lundi 28 octobre 2019

MàJ OMS Journée mondiale de la santé mentale 10 octobre 2019 : priorité à la prévention du suicide

Journée mondiale de la santé mentale 2019: priorité à la prévention du suicide

La Journée mondiale de la santé mentale, célébrée le 10 octobre, est l’occasion de sensibiliser l’opinion aux problèmes de santé mentale et de mobiliser les efforts en faveur de la santé mentale. Cette année, le thème est la prévention du suicide. Chaque année, près de 800 000 personnes se suicident et de plus en plus de personnes se suicident. Chaque suicide est une tragédie qui affecte les familles, les communautés et des pays entiers et a des effets durables sur les personnes laissées pour compte. Le suicide survient tout au long de la vie et constitue la deuxième cause de décès chez les 15-29 ans dans le monde.
https://www.who.int/mental_health/world-mental-health-day/2019/en/

1er post 09/05/2019


COMMUNIQUE DE l'OMS

La Journée mondiale de la santé mentale 2019 aura pour thème la prévention du suicide
10 octobre 2019
Toutes les 40 secondes, une personne met fn à ses jours Nous vous invitons à prévoir une action de 40 secondes le 10 octobre pour nous aider.
La Journée mondiale de la santé mentale, célébrée le 10 octobre, est l’occasion de mieux faire connaître les questions de santé mentale et de susciter une mobilisation dans ce domaine. Cette année, la Journée mondiale de la santé mentale portera sur la prévention du suicide.
Chaque année, près de 800 000 personnes mettent fin à leurs jours et d’autres, plus nombreuses encore, font une tentative de suicide. Chaque suicide est une tragédie qui frappe une famille, une communauté ou un pays tout entier et qui a des effets durables sur l’entourage. Le suicide touche des personnes de tous âges et est la deuxième cause de décès dans le monde parmi les 15-29 ans.
Télécharger la brochure si vous voulez participer: https://www.who.int/docs/default-source/mental-health/suicide/flyer-french.pdf


Focus Principaux repères Suicide 2 septembre 2019
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PRÉSENTATION JOURNÉE MONDIALE SANTE MENTALE 2019 OMS

World Health Organization (WHO)
Ajoutée le 22 août 2019
Toutes les 40 secondes, une personne meurt par suicide. A l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, le 10 octobre, nous mettrons en valeur ce que chacun d’entre nous peut faire pour soutenir les personnes en difficulté et aider à prévenir le suicide.
 



World Health Organization (WHO) Mise en ligne le 2 juil. 2019


Every 40 seconds, someone loses their life to suicide. On World Mental Health Day, 10 October, we will be highlighting what each of us can do to support people who are struggling and to help prevent suicide.

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8 et 9 octobre 2019 OUTILS PEDAGOGIQUES OMS INFORMATIONS EN FILMS D'ANIMATION

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INFO +

MEMO ET EXPLICATIONS des dates des journées de prévention du suicide et/ou santé mentale https://blogdinfosuicide.blogspot.com/2019/07/memo-et-explications-des-dates-des.html

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PRESSE/ MEDIA





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Journée mondiale de la santé mentale : la prévention du suicide en Ukraine 
9/10/2019 sur www.euro.who.int/fr
WHO/Malin Bring
Toutes les 40 secondes, 1 personne met fin à ses jours. Dans le cadre de sa campagne sur la prévention du suicide, et pour marquer la Journée mondiale de la santé mentale le 10 octobre, l’OMS rend compte des progrès accomplis en Ukraine en matière de prévention du suicide au niveau des soins de santé primaires. 
Permettre aux médecins de reconnaître les signes de dépression et d’autodestruction potentielleChaque année, jusqu’à 7 000 personnes se suicident en Ukraine. Les données révèlent d’énormes différences entre les sexes concernant les décès causés par l’autodestruction : près de 80 % des suicides signalés dans le pays concernent la population masculine. Dans de nombreux cas, les médecins et les professionnels de santé au niveau des soins de santé primaires négligent les signes révélateurs chez leurs patients.
Pour aider les médecins généralistes qui ne sont pas des spécialistes de la santé mentale, l’OMS a organisé une série de formations dans le pays. Celles-ci se concentrent sur l’utilisation du Guide d’intervention du programme d’action Combler les lacunes en santé mentale de l’OMS (ou programme mhGAP), un outil d’aide à la décision médicale qui permet aux professionnels de santé non spécialisés en santé mentale de détecter et de gérer les problèmes de santé mentale, tels que la dépression, l’anxiété et l’autodestruction.
Tetiana Aksenchuk est médecin de famille et exerce au centre de soins de santé primaires de Kramatorsk (est de l’Ukraine). Elle a aussi bénéficié d’une formation et d’un coaching de suivi. Elle reconnaît que depuis qu’elle a reçu la formation, elle est devenue plus attentive à l’état de santé mentale de ses patients.
« Il y a peu, j’ai consulté un de mes patients réguliers qui souffrait d’épisodes de maux de dos. Quand j’ai commencé à l’examiner, je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer à quel point il était déprimé », explique Tetiana.
« Son choix de mots m’a alertée », ajoute Tetiana. L’homme m’a dit qu’il « en avait assez » et « qu’il était probablement temps de mourir ». Bien que le patient ait nié son intention de mettre fin à ses jours, Tetiana a insisté sur des interventions de soutien psychosocial. « J’ai aidé l’homme à faire face au stress, et je lui ai conseillé de consacrer plus de temps aux activités qu’il aimait. Nous avons convenu de continuer à parler de ce qu’il ressent lors des prochaines consultations, mais je savais qu’il se sentait déjà beaucoup mieux. Je suis heureuse d’avoir pu l’aider à faire ses premiers pas vers la guérison », déclare Tetiana.
« L’homme a été très surpris de recevoir ce type de soutien en plus du traitement habituel », ajoute Tetiana. 
Le Programme d’action Combler les lacunes en santé mentale
Le programme mhGAP vise à développer les services relatifs aux troubles mentaux, neurologiques et liés à l’utilisation de substances psychoactives dans les pays, notamment ceux à revenus faible et intermédiaire.
« L’autodestruction est un phénomène comportemental complexe qui comprend de nombreux facteurs de risque sous-jacents aux niveaux individuel, communautaire et sociétal. La prévention du suicide exige la prise de mesures et d’engagements concertés de la part de divers secteurs, notamment ceux des soins de santé, de l’éducation et de la protection sociale », explique le docteur Dan Chisholm, chef de programme, Santé mentale, à l’OMS/Europe.
« Grâce au programme mhGAP, l’OMS et le ministère ukrainien de la Santé visent à améliorer considérablement l’identification des personnes à risque d’autodestruction au niveau des soins de santé primaires. Jusqu’à présent, plus de 60 spécialistes des soins de santé ont suivi la formation mhGAP en Ukraine, et des changements dans leur pratique peuvent faire une différence dans le dépistage et le traitement des problèmes de santé mentale courants », explique le docteur Alisa Ladyk-Bryzghalova, spécialiste nationale de la santé mentale au bureau de pays de l’OMS en Ukraine. 
Stratégies de prévention de l’autodestruction
La complexité de la question de l’autodestruction exige la mise en œuvre de stratégies de prévention du suicide afin de compléter les efforts de développement des capacités du personnel des soins de santé.
La sensibilisation et le renforcement de la résilience au niveau communautaire peuvent contribuer à réduire la stigmatisation entourant les problèmes de santé mentale, et encourager les personnes atteintes de troubles psychosociaux à demander de l’aide. « Les activités éducatives menées dans le cadre scolaire se sont avérées efficaces pour améliorer la littératie en santé mentale et prévenir l’autodestruction et le suicide. Par exemple, la mise en œuvre du programme Youth Aware of Mental Health (YAM) (Sensibilisation des jeunes à la santé mentale) chez les 14 à 16 ans a permis de réduire le risque d’autodestruction chez les jeunes jusqu’à 50 % », conclut le docteur Chisholm.

Programme d’action: combler les lacunes en santé mentale (mhGAP) 

http://www.euro.who.int/fr/countries/ukraine/news/news/2019/10/world-mental-health-day-suicide-prevention-in-ukraine 

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France

Journée mondiale de la santé mentale : une campagne pour en finir avec les idées reçues sur la dépression   
Une campagne de sensibilisation pour en finir avec les idées reçues autour de la dépression, à l'occasion de la journée mondiale de la santé mentale. FondaMental
Publié le
(Relaxnews) - A l'occasion de la journée mondiale de la santé mentale qui se tient ce jeudi 10 octobre, la fondation FondaMental lance, en partenariat avec la Fnapsy, une campagne de sensibilisation visant à améliorer le dépistage et la prise en charge de la dépression.
"La dépression est une maladie, et non le reflet d'une faiblesse de caractère. Elle reste, aujourd'hui encore, insuffisamment comprise et mal diagnostiquée", explique la nouvelle campagne de la fondation FondaMental lancée en partenariat avec la Fédération Nationale des Associations d'Usagers en Psychiatrie (Fnapsy) et révélée à quelques jours de la journée mondiale de la santé mentale.

Intitulée "Le petit passage à vide", la campagne s'illustre par un spot vidéo d'une minute au ton décalé, dans lequel plusieurs interventions médicales sont mises en scène. Leur point commun ? Le médecin dédramatise systématiquement les symptômes du patient.
La première scène se déroule dans un bloc opératoire. Au beau milieu d'une implantation cardiaque, le chirurgien conclut que le patient n'a finalement pas besoin d'un nouveau cœur et qu'il lui "suffira" de se mettre au sport pour se refaire une santé.
La deuxième séquence montre une radiographie d'un patient en consultation médicale, diagnostiqué d'un cancer du poumon. "Pas de quoi s'alarmer", lui assure son médecin. "Le mieux dans ces cas-là, c'est de ne plus y penser. Je vais vous prescrire des petites vacances... vous connaissez les Baléares ?". Des situations absurdes qui nous semblent inimaginables. Pourtant, la troisième image, qui cette fois montre le diagnostic d'une dépression dans un cabinet médical, paraît davantage plausible. "C'est juste un passage à vide. Une petite dépression, comme on dit. Essayez de vous distraire, allez au cinéma voir une petite comédie", conseille un médecin à sa patiente.
La dépression, "comme toute maladie grave peut avoir des conséquences fatales si elle n'est pas prise au sérieux. Elle tue plus de 6.000 personnes en France chaque année", conclut la campagne.
"Tout le monde pense comprendre la dépression"
L'objectif de cette opération de sensibilisation est de faire prendre conscience au grand public comment seraient traités les patients atteints d'insuffisance cardiaque ou de cancer du poumon si leurs signes cliniques étaient considérés avec la même légèreté que le sont parfois les symptômes de la dépression.
"Tout le monde pense comprendre la dépression, en avoir fait l'expérience et savoir comment on en sort. En vérité, très peu ont conscience de l'enfer vécu par le malade, de l'annihilation totale de la volonté, de la disparition de tout espoir, de la terrible culpabilité qui nous tenaille", alerte Claude Finkelstein, présidente de la Fnapsy.
L'une des problématiques de la dépression est que 20 à 30% des épisodes dépressifs majeurs ne répondent pas aux traitements standards. En 2012, la Fnapsy a créé un réseau de 13 consultations, les Centres Experts FondaMental, afin de s'attaquer à ce phénomène connu sous le nom de "dépression résistante".
Chaque année, environ 70% des suicides sont attribuables à la dépression. Comprendre et prévenir le passage à l'acte suicidaire sont des enjeux majeurs de la prise en charge. Pour y répondre, la Fondation FondaMental a créé une Chaire de prévention du suicide, avec le soutien de la SNCF et de mécènes privés.
La dépression est une pathologie qui touche 2,5 millions de personnes chaque année en France. Une tristesse inhabituelle et/ou perte de plaisir, l'incapacité d'accomplir les actions de la vie quotidienne, une fatigue, une baisse d'appétit ou des troubles du sommeil éprouvés sur une période d'au moins deux semaines consécutives sont des signes qui doivent alerter.


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LUXEMBOURG

JEUDI 10 OCTOBRE 2019 LUXEMBOURG

L’hôpital face au suicide – journée thématique réservée aux professionnels de santé

10 OCTOBRE 2019 - JOURNÉE MONDIALE DE LA SANTÉ MENTALE 2019
L’hôpital face au suicide – journée thématique réservée aux professionnels de santé
Date : jeudi 10 octobre 2019 de 08h00 à 17h15
Lieu : Auditoire de l'Hôpital Kirchberg
L’événement est organisé en collaboration avec la Ligue Luxembourgeoise d'Hygiène Mentale et fait partie du programme des 11èmes journées nationales de prévention du suicide.
Téléchargez ici le programme complet https://www.hopitauxschuman.lu/actualites/438-10-octobre-2019-journee-mondiale-de-la-sante-mentale-2019
Le nombre de places étant limité, veuillez vous inscrire avant le 15 septembre 2019 à l‘adresse : sec.direction@hopitauxschuman.lu

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Royaume-Uni : Journée mondiale de la santé mentale 2019 : Outils à utiliser sur le lieu de travail

le 7 octobre 2019 psycom.org


Comme chaque année, la Journée mondiale de la santé mentale 2019 aura lieu le 10 octobre. Le mouvement anglais "Time to change" met à disposition un kit pour parler de santé mentale dans l'environnement professionnel.

La Journée mondiale de la santé mentale est une occasion pour nous tous de sensibiliser des problèmes de santé mentale et plaider contre la stigmatisation sociale. Cette journées est une occasion pour vous d’aborder la thématique à tous les niveaux : réseaux sociaux, télévision et ailleurs. C'est aussi une parfait occasion pour impliquer votre entreprise dans la lutte contre la stigmatisation en santé mentale sur le lieu de travail et pour présenter de nouvelles activités autour de l’événement.
Le thème de l’événement de cette année est le suicide et la prévention du suicide. Chaque année près de 800 000 personnes dans le monde prennent leur propre vie et il y a beaucoup plus de personnes qui tentent de se suicider. Chaque suicide est une tragédie qui affecte familles, les communautés et a des effets durables sur les personnes laissées pour compte. C’est la principale cause de décès chez les jeunes de 20 à 34 ans au Royaume-Uni et la deuxième cause de décès chez les 15-29 ans dans le monde. La Journée mondiale de la santé mentale est un moment opportun pour aborder cette question au sein de votre entreprise et montrer son engagement.
Quelles sont les activités que vous pouvez utiliser ?
Depuis que Time to Change a lancé "l’engagement des employeurs", un engagement à la sensibilisation à la santé mentale a été un pilier fondamental du changement culturel et de la lutte contre la stigmatisation dans les contextes professionnels.
En cette Journée mondiale de la santé mentale, nous vous encourageons tous à réfléchir à la manière dont vous pouvez apprendre et transmettre pour élever le niveau global de compréhension de la santé mentale et lutter contre la stigmatisation entourant le suicide afin de soutenir ceux qui ont le plus besoin d'aide.
Ce pack regorge d’activités que vous pouvez, ainsi que de ressources pour soutenir la promotion de votre engagement à lutter contre la stigmatisation en santé mentale.
Ensemble, nous pouvons changer notre façon de penser et d'agir en matière de santé mentale.
Téléchargez le kit d'outils sur le Kit d'activités (en anglais)
https://www.medecinsdumonde.org/fr/actualites/crises-et-conflits/2019/10/10/journee-mondiale-de-la-sante-mentale
Dans le cadre de la Journée mondiale de la santé mentale, et de sa récente étude sur la prévention du suicide en Palestine, Médecins du Monde (MdM) encourage tous les acteurs à intensifier leurs actions dans la lutte contre les conséquences psychosociales et en santé mentale des conflits prolongés.

La prévention en santé mentale : une clé pour répondre à des problématiques vitales
À l’échelle mondiale, le suicide représente 1,4 % des décès. Le suicide est la deuxième cause de décès chez les jeunes âgés de 15 à 29 ans. Selon des statistiques récentes, 79 % des suicides se sont produits dans les pays à revenu faible et intermédiaire. La relation entre la dépression et le suicide est bien connue aujourd’hui.
« 79 % des suicides se sont produits dans les pays à revenu faible et intermédiaire. »
Selon les nouvelles estimations de l’OMS publiées dans The Lancet en 2019, la prévalence de personnes vivant avec des troubles mentaux dans les zones touchées par les conflits est plus importante qu’on ne l’estimait. Une personne sur cinq y vit avec une forme de trouble mental : dépression, trouble anxieux, Etat de Stress Post-traumatique, trouble bipolaire ou schizophrénie. Près d’une personne sur dix y vit avec une forme de trouble mental modéré ou grave.

Conflit en Palestine : impacts psychosociaux et psychologiques
4,9 millions de personnes vivent dans les territoires Palestiniens occupés, dans le cadre d’une crise prolongée qui pose de sérieux défis à la reconnaissance des droits de l’homme. Les Palestiniens ont connu des années de violence liée au conflit. Au cours de la dernière année, la situation humanitaire s’est nettement détériorée en Palestine, tandis que le financement humanitaire est en déclin. D’après les projections de l’OMS, on estime qu’environ 10 400 personnes auraient des problèmes de santé mentale graves et 41 700 pourraient avoir des problèmes légers à modérés nécessitant un soutien psychosocial et de santé mentale, dont au moins 26 000 enfants à Gaza dans les conditions actuelles. Ces chiffres pourraient augmenter, car les manifestations en santé mentale ont tendance à se manifester parfois bien après les événements difficiles.
« En palestine, on estime qu’environ 10 400 personnes auraient des problèmes de santé mentale graves. »
MdM est présent en Palestine depuis 1995. En juin 2019, MdM a mené une étude mixte sur les facteurs de risque couramment associés aux tentatives de suicide en Cisjordanie, afin de mieux prévenir ce phénomène. Cette étude s’inscrit dans le cadre d’une stratégie globale de MdM pour l’intégration de la Santé Mentale et du Soutien Psychosocial (SMPS) dans les soins de santé primaires, et l’engagement communautaire en SMPS.
Des causes de suicide multifactorielles
Les principales conclusions sont les suivantes. Les tentatives de suicide sont multifactorielles : au niveau individuel, la maladie mentale, la pauvreté et le chômage, le sentiment d’inutilité, le désir de punir les membres de la famille, l’échec scolaire, la toxicomanie, la perte de membres de la famille proche et le manque de mécanismes d’adaptation en sont les principales causes. 14,5 % des gens ont exprimé qu’ils avaient un sentiment de perte de contrôle. Au niveau familial, le mariage (42 %) et les conflits familiaux excessifs (34,9 %), les ruptures amoureuses, la négligence étaient les principales causes identifiées. Au niveau sociétal, l’isolement, l’insuffisance des soins professionnels et de suivi, et la discrimination à l’égard des femmes étaient les principaux facteurs identifiés. L’étude souligne également le fardeau de la stigmatisation associée aux comportements suicidaires et le manque de signalement des cas de suicide pour cette raison.
« Il est positif de constater qu’une grande majorité des patients rencontrés étaient prêts à recevoir des traitements et des soins aux urgences. »
Les professionnels de première ligne (médecins, infirmières) ont souligné qu’ils ne se sentent pas suffisamment formés sur la façon d’évaluer et de traiter les patients suicidaires, et qu’il n’y a pas de système de référencement clair.
Néanmoins, il est positif de constater qu’une grande majorité des patients rencontrés étaient prêts à recevoir des traitements et des soins aux urgences, et qu’ils étaient sensibles à la bonne volonté des professionnels médicaux et paramédicaux. De plus, en Palestine, il existe un réseau local d’acteurs du MHPSS prêts à intensifier son travail. Il est également possible de développer des interventions adaptées de prévention du suicide aux niveaux primaire et secondaire dans les services de santé, d’établir un registre national, et d’envisager d’intégrer un professionnel de la santé mentale aux équipes des services d’urgence pour renforcer le travail multidisciplinaire et fournir un soutien psychosocial de première ligne, et favoriser le référencement vers les structures de soin spécialisée.

Le 10 octobre, alors que nous célébrons la Journée internationale de la santé mentale, MdM souhaite souligner l’importance de :
  • Investir du temps et des ressources dans la réalisation d’études fondées sur des données probantes,
  • Lutter contre la stigmatisation associée à la santé mentale, en particulier le suicide,
  • Travailler en collaboration avec les systèmes de santé publique et les collectivités pour répondre aux problèmes de SMPS dans le cadre des conflits prolongés et des contextes humanitaires.