Publié le 31 Janvier 2018 http://www.santementale.fr*
Le cahier des charges dédié aux expérimentations pour mieux prendre en charge les jeunes en souffrance psychique en leur permettant l’accès à des consultations de psychologues remboursés par l’Assurance maladie est paru au Journal officiel.
Ce texte complète le dispositif prévu dans
la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2017 (1), qui
prévoie des expérimentations « à partir du 1er janvier
2017 et pour une durée n’excédant pas 4 ans, afin d’améliorer la prise
en charge et le suivi de jeunes de 6 à 21 ans chez lesquels un médecin a
évalué une souffrance psychique ». Les jeunes présentant des
troubles psychiatriques, des signes manifestes de crise suicidaire, ou
déjà suivis, en sont exclus. Coordonné par les Maisons des adolescents
(MDA), ce projet concernera 1 500 jeunes en Ile-de-France, Grand-Est et
Pays de la Loire.
Le cahier des charges détaille le déroulement du parcours de soins. Après repérage, un médecin (généraliste, pédiatre, médecin scolaire) évalue la situation du jeune. Il peut solliciter des psychiatres ou des MDA pour avis complémentaires. Il oriente ensuite « vers un psychologue libéral pour une souffrance psychique ou vers un psychiatre pour une prise en charge spécialisée ». Le psychologue, adhérant à la charte de l’expérimentation, propose ensuite des consultations au jeune et, le cas échéant, aux titulaires de l’autorité parentale, dans un forfait de 12 séances maximum, non renouvelable.
L’expérimentation sera suivie par un comité national de pilotage, inscrit dans le cadre des travaux du Conseil national de santé mentale (CNSM) présidé par la Direction générale de la santé et la Fédération française de psychiatrie. Une équipe de recherche doit par ailleurs évaluer notamment « l’efficacité du dispositif et son efficience, ainsi que la coordination du parcours du jeune. » Elle formulera éventuellement des recommandations pour généraliser l’expérimentation sur l’ensemble du territoire.
Le Syndicat national des psychologues (SNP) a cependant refusé le dispositif et la participation de ses membres à la mise en œuvre. Il dénonce notamment le fait que l’accès à ces consultations soit obligatoirement « sur prescription médicale préalable » et le bas niveau des tarifs plafonds retenus.
1 – Décret n° 2017-813 du 5 mai 2017, article 68 de la LFSS
Le cahier des charges détaille le déroulement du parcours de soins. Après repérage, un médecin (généraliste, pédiatre, médecin scolaire) évalue la situation du jeune. Il peut solliciter des psychiatres ou des MDA pour avis complémentaires. Il oriente ensuite « vers un psychologue libéral pour une souffrance psychique ou vers un psychiatre pour une prise en charge spécialisée ». Le psychologue, adhérant à la charte de l’expérimentation, propose ensuite des consultations au jeune et, le cas échéant, aux titulaires de l’autorité parentale, dans un forfait de 12 séances maximum, non renouvelable.
L’expérimentation sera suivie par un comité national de pilotage, inscrit dans le cadre des travaux du Conseil national de santé mentale (CNSM) présidé par la Direction générale de la santé et la Fédération française de psychiatrie. Une équipe de recherche doit par ailleurs évaluer notamment « l’efficacité du dispositif et son efficience, ainsi que la coordination du parcours du jeune. » Elle formulera éventuellement des recommandations pour généraliser l’expérimentation sur l’ensemble du territoire.
Le Syndicat national des psychologues (SNP) a cependant refusé le dispositif et la participation de ses membres à la mise en œuvre. Il dénonce notamment le fait que l’accès à ces consultations soit obligatoirement « sur prescription médicale préalable » et le bas niveau des tarifs plafonds retenus.
1 – Décret n° 2017-813 du 5 mai 2017, article 68 de la LFSS
- Arrêté du 19 décembre 2017 portant approbation du cahier des charges national relatif à l’expérimentation visant à organiser la prise en charge de la souffrance psychique des jeunes, JO du 4 janvier, accessible sur www.legifrance.gouv.fr.