47 000 étudiants concernés par un service sanitaire dès la rentrée
Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le
Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le
Le gouvernement souhaite que les étudiants médecins, sages-femmes ou infirmiers mènent, durant leurs études, des missions de prévention auprès de différents publics. Le gouvernement a
esquissé ce lundi les contours du futur service sanitaire. Dès la
rentrée 2018, il souhaite que 47 000 futurs médecins, sages-femmes ou
infirmiers conduisent des missions de prévention dans les écoles, les
entreprises, les maisons de retraite et autres "milieux" de vie, ont
annoncé, depuis Angers, les ministres de la Santé et de l'Enseignement
supérieur, Agnès Buzyn et Frédérique Vidal.
Cette réforme était l'une des promesses de campagne d'Emmanuel Macron. Présentée comme "une première en Europe", elle s'appuie sur les recommandations d'un rapport du professeur Loïc Vaillant.
Des missions de prévention dans les cursusSelon Agnès Buzyn, cinq thèmes "prioritaires" mais non "exclusifs" d'intervention ont été retenus: animer des ateliers pour apprendre aux enfants les bienfaits d'une bonne alimentation et de l'activité physique, prévenir les addictions (alcool, tabac... ) chez les ados ou encore les informer sur la vie sexuelle et les moyens de contraception...
Dans un premier temps, des missions de prévention seront intégrées dans les cursus des étudiants en médecine, maïeutique, pharmacie, soins dentaires et infirmiers, et kinésithérapie, soit 47 000 personnes par an. Avant d'être généralisées, en 2019, à toutes les formations en santé (ergothérapie, orthophonie, etc), portant le total des troupes à 50 000 étudiants par an.
Des expérimentations dès mars"Obligatoire pour l'obtention du diplôme", le service sanitaire sera étalé sur 3 mois, de manière continue ou non et sans rallonger la durée des études. Dès le mois de mars, des expérimentations seront lancées dans des "territoires précurseurs": Angers, Clermont-Ferrand, Caen et Dunkerque.
A Angers, de futurs médecins sont ainsi déjà intervenus, en binôme avec des étudiants pharmaciens ou infirmiers, dans des collèges et lycées de zones sensibles, où un renoncement aux soins "plus important que la moyenne nationale" est "associé à de moins bons indicateurs de santé", selon le rapport du Pr Vaillant.
Une expérience qui répond aux ambitions du service sanitaire, censé favoriser la collaboration entre professionnels tout en luttant contre les inégalités territoriales d'accès aux soins. La prévention est l'un des piliers de la stratégie nationale de santé face aux "coûts sociaux considérables" de l'obésité (20,4 milliards d'euros), de l'alcool (15 milliards) ou du tabac (26,6 milliards).
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/47-000-etudiants-concernes-par-un-service-sanitaire-des-la-rentree_1988015.html
En savoir plus sur le service sanitaire http://solidarites-sante.gouv.fr/professionnels/se-former-s-installer-exercer/article/le-service-sanitaire
le dossier de presse http://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/presse/dossiers-de-presse/article/dossier-de-presse-le-service-sanitaire
Dossier de presse « Le service sanitaire »
Cette réforme était l'une des promesses de campagne d'Emmanuel Macron. Présentée comme "une première en Europe", elle s'appuie sur les recommandations d'un rapport du professeur Loïc Vaillant.
Des missions de prévention dans les cursusSelon Agnès Buzyn, cinq thèmes "prioritaires" mais non "exclusifs" d'intervention ont été retenus: animer des ateliers pour apprendre aux enfants les bienfaits d'une bonne alimentation et de l'activité physique, prévenir les addictions (alcool, tabac... ) chez les ados ou encore les informer sur la vie sexuelle et les moyens de contraception...
Dans un premier temps, des missions de prévention seront intégrées dans les cursus des étudiants en médecine, maïeutique, pharmacie, soins dentaires et infirmiers, et kinésithérapie, soit 47 000 personnes par an. Avant d'être généralisées, en 2019, à toutes les formations en santé (ergothérapie, orthophonie, etc), portant le total des troupes à 50 000 étudiants par an.
Des expérimentations dès mars"Obligatoire pour l'obtention du diplôme", le service sanitaire sera étalé sur 3 mois, de manière continue ou non et sans rallonger la durée des études. Dès le mois de mars, des expérimentations seront lancées dans des "territoires précurseurs": Angers, Clermont-Ferrand, Caen et Dunkerque.
A Angers, de futurs médecins sont ainsi déjà intervenus, en binôme avec des étudiants pharmaciens ou infirmiers, dans des collèges et lycées de zones sensibles, où un renoncement aux soins "plus important que la moyenne nationale" est "associé à de moins bons indicateurs de santé", selon le rapport du Pr Vaillant.
Une expérience qui répond aux ambitions du service sanitaire, censé favoriser la collaboration entre professionnels tout en luttant contre les inégalités territoriales d'accès aux soins. La prévention est l'un des piliers de la stratégie nationale de santé face aux "coûts sociaux considérables" de l'obésité (20,4 milliards d'euros), de l'alcool (15 milliards) ou du tabac (26,6 milliards).
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/47-000-etudiants-concernes-par-un-service-sanitaire-des-la-rentree_1988015.html
En savoir plus sur le service sanitaire http://solidarites-sante.gouv.fr/professionnels/se-former-s-installer-exercer/article/le-service-sanitaire
le dossier de presse http://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/presse/dossiers-de-presse/article/dossier-de-presse-le-service-sanitaire
Dossier de presse « Le service sanitaire »
Les formations en santé au service de la prévention
publié le26.02.18
Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé et Frédérique
Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de
l’Innovation ont présenté le Service Sanitaire, le lundi 26 février
2018.
Le service sanitaire s’adresse à tous les étudiants en santé avec pour but de les familiariser avec les enjeux de prévention en santé.
Le service sanitaire s’adresse à tous les étudiants en santé avec pour but de les familiariser avec les enjeux de prévention en santé.
La prévention est au cœur de l’action du gouvernement. Pilier
central de la stratégie nationale de santé, la politique de prévention
doit irriguer de nombreux autres champs d’activité et s’intégrer dans
des politiques publiques diverses.
La prévention passe notamment par la promotion de comportements favorables à la santé, dont l’impact sur la qualité de vie, sur la morbidité et sur la mortalité est démontré. Cet objectif est crucial parce qu’il est porteur d’amélioration de la santé mais aussi de justice. Aujourd’hui les différences d’espérance de vie, et généralement les inégalités sociales de santé sont trop importantes, et elles sont pour une part liées à un accès inégal aux comportements favorables.
La compétence à mener des actions de prévention et de promotion de la santé est donc cruciale et doit être largement partagée par de nombreux professionnels, au premier rang desquels les professionnels de santé.
Les cursus de santé restent trop orientés vers l’acquisition de connaissances, trop peu vers l’évaluation des compétences.
Dès 2018, seront inclus dans les maquettes de formation de 47 000 étudiants en médecine, pharmacie, odontologie, maïeutique, kinésithérapie et soins infirmiers, un module de trois mois, incluant l’acquisition de ces compétences et des actions auprès de tous les publics. Dès 2018, les écoles, les EHPAD, les structures médico-sociales, verront arriver des jeunes formés, motivés, se destinant à un métier de la santé, et prêts à partager leur savoir, à convaincre, à engager le pays dans le défi de la prévention.
Le rapport remis par le Professeur Vaillant montre une large adhésion des étudiants et des formateurs, et l’existence d’expériences qui peuvent dès ce mois de mars évoluer et prendre la valeur d’expérimentations du service sanitaire. Leur retour d’expérience enrichira une réflexion et permettra un déploiement à grande échelle en 2018 et pour toutes les formations en 2019.
Consulter
La prévention passe notamment par la promotion de comportements favorables à la santé, dont l’impact sur la qualité de vie, sur la morbidité et sur la mortalité est démontré. Cet objectif est crucial parce qu’il est porteur d’amélioration de la santé mais aussi de justice. Aujourd’hui les différences d’espérance de vie, et généralement les inégalités sociales de santé sont trop importantes, et elles sont pour une part liées à un accès inégal aux comportements favorables.
La compétence à mener des actions de prévention et de promotion de la santé est donc cruciale et doit être largement partagée par de nombreux professionnels, au premier rang desquels les professionnels de santé.
Les cursus de santé restent trop orientés vers l’acquisition de connaissances, trop peu vers l’évaluation des compétences.
Dès 2018, seront inclus dans les maquettes de formation de 47 000 étudiants en médecine, pharmacie, odontologie, maïeutique, kinésithérapie et soins infirmiers, un module de trois mois, incluant l’acquisition de ces compétences et des actions auprès de tous les publics. Dès 2018, les écoles, les EHPAD, les structures médico-sociales, verront arriver des jeunes formés, motivés, se destinant à un métier de la santé, et prêts à partager leur savoir, à convaincre, à engager le pays dans le défi de la prévention.
Le rapport remis par le Professeur Vaillant montre une large adhésion des étudiants et des formateurs, et l’existence d’expériences qui peuvent dès ce mois de mars évoluer et prendre la valeur d’expérimentations du service sanitaire. Leur retour d’expérience enrichira une réflexion et permettra un déploiement à grande échelle en 2018 et pour toutes les formations en 2019.
Consulter