mardi 14 août 2018

ETUDE RECHERCHE Angleterre Précision des échelles de risque pour prédire la recidive d'automutilation et le suicide

Titre original : Accuracy of risk scales for predicting repeat self-harm and suicide: a multicentre, population-level cohort study using routine clinical data
Sarah Steeg,corresponding author1 Leah Quinlivan,1 Rebecca Nowland,1 Robert Carroll,4 Deborah Casey,2 Caroline Clements,1 Jayne Cooper,1 Linda Davies,5 Duleeka Knipe,4 Jennifer Ness,3 Rory C. O’Connor,6 Keith Hawton,2 David Gunnell,4 and Nav Kapur1,7
1Centre for Mental Health and Safety, Manchester Academic Health Science Centre, University of Manchester, Manchester, England
2Centre for Suicide Research, University of Oxford Department of Psychiatry, Warneford Hospital, Oxford, England
3Centre for Self-harm and Suicide Prevention Research, Derbyshire Healthcare NHS Foundation Trust, Derby, England
4Population Health Sciences, Bristol Medical School, University of Bristol, Bristol, England
5Institute of Population Health, University of Manchester, Manchester, England
6Suicidal Behaviour Research Laboratory, Institute of Health and Wellbeing, University of Glasgow, Glasgow, Scotland
7Greater Manchester Mental Health NHS Foundation Trust, Manchester, England
Sarah Steeg, ku.ca.retsehcnam@geets.haras.

BMC Psychiatry. 2018; 18: 113.
Published online 2018 Apr 25. 
 
 
Les échelles de risque sont largement utilisées dans la prise en charge des patients se présentant à l'hôpital à la suite d'automutilation. Toutefois, il est prouvé que l'exactitude de leur diagnostic en matière de prédiction des automutilations répétées est limitée. On ne connaît pas leur exactitude prédictive dans les milieux de population et dans l'identification des personnes les plus à risque de suicide.

Méthode

Nous avons comparé la précision prédictive de la règle Manchester Self-Harm Rule (MSHR), ReACT Self-Harm Rule (ReACT), SAD PERSONS Scale (SPS) et Modified SAD PERSONS Scale (MSPS) dans un échantillon non sélectionné de patients hospitalisés à la suite d'actes d'automutilation. Les données sur 4 000 épisodes d'automutilation présentés aux services d'urgence entre 2010 et 2012 ont été obtenues de quatre systèmes de surveillance établis en Angleterre. Les épisodes ont été classés dans une catégorie de risque pour chaque échelle et ont fait l'objet d'un suivi pendant six mois.

Conclusions de l’étude

Les échelles n'ont pas réussi à prédire avec précision la récidive d'automutilation et le suicide. Les résultats appuient les directives cliniques existantes de ne pas utiliser uniquement des échelles de classification des risques pour déterminer le traitement ou prédire les risques futurs.