mercredi 16 octobre 2019

La maltraitance pendant l’enfance et ses conséquences : un enjeu de santé publique

La maltraitance pendant l’enfance et ses conséquences : un enjeu de santé publique 
BEH n°26-27 (15 octobre 2019) Sante Publique France revue /beh/bulletin épidémiologique hebdomadaire
Un enfant maltraité est un enfant dont on bafoue les droits, la santé et le développement
Maltraitance intrafamiliale envers les enfants : définitions d’une notion équivoque
Effets à court et à long terme de la maltraitance infantile sur le développement de la personne
Estimation de la prévalence des enfants de moins d’un an, hospitalisés en France pour maltraitance physique sur la période 2007-2014
Les enfants victimes de traumatismes crâniens infligés par secouement hospitalisés : analyse exploratoire des données du PMSI
État de santé mentale des personnes déclarant des antécédents de violences sexuelles avant l’âge de 15 ans – résultats du Baromètre de Santé publique France 2017
Maltraitance : recommandations pour les professionnels et informations pratiques
Publié le 15 Octobre 2019
Année de publication : 2019
Pages : 511-550

Télécharger PDF 0.99 MB
Lire le fichier en HTML

source https://www.santepubliquefrance.fr/revues/beh/bulletin-epidemiologique-hebdomadaire

Extraits
"En 2017, le Baromètre de Santé publique France a interrogé 25 319 personnes de 18 à 75 ans. La variable d’intérêt de l’étude est le fait d’avoir déclaré être victime de violences sexuelles pour la première fois avant l’âge de 15 ans.Résultats – Près de 6% des femmes et 1,4% des hommes ont déclaré avoir été forcés à subir ou à faire des attouchements sexuels, ou ont été forcés à avoir des rapports sexuels contre leur volonté avant l’âge de 15 ans. Les victimes de violences sexuelles dans l’enfance ont davantage de troubles de santé mentale – notamment les femmes – et ont un risque d’avoir tenté de se suicider au cours de la vie nettement plus élevé que les personnes n’ayant pas vécu cet événement"
"Le pourcentage d’hommes et de femmes perce-vant un mauvais état de santé générale était plus important chez ceux déclarant des antécédents de violences sexuelles (respectivement 3,3% et 9,3% ; OR=2,7 et 1,7 ; p<0,001), de même que la proportion de personnes déclarant des conduites suicidaires (pensées suicidaires au cours de l’année et tentatives de suicide au cours de la vie) et des EDC au cours de l’année (les OR variant de 2,9 à 7,7 selon ces indica-teurs ; p<0,001) (tableau 1) "