Résumé : Introduction :
Le syndrome d’épuisement professionnel (SEP) ou burnout est un phénomène
touchant de plein fouet les étudiants en médecine, conduisant parfois à
des troubles dépressifs voire des suicides. Aucun travail n’a, pour
l’instant, évalué l’impact de la création d’une structure d’aide de type
SOS par les internes en médecine.
L’objectif principal de cette étude était d’évaluer la connaissance et
le recours à la cellule SOS IHN par les internes niçois, et déterminer
les freins éventuels d’une telle démarche.
Matériel et méthodes : Une étude épidémiologique monocentrique, déclarative, sous forme de questionnaire a été menée en septembre et octobre 2017, et concernait les internes de médecine générale niçois actuellement en cursus. Le questionnaire comportait une première partie permettant de recueillir les antécédents psychiatriques et la connaissance de la structure SOS IHN par les internes, et une deuxième partie comprenant les 22 items du M.B.I (Maslach Burnout Inventory) qui est l’outil de référence permettant d’évaluer le syndrome d’épuisement professionnel (SEP) ou burnout.
Résultats : Parmi les 253 internes éligibles, 205 emails ont été envoyés. 137 questionnaires d’internes de médecine générale niçois ont répondu au questionnaire, soit 66.8% de participation. Plus de 90% des internes déclarent connaître la structure mais seuls 3 personnes déclarent l’avoir contactée. 70% des internes ont au moins 1 dimension pathologique parmi les 3 explorées par le MBI : malgré ce chiffre élevé, seuls 8 prises en charge ont eu lieu depuis la création d’SOS IHN. Des freins subsistent donc et sont liés majoritairement à des sentiments de culpabilité et à la crainte d’un manque d’anonymat.
Conclusion : SOS IHN est connue de la grande majorité des internes de médecine générale niçois, malgré sa relative nouveauté. Cependant, ils n’y ont recours que de façon limitée, alors que la prévalence du burnout semble superposable aux études antérieures. Assurer un anonymat total, effectuer une prise en charge extra-hospitalière, former les internes aux risques psychosociaux pourraient faire partie des axes d’amélioration.
Matériel et méthodes : Une étude épidémiologique monocentrique, déclarative, sous forme de questionnaire a été menée en septembre et octobre 2017, et concernait les internes de médecine générale niçois actuellement en cursus. Le questionnaire comportait une première partie permettant de recueillir les antécédents psychiatriques et la connaissance de la structure SOS IHN par les internes, et une deuxième partie comprenant les 22 items du M.B.I (Maslach Burnout Inventory) qui est l’outil de référence permettant d’évaluer le syndrome d’épuisement professionnel (SEP) ou burnout.
Résultats : Parmi les 253 internes éligibles, 205 emails ont été envoyés. 137 questionnaires d’internes de médecine générale niçois ont répondu au questionnaire, soit 66.8% de participation. Plus de 90% des internes déclarent connaître la structure mais seuls 3 personnes déclarent l’avoir contactée. 70% des internes ont au moins 1 dimension pathologique parmi les 3 explorées par le MBI : malgré ce chiffre élevé, seuls 8 prises en charge ont eu lieu depuis la création d’SOS IHN. Des freins subsistent donc et sont liés majoritairement à des sentiments de culpabilité et à la crainte d’un manque d’anonymat.
Conclusion : SOS IHN est connue de la grande majorité des internes de médecine générale niçois, malgré sa relative nouveauté. Cependant, ils n’y ont recours que de façon limitée, alors que la prévalence du burnout semble superposable aux études antérieures. Assurer un anonymat total, effectuer une prise en charge extra-hospitalière, former les internes aux risques psychosociaux pourraient faire partie des axes d’amélioration.
Accès document https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01696173/document