Régions/Bretagne/Côtes-d'Armor/Pleudaniel, vendredi 18 octobre 2019 471 mots
Pleudaniel. Une soirée débat sur le suicide à la maison communautaire de Kerantour
« Le Pays de Guingamp et le Trégor sont les territoires de France les
plus touchés par le suicide. Mais cela n’est pas héréditaire ou
génétique. Il n’y a pas de fatalité » , confie Mélanie Coquelin,
psychologue clinicienne, animatrice de la cellule Prévention Suicide, au
pôle de santé mentale de la Fondation Bon Sauveur, de Bégard.
Cette cellule travaille depuis de nombreuses années sur cette problématique et obtient des résultats. « Mais pour cela il faut oser en parler et lever le tabou qui entoure le suicide. Pour aider la personne en détresse, mais aussi, malheureusement si elle est passée à l’acte, ses proches, qui ressentent souvent un sentiment de culpabilité » , ajoute la psychologue.
Un film sera projeté avant la soirée-débat
C’est pour cette raison que LTC et la fondation Bon-Sauveur organisent régulièrement des soirée-débat sur le suicide. Pour celle qui se déroulera à la maison communautaire de Kérantour, la projection d’un film documentaire, La vie après le suicide d’un proche, de Katia Chapoutier, sera proposée, avec le témoignage d’un parent, lui-même endeuillé, Paul Guibert.
Elle sera suivie d’un échange avec des informations sur le suicide, ses signes précurseurs, les structures médicales ou associatives d’écoute et d’entraide existantes. « Mais il n’y a pas besoin d’être personnellement concerné. Tout citoyen peut venir apprendre à faire attention à l’autre » , précise Mélanie Coquelin.
« Face à ce drame du suicide, nous avons mis en place, il y a une dizaine d’années, une cellule de vigilants veilleurs, sur la communauté de communes d’alors : le Pays Rochois. Nous en avons créé une deuxième sur le Haut Trégor lors de notre fusion. Aujourd’hui, au sein de LTC qui nous a tous réunis, nous aimerions en créer une autre sur la presqu’île de Lézardrieux » , explique André Le Moal, maire de Pommerit-Jaudy et élu référent santé de LTC.
Ces cellules sont composées de citoyens bénévoles, ayant une bonne capacité d’écoute, de discrétion, de disponibilité, pour repérer les personnes ayant des tendances suicidaires et avertir le référant médical associé pour qu’il intervienne. « Ces personnes sont formées durant trois jours, puis régulièrement aidées. Elles sont toujours bien accueillies, nous n’avons jamais eu de rejet violent » , , ajoute-t-il.
Les personnes intéressées par cette démarche peuvent venir à la réunion.
Vendredi 25 octobre , soirée-débat à 20 h, à la maison communautaire de Kérantour. Entrée libre.
Cet article est paru dans Ouest-France (site web)
Cette cellule travaille depuis de nombreuses années sur cette problématique et obtient des résultats. « Mais pour cela il faut oser en parler et lever le tabou qui entoure le suicide. Pour aider la personne en détresse, mais aussi, malheureusement si elle est passée à l’acte, ses proches, qui ressentent souvent un sentiment de culpabilité » , ajoute la psychologue.
Un film sera projeté avant la soirée-débat
C’est pour cette raison que LTC et la fondation Bon-Sauveur organisent régulièrement des soirée-débat sur le suicide. Pour celle qui se déroulera à la maison communautaire de Kérantour, la projection d’un film documentaire, La vie après le suicide d’un proche, de Katia Chapoutier, sera proposée, avec le témoignage d’un parent, lui-même endeuillé, Paul Guibert.
Elle sera suivie d’un échange avec des informations sur le suicide, ses signes précurseurs, les structures médicales ou associatives d’écoute et d’entraide existantes. « Mais il n’y a pas besoin d’être personnellement concerné. Tout citoyen peut venir apprendre à faire attention à l’autre » , précise Mélanie Coquelin.
« Face à ce drame du suicide, nous avons mis en place, il y a une dizaine d’années, une cellule de vigilants veilleurs, sur la communauté de communes d’alors : le Pays Rochois. Nous en avons créé une deuxième sur le Haut Trégor lors de notre fusion. Aujourd’hui, au sein de LTC qui nous a tous réunis, nous aimerions en créer une autre sur la presqu’île de Lézardrieux » , explique André Le Moal, maire de Pommerit-Jaudy et élu référent santé de LTC.
Ces cellules sont composées de citoyens bénévoles, ayant une bonne capacité d’écoute, de discrétion, de disponibilité, pour repérer les personnes ayant des tendances suicidaires et avertir le référant médical associé pour qu’il intervienne. « Ces personnes sont formées durant trois jours, puis régulièrement aidées. Elles sont toujours bien accueillies, nous n’avons jamais eu de rejet violent » , , ajoute-t-il.
Les personnes intéressées par cette démarche peuvent venir à la réunion.
Vendredi 25 octobre , soirée-débat à 20 h, à la maison communautaire de Kérantour. Entrée libre.
Cet article est paru dans Ouest-France (site web)