plusieurs expériences ont montré que réduire l’accès aux moyens létaux les plus fréquemment utilisés fait baisser le taux de passage à l’acte. « En matière d’armes à feu, on pourrait faire mieux en France. Entre les chasseurs, les collectionneurs, les tireurs sportifs, des armes d’auto-défense, il y a entre 10 et 30 millions d’armes à feu en circulation, » précise Jean-Louis Terra. Certains pays ont même montré que le fait de changer le conditionnement de certains médicaments, notamment en réduisant le nombre de comprimés par blister, permettait de réduire légèrement le nombre de suicides. Mais cette réduction de l’accès aux moyens passent aussi par des outils assez simples : sécurisation de l’accès à certains grands monuments, à des rails ou à des ponts. De petites actions, telles que des affiches d’information sur des lieux stratégiques, peuvent même parfois être utiles pour désamorcer le passage à l’acte.
Ecoutez le Pr Jean Louis Terra : « Des autocollants avec des numéros d’urgence sur des ponts aux Etats Unis ont permis d’éviter des suicides sans transfert vers d’autres moyens plus létaux. »
http://pourquoi-docteur.nouvelobs.com/Suicide---les-moyens-de-prevention-qui-marchent-3568.html
Des cartes postales pour éviter les récidives
Enfin pour améliorer la prévention du risque suicidaire, les experts sont formels : il est primordial d’instaurer un suivi systématique des personnes après une première tentative de suicide. Après une première tentative, environ 40% des personnes en moyenne récidivent. D’ailleurs, pour limiter ce nouveau passage à l’acte, plusieurs équipes internationales expérimentent des systèmes de veille pour repérer une nouvelle crise. Une expérimentation française menée dans 23 centres a montré récemment de bons résultats. Le projet baptisé Algos proposait notamment aux patients un numéro d'appel disponible 24 heures sur 24 et en cas d'appel, une consultation aux urgences était organisée. Pour les récidivistes, ce système de veille prévoyait aussi l’envoi de carte postale et un contact téléphonique régulier après la tentative de suicide.
Il semble donc que les moyens de prévenir le suicide ne manquent pas, malheureusement en France ils restent encore très éparpillés. Depuis plusieurs années, les spécialistes comme les associations réclament une plus forte implication des pouvoirs publics afin de mener une grande action d’envergure nationale. Marisol Touraine semble avoir entendu l’appel. « Nous avons été sollicités pour participer à ce grand chantier et sommes très favorables à la création de cet observatoire des risques avec 2 niveaux essentiels. Le premier c’est de rassembler les informations qui existent et les coordonner. Et puis surtout développer des études sur les processus suicidaires. On en a besoin tant sur un plan sociologique que dans le domaine des neurosciences, » conclut Françoise Facy, présidente de l’Union nationale pour la prévention du suicide (UNSP). 

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10 septembre : une journée dédiée à la prévention du suicide
Publié le
par Damien
http://www.radio1.pf/2013/09/09/10-septembre-une-journee-dediee-a-la-prevention-du-suicide/

SOS Suicide en Polynésie © DR
SOS Suicide en Polynésie © DR
C’est ce mardi qu’est célébrée la journée mondiale de prévention du suicide, mise en place par l’Organisation Mondiale de la Santé.
Alors, où en est-on sur le fenua?
Si les tentatives de passage à l’acte sont de plus en plus nombreuses, le nombre de décès est lui en légère baisse depuis quelques années. Reste que  le nombre de morts ou même de tentatives restent élevés proportionnellement à la population.
Président de l’association SOS suicide, le docteur Stéphane Amadéo, fait un point sur la situation.

Et pour sensibiliser la jeunesse, particulièrement vulnérable, c’est à l’Université de la Polynésie française que l’association SOS suicide mettra en place différents ateliers.
De 9h à 12h, des stands d’écoute et de prévention seront proposés aux étudiants. Ce soir, à 18h15, c’est une conférence animée par le docteur Brian Mishara qui est organisée. Ce spécialiste Canadien vient de passer une semaine sur le territoire à former des professionnels. Il abordera la question de la détection et la prise en charge de personnes suicidaires. on l’écoute

Par ailleurs, sachez qu’en  métropole, le ministère de la Santé vient d’annoncer la mise en place immédiate d’un observatoire national du suicide.
Un dispositif qui devrait permettre de mieux comprendre la problématique et ses résultantes. En métropole le taux de suicide est plus élevé que chez le reste de nos voisins européens.
Le numéro de SOS suicide en Polynésie française: le 444 767. Un numéro gratuit et anonyme.


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SOS Amitié répond aussi à la détresse des internautes




Publiée le 9 sept. 2013
Dans le cadre de la journée mondiale de prévention du suicide, SOS Amitié présente son observatoire des souffrances psychiques 2013. Nouveauté: l'augmentation de 20% des prises de contact avec l'association par chat électronique sur les six premiers mois de l'année. Durée: 01:39

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BELGIQUE


Glisser un grain de sable dans la mécanique suicidaire
Hovine Annick Publié le - Mis à jour le
Belgique La prévention du suicide, c’est d’abord permettre aux personnes de parler.
Journée mondiale
Mardi, le 10 septembre, ce sera la journée mondiale de la prévention du suicidé. Souvent considéré - à tort - comme l’apanage de la maladie mentale et en particulier de la dépression, le suicide est avant tout un problème humain, un acte extrême, dont la violence et le désespoir dérangent, interpellent, questionnent.
Il est difficile pour la société d’accepter que certains de ses membres la quittent en lui signifiant, de la pire façon, qu’ils ne s’y sentent pas bien. La mise en cause est radicale et d’autant plus brutale qu’elle fracasse une valeur essentielle : la vie. C’est encore plus vrai quand c’est un adolescent qui passe à l’acte. Mardi soir, lors d’une conférence-débat sur "L’enjeu adolescent"*, le Dr Jean-Paul Matot, pédopsychiatre, membre de la Société belge de Psychanalyse et directeur de la Revue Belge de Psychanalyse, expliquera comment il est possible de soutenir l’adolescent dans ce processus psychique et physique complexe. L’adolescent, dans le passage vers un monde où ce qui lui est proposé ne lui appartient pas en propre, doit, pour se sentir "soi-même", pouvoir retravailler la matière première de son enfance, la déconstruire, dit-il.
Une famille confrontée à ce drame cherche une explication qui est difficile à identifier, car le suicide n’est pas la résultante d’une cause unique et clairement définie mais l’aboutissement d’un processus plus ou moins complexe, d’un cheminement plus ou moins long vers ce point de non-retour, insiste le Centre de prévention du suicide (CPS). Comprendre cela, c’est se donner la possibilité d’agir à chaque étape du processus, c’est prendre le pouvoir de glisser à tout instant un grain de sable dans la mécanique suicidaire.
C’est ce que s’efforce de faire le Centre de prévention du suicide au travers de ses différentes actions. En proposant, en priorité, une écoute attentive, via la ligne téléphonique de crise, pour permettre à des personnes en détresse de parler, de sortir de leur isolement, de ne pas rester seul avec leur mal-être et leurs angoisses. La ligne d’écoute (0800/32.123) est accessible gratuitement 24h/24.
An.H.
*Centre Culturel d’Uccle, 47 rue Rouge, à 20h30. Inscription au 02.650.08.69 ou via cps@preventionsuicide.be. 5 €


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Jet d'eau en rouge pour la Journée mondiale de prévention du suicide
http://www.sig-ge.ch/echo-citoyen/S-informer-et-echanger/Pages/20130913_jet_eau_rouge.aspx?rcurl=/echo-citoyen/S-informer-et-echanger/Pages/home.aspx
La Journée mondiale de prévention du suicide a lieu le 10 septembre de chaque année. Cette date symbolique a été choisie en 2003 sur l’initiative de l’Association Internationale de Prévention du Suicide (IASP) en collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Depuis 2005, STOP SUICIDE reprend cet objectif à une échelle locale en menant chaque année une importante campagne de sensibilisation en Suisse romande. Le but est d'attirer l’attention de la population suisse sur l’importance de la problématique du suicide, tout en l’outillant pour faire face au risque suicidaire.

SIG a le grand plaisir de s’associer à cet événement de sensibilisation et illuminera pour l'occasion le Jet d’eau en rouge le mardi 10 septembre dès la tombée de la nuit.


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Prévenir le suicide
Chaque année près de 10500 personnes mettent fin à leurs jours. La Journée Mondiale de Prévention contre le suicide rappelle, tous les 10 septembre, que particuliers et experts médicaux peuvent, ensemble, concourir à faire baisser les chiffres terribles de la désespérance...

Chaque année, près de 10 500 personnes meurent par suicide, soit 3 fois plus que les accidents de la  circulation, et environ 220 000 tentatives de suicide sont prises en charge par les Urgences hospitalières (source ministère des affaires sociales et de la Santé). La Journée mondiale de prévention du suicide créée par l'OMS et l' IAPS attire l'attention sur le fait que chacun doit se sentir concerné. Les organisateurs rappellent aux communautés, individus, professionnels et bénévoles de prendre part aux activités de sensibilisation à ce problème de santé publique et de lancer de nouvelles initiatives et méthodes de prévention.
Aujourd'hui, malgré une diminution générale : 10333 suicides en 2010 en France métropolitaine contre 11403 en 1990, le taux de suicide reste élevé, notamment chez les hommes.

Pour cette journée, une page Facebook a été créée. Certains y laissent des témoignages, des messages ou lien vers des associations.


Le suicide en France

  • Si les victimes du suicide sont pour près des trois quarts des hommes, les tentatives de suicide sont majoritairement le fait de femmes (65 % des tentatives de suicide avec une prédominance des intoxications médicamenteuses).
  • Les 45-54 ans sont les plus touchés par le suicide, avec plus de 22 % des suicides, suivis par les 35-44 ans (près de 17 % des suicides) et les 55-64 ans (près de 17 % des suicides). 28 % des suicides ont concerné des personnes âgées de plus de 65 ans. (chiffres info.gouv.santé.fr)
  • Chez les jeunes : 4.8 % des suicides concernent la classe d’âge des 15-24 ans (2ème cause de mortalité après les accidents de circulation) chez les 15-24 ans,
    9.4 % des suicides concernent la classe d’âge des 25-34 ans (1ère cause de mortalité dans cette tranche d’âge).

Modes de suicide

En 2010, la pendaison est le principal mode de suicide en France (52.5%), suivi des prises de médicaments (15,3 % ; mais 29,9% pour les femmes), de l’utilisation d’armes à feu (13.3 % mais 17,3% chez les hommes) et des sauts d’un lieu élevé (5.9 %).

Le taux de décès par suicide pour 100 000 habitants est passé de 20.3 en 1990 à 16.2 en 2010 (de 32.3 à 24.7 chez les hommes et 10.7 à 8,3 chez les femmes).

Risque suicidaire et travail

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, le travail est reconnu comme étant un facteur de protection vis-à-vis du suicide. Cependant, il est vrai que certaines situations dans le milieu du travail peuvent engendrer des situations de souffrances psychiques et un risque de passage à l’acte suicidaire.

Selon l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) de nombreuses études épidémiologiques ont établi un lien entre des contraintes de travail génératrices de stress chronique et l’apparition d’une dépression pouvant favoriser un passage à l’acte suicidaire.

(Données 2010 issues du Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDC) de l’Inserm
« Suicide et tentatives de suicide : état des lieux en France », Institut de veille sanitaire, Bulletin épidémiologique hebdomadaire n° 47-48, décembre 2011)

Un problème de Santé Publique

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) considère le suicide comme un problème de santé publique important (plus d'un million de personnes par an) qui engendre par ailleurs un certain  coût économique qui se chiffrerait en milliards de dollars.
Selon les estimations, le nombre de décès dus au suicide pourrait passer à 1,5 million d’ici 2020.

Qui contacter ? 

Vous avez des pensées sombres, n'hésitez pas à contacter :
  • Suicide-Ecoute au 01.45.39.40.00 24h/24 et 7 jours/7 
  • SOS Amitié au 01.42.96.26.26
Vous êtes parents et vous inquiétez du mal être de votre enfant : L'association Phare peut vous aider à décrypter certains "symptômes".

A Bordeaux :

A Bordeaux, l'association Phénix Ecoute et ParoleS s'occupe de la prévention du suicide auprès des jeunes comme des personnes âgées grâce à une écoute téléphonique et des accueils dans leur centre.

10 avenue Bel Air
33200 Bordeaux (Bus 16 et 50 : arrêt "Bel Air")
Tel : 05 56 02 24 01
http://www..phenix-ecoute-et-paroles.org
Accueils physique et téléphonique :
  -  mercredis de 18h30 à 20h
  -  samedis de 16h à 18h

Accueils 2 dimanches par mois en Résidence pour Personnes Agées (en partenariat avec le CCAS de Bordeaux). Actions ponctuelles dans les établissements scolaires auprès des jeunes.


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CANADA
La Fondation des maladies mentales soutient la 11e journée mondiale de prévention du suicide


MONTRÉAL, le 5 sept. 2013 /CNW Telbec/ – La Fondation des maladies mentales profite de la rentrée scolaire et de la 11e journée mondiale de prévention du suicide, qui se tiendra le 10 septembre prochain, pour rappeler aux parents et aux intervenants scolaires, l’importance de déceler rapidement la dépression chez les jeunes puisqu’elle demeure le principal facteur de risque pouvant mener au suicide.
Solidaires pour la vie, un programme né d’un besoin sociétal alarmant
On se rappellera les événements de l’année 1996-1997 à Coaticook en Estrie, marqués par le suicide de cinq adolescents qui n’étaient liés d’aucune façon, si ce n’était que par leur dépression profonde. Interpelée par cette tragédie et devant l’urgence de la situation, la Fondation des maladies mentales lança en 1998, Solidaires pour la vie, un programme de sensibilisation à la dépression, offert gratuitement dans les écoles secondaires du Québec. Depuis sa création, des équipes de jeunes animateurs ont informé et outillé près de 840 000 adolescents, 9 200 parents, 24 500 intervenants et enseignants, dans 690 écoles secondaires. C’est un grand pas en avant, mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir!
La dépression, une maladie qui se soigne
Saviez-vous que le suicide est l’une des principales causes de mortalité chez les jeunes de 15 à 29 ans au Québec? En effet, 70 % des jeunes en détresse psychologique ne sont pas conscients de leur état, ainsi, les chances qu’ils soient diagnostiqués et traités à temps sont minimes. Le passage de l’équipe Solidaires pour la vie dans nos écoles a un impact direct sur la diminution de la souffrance des jeunes, sur le décrochage scolaire et permet même de sauver des vies! Parmi les jeunes rencontrés, plus de 16 000 ont été traités ou suivis pour une dépression alors que près de 2 500 ont été hospitalisés. Ce programme exceptionnel par sa portée a été reconnu par la communauté scientifique, notamment par les chercheurs du Réseau Québécois de Recherche sur le suicide, comme ayant contribué à une réduction de 65 % du taux de suicide chez les jeunes. Pour assurer la continuité du programme Solidaires pour la vie, offert gratuitement dans nos écoles, vous pouvez faire un don en visitant notre site Web au www.fondationdesmaladiesmentales.org.
À propos de la Fondation des maladies mentales
Jouant un rôle essentiel auprès de la population, l’organisme, fondé en 1980 par Dr Yves Lamontagne, a pour mission de prévenir les maladies mentales dans le but de réduire la souffrance des personnes atteintes et celle de leurs proches, en mobilisant les individus et la société. Le cœur de la mission se reflète dans ses trois programmes de sensibilisation : Solidaires pour la vie vise à informer et à outiller les jeunes dans les écoles secondaires, Ça me travaille forme les gestionnaires et les employés en entreprise et Agir à tout âge sensibilise à l’anxiété et à la dépression les aînés, mais aussi les proches aidants, bénévoles et intervenants. La Fondation offre également des conférences publiques gratuites et un service de référence est disponible pour aider les personnes dans le besoin. « Depuis la création de la Fondation, c’est plus de 900 000 personnes qui ont été sensibilisées aux maladies mentales, et ce n’est qu’un début! » déclare Mme Brigitte Germain, directrice générale de la Fondation.
Pour en savoir plus sur la Fondation, ses programmes et services ou sur les maladies mentales, visitez le www.fondationdesmaladiesmentales.org. Si vous avez besoin d’aide ou êtes inquiet pour un proche, des ressources compétentes de votre région sont disponibles. Communiquez avec notre Conseillère clinique expérimentée en santé mentale au 1-888-529-5354, poste 222 ou visitez notre site Web à la rubrique Soutien et ressources.
SOURCE FONDATION DES MALADIES MENTALES