Prise en charge de la dépression par les médecins généralistes, 
apports et évaluation d'un programme de consultations avancées de 
l'équipe intersectorielle de prévention du suicide, dans le sud de la 
Loire-Atlantique
 
   Par : Rérat, Simon  
Thèse pour le Diplôme d’état de Docteur en médecine 2017 Université de Nantes, Faculté de Médecine
Thèse pour le Diplôme d’état de Docteur en médecine 2017 Université de Nantes, Faculté de Médecine
  Document archivé le : 02/02/2018 
   Les troubles mentaux, notamment la dépression et le suicide, sont 
plus fréquents en France que dans d'autres pays Européens. Notre étude a
 analysé l'effet d'un programme de prévention du suicide reposant sur 
l'intervention d'infirmiers de psychiatrie de l'équipe intersectorielle 
de prévention du suicide. Basée au Centre Hospitalier Spécialisé de 
Bouguenais, cette équipe intervient dans des cabinets de médecine 
générale situés en secteur sud-Loire, pour y rencontrer des patients en 
souffrance psychique à la demande des médecins des cabinets en question.
 Nous avons comparé les pratiques des généralistes bénéficiant de ce 
programme avec les données issues d'une étude concernant la prise en 
charge des troubles mentaux par les généralistes, menée par la Direction
 de la Recherche, des Études, de l'Évaluation et des Statistiques en 
2011. Les médecins de notre étude sont tous très satisfaits de ce 
programme. Par rapports aux médecins de l'étude de référence, ils 
décrivent une meilleure coopération et un accès plus facile aux 
professionnels de santé mentale, OR : 3.99, IC à 95% [1.35 ; 11.36] p = 
0,005. Par ailleurs, les  médecins généralistes de notre étude semblent 
avoir des prises en charges mieux adaptées aux recommandations 
internationales pour la prise en charge de la dépression, mais les 
effectifs réduits de notre étude ne permettent pas de mettre en 
différence statistiquement significative. Ce programme d'aide à la prise
 en charge psychiatrique en soins primaires va dans le sens d'une 
prévention de la souffrance psychique avant qu'elle ne s'aggrave. Même 
si des études complémentaires sont nécessaires pour en préciser les 
effets, nous pensons que ce programme peut  ouvrir la voie à une prise 
en charge des troubles mentaux renforcée en secteur extra-hospitalier, 
au sein d'un réseau de soin et d'accompagnement social.
17 NANT 242M
  
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source http://archive.bu.univ-nantes.fr/pollux/show.action?id=d5c27723-1ed1-4775-a421-c24ebb8d03eb
  
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