source https://www.governor.ny.gov*
LE GOUVERNEUR ANDREW M. CUOMO ANNONCE LA CRÉATION DU PREMIER PROGRAMME DE PRÉVENTION DU SUICIDE DANS LE PAYS
Le Bureau de la santé mentale lancera une nouvelle campagne sur les réseaux sociaux pour sensibiliser les résidents à la prévention, aux services et aux systèmes de soutien
Le programme a été créé grâce à une subvention fédérale de 3,5 millions de dollars appuyant l’élargissement des efforts de prévention du suicide de l'État
Le programme s'appuie sur le travail du Groupe de travail pour la prévention du suicide dans l’État de New York
Les personnes en proie à des pensées suicidaires, à la dépression maternelle, à la cyberintimidation ou à l'anxiété peuvent entrer en contact avec des conseillers via la Crisis Text Line, en envoyant le texte " GOT5" au 741-741
Le Gouverneur Andrew M. Cuomo a annoncé aujourd'hui que New York sera le premier État du pays à lancer un programme pilote novateur visant à réduire le nombre de nouvelles tentatives de suicide chez les personnes ayant déjà fait une tentative de suicide. Financé grâce à la subvention fédérale de 3,5 millions de dollars de l’Administration des services de toxicomanie et de santé mentale (Substance Abuse and Mental Health Services Administration), le Programme d’intervention rapide pour la prévention des tentatives de suicide (Attempted Suicide Short Intervention Program, ASSIP) redéfinit la façon dont les tentatives de suicide sont examinées afin d'élaborer des stratégies de prévention individualisées.
En plus du programme pilote, le Bureau de la santé mentale(Office of Mental Health, OMH) de l'État de New York lance une nouvelle campagne sur les réseaux sociaux pour aider les personnes à accéder aux ressources de prévention du suicide. La campagne fournira également des idées sur la façon de savoir à quel moment une personne pourrait vivre une crise suicidaire et les mesures à prendre pour l'aider à traverser la crise.
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« La dépression ne fait pas de discrimination. Elle touche tous les secteurs de la société ainsi que les personnes de tous les milieux. Ce programme pilote novateur adapte les traitements aux besoins spécifiques des individus et contribue à renforcer nos efforts pour obtenir le soutien dont les personnes ont besoin et assurer la sécurité des New-Yorkais.»
Conçu en Suisse, le Programme d'intervention rapide pour la prévention des tentatives de suicide est fondé sur la conviction qu'il est plus utile de considérer le suicide comme une action destinée à atteindre un but, plutôt que comme un simple symptôme de maladie mentale. Ce n'est qu'en comprenant le cheminement très individualisé d'une tentative de suicide qu’il est possible d’élaborer des stratégies de prévention efficaces. Les cliniciens du Centre psychiatrique Hutchings à Syracuse ont déjà reçu une formation sur cette nouvelle méthode et sont prêts à commencer sa mise en œuvre.
Le programme s’étale sur trois séances. Au cours de la première séance, les patients sont enregistrés sur bande vidéo dans laquelle ils racontent comment ils en sont venus à se faire du mal. Au cours de la deuxième séance, l'enregistrement vidéo est visionné ensemble par le thérapeute formé de l’ASSIP et le patient. La troisième séance, quant à elle, est consacrée à l'élaboration de stratégies de planification des mesures de sécurité pour éviter de futurs comportements suicidaires. Ces informations sont résumées et remises au patient ainsi qu’aux membres de la famille à la demande du patient et d'autres prestataires de soins, servant ainsi de modèle pour réduire les risques futurs dans la communauté. Les thérapeutes envoient également des lettres de «contact affectif» pendant plusieurs mois après la fin des séances en personne.
Les chercheurs ont mené une étude auprès de 120 personnes qui avaient récemment tenté de se suicider. La moitié des participants a été placé dans un groupe témoin qui a reçu un traitement standard, tandis que l'autre moitié a reçu l’ASSIP. L'étude a révélé qu'au bout de deux ans, une personne de chaque groupe s'était suicidée. Toutefois, seulement cinq tentatives répétées ont été enregistrées dans le groupe de l’ASSIP, comparativement à 41 dans le groupe témoin.
La Commissaire du Bureau de la santé mentale de l’État de New York, Ann Sullivan, a déclaré:
« Les premières études de l’ASSIP ont été très prometteuses, et les patients de l’ASSIP qui en faisaient partie ont vu le risque de tentatives répétées de suicide considérablement réduit. L’OMH et notre Bureau de prévention du suicide (Office of Suicide Prevention) ont mis en œuvre un certain nombre de programmes effectifs et efficaces, et travaillent avec les défenseurs et les intervenants pour prévenir le suicide. L’ASSIP fournira un autre outil efficace dans le cadre de notre mission».
Groupe de travail pour la prévention du suicide dans l’État de New York (New York State Suicide Prevention Task Force)
Avant le lancement de l’ASSIP, le Gouverneur Cuomo a créé le Groupe de travailpour la prévention du suicide dans l’État de New York, qui comprend des chefs d’agences d’État, de gouvernements locaux, de groupes sans but lucratif ainsi que d’autres experts en prévention du suicide. Le Groupe de travail a été annoncé initialement dans le discours sur l’état de l’État 2017 du Gouverneur.
Le Groupe de travail s'efforce de combler les lacunes constatées dans les efforts actuels de prévention du suicide dans l'État. Il met également l’accent sur les groupes démographiques et populations spécifiques particulièrement vulnérables, dont les membres de la communauté LGBT, les anciens combattants, les individus atteints de maladies mentales, les adolescents latino-américains et les personnes aux prises avec l’alcool et la consommation de drogues. Les anciens combattants de l’État de New York représentent plus de 15 pour cent des suicides, tandis qu’au niveau national, les adolescents LGBT sont quatre fois plus susceptibles d’avoir fait une tentative de suicide que leurs camarades non LGBT.
Les comités du Groupe de travail se réunissent régulièrement et ciblent les groupes d'anciens combattants, les membres des communautés LGBT, latino-américains et autres communautés à haut risque. Un rapport sur les partenariats et les efforts de prévention dans ces communautés sera publié plus tard au cours de l'été.
L'État de New York s'associe à l’organisation Crisis Text Line
En outre, le Bureau de la santé mentale de l’État de New York a récemment conclu un partenariat avec la Crisis Text Line (CTL), une organisation nationale sans but lucratif qui offre un soutien par SMS gratuit 24 heures sur 24 aux personnes qui vivent une crise de santé mentale ou une crise situationnelle. La CTL a aidé les utilisateurs en proie à des pensées suicidaires, à la dépression maternelle, à la cyberintimidation, aux urgences familiales, à l'anxiété et plus encore.
En envoyant «GOT5» par SMS au 741-741, les utilisateurs sont mis en contact avec un conseiller en gestion de crise formé, qui les aidera à surmonter leur crise et à élaborer un plan pour rester en sécurité. Les conseillers en gestion de crise bénévoles formés sont placés sous la supervision des professionnels de la santé mentale accrédités à temps plein.
Les messages textes sont confidentiels,anonymes et sécurisés. L'utilisation des données pendant l'envoi de SMS à la Crisis Text Line est gratuite et le numéro n'apparaît pas sur une facture de téléphone. En faisant équipe avec la Crisis Text Line, l’OMH recevra des rapports de données de tous les textes comportant le mot clé NYS, «GOT5». Bien que les utilisateurs de la CTL restent totalement anonymes, les données recueillies sont utilisées pour identifier les tendances, ce qui peut aider l’OMH à mieux cibler et améliorer les services de santé mentale pour les personnes en situation de crise dans tout l'État.
Tableau de bord du NYS Health Connector
Le mois dernier, le Département de la Santé de l'État de New York a lancé le NYSHealth Connector, une application Web qui met en évidence un tableau de bord des données sur le suicide dans l'État de New York. Le tableau de bord a été créé pour aider les agences, les communautés, les coalitions et d'autres intervenants à élaborer et à mettre en œuvre des initiatives de prévention du suicide qui ciblent des enjeux propres à leur zone d’influence. Il permet aux utilisateurs de visualiser des diagrammes et des graphiques des chiffres et des taux de suicide, et par la suite des tentatives de suicide, par âge, sexe, race/ethnicité, comté, état matrimonial, statut d'ancien combattant et mécanisme de décès. Les données sont tirées des statistiques essentielles relatives à la mortalité 2014 et 2015 et seront mises à jour à mesure que de nouvelles données seront disponibles.
Comment reconnaître une personne susceptible de traverser une crise suicidaire et quelles mesures prendre?
- Fiez vous à votre instinct. Si cette personne dit ou fait quelque chose qui n'est pas dans ses habitudes ou ne lui ressemble pas, surtout si cela se produit sur une longue période (généralement deux semaines ou plus), alors approchez-la ouvertement et directement. Dites-lui de manière précise ce que vous avez remarqué la concernant. Dites-lui que vous êtes inquiet et demandez-lui si quelque chose ne va pas.
- Il est important de lui demander si vos inquiétudes et ce que vous
remarquez sont liés à des pensées suicidaires. Soyez doux mais direct:«Je
m'inquiète de certaines des choses que vous dites et faites. Je me demande si
les choses sont devenues tellement mauvaises que vous envisagez le suicide?» Si la personne répond «non», vous pourriez très bien être en mesure de lui offrir votre soutien pour l’aider à surmonter la mauvaise passe qu’elle traverse.
Et si cette personne répond «oui», ne vous inquiétez pas. Écoutez-la. Donnez-lui le sentiment d’être écoutée. Il se peut que vous soyez stressé, mais il est important de donner la possibilité à cette personne de s’exprimer sur ce qui se passe. Faites-lui savoir qu'il est important d’impliquer d’autres personnes pour veiller à ce qu'elle soit en sécurité.
• Demandez-lui si elle dispose de ressources qu'elle a utilisées dans le passé et proposez-lui des options telles que: NSPL 1-800-273-8255, Crisis Text-Text GOT5 au 741741.
Que faire si vous avez perdu un être cher des suites de suicide ?
Obtenir du soutien peut s’avérer utile pour de nombreuses personnes ayant perdu un être cher des suites de suicide. Bien que tout le monde ne bénéficie pas de services de conseil formels à court terme, il peut s’avérer utile de soutenir le processus de deuil et de guérison. La Fondation américaine pour la prévention du suicide (American Foundation for Suicide Prevention) dispose d'une grande variété de ressources qui peuvent également être utiles aux survivants. Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site Web: https://afsp.org/find-support/ive-lost-someone/resources-loss-survivors/
Les groupes communautaires désireux de recevoir une formation à la prévention du suicide peuvent contacter le Centre de prévention du suicide (Suicide Prevention Center) de NewYork à l’adresse suivante: https://www.preventsuicideny.org/find-a-training-near-me#_blank
Pour des formations cliniques sur les meilleures pratiques en matière de prévention du suicide, contactez le Centre d’innovation en matière de pratique (Center for Practice Innovations) à l’adresse suivante:http://practiceinnovations.org/I-want-to-learn-about/Suicide-Prevention#_blank
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Des informations complémentaires sont disponibles à l’adresse www.governor.ny.gov
État de New York | Chambre Exécutive |
press.office@exec.ny.gov
| 518.474.8418
source https://www.governor.ny.gov/sites/governor.ny.gov/files/atoms/files/06.08.18.rel_.SUICIDE_French.pdf - Ou https://www.governor.ny.gov/news/governor-cuomo-announces-first-nation-suicide-prevention-program