Azevedo Da Silva M1, Younès N, Leroyer A, Plancke L, Lemogne C, Goldberg M, Rivière M, Melchior M.
1 INSERM, Sorbonne Université, Institut Pierre Louis d'Epidémiologie et de Santé Publique IPLESP, Department of Social Epidemiology (ERES), Paris, France. marine.azevedo@inserm.fr.
1 INSERM, Sorbonne Université, Institut Pierre Louis d'Epidémiologie et de Santé Publique IPLESP, Department of Social Epidemiology (ERES), Paris, France. marine.azevedo@inserm.fr.
Abstract
Trajectoires professionnelles à long terme et suicide: un suivi de 22 ans de l'étude de cohorte GAZEL.Objectif La plupart des suicides se produisent chez les personnes en âge de travailler. Le
risque est élevé dans certains groupes professionnels, mais les
relations entre les trajectoires professionnelles à long terme et le
suicide ne sont pas bien connues. Nous décrivons les trajectoires professionnelles tout au long de la carrière et examinons leur influence sur le suicide. Méthodes
Les données proviennent de GAZEL, une étude de cohorte française menée
auprès d'employés d'une grande entreprise nationale de services publics. La catégorie professionnelle a été obtenue à partir des dossiers de l'entreprise à partir du moment de l'embauche (1953-1988). Des
modèles de trajectoires par groupe ont été utilisés pour
définir les trajectoires professionnelles sur une période moyenne de
25,0 ans (écart type 6,5). Les
causes de mortalité, codées à l'aide de la Classification
internationale des maladies, ont été enregistrées à partir de 1993-2014
et étudiées à l'aide de modèles de régression de Cox. Résultats Parmi les 20 452 participants inclus dans l'étude, 73 se sont suicidés entre 1993 et 2014. Les
résultats suggéraient un risque accru de suicide [rapport de risque
(HR) 2,57, intervalle de confiance à 95% (IC) 1,08-6,15] chez les
participants dont le niveau professionnel était constamment bas comparé à
ceux ayant un meilleur niveau professionnel et une évolution de
carrière. Après
ajustement pour toutes les covariables, en particulier les facteurs
psychologiques, cette association était réduite et non plus
statistiquement significative (HR 2,02, IC à 95%: 0,82-4,95).
Conclusions La persistance d'une catégorie socio professionnelle faible pourrait être liée à un risque élevé de suicide. Cette association reflète en partie les caractéristiques psychologiques et de santé, qui peuvent influencer les trajectoires professionnelles et être renforcées par des conditions de travail défavorables.
Conclusions La persistance d'une catégorie socio professionnelle faible pourrait être liée à un risque élevé de suicide. Cette association reflète en partie les caractéristiques psychologiques et de santé, qui peuvent influencer les trajectoires professionnelles et être renforcées par des conditions de travail défavorables.
Conclusions La persistance d'une catégorie socio professionnelle faible pourrait être liée à un risque élevé de suicide. Cette association reflète en partie des caractéristiques psychologiques et de santé qui peuvent influencer les trajectoires professionnelles et être renforcées par des conditions de travail défavorables.
accès article en anglais http://www.sjweh.fi/download.php?abstract_id=3767&file_nro=1
Présentation https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30221652