Survivre à l’appel de la mort
sur https://www.letemps.ch*
Célia Héron
Virginie Nussbaum
Publié vendredi 10 août 2018
Virginie Nussbaum
Publié vendredi 10 août 2018
Loïc,
trentenaire lausannois, est atteint d’un mal aux multiples facettes: la
dépression. La sienne le pousse à considérer régulièrement, malgré une
prise en charge psychiatrique et les médicaments, les chemins qui mènent
vers la mort
Pour Loïc, il y a deux types de matins. Ceux qui se
passent sans accroc, sans question existentielle. Et ceux qui le
plongent dans les pensées suicidaires sans qu’il sache vraiment comment
ni pourquoi l’abîme s’est ouvert. Dans ces moments-là, les «à quoi bon
continuer?» pèsent sur chacune de ses inspirations, et les minutes se
transforment en calvaire.
(* Mise en garde les sujets abordés dans le témoignage peuvent heurter. Il sera question de dépression et de pulsions suicidaires.
Si comme Loic, vous ces pensées vous traversent parfois : vous n’êtes pas seul ! il existe des structures ressources https://www.infosuicide.org/urgences-aide-ressources/)
Sa dépression a été diagnostiquée sur le tard après des années d’errance et de malentendus avec un premier psychiatre. Aujourd’hui, les anxiolytiques et antidépresseurs se trouvent à portée de main, et pourtant, Loïc n’est jamais à l’abri de l’appel de la mort. Quand rien ne va plus, 1000 scénarios possibles défilent sur son écran d’ordinateur pour mettre fin à ses jours. Se faire du mal.
La vie, son but, son sens, intrigue la plupart d’entre nous. Mais à la différence du commun des mortels, Loïc ne parvient pas à se défaire du tourment. Peut-on vraiment se contenter de vivre pour un repas entre amis, pour une fleur sur un arbre, pour un enfant qui sourit? Comment font les autres pour encaisser tous ces coups de point d’interrogation avec le sourire?
C’est une souffrance indicible, invisible, et pourtant bien réelle: elle ronge le quotidien comme de l’acide. Surmonter la rage sans rien laisser paraître est un combat quotidien. Sortir du silence sans devenir un «poids», une honte pour les proches, un défi.
Dans ce nouvel épisode de «Brise Glace», le podcast du Temps, Loïc nous parle de ses angoisses, du vertige du suicide, des dangers inhérents au tabou qui entoure les maladies psychiques.
(* Mise en garde les sujets abordés dans le témoignage peuvent heurter. Il sera question de dépression et de pulsions suicidaires.
Si comme Loic, vous ces pensées vous traversent parfois : vous n’êtes pas seul ! il existe des structures ressources https://www.infosuicide.org/urgences-aide-ressources/)
Sa dépression a été diagnostiquée sur le tard après des années d’errance et de malentendus avec un premier psychiatre. Aujourd’hui, les anxiolytiques et antidépresseurs se trouvent à portée de main, et pourtant, Loïc n’est jamais à l’abri de l’appel de la mort. Quand rien ne va plus, 1000 scénarios possibles défilent sur son écran d’ordinateur pour mettre fin à ses jours. Se faire du mal.
La vie, son but, son sens, intrigue la plupart d’entre nous. Mais à la différence du commun des mortels, Loïc ne parvient pas à se défaire du tourment. Peut-on vraiment se contenter de vivre pour un repas entre amis, pour une fleur sur un arbre, pour un enfant qui sourit? Comment font les autres pour encaisser tous ces coups de point d’interrogation avec le sourire?
C’est une souffrance indicible, invisible, et pourtant bien réelle: elle ronge le quotidien comme de l’acide. Surmonter la rage sans rien laisser paraître est un combat quotidien. Sortir du silence sans devenir un «poids», une honte pour les proches, un défi.
Dans ce nouvel épisode de «Brise Glace», le podcast du Temps, Loïc nous parle de ses angoisses, du vertige du suicide, des dangers inhérents au tabou qui entoure les maladies psychiques.
Rendez-vous sur la page www.letemps.ch/podcast pour l’écouter en streaming.
* https://www.letemps.ch/societe/survivre-lappel-mort