DANS
 LE CONTEXTE DES MESURES MISES EN PLACE DANS LA LUTTE CONTRE LA 
PROPAGATION DU VIRUS COVID-19, DE NOMBREUX CENTRES, STRUCTURES, 
ASSOCIATIONS, PROFESSIONNELS DE SANTÉ MENTALE, COLLECTIFS SOLIDAIRES ETC
 SE MOBILISENT POUR MAINTENIR UNE ACTIVITÉ, EN CAS DE SOUFFRANCE PSYCHIQUE, MAL ÊTRE, IDÉES 
SUICIDAIRES N’HÉSITEZ PAS A CONTACTER VOTRE MEDECIN, UN CENTRE MEDICO 
PSYCHOLOGIQUE, LIGNES D ÉCOUTE, PSYCHOLOGUES, PSYCHIATRES LIBÉRAUX, ETC.
    POUR CONNAITRE LEURS MODALITÉS DE PERMANENCES. 
Besoin d'aide ? 
https://www.infosuicide.org/urgences-aide-ressources/voir aussi 
https://www.psycom.org/sorienter/les-lignes-decoute/  
Voir aussi posts 
L’évènement suicidaire est un phénomène complexe, impliquant 
des facteurs autant psychologiques, sociaux et biologiques, que 
culturels et environnementaux.
 
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Covid-19 : les complémentaires santé et les assureurs prendront en charge les consultations de psychologues cette année 
 
Les
 fédérations de mutuelles, assurances santé et institutions de 
prévoyance ont décidé de concert de généraliser le remboursement "dès le
 premier euro" des psychologues libéraux, "sur orientation médicale". 
   franceinfo avec AFP 
 France Télévisions 
 
 Publié le 22/03/2021 https://www.francetvinfo.fr* 
 
 
 Les fédérations de mutuelles, assurances santé et institutions de 
prévoyance ont annoncé, lundi 22 mars, la prise en charge de plusieurs 
consultations de psychologues par an, sur prescription médicale et "dans
 la limite de 60 euros par séance". La crise du Covid-19, et notamment les périodes de confinement, ont entraîné une hausse des états dépressifs chez les Français. Les jeunes sont les plus touchés
 avec 22% des 15-24 ans en 2020, soit le double de 2019. L'augmentation 
des états dépressifs est également plus forte chez les femmes, 15,8% en 
2020, contre 12,5% l'année précédente.
 
Alors qu'une réunion de 
ministres "sur la santé mentale" était prévue lundi après-midi à 
Matignon, les trois fédérations ont décidé de concert de généraliser le 
remboursement "dès le premier euro" des psychologues libéraux, "sur 
orientation médicale". Pour les mutuelles, "un minimum de quatre séances
 par année pourra être pris en charge dans une limite de 60 euros par 
séance", précise la Mutualité française dans un communiqué. Même tarif 
pour les assureurs, qui ne s'engagent toutefois à rembourser que 
"jusqu'à quatre consultations" par an, indique la Fédération française 
de l'assurance (FFA). Les institutions de prévoyance (CTIP), 
spécialisées dans les contrats d'entreprises, promettent également de 
"renforcer leur dispositif de prise en charge des consultations de 
psychologues". 
Cette initiative n'entrera toutefois pas 
immédiatement en vigueur : les trois fédérations souhaitent d'abord 
"initier un échange" avec les syndicats de médecins et de psychologues. 
Ces derniers ne sont pour l'heure pas pris en charge par la Sécurité 
sociale, même si l'Assurance maladie teste depuis deux ans un 
remboursement (sur prescription du médecin traitant) dans quatre 
départements (Bouches-du-Rhône, Haute-Garonne, Landes, Morbihan). Un 
schéma encouragé par la Cour des comptes, qui recommandait dans un 
rapport en février de le "généraliser dès que possible". 
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-les-complementaires-sante-et-les-assureurs-prendront-en-charge-les-consultations-de-psychologues-cette-annee_4343303.html 
 
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SAINT ETIENNE  Crise sanitaire : tous les habitants de Saint-Étienne vont pouvoir consulter gratuitement des psychologues 
 
Vendredi 19 mars 2021 à 6:09 - Mis à jour le vendredi 19 mars 2021 à 10:28 - Par Noémie Philippot, France Bleu Saint-Étienne Loire, France Bleu 
Saint-Étienne 
 
La
 ville de Saint-Étienne vient de recruter deux psychologues à temps 
plein pour mettre en place le dispositif "Sainté Psycho". L'objectif est
 de proposer une aide psychologique gratuite à tous les Stéphanois qui 
en ont besoin suite à la crise sanitaire. Clé Moussi et Claire Fournel 
vont travailler en lien avec le service de psychiatrie du CHU de 
Saint-Etienne et le professeur Erik Fakra © Radio France - Noémie 
Philippot 
 
Avec la crise sanitaire, presque un tiers de la 
population française souffre de troubles psychiques. Ce constat sans 
appel est avancé par Eric Fakra, psychiatre au CHU de Saint-Étienne. Aux
 urgences, "il y a des tentatives (de suicide) qui arrivent tous les 
jours" explique-t-il, y compris des personnes "sans antécédent 
psychiatrique ou psychologique." 
Face à cette situation 
alarmante, la ville de Saint-Étienne débloque 70.000 euros pour financer
 "Sainté Psycho", un dispositif d'aide psychologique à destination de 
l'ensemble des Stéphanois qui en ont besoin. Deux psychologues embauchés
 par la mairie répondront au téléphone à partir du lundi 22 mars. Si 
besoin, il sera possible de prendre rendez-vous pour du soutien 
psychologique en présentiel.  
Des consultations gratuites  
Ces
 rencontres auront lieu à la Maison du Projet rue Louis Braille, aux 
Crous de la Métare et de Tréfilerie car l'un des deux psychologues 
consacrera son temps essentiellement aux étudiants, et à la Cité du 
Design. En amont, les permanences téléphoniques seront ouvertes de 10 
heures à 12 heures les mardis et mercredis et de 13h30 à 16 heures les 
jeudis et vendredis. Les psychologues sont joignables sur ce numéro 
unique : 06.73.69.27.09. 
 
Ne pas attendre trop longtemps avant de consulter 
Troubles
 du sommeil ou de l'alimentation, perte de motivation pour sortir de 
chez soi, comportements addictifs vis-à-vis de l'alcool mais aussi de la
 télévision sont autant de signes qui doivent pousser à consulter un 
psychologue. "Il suffit de composer un numéro, il vaut mieux appeler 
pour rien que ne pas appeler du tout et développer des troubles 
psychiatriques" explique Eric Fakra.  
Ce dispositif doit être en
 place jusqu'au 31 décembre prochain, mais le maire Gaël Perdriau assure
 que s'il y a besoin de plus de psychologues pour répondre à la demande 
et de prolonger ce dispositif au delà de la fin de l'année 2021, la 
ville le fera. Le financement du dispositif "Sainté Psycho" doit être 
présenté au conseil municipal ainsi qu'un vœux en direction du ministre 
de la Santé pour généraliser l'expérimentation du remboursement des 
séances chez un psychologue. https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/tous-les-habitants-de-saint-etienne-vont-pouvoir-consulter-gratuitement-des-psychologues-1616093450 
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Martigues : du soutien psychologique pour les jeunes 
Société  10/02/2021 
Un
 soutien psychologique pour les jeunes... C'est une des solutions pour 
répondre à leur mal-être en réelle augmentation. L'exemple du Service 
Jeunesse de Martigues qui vient d'ouvrir un accueil pour exprimer cette 
souffrance. 
Décrochage scolaire, isolement, renoncement aux soins, 
chômage nettement plus important que dans le reste de la population 
active, dépression et tentative de suicide en augmentation... L'impact 
néfaste de la crise sanitaire chez les jeunes de manière générale ou les
 étudiants plus particulièrement n'est plus à démontrer. D'ailleurs le 
Ministre de la Santé lui-même, Olivier Véran, ne disait-il pas en 
novembre dernier qu'il fallait « éviter une troisième vague qui serait 
celle de la santé mentale » ? La crise sanitaire additionnée des 
confinements et autres couvre-feux successifs créent de véritables 
dégâts collatéraux dans la jeunesse, plus censée découvrir le monde que 
rester cloîtrée et masquée. 
A Martigues, le Service Jeunesse de 
la Ville tente de casser cette spirale infernale : « De nombreux jeunes 
souffrent de l'isolation et de l'enfermement, explique la responsable 
Anne-Laure Denieul, puisqu'au travail en ''visio'' la journée succède le
 couvre-feu le soir. Ouvrir un accueil pour exprimer sa souffrance 
psychologique met un pied à l'étrier pour y arriver et apporte une 
réponse à une problématique ». 
Pour cela une infirmière formée à
 l'écoute, intervenant déjà au Service Santé Jeunes du Pays de 
Martigues, vient faire une permanence au Service Jeunesse. L'important 
est ce premier contact : « Ces jeunes ont de moins en moins de liens 
sociaux, font de moins en moins de rencontres et d'échanges, détaille 
l'infirmière Camille Metton, ce qui engendre un fort sentiment de 
solitude avec du mal-être sur les questions d'avenir. J'essaie de les 
rassurer, qu'ils prennent conscience qu'ils ne sont pas seuls. Puis 
selon les problèmes spécifiques décelés, je les oriente vers d'autres 
professionnels du Service Santé Jeunes ». 
Pour bénéficier de ce 
soutien gratuit, un numéro de téléphone : le 04 13 29 53 12. C'est celui
 du guichet unique mis en place par le Service Jeunesse, la Ville ayant 
mis en place différentes aides en direction de ce public: clic ici. 
En vidéo la responsable du Service Jeunesse de Martigues Anne-Laure Denieul et l'infirmière Camille Metton.
https://www.maritima.info/actualites/societe/martigues/12711/martigues-du-soutien-psychologique-pour-les-jeunes.html
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ILE DE FRANCE : 
Covid-19 : une plate-forme d’écoute psychologique dédiée aux étudiants franciliens La
 région Ile-de-France en partenariat avec la fondation Fondamental a 
lancé une plate-forme en ligne pour répondre à la détresse psychologique
 des étudiants. Avec des consultations gratuites chez un psychologue. 
Pour répondre à la détresse psychologique des étudiants, la région 
Ile-de-France lance une plateforme d’écoute en ligne. (Illustration)  
LP/Marine Legrand 
Par Maïram Guissé  
Le 28 janvier 2021 https://www.leparisien.fr/*
«
 Au cours des 15 derniers jours, vous êtes-vous senti moins bien que 
d'habitude, sans savoir pourquoi? Avez-vous été triste ou eu le cafard? 
Avez-vous été tendu ou stressé?…. » Ces questions, ce sont celles posées
 sur la nouvelle plateforme gratuite Écoute Étudiants, à destination des
 étudiants franciliens. Une initiative lancée par la fondation 
Fondamental et financée « à hauteur de deux millions d'euros minimum » 
par la région pour répondre à la détresse psychologique des étudiants 
liée à la crise sanitaire. Selon une enquête nationale de l' 
Observatoire de la vie étudiante,
 31 % d'entre eux, soit plus d'un étudiant sur trois, seraient 
concernés. Avec ses 18 universités et près de 60 écoles supérieures, 
l'Ile-de-France n'accueille pas moins de 27 % de la population étudiante
 française. « Ils viennent de partout, de l'étranger, de l'ultra marin, 
de province… Pour beaucoup, la fermeture des universités s'est traduite 
par une grande désespérance et est douloureuse à vivre », réagit Valérie
 Pécresse, présidente (Libres!). Objectif de cette plateforme donc : « 
Permettre d'abord aux étudiants d'auto-évaluer leur état psychologique, 
reprend Valérie Pécresse. Il y a le mal-être et malheureusement les 
tentations suicidaires. S'ils sont dans un niveau de détresse aiguë, il 
faut les dépister, les guider, les prendre en charge. » 
Pour se 
faire, 150 psychologues sont mobilisés. « J'ai participé avec un 
collègue neuropsychologue à la construction des contenus sur la partie 
Clés et Astuces », explique Lisa Letessier, psychologue, clinicienne et 
auteur, qui entre les murs de son cabinet reçoit des étudiants en 
souffrance. « Ils me parlent beaucoup de la difficulté liée à 
l'isolement, sont démotivés à suivre les cours et sont confrontés à une 
perte de sens, ils ne voient pas le bout, comme beaucoup d'entre nous, 
mais nous on continue notre vie alors que les étudiants eux sont en 
construction, mais là tout s'est arrêté », décrypte Lise Letessier. 
«Mettre des mots sur ce qui ne va pas, méditer…» Elle propose donc via 
Écoute Étudiants quelques « outils » pour tenter de surmonter ces maux. 
En cas de stress par exemple, « mettre des mots sur ce qui ne va pas », «
 méditer »… La dernière partie permet de « consulter gratuitement un 
psychologue, trois fois, parmi la liste proposée, en téléconsultation ou
 en présentiel, formé pour gérer les troubles anxieux et dépressifs, 
détaille Lisa Letessier. Le temps de la prise en charge est très rapide,
 elle est de moins d'une semaine contre deux mois en moyenne en temps 
normal. » 
La région prévoit ainsi le financement de « 40 000 
consultations jusqu'à juin. S'il faut aller au-delà de trois rendez-vous
 par étudiant, nous le ferons, nous ne limiterons pas l'accès, assure 
Valérie Pécresse, « en faveur de la réouverture des universités. » Une 
semaine et demie après le lancement de la plate-forme, il y a eu « 25 
165 pages lues, 5862 visiteurs uniques et 1222 clics sur le volet 
consultation, détaille Lise Letessier. Sur une application, une 
cinquantaine de rendez-vous ont été pris. Et, nous avons été sollicités 
directement par mail ou téléphone par des collègues psy qui se sont 
portés volontaires pour se mettre à disposition des étudiants. »
https://www.leparisien.fr/societe/sante/covid-19-une-plate-forme-d-ecoute-psychologique-dediee-aux-etudiants-franciliens-28-01-2021-8421648.php