DOSSIER DE PRESSE
Trois fois plus de suicides que de victimes d’accidents de la
route. Ce problème de santé publique majeur a amené à l’organisation à
la CCI de Morlaix d’une journée d’information le 13 septembre, dédiée
aux acteurs de santé et aux membres d’association de prévention.
Plus de 170 personnes sont venues assister, jeudi
13 septembre, à une journée d’information dédiée aux professionnels de
santé sur la prévention du suicide, dans l’amphithéâtre de la CCI de
Morlaix. Cette journée était organisée par le CHPM, (Centre hospitalier
des pays de Morlaix), avec le soutien du GEPS (Groupement d’études et de
prévention du suicide) et de la Mutualité française Bretagne. Sur le
thème de cette année, « Douleurs physiques, douleurs morales et risque
suicidaire : regards croisés », plusieurs intervenants ont présenté les
résultats de travaux et d’études portant sur les causes et effets menant
à cet acte ultime.
Trois fois plus de suicides que de victimes de la route
Parmi ces intervenants, Céline Bigault-Kopp, psychologue au sein du CHPM : « Le suicide est un problème de santé publique majeur. Et en Bretagne, même si le taux de tentative diminue et rejoint la moyenne nationale, il y a encore 60 % de suicides de plus que cette même moyenne nationale. En France, on a enregistré 8 875 cas en 2015, soit trois fois le nombre de victimes d’accidents de la route. C’est une vraie priorité et il est donc essentiel de mobiliser l’ensemble des acteurs de la santé, de les faire se rencontrer et échanger ».
« La souffrance, il faut oser en parler »
Ce type de réunion permet donc de marteler le message selon lequel « La prévention et l’aide sont possibles ! Quiconque est en souffrance doit demander de l’aide. Il faut oser en parler. Et du côté des acteurs de la santé et membres d’association de prévention, il faut s’autoriser à tendre la main, ne pas avoir peur d’être intrusif ». Un sentiment né d’un sujet encore considéré comme tabou : « Ça l’est moins aujourd’hui, mais selon les milieux, il y a encore beaucoup de stigmatisation. On a honte de demander de l’aide. Tout dépend de la place de la parole ».
© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix/cci-regards-croises-sur-le-suicide-15-09-2018-12079198.php#ScqCK7PPvLFEkHMV.99
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Professeur Terra, spécialiste du suicide : «En parler peut sauver»
Publié le 13/09/2018 ladepeche.fr
Le Dr Rohmer a invité le professeur Terra pour évoquer le sujet du suicide.
Le professeur Terra a récemment animé des journées d'échanges à l'hôpital Sainte-Marie sur le thème du suicide dont il est un des grands spécialistes français.
Le sujet du suicide n'est pas facile à aborder. Et c'est bien là le problème. «Car ne pas en parler peut tuer, et en parler peut sauver...» Celui qui lance cette phrase, aussi simple peut elle paraître, est le professeur Jean-Louis Terra. Psychiatre, professeur de psychiatrie à l'université Claude-Bernard de Lyon, il est un des grands spécialistes de la question en France. Il est intervenu récemment, à l'hôpital Sainte-Marie de Rodez, à la demande du Dr Rohmer. Un milieu psychiatrique qui connaît trop bien la problématique du décès par suicide.
4 % de suicides ont lieu pendant la période d'hospitalisation et 10 à 15 % dans les quatre semaines qui suivent l'hospitalisation. «Et ce qui se pratique ici, à Sainte-Marie, dans cet établissement impressionnant, est remarquable» relève-t-il.
«Dans le département, nous devons faire face à deux tentatives de suicide par jour, relate pour sa part le Dr Rohmer. Pour chaque cas, la personne a un entretien avec un psychiatre.» Au travers notamment de l'UADO. Une unité d'accueil, de diagnostic et d'orientation qu'il dirige et qui fonctionne 24 heures sur 24. «Bien évaluer l'urgence suicidaire est primordial. Et pour cela, il faut poser clairement la question. Quand une personne parle de suicide, il ne faut pas lui dire : “Oublie cela et viens boire un coup”. Il faut prendre le temps de l'écouter et poser ouvertement la question sur le suicide, conseille le professeur Terra. C'est un cadeau social que de poser la question sans trembler».
«Faire baisser la souffrance de ces personnes de quelques millimètres peut leur permettre de faire marche arrière», complète le Dr Rohmer. Et de faire part des nombreux courriers reçus par des patients qui avaient retrouvé goût à la vie. «Car le suicide n'est que le souhait de s'évader d'une vie de souffrance.»
Le sujet se veut riche, habillé encore de nombreuses zones d'interrogations. «Et le suicide diminue en France», fait remarquer le professeur Terra, dont l'intervention concerne aussi la prise en charge de l'entourage de la personne qui s'est suicidée et ceux qui découvrent la personne suicidée. «Mon but est d'essayer d'apporter quelques améliorations dans les différentes prises en charge.»
Cependant, le sujet reste tabou. «Effrayant», préfère dire le professeur Terra. Pour autant, ce dernier aime à parler de Syndicat d'initiative thérapeutique, d'agence d'avenir pour évoquer ceux qui prennent en charge les personnes en proie au suicide. Une manière de dire qu'il faut être avant tout à l'écoute...
Un comportement atypique en Aveyron
Pour le Dr Rohmer, le département recense environ 50 cas de suicide par an. Avec cette particularité-là, que ce sont les femmes qui passent le plus à l'acte. «C'est également le cas dans l'Ariège», détaille-t-il, sans pour autant avoir une explication sur cette raison-là.
De même, Midi-Pyrénées affichait un taux de suicide relativement faible par rapport à la moyenne nationale (le dernier rapport de l'observatoire en France, en 2014, faisait état de 8 825 suicides). Au fil du temps, une baisse du nombre de personnes suicidées a été enregistrée au niveau national, de l'ordre de 26 %. Mais en Midi-Pyrénées, la tendance, elle, n'a pas bougé.
-Il n'en demeure pas moins que la tendance globale est à la baisse, avec cependant une certaine constante, le suicide touchant le milieu carcéral, le milieu agricole et les personnes en proie à des problèmes avec l'alcool.https://www.ladepeche.fr/article/2018/09/13/2867887-le-suicide-en-parler-peut-sauver-des-personnes.html
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Suicide des femmes : l'étude qui accable l'Inde
40 % des femmes qui se suicident sont indiennes. Un chiffre qui révèle la terrible condition féminine du sous-continent. Par LePoint.fr
Publié le 13/09/2018 à 19:52 | Le Point.fr
En Inde, le suicide touche particulièrement les femmes mariées de moins de 35 ans. © SAJJAD HUSSAIN / AFP
Le chiffre est alarmant. Une récente étude de la revue scientifique Lancet révèle que, dans le monde, 40 % des suicides touchent des Indiennes, rapporte the Guardian. Bien que le taux de suicide des femmes ait baissé dans le pays depuis les années 1990, il demeure extrêmement élevé. « Ça montre que les Indiennes font face à de véritables difficultés », déplore Poonam Muttreja, directrice générale de l'association Population Foundation of India. Les chercheurs soulignent qu'en Inde, le suicide touche particulièrement les femmes mariées de moins de 35 ans.
Le phénomène serait également dû aux mariages forcés. Pour cause, près d'une Indienne sur cinq est mariée de force avant l'âge de 15 ans. « Nos normes sociales sont très régressives », explique Poonam Muttreja. Des études indiquent que 62 % des Indiennes ne trouvent pas les violences conjugales anormales. D'autres facteurs, tels que les grossesses précoces et le manque d'indépendance financière, contribuent au taux de suicide chez les femmes. Les auteurs de l'étude soulignent toutefois que le chiffre doit être revu à la hausse, après la dépénalisation du suicide en avril dernier.
http://www.lepoint.fr/monde/suicide-des-femmes-l-etude-qui-accable-l-inde-13-09-2018-2251053_24.php#xtor=RSS-221
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Châteauroux Agir pour prévenir le suicide Agir pour prévenir le suicide
Publié le 13/09/2018
L’UNPS estime que pour chaque suicide, 135 personnes souffrent d’un chagrin intense ou sont affectées autrement.
Pour les 15 ans de la journée mondiale de prévention du suicide, le Codes 36 tenait, mercredi un stand, place de la République. Objectif : mieux cerner ce sujet qui reste tabou.
Le suicide n’est pas un choix #parlons-en. Un message fort pour un sujet qui l’est tout autant. Chaque année, il y a en France 200.000 tentatives de suicide. L’Indre est à la cinquième position du triste classement des départements les plus touchés par le suicide, avec 35 décès en 2017, pour 800 tentatives. Dans l’optique de communiquer sur cette problématique, le Comité départemental d’éducation pour la santé de l’Indre (Codes 36) était présent mercredi sur la place de la République. « Tous, à son échelle, on peut être à l’écoute de l’autre pour aider les personnes en difficulté », explique Annabelle Desaix, chargée de projet au Codes 36 et formatrice en repérage et gestion de la crise suicidaire. Car le suicide reste un sujet tabou, mal vu et souvent mal interprété. « Les tentatives de suicide sont plus fréquentes chez les jeunes, alors que les suicides avérés touchent plus les personnes actives et les personnes âgées, ajoute Annabelle Desaix. Pour les jeunes, c’est souvent un appel au secours. »
“ Balayer les idées reçues ” Difficile à expliquer, le suicide peut être le résultat de multiples facteurs, comme le stress au travail ou la perte d’un proche. En plus d’un point écoute, le Codes 36 a également fabriqué des bracelets avec un slogan on ne peut plus clair. « On a décidé de proposer des bracelets avec cette inscription (le suicide n’est pas un choix #parlons-en) pour balayer les idées reçues et pour ouvrir le débat, argumente la chargée de projet. Le but est de susciter l’échange et de réfléchir autour de la question du choix. » Souvent plus difficile à mettre en place avec les personnes de plus de 40 ans, le dialogue reste pour autant essentiel. Pour l’Union nationale de prévention du suicide (UNPS), « chaque individu représente un acteur clé ». Elle préconise la sensibilisation aux causes du suicide et aux signes avant-coureurs, mais également la compassion et de l’attention aux personnes en détresse. Autre point important, la remise en question de la stigmatisation du suicide. Car oui, derrière chaque tentative ou suicide, il y a une raison.
https://www.lanouvellerepublique.fr/chateauroux/agir-pour-prevenir-le-suicide
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Suicide : une journée pour prévenir
Publié le 12/09/2018 lanouvellerepublique.fr*
Les acteurs de la prévention du suicide dans l’Indre ont rendez-vous aujourd’hui, place de la République, à Châteauroux.
© Photo NR
A l’occasion de la Journée mondiale de prévention du suicide, le Codes de l’Indre et les membres du comité de pilotage de prévention du suicide dans l’Indre, partenaires de l’Établissement français du sang (EFS), sont présents, aujourd’hui, lors de la collecte qui se déroule place de la République, à Châteauroux.
Au programme, une opération de sensibilisation à destination du public, avec des échanges et une distribution de bracelets.
Des statistiques inquiétantes Pour les membres du Codes, cette sensibilisation est indispensable. En effet, on dénombre actuellement, dans le monde, un mort par suicide toutes les quarante secondes, et il s’agit de la deuxième cause de mortalité chez les 15-29 ans.
Le suicide, c’est, dans le monde, 800.000 décès chaque année, dont près de 8.000 enregistrés en France.
« Chaque individu représente un acteur clé. Il faut se sensibiliser aux causes du suicide et aux signes avant-coureurs du suicide. Pour cela, il faut avant tout montrer de la compassion et de l’attention aux personnes en détresse dans son entourage, sans oublier de remettre en question la stigmatisation associée au suicide, aux comportements suicidaires, et aux problèmes de santé mentale. »
christophe.gervais@nrco.fr
Place de la République, à Châteauroux, de 11 h à 19 h. En savoir plus : https ://www.unps.fr
https://www.lanouvellerepublique.fr/chateauroux/suicide-une-journee-pour-prevenir
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Comment réagir quand un proche exprime des pensées suicidaires ?
Par Caroline Paré
Diffusion : mardi 11 septembre 2018 sur http://www.rfi.fr/*
A l’occasion de la Journée mondiale de la prévention du suicide, le 10 septembre, nous abordons ce sujet tabou. Selon l’OMS, une personne se suicide toutes les 40 secondes, et bien plus font des tentatives. Le suicide est même la deuxième cause de mortalité chez les 15 à 29 ans. Comment réagir quand un proche exprime des pensées suicidaires ? Est-ce que quelqu'un qui a déjà fait une tentative de suicide doit forcément être considéré comme une personne à risque ? Est-ce que ces personnes doivent être suivis par un professionnel de santé ?Avec :
Pr Frédéric Rouillon, professeur de psychiatrie à l’Université Paris Descartes (Paris 5) et chef de pôle à l’hôpital Sainte-Anne.
http://www.rfi.fr/emission/20180911-comment-reagir-quand-proche-exprime-pensees-suicidaires
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CAP VERT : L’association « A Ponte » encourage la discussion ouverte sur « le rôle des médias dans la prévention du suicide » 10/09/18 - 3:20
Praia, 10 sept (Inforpress) – L’association de la Promotion de la santé mentale « A ponte » favorise ce lundi à Praia, une conversation ouverte sur « le rôle des médias dans la prévention du suicide, » dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la prévention du suicide, a marqué aujourd’hui.
Prenant la parole à Inforpress, psychologue de l’association pour la promotion de la santé mentale, Marcilia Araújo, a expliqué que le but est de réunir les professionnels des médias et de la santé mentale pour y faire face et trouver la meilleure façon d’aborder la question dans les médias .
« Nous croyons que les médias ont un rôle important dans l’approche de suicide et son rôle dans la prévention a été indispensable, » a déclaré le responsable en indiquant que l’un des défis est de rendre les collectivités, les associations et organisations impliquées dans cette question.
D’autre part, il a dit que est toujours prévue la cérémonie avec des bougies allumées, qui se produira à Pracinha de Escola Grande et en même temps avec 35 localités et municipalités du pays.
http://www.inforpress.publ.cv/lassociation-a-ponte-encourage-la-discussion-ouverte-sur-le-role-des-medias-dans-la-prevention-du-suicide/?lang=fr
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Le suicide, un problème de santé publique "énorme", selon l'OMS, mais tabou au Mali
11/09/2018 MIKADO FM
Chaque 10 septembre, le monde célèbre la journée internationale de la prévention du suicide. Le phénomène est la 13ème cause de décès dans le monde. Mais au Mali, le sujet est presque tabou. Pourtant, selon l’organisation mondiale de la santé, la question du suicide est un problème de la santé publique qui tue chaque année plus 1 million de personne au monde. Mohamed. Koné est psychiatre à l’hôpital de Point G. Il met l’accent sur les causes qui amènent les gens à se suicider. Il est interrogé par SEKOU GAMBI.
https://soundcloud.com/mikado-fm/le-suicide-un-probleme-de-sante-publique-enorme-selon-loms-mais-tabou-au-mali
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Comment prévenir le suicide ?Priorité santé | | Episode du 10 septembre 2018 | Durée : 48:30
Etre en bonne santé est un besoin universel. Caroline Paré reçoit en direct des spécialistes pour faire le point sur l’actualité médicale dans le monde. Le but : faire de la prévention auprès du grand public, l’informer sur ses droits, sur les traitements et les moyens d’y accéder.
A l’occasion de la Journée mondiale de la prévention du suicide, le 10 septembre, nous abordons ce sujet tabou. Selon l’OMS, une personne se suicide toutes les 40 secondes, et bien plus font des tentatives. Le suicide est même la deuxième cause de mortalité chez les 15 à 29 ans. Le suicide n’épargne aucune région, aucune tranche d’âge. Comment prévenir le suicide ? Quelle prise en charge après une tentative de suicide ?
Avec :
Pr Frédéric Rouillon, professeur de psychiatrie à l’Université Paris Descartes (Paris 5) et chef de pôle à l’hôpital Sainte-Anne
Alain Mathiot, président de l’association SOS Amitié
Pr Aida Sylla, professeur de psychiatrie au CHU de Fann à Dakar et chef de la division santé mentale au ministère de la Santé du Sénégal.
En fin d’émission, nous retrouvons la chronique nutrition de Stéphane Besançon, directeur de l’ONG Santé Diabète à Bamako au Mali.
http://rfi-priorite-sante.lepodcast.fr/publication-sans-titre-21
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Le suicide chez les jeunes : encore un tabou, donc parlons-en. sur http://www.etudiant.gouv.fr/*10/09/2018
Le suicide est un sujet souvent accompagné d'idées reçues. Rarement imprévisible, ce geste peut souvent être empêché. Commençons par en parler sans tabou ! (Le 10 septembre est la Journée mondiale pour la prévention du suicide).
Actualité - 10.09.2018
Beaucoup de contre-vérités et de clichés
Comme beaucoup de sujets tabous, le suicide n'échappe pas aux idées reçues.
Moins l'on ose parler d'un sujet, et plus celui-ci sera entouré de fausses informations. Le suicide fait l'objet d'une certaine méconnaissance voire de préjugés. Commençons par faire le tour des stéréotypes pour mieux comprendre le sujet et venir ainsi plus efficacement en aide aux personnes en situation de mal-être.
Il / Elle en parle mais ne le fera pas.
Minimiser les intentions d’une personne ne l'aide pas. Certes, parler du suicide ne signifie pas forcément qu'il y aura un passage à l’acte. De même, ce mal-être ne sera pas toujours exprimé par des propos explicites tels que « J’ai envie de mourir, je n'en peux plus... » ou « Je ne suis pas bien, je vais me tuer ».
Mais deux choses sont certaines.
Toutes celles et ceux qui se sont suicidés en avaient parlé avant de passer à l'acte.
De tels propos sont dans tous les cas une façon de demander de l'aide.
Le suicide est un geste imprévisible
Le suicide est rarement imprévisible.
Sans forcément en parler explicitement, les gens donnent souvent des indices de leurs intentions. Les repérer est une question d'attention que l'on porte à ses proches mais aussi parfois de prise de conscience : il peut arriver d'être dans le déni face à la détresse ou le changement de comportement d'un·e ami·e, d'un frère, d'une sœur... Accepter la souffrance de l'autre est un premier pas vers l'aide que vous pourrez lui apporter !
Le suicide, c'est un choix perso', ça ne sert à rien d’essayer d'intervenir.
C'est en fait tout le contraire.
Celui ou celle qui pense au suicide se sent au contraire dans une impasse et considère qu’il ou elle n’a pas le choix. La personne pense qu'elle n'a pas d’autres options à sa disposition pour cesser de souffrir. Il est donc important de montrer à vos proches que « vous êtes là ».
Les suicidaires souffrent de troubles mentaux.
Non. Ce sont des gens comme tout le monde et le suicide n'est pas une maladie.
Simplement, le suicide est la résultante d'un profond mal-être, qui n'apparaît pas du jour au lendemain mais s'installe dans la durée. Les raisons peuvent être multiples : difficultés amoureuses, familiales, professionnelles, scolaires, estime de soi...
C'est aussi parce qu'il ne s'agit pas d'une maladie qu'il n'y a pas de fatalité. On peut toujours s'en sortir, à condition d'être écouté·e et accompagné·e pour remonter la pente.
Quelques chiffres...
Posons sans détour un constat : en France, le suicide est la 2e cause de mortalité chez les 15-24 ans.
Cela représente plus de 16% du total des décès au sein de cette tranche d'âge
1 personne sur 20 tente de se suicide au cours de sa vie (estimations qui ne prennent en compte que les hospitalisations)
Le suicide chez les étudiants : ce que révèle l'étude i-Share...
Sur 14 722 étudiants participant à l’étude i-Share (75% de femmes, âge moyen : 21 ans) :
Entre 6% et 9% des participants déclarent avoir fait une tentative de suicide
Plus d’1/5 d’entre eux a eu des pensées suicidaires dans l’année écoulée...
...dont 4% déclarent que ces pensées étaient fréquentes
La moitié de celles et ceux qui ont eu des pensées suicidaires fréquentes en ont parlé à leurs proches
1 /3 en a parlé à un médecin
Seulement 30% ont été pris en charge
> Pour d'autres références et statistiques, consultez l'espace de l'Observatoire national du suicide (ONS)
Où trouver de l'aide ?
Votre service de santé universitaire
De nombreux services de santé universitaire proposent, en plus des bilans de santé, des consultations de premier niveau - gratuites - de psychologie.
Par ailleurs, les services de santé universitaire ont ou sont souvent en lien avec un Bureau d'Aide Psychologique Universitaire qui permet d'accéder gratuitement à des consultations de psychothérapie et de psychiatrie.
Les centres d'appel et autres dispositifs d'écoute
> Consulter ces ressources
Le Fil Santé Jeunes
Des dossiers, des enquêtes, des quiz, des forums, un chat, et un numéro de téléphone.
> www.filsantejeunes.com
> 0 800 235 236
Des ressources intéressantes sur YouTube
Pour aborder ce sujet délicat, la chaîne Le PsyLab
Les auteurs de la chaîne ont trouvé les mots et le style adéquats pour sensibiliser à travers la vidéo ci-dessous. De quoi vous permettre d'en apprendre davantage sur le suicide et sa prévention, sans être rébarbatifs ni pour autant survoler leur sujet. Jetez-y un œil !
Pour vous impliquer, la mini-série « Qu'aurais-tu fait à ma place ? »
Interactive, la série proposée par i-Share vous met dans la peau d'un étudiant et d'une étudiante, en immersion dans leur quotidien. Le concept est simple : leur histoire, vos choix. À découvrir d'urgence ci-dessous ou sur la chaîne dédiée.
Pour prendre du recul, les courts documentaires de l'OMS
« Le mal de vivre, parlons-en ». C'est le message que l'Organisation Mondiale de la Santé s'attache à transmettre à l'occasion de la Journée mondiale pour la prévention du suicide (10 septembre). Cette campagne se traduit entre autres par une série de vidéos documentaires. Certaines se placent du point de vue des personnes ayant eu des pensées suicidaires, d'autres ont été tournées aux côtés de personnes accompagnantes (famille, centres d'écoute, psychologues...).
Publication : 10.09.2018
http://www.etudiant.gouv.fr/pid33626-cid133810/le-suicide-chez-les-jeunes-encore-un-tabou-donc-parlons-en.html
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ILE MAURICE : Journée mondiale: «Le suicide n’est pas un choix» Par Kheseeka Gopee 10 sep 2018 https://www.lexpress.mu/
Deux tiers des jeunes qui pensent au suicide en parlent à leur entourage, soutient le psychiatre Vinod Ramkoosalsing.
Il insiste. «Le suicide n’est pas un choix, mais une absence de choix», affirme le Dr Vinod Ramkoosalsing, psychiatre et président de la Mental Health Federation. On célèbre, ce lundi 10 septembre, la Journée mondiale de prévention du suicide. Le thème, cette année : «Travailler ensemble pour lutter contre le suicide».
Au dire du Dr Vinod Ramkoosalsing, lorsqu’une personne souffre mentalement, mettre fin à ses jours lui semble alors l’unique échappatoire. La dépression, la pression familiale, les complexes… il s’agit là de quelques-uns des facteurs pouvant pousser une personne à se suicider.
«Le suicide est plus courant chez les jeunes qui n’ont possiblement personne à qui se confier», fait remarquer le psychiatre. Pourtant, ajoute-t-il, ils laissent souvent des signes qu’ils ne sont pas bien dans leur peau. Deux tiers d’entre eux en parlent d’ailleurs à leur entourage. «Malheureusement, ils ne sont pas pris au sérieux», déplore Dr Ramkoosalsing.
Nicholas Soopramanien, psychologue clinicien et président de la Société des professionnels en psychologie (SPP) île Maurice abonde dans le même sens. «Nos jeunes sont menacés par différents fléaux sociaux», martèle-t-il.
On hésite souvent à parler du suicide, un acte perçu comme de la lâcheté. Or, souligne-t-il, ceux qui souffrent mentalement ont besoin d’aide en termes de soutien familial, amical, voire médical. Ce qui lui fait dire qu’à Maurice, il y a un manque de «psychological first aid».
Befrienders, qui milite pour la prévention du suicide, accorde une attention particulière à la santé mentale des gens, explique José Emilien, le président de l’ONG. Raison pour laquelle une hotline a été mise à leur disposition, de 9 heures à 21 heures. Befrienders compte une cinquantaine de volontaires qui ont suivi une formation. José Emilien indique qu’une face-to-face interaction est organisée avec ceux qui appellent.
L’un de bénévoles de Befrienders confie qu’il a lui-même été suicidaire à une certaine époque. Cependant, grâce à une annonce dans un journal, il est entré en contact avec
Befrienders. C’est ainsi qu’il a pu parler de ses problèmes et se sentir mieux. Et il n’est pas peu fier de pouvoir, désormais, venir en aide à d’autres personnes. Il dit être, aujourd’hui, un nouvel homme : «On ne vit qu’une fois. Il faut en profiter le maximum.»
https://www.lexpress.mu/node/338942
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Suicide : maintenir le lien pour éviter les récidivesLe Monde.fr
lundi 10 septembre 2018
En France, une personne se donne la mort en moyenne chaque heure. Les initiatives fructueuses de prévention se multiplient, notamment en direction des jeunes. Pascale Santi C'était en février 2017, Aurélie (le prénom a été changé) avait des idées noires. La jeune femme - 24 ans aujourd'hui - sortait d' « une rupture amoureuse qu' [elle] avait du mal à gérer, un immense mal-être » , explique-t-elle. Elle avait fait six tentatives de suicide. Son chemin a croisé celui de Guy Benamozig, qui lui a « redonné du soleil » , dit-elle. Ce psychothérapeute a créé en 2015 l'association laVita, qui propose aux 15-25 ans des consultations gratuites en cabinets de psychologues. Depuis, elle travaille et va mieux.
Ce dispositif parisien s'adresse à des jeunes, parfois même dès l'âge de 13 ans, qui demandent un soutien psychologique. Un réseau d'orienteurs, infirmières, assistantes scolaires, services de prévention des universités parisiennes, etc., propose au jeune un suivi. Dès lors qu'il accepte cet accompagnement, il est contacté en moins de quarante-huit heures par l'un des 600 psychologues du réseau laVita. Cette structure permet un rendez-vous rapide, alors qu'il faut parfois attendre des mois pour avoir une consultation dans une institution.
Le problème du financement
Le dispositif fonctionne grâce aux financements de mutuelles, de fondations, de la CPAM de Paris, de la Mairie de Paris... Il a permis à laVita de recevoir 75 jeunes en 2017 et en a déjà vu 80 cette année. Mais, « en l'absence de financements pérennes, laVita ne peut pas faire face aux demandes de plus en plus nombreuses », explique Guy Benamozig, qui plaide pour le remboursement des psychothérapies. Une expérience d'une telle prise en charge est actuellement menée dans quatre départements. Une évaluation scientifique du dispositif commencera à l'automne.
La prévention du suicide est un enjeu crucial, c'était le leitmotiv de la journée mondiale sur le sujet, lundi 10 septembre. Il s'agit de la deuxième cause de décès chez les 15-29 ans, selon l'Organisation mondiale de la santé, qui a fixé un objectif de diminution de 10 % par rapport à 2010 d'ici à 2020 . En France, les tentatives de suicide stagnent à environ 200 000 chaque année, mais la mortalité par suicide a légèrement baissé. 8 885 décès ont été officiellement enregistrés en 2014, soit en moyenne un par heure. Un chiffre certes élevé, mais en recul de 26 % par rapport à 2003, selon la 3e édition de l'Observatoire national du suicide .
« Cela s'explique par l'amélioration de la prise en charge, avec un plus grand nombre de lieux, une moindre stigmatisation de certains troubles mentaux, et donc un accès aux soins facilité » , analyse le professeur Guillaume Vaiva, chef de service de psychiatrie au CHU de Lille et secrétaire général du Groupement d'études et de prévention du suicide (GEPS), dont les 50es Journées ont eu lieu lundi 10 septembre au ministère de la santé. La formation en était un des thèmes phares. Les soignants mènent régulièrement des actions de sensibilisation auprès des médias, avec le programme national Papageno qui œuvre pour éviter la contagion du suicide.
Maintenir le lien
Le professeur Vaiva coordonne un programme de prévention, VigilanS , qui « vise à recontacter après la sortie de l'hôpital les personnes qui ont fait des tentatives de suicide » . Lancé en 2014 et soutenu par l'ARS Nord-Pas-de-Calais, il consiste à maintenir le lien en utilisant plusieurs médias, comme le téléphone ou les cartes postales, sur une période de six mois. Le patient reçoit de son côté une carte ressource, avec un numéro d'appel gratuit disponible aux heures ouvrables. A ce jour, 10 000 personnes en ont bénéficié dans le Nord-Pas de Calais.
Les résultats sont concluants : les passages dans les 28 centres des urgences de la région - pour cette raison - ont baissé de 13 % en 2017, par rapport à 2014 (il y en a eu 10 368). Dans le même temps, en Picardie, sans VigilanS, le phénomène a augmenté de 13 %. Les chiffres de mortalité par suicide sont également en constante diminution. Le ministère de la santé a décidé de répliquer VigilanS en Bretagne, en Normandie, en Occitanie, à la Martinique et dans le Jura, afin de savoir comment ajuster le dispositif en fonction du contexte.
L'enjeu est aussi le repérage, notamment sur les réseaux sociaux, d'autant que « plus ils vont mal, moins ils vont vers le soin » , souligne le docteur Charles-Edouard Notredame, psychiatre au CHU de Lille, qui va lancer un programme en ligne.
Des applications existent... tel StopBlues, lancé en avril par l'Inserm , une panoplie d'informations sur le mal-être, l'anxiété, qui propose aussi une cartographie des médecins, associations... De même, SOS Amitié, qui reçoit 700 000 appels par an, fonctionne aussi beaucoup par tchats.
« En général, les jeunes n'ont pas eu accès à ce type de soins, ils sont dans la crainte, la déception , explique Marjorie Tollec, pédopsychiatre, psychologue clinicienne, membre de laVita . Il faut rétablir le lien de confiance qui a souvent été rompu. »
Pascale Santi
Cet article est paru dans Le Monde.fr
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Suicide : 20 % des tentatives dans le monde se font par ingestion de pesticides OMS
Le Quotidien du Médecin (site web)
Brève, lundi 10 septembre 2018
Selon une estimation de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 20 % des tentatives de suicide dans le monde ont pour modus operandi l'ingestion de pesticide. Pour l'OMS qui publie aujourd'hui, à l'occasion de la Journée mondiale de prévention du suicide, un « guide pour la prévention communautaire du suicide », ce chiffre est un reflet de la forte exposition des populations vivant dans les zones agricoles ou rurales de pays à revenus faibles ou intermédiaires. La pendaison et les suicides par armes à feu constituent les deux autres principaux procédés employés dans le monde. Environ 800 000 personnes se suicident chaque année dans le monde (une toutes les 40 secondes).
En France métropolitaine, l'observatoire du suicide évalue à 10 000 le nombre annuel de suicides, soit 27 suicides par jour. Le suicide touche principalement les hommes âgés (la tranche 45-54 ans puis au-delà de 74 ans) ; il est la deuxième cause de mortalité chez les 15-24 ans, et représente 16 % des décès de cette tranche d'âge, et 20 % des décès chez les 25-34 ans.
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Nouvelle-Aquitaine Gironde BordeauxBordeaux : une mini-série pour briser les idées reçues sur le suicide chez les étudiants
Par Amy Mcarthur Publié le 10/09/2018
https://france3-regions.francetvinfo.fr
La mini-série met le spectateur dans la peau de Laura et/ou Lucas, étudiants en médecine et informatique respectivement. / © i-Share
A l'occasion de la journée mondiale pour la prévention du suicide, une étudiante en médecine à Bordeaux a créé une mini-série dans le but d'initier un dialogue autour de ce phénomène. Le suicide est la deuxième cause de mortalité chez les 15-24 ans.
Entre 6% et 9% des étudiants déclarent avoir fait une tentative de suicide, d'après l'étude i-Share (plus grande étude de la santé étudiante au monde avec 19 000 partcipants, basée à Bordeaux). Près de 3/4 des étudiants se disent stressés, et 1/4 présentent des symptômes anxio-dépressifs.
Des résultats qui inquiètent Marine Quéroué. Cette étudiante en médecine spécialisée en santé publique, actuellement en stage à i-Share à l'Université de Bordeaux, a voulu réagir face au constat.
"La dépression et le suicide sont des problèmes qui sont vraiment d'actualité chez les étudiants ," explique-t-elle. "Je savais un peu faire de la vidéo, et c'est un format qui plaît aux jeunes."
Marine Quéroué veut 'briser les idées reçues' sur le sucide / © Marine Quéroué
Avec l'appui de i-Share, elle se lance alors dans la réalisation d'une mini-série interactive où le spectateur est invité à se mettre dans la peau des étudiants. A la fin de chaque vidéo, son choix détermine la prochaine étape du scénario.
Lancez-vous dans l'aventure Qu'aurais-tu fait à ma place ? ci-dessous :
[MINI-SÉRIE INTERACTIVE] Qu'aurais-tu fait à ma place ?
Pour Marine Quéroué, la principale question à laquelle la série devait répondre était :
Comment réagir face à un ami qui va mal ? L'étudiante de 27 ans dit vouloir briser les idées reçues sur le suicide :
Beaucoup de gens pensent que parler du suicide peut empirer la situation des personnes en difficulté ... Au contraire ! Il faut en parler, il faut poser la question."En effet, d'après Elena Milesi d'i-Share, "le fait de parler de ses intentions, de pouvoir se confier à une personne de confiance, peut éviter un passage à l'acte."
Parler, c'est donc le message à faire passer en cette journée mondiale pour la prévention du suicide.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/bordeaux-mini-serie-briser-idees-recues-suicide-etudiants-1538250.html
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Société
En Limousin, des sentinelles pour éviter les suicides
lundi 10 septembre 2018 à 10:42 Par Fabienne Joigneault, France Bleu Limousin
Former à l'alerte, c'est l'une des actions de préventions menées en Limousin, une région où le taux de suicide reste important. Jean-Marie Coutel, président du Centre écoute et Soutien, était l'invité de France Bleu à 8h15.
Limousin, France
La dernière statistique disponible fait état de 166 décès par suicide en Limousin en 2015. La région est toujours très touchée, en 5ème position environ. Pour lutter contre le phénomène, le centre Ecoute et Soutien a mis en place une ligne téléphonique qui reçoit des milliers d'appels chaque année. Mais ce n'est pas tout, explique Jean-Marie Coutel. Le président de l'association était l'invité ce lundi de Nathalie Col.
La précarité en cause"Nous sommes plutôt spécialisé sur les adultes, de 20 à 75 ans, et ce sont majoritairement des gens en précarité qui nous sollicitent", raconte Jean-Marie Coutel, "ils accumulent les difficultés et n'ont pas l'opportunité d'en parler à des professionnels". Parfois, le simple fait de "déposer sa souffrance" suffit à aller mieux, mais l'association accompagne aussi les personnes en détresse avec des rencontres et des ateliers d'expression. Et s'il le faut, oriente vers une prise en charge médicale. Elle a d'ailleurs noué un partenariat avec le CH Esquirol à Limoges.
Le personnel médical, justement, est aussi touché, par la dépression et le risque de suicide. Et "des solutions spécifiques sont mises en place pour les médecins et les infirmières", explique Jean-Marie Coutel, "On intervient auprès d'institutions, type maisons de retraite, en individuel, pour ne pas heurter la pudeur des professionnels du monde médical".
Des sentinelles pour inciter à demander de l'aideL'association forme aussi des "sentinelles", qui ne règlent pas le problème, mais alertent sur les situations délicates : des enseignants, des correspondants de la Mutualité sociale agricole, ou simples citoyens... Ils apprennent à dire ce qu'il faut aux personnes suicidaires pour qu'elle arrive à demander de l'aide. "Nous avons déjà un réseau très important en Corrèze, et en Haute-Vienne, en un an, on a formé plus d'une centaine de sentinelles". Pour joindre "Ecoute suicide Limousin" : 05.55.23.49.95
https://www.francebleu.fr/infos/societe/en-limousin-des-sentinelles-pour-eviter-les-suicides-1536568094
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Reportage France Podcast Journée mondiale de la prévention du suicide: le témoignage de Mélanie
Par RFI
Diffusion : lundi 10 septembre 2018
Chaque année, le suicide est parmi les vingt premières causes de mortalité à tout âge précise l'Union nationale Prévention suicide (Photo d'illustration). Getty Images / zodebala
Une personne se suicide toutes les 40 secondes dans le monde, ce qui représente environ 800 000 de vies perdues. Chaque année, le 10 septembre est une journée internationale de sensibilisation au suicide, considéré comme un problème de santé publique. «Travaillons ensemble à la prévention du suicide» est le thème de cette édition 2018. Ecoutez le témoignage d'une jeune femme, Mélanie, qui dès l'enfance a envisagé de mettre fin à ses jours. Elle se conflie à Emilie Mendy.http://www.rfi.fr/emission/20180910-suicide-journee-mondiale-prevention-temoignage
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Vers un plan d'action national pour prévenir le suicide en milieu agricole
La Matinale / 2 min. / 10/09/2018
Encore souvent tabou, le suicide des paysans fait l'objet lundi d'une réunion des milieux concernés. L'objectif est de lancer un plan d'action national, sur l'exemple pionnier du canton de Vaud.
Plusieurs études, en Suisse et à l'étranger, montrent que les paysans sont une population particulièrement à risque. A l'occasion de la journée mondiale de prévention du suicide, des acteurs des milieux agricoles et des administrations cantonales se réunissent à Zollikofen dans le canton de Berne.
Ils vont se pencher sur le modèle de prévention mis en place il y a trois ans dans le canton de Vaud, et dont le canton de Neuchâtel s'est déjà inspiré. Il est basé sur la formation de "sentinelles" - des personnes qui côtoient régulièrement les paysans, comme des vétérinaires ou des laitiers. Ces derniers jouent le rôle de relais entre les agriculteurs et les professionnels de la santé.
Réagir aux signaux de détresse
"La mort est quelque chose dont on parle extrêmement peu dans notre société", rappelle le chef de la Direction générale de l'agriculture à l'Etat de Vaud. "C'est la raison pour laquelle on a mis en place un système qui permet d'avoir des réponses et de savoir quoi faire lorsqu'un agriculteur émet des signaux de détresse", poursuit Frédéric Brand.
Et si la tendance au suicide est plus marquée dans cette profession, c'est parce que les remises en question du modèle agricole pèsent sur le moral. "Actuellement, avec la pression économique, beaucoup d'agriculteurs n'ont plus d'employés", constate Frédéric Brand. "Donc tout ce contexte, avec encore une couche de formulaires administratifs, fait que - pour certains agriculteurs seuls et isolés - la situation devient difficilement tenable."
"On n'en fait pas trop pour cette population!"
Ce constat est partagé par le psychiatre Stéphane Saillant, vice-président du Groupe Romand Prévention Suicide (GPRS). "On n'est clairement pas en train d'en faire trop pour cette population", souligne-t-il. "On sait que les professionnels du monde agricole ont de la peine à pouvoir avoir accès aux soins - c'est lié au fait que dans les zones rurales, il y a moins de services de soins, moins de psychiatres, moins de psychologues."
Le praticien constate aussi que parler de dépression, parler de ses émotions "est quelque chose qui n'est pas forcément naturel dans le monde agricole."
Mais les mentalités doivent aussi évoluer. Et cette première journée nationale de sensibilisation au suicide dans le monde agricole doit surtout montrer que des solutions existent pour s'en sortir.
Delphine Gendre/oang
https://www.rts.ch/info/suisse/9831437-vers-un-plan-d-action-national-pour-prevenir-le-suicide-en-milieu-agricole.html
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SUISSE Se coordonner pour mieux prévenir le suicide
Par Marie Vuilleumier
Société https://www.swissinfo.ch/*
publié le 10 septembre 2018
Le but est, d’ici 2030, de réduire de 25% le nombre de suicides non assistés pour 100'000 habitants
(Alessandro della Valle / Keystone)
Les entités actives dans la prévention du suicide sont multiples en Suisse, mais elles ne communiquent pas suffisamment entre elles. La Confédération profite de la Journée mondiale de la prévention du suicide pour lancer un nouvel outil de coordination.
Trouver facilement un groupe d’entraide, des conseils ou de la documentation sur la prévention du suicide. C’est ce que propose la Confédération avec sa nouvelle plateforme de rechercheLien externe, lancée à l’occasion de la Journée mondiale de la prévention du suicide le 10 septembre. Ce nouvel outil en ligne permet au grand public comme aux spécialistes de rechercher les offres à disposition dans toutes les régions de Suisse.
L’objectif est notamment de permettre aux acteurs du domaine de la prévention du suicide «de développer des synergies», mais également d ’«identifier des lacunes», précise la Confédération dans un communiqué. L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) indique que deux ou trois personnes se suicident chaque jour en Suisse et que ce sont les hommes de plus de 75 ans qui présentent le taux le plus élevé. Il rappelle qu’une tentative de suicide se produit souvent dans un état de détresse psychique: «La plupart des personnes suicidaires ne veulent pas mourir. Les crises sont en majorité temporaires et peuvent concerner tout un chacun.»
Graphique suicide
Graphique: Un tiers de suicides en moins en Suisse en 20 ans
https://www.swissinfo.ch/fre/societe/taux-de-suicide_se-coordonner-pour-mieux-pr%C3%A9venir-le-suicide/44378384
En lançant cette plateforme de recherche, la Confédération veut aider les différentes entités actives dans la prévention du suicide à atteindre les objectifs du plan national. Ce dernier a été approuvé en novembre 2016 par le Conseil fédéral et comprend dix mesures, par exemple mettre à disposition une aide rapide et accessible, sensibiliser davantage la population et disséminer les bonnes pratiques. Le but de ce plan est, d’ici 2030, de réduire de 25% le nombre de suicides non assistés pour 100'000 habitants. Cela permettrait d’éviter environ 300 suicides par année en Suisse.
Graphique suicide Europe
Graphique: Le taux de suicide à travers l'Europe
https://www.swissinfo.ch/fre/societe/taux-de-suicide_se-coordonner-pour-mieux-pr%C3%A9venir-le-suicide/44378384
La création de cette nouvelle plateforme de recherche est saluée par les organisations impliquées dans la prévention du suicide. «De nouveaux outils sont toujours intéressants car ils permettent d’agir plus efficacement et de parler de la prévention du suicide », affirme Béatrice Manceau, conseillère agricole chez ProConseils et active dans le Projet Sentinelle VaudLien externe qui vise à améliorer la situation sociale des agriculteurs. Elle ajoute: «Une coordination plus large est une bonne chose pour partager les connaissances, mais il est important d’agir avant tout sur le terrain, au niveau local.»
Du côté de La Main TendueLien externe, toute nouvelle forme d’échange est la bienvenue. «Mais la plateforme n’est pas encore très aboutie, il faut l’améliorer afin que la recherche fonctionne bien», constate Franco Baumgartner, secrétaire général de l’association. Il souligne le manque de coordination des nombreuses organisations qui s’activent en Suisse pour prévenir le suicide. «La Confédération a reçu le mandat de renforcer les échanges entre les différents acteurs, mais elle manque encore de moyens financiers pour atteindre ses objectifs », conclut Franco Baumgartner.
«Travailler ensemble pour prévenir le suicide» est le thème choisi pour cette Journée mondiale 2018Lien externe. L’Association internationale de prévention du suicide invite tout un chacun à prendre quelques minutes pour discuter avec ses proches, les écouter et détecter d’éventuelles difficultés. La population est appelée à allumer une bougie devant sa fenêtre lundi 10 septembre à 20h, pour montrer son soutien à la prévention du suicide.
https://www.swissinfo.ch/fre/societe/taux-de-suicide_se-coordonner-pour-mieux-pr%C3%A9venir-le-suicide/44378384
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Le taux de suicide est en légère hausse à Taiwan Par La Rédaction http://fr.rti.org.tw*- 10/09/2018
A l’occasion de la Journée mondiale de la prévention du suicide le 10 septembre, l’association taiwanaise de suicidiologie et le ministère de la santé ont annoncé conjointement les résultats de la prévention du suicide à Taiwan. Cette lutte qui a commencé activement en 1997 avec l’établissement du centre de prévention du suicide a porté ses premiers fruits en 2010. En cette année-là, le suicide ne figure plus parmi les dix principales causes de décès à Taiwan. Néanmoins, en 2017, 3 871 Taiwanais se sont donnés la mort. Ce nombre qui a grimpé de 2,5% marque une hausse pour la troisième année consécutive et le suicide figure comme la 11e cause de décès dans le pays. Cette hausse touche principalement les personnes âgées de 45 à 64 ans et plus principalement du sexe féminin.
http://fr.rti.org.tw/archives/81274
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Réunion Camille, après sa tentative de suicide : "Penser à demain qui sera beau"
Témoignage rare, à l’occasion de la Journée mondiale de prévention du suicide : Camille*, une mère de famille ayant tenté de mettre fin à ses jours en décembre dernier, était l’invitée de la matinale sur Réunion La 1ère radio.
© Philippe Dornier
Philippe Dornier
Publié le 10/09/2018 https://la1ere.francetvinfo.fr*
"Je souhaite témoigner pour aider les gens, éviter une tentative. C’est aussi une forme de thérapie pour moi", admet Camille* (prénom modifié*). Pourquoi cet anonymat ? "Pour protéger mes proches. Beaucoup de gens ne savent pas que j’ai fait une tentative de suicide. Mes parents ne comprendraient pas que je témoigne, mes enfants non plus. Il y a beaucoup de tabous, j’ai peur d’être jugée, qu’on me dise que je suis égoïste, alors que mon acte était réfléchi".
"Je ne voulais pas faire de mal à mes proches, je voulais en finir"
Ecoutez ci-dessous un extrait du témoignage de Camille sur Réunion La1ère : https://la1ere.francetvinfo.fr/reunion/camille-apres-sa-tentative-suicide-penser-demain-qui-sera-beau-625894.html
Sans mari et sans travail
Si elle en est arrivée là, c’est parce qu’elle ne trouvait pas de travail, malgré un diplôme d’aide-soignante. "J'’ai eu beaucoup de tristesse dans ma vie, j’ai perdu mon mari quand j’étais jeune", raconte Camille, en citant le départ de son troisième enfant ("mon p’tit dernier") de la maison comme le début de sa dépression. "Je me suis senti plus utile du tout, plus de raison de vivre, le ventre vide. Pour qui j’allais préparer à manger, faire les courses ?"
"On peut avoir une écoute"Depuis, elle, s’est tournée "vers l’Association Prévention Suicide, vers mes parents. Je parle beaucoup avec eux, mais pas de suicide. Je pense pas qu’ils entendraient que j’étais vraiment mal". Camille bénéficie aussi d’un suivi psychologique, en participant à des groupes de paroles à la clinique Les Flamboyants : "Il est question de tout, on peut parler de suicide parce qu’on est entre malades, de comment on s’en sort, de nos loisirs. Pendant longtemps, j’ai pensé que j’étais seule à être dépressive. Là, je me rends compte qu’on est nombreux. On peut avoir une écoute".
Écoutez ci-dessous l'intégralité du témoignage :
Témoignage de Camille https://la1ere.francetvinfo.fr/reunion/camille-apres-sa-tentative-suicide-penser-demain-qui-sera-beau-625894.html
00:0009:57
Se croit-elle hors de danger ? "Je pense que oui. J’ai des numéros d’appel, des numéros d’urgence, je peux appeler l’association, le psychiatre de garde, la clinique des Flamboyants". La suite, elle l’imagine avec un poste d’aide-soignante : "On peut me faire confiance. Quand je travaille, je suis complètement dans mon travail. Ca me changerait la vie. Il n'y a pas de bonheur sans travail".
Pour conclure, Camille s’adresse aux personnes qui traversent une période difficile :
"C’est pas parce qu’aujourd’hui on est mal, que demain on sera mal. Il faut tout le temps penser à demain qui sera beau".
https://la1ere.francetvinfo.fr/reunion/camille-apres-sa-tentative-suicide-penser-demain-qui-sera-beau-625894.html
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Journée mondiale de prévention du suicide : ce qu'il est possible de faire Lundi 10 septembre 2018 09:32
France
Le lundi 10 septembre 2018 est la Journée mondiale pour la prévention du suicide. Chaque année dans le monde, 800 000 personnes se donnent la mort : cela représente un suicide toutes les quarante secondes. La France présente un taux de suicide parmi les plus élevés des pays européens. Une situation de plus en plus préoccupante, en témoigne l'Observatoire des Souffrances Psychiques de l'association S.O.S Amitié, qui dénombre une hausse de 20 % des appels de pensées suicidaires chaque année depuis 2015. La prévention du suicide demeure un challenge général, et nous pouvons tous agir à notre niveau.
15e cause de mortalité dans le monde
D'après l'Association internationale pour la prévention du suicide (IASP), l'acte de se donner la mort est la 15e cause de mortalité dans le monde. Pour de nombreux pays européens, il s'agit de la première cause de décès chez les 15-24 ans, tandis que 76 % des suicides dans le monde surviennent dans les pays à revenu faible et intermédiaire.
Si la dépression est le le trouble psychique le plus souvent retrouvé chez les personnes mortes par suicide, il reste la résultante d'une convergence de facteurs de risques qui incluent notamment des facteurs génétiques, psychosociaux, et culturels pouvant se combiner ou se chevaucher à des traumatismes ou la perte d'un proche. Un groupe hétérogène qui constitue un véritable défi pour les experts de la prévention.
Une responsabilité collective qui se heurte au tabou
La prévention du suicide est une responsabilité citoyenne qui concerne chacun d'entre nous. Il existe de nombreux moyens de prévenir les comportements suicidaires. Les acteurs les plus proches sont bien-sûr la famille ou les amis, les collègues de travail, les voisins ou même les passants peuvent eux aussi agir à leur niveau. Sensibilisés aux causes et aux signes d'alerte du passage à l'acte, il est important de faire preuve de vigilance, de compassion et d'attention pour ceux de notre entourage qui sont en détresse.
D'après l'OMS, la prévention du suicide requiert des actions situées à des niveaux multiples : communautés, systèmes de proximité et individuel. Le simple fait de demander à quelqu'un de ses nouvelles fait déjà la différence, rappelle l'IASP, qui relate les difficultés rencontrées par les personnes voulant intervenir, souvent gênées par le sentiment de ne pas être à la hauteur. "Les personnes en situation de souffrance ne recherchent pas spécifiquement des conseils, mais de l'écoute et de l'empathie."
Une autre façon de combattre le suicide est de lutter contre son tabou. Si la santé mentale est souvent objet de gêne, vouloir ou avoir voulu se suicider marginalise et impose le carcan de la honte. L'expérience de ces personnes est pourtant cruciale pour prévenir et agir. Aujourd'hui encore et dans 45 pays dans le monde, vouloir attenter à ses jours peut être puni par la loi.
S.O.S Amitié : des besoins croissants auxquels l'association peine à faire face
Depuis sa création en 1960, l'association S.O.S Amitié veut prévenir le suicide avec une ligne d'écoute ouverte 24h/24. À partir de ses statistiques, elle édite les résultats de l'Observatoire des Souffrances Psychiques. Depuis 2015, les appels de pensées suicidaires sont en nette augmentation, surtout chez les moins de 25 ans.
Pour rester proche de ces publics, l'association a ouvert deux nouveaux canaux de chat et de messagerie, accessibles depuis son site internet. Une évolution qui optimise le nombre d'écoutes possible, mais qui ne permet pourtant pas de faire face à des besoins de plus en plus croissants : seulement 45 % des appels adressés à l'association aboutissent à une réponse. Un manque crucial d'écoutants, particulièrement dramatique durant les temps nocturnes, où les appels sont les plus nombreux et la souffrance la plus sourde.
Pour ces raisons, S.O.S Amitié lance un appel à bénévoles. Accompagné tout au long de son parcours et formé, l'écoutant·e est une personne qui veut aider et qui dispose de temps pour le faire, car les missions de bénévolat l'engagent sur un planning annuel qu'il est important de respecter. Un engagement extrêmement riche, comme le témoigne Nadège Moreira, responsable de l'association : "on ressort complètement différent de S.O.S Amitié."
Carenews INFO
http://www.carenews.com/fr/news/11300-journee-mondiale-de-prevention-du-suicide-ce-qu-il-est-possible-de-faire
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SUISSE STOP SUICIDE | Le blog de Charlotte Frossard
La campagne romande contre le suicide est lancée !
C’est en ce 10 septembre, journée mondiale de prévention du suicide,
que la campagne de sensibilisation et de prévention du suicide des
jeunes est lancée en Suisse romande. Première cause de mortalité chez les jeunes dans notre pays, le suicide est un problème de santé publique majeur : pour y faire face, STOP SUICIDE, Pro Juventute, le canton de Zurich et les CFF ont uni leurs forces pour créer la première campagne de prévention du suicide des jeunes d’envergure nationale.
Donner la parole aux jeunes
L’objectif de cette campagne est de redonner la parole aux adolescents et jeunes adultes et de promouvoir l’entraide dont ils font preuve. Cinq jeunes ont accepté de témoigner sur la façon dont ils avaient aidé un proche en proie à des pensées suicidaires : comment ils ont repéré les signes de mal-être chez leur ami.e, lui ont proposé leur temps et leur écoute, et l’ont dirigé.e vers des ressources d’aide adaptées.
Pour écouter les témoignages de ces jeunes, repérez leurs portraits dans l’espace public romand : sur les affiches, un logo Shazam permet d’accéder directement à leur vidéo youtube. Dans celle-ci, ils expliquent comment ils ont soutenu leur ami.e. Ces vidéos sont également disponibles sur le site de Pro Juventute.
Des événements qui rassemblent les jeunes…
Dans ce même esprit de regroupement et de partage, STOP SUICIDE propose pour cette campagne romande une série d’événements qui encouragent les jeunes à bouger, se retrouver et s’exprimer. De nombreuses études montrent en effet l’impact positif du sport, de l’art et des activités socioculturelles sur le bien-être et la santé mentale.
Les événements sont organisés dans les lieux de sortie qu’ils fréquentent, en partenariat avec d’autres associations travaillant avec eux. Ne manquez pas les rendez-vous suivants, également ouverts au public adulte :
D’autres événements sont également prévus à destination de l’entourage adulte, des parents et des proches. A ces occasions, différents intervenants experts de la question prendront la parole. Une table ronde tout-public suivra chacune des conférences :
Envie d’en savoir plus ?
–> Visionner les témoignages des jeunes ici
–> Téléchargez notre matériel de prévention ici
–> Retrouvez toutes nos actions de campagne ici
–> Suivez les défis et les événements sur notre page Facebook
Donner la parole aux jeunes
L’objectif de cette campagne est de redonner la parole aux adolescents et jeunes adultes et de promouvoir l’entraide dont ils font preuve. Cinq jeunes ont accepté de témoigner sur la façon dont ils avaient aidé un proche en proie à des pensées suicidaires : comment ils ont repéré les signes de mal-être chez leur ami.e, lui ont proposé leur temps et leur écoute, et l’ont dirigé.e vers des ressources d’aide adaptées.
Pour écouter les témoignages de ces jeunes, repérez leurs portraits dans l’espace public romand : sur les affiches, un logo Shazam permet d’accéder directement à leur vidéo youtube. Dans celle-ci, ils expliquent comment ils ont soutenu leur ami.e. Ces vidéos sont également disponibles sur le site de Pro Juventute.
Des événements qui rassemblent les jeunes…
Dans ce même esprit de regroupement et de partage, STOP SUICIDE propose pour cette campagne romande une série d’événements qui encouragent les jeunes à bouger, se retrouver et s’exprimer. De nombreuses études montrent en effet l’impact positif du sport, de l’art et des activités socioculturelles sur le bien-être et la santé mentale.
Les événements sont organisés dans les lieux de sortie qu’ils fréquentent, en partenariat avec d’autres associations travaillant avec eux. Ne manquez pas les rendez-vous suivants, également ouverts au public adulte :
- Soirée d’improvisation participative – Troubadours du Chaos.
Jeudi 13 septembre, 18h, Maison de quartier Sous-Gare, Lausanne. - Soirée d’improvisation participative – Troubadours du Chaos.
Jeudi 27 septembre, 17h30, Salle du Pommier, Grand-Saconnex (GE). - Atelier et soirée Slam – Héros tanguant et Charlie les bons mots.
Mercredi 18 octobre, 17h30 (atelier) et 19h30 (scène libre), Chat Noir club, Carouge (GE). - Soirée d’improvisation participative – Troubadours du Chaos.
Jeudi 25 octobre, 18h30, La Case à Chocs, Neuchâtel. - Tournoi de volley amateur – Volley club de Lancy.
Dimanche 4 novembre, toute la journée, salle omnisport du Petit-Lancy (GE).
D’autres événements sont également prévus à destination de l’entourage adulte, des parents et des proches. A ces occasions, différents intervenants experts de la question prendront la parole. Une table ronde tout-public suivra chacune des conférences :
- Conférence “Comment sortir du tabou et oser parler du suicide avec les jeunes ?”
Mercredi 19 septembre, 19h, Salle polyvalente du Verneret, Chavornay (VD).
- Conférence “Comment prévenir le suicide des jeunes ?”
Jeudi 20 septembre, 20h, Club 44, La Chaux-de-Fonds (NE).
Ces petits flyers qui seront distribués tout au long de la campagne présentent les ressources d’aide spécifiques à chaque canton. Leur forme de téléphone symbolise le lien avec les proches à qui on peut faire appel en cas de problème.
Toujours à la recherche de nouveaux moyens pour impliquer
les jeunes dans la campagne, STOP SUICIDE surfe cette année sur la vague
des challenges viraux lancés sur les réseaux sociaux. Sous le hashtag
#défiquidéfoule, l’association propose aux internautes d’accomplir une
série d’actions qui encouragent la convivialité et la bienveillance.
Pour promouvoir le challenge auprès des jeunes, STOP SUICIDE a fait appel à des personnalités populaires et influentes qui réaliseront elles-mêmes un défi et encourageront leurs fans à faire de même.
Vous en saurez davantage ces prochains jours en suivant, sur les
réseaux sociaux, le duo Aliose, l’artiste Antoine Maulini, la youtubeuse
Margaud Liseuse, la championne suisse de hip hop Idilsa Tavares, les
humoristes Sandrine Viglino et Bruno et Noé Rey, jeune homme engagé dans
un défi de taille : traverser seul l’île du Nord de la Nouvelle-Zélande
(1600 km en 48 jours !) pour récolter de l’argent pour la prévention du
suicide des jeunes. Envie d’en savoir plus ?
–> Visionner les témoignages des jeunes ici
–> Téléchargez notre matériel de prévention ici
–> Retrouvez toutes nos actions de campagne ici
–> Suivez les défis et les événements sur notre page Facebook
Charlotte Frossard Charlotte Frossard est vice-présidente du comité de
STOP SUICIDE. Parallèlement à son engagement bénévole auprès de cette
association, elle poursuit une carrière de journaliste.
https://blogs.letemps.ch/charlotte-frossard/2018/09/10/la-campagne-romande-contre-le-suicide-est-lancee/
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À SOS Amitié, on croit à la force de la parole pour lutter contre le suicide
ILE DE LA RÉUNION
2 conférences pour la journée mondiale de prévention du suicide, 10 sep 2018, www.clicanoo.re*
Lundi 10 septembre, c'est la journée mondiale de prévention du suicide. Pour cette journée, APS (Association Prévention Suicide) organise deux conférences débats sur la compréhension et connaissance de la problématique du suicide et des moyens de prévention à La Réunion. “Le suicide reste encore une problématique très importante à La Réunion. On compte à ce jour déjà environ une soixantaine de suicides, tous les âges confondus et 1500 tentatives de suicides selon nos statistiques”, indique Odayen Danon Lutchmee, sa directrice. Elle souligne aussi qu’un suicidant (une personne ayant fait une tentative de suicide) ne va pas forcément consulter un médecin ou se faire hospitaliser. “Parfois les personnes récidivent jusqu’à ce que mort s’ensuive”, fait-elle encore remarquer.
“ON A HONTE DE DIRE QU'ON SOUFFRE”
Souvent, la personne ne dit rien...”A priori, on pourrait penser qu’une personne qui est en souffrance oserait partager ou dire ce qu’elle ressent ou vit , à son entourage pour être aidée mais à posteriori on note malheureusement que c’est tout le contraire. On a encore honte de dire qu’on souffre ou qu’on subit de la douleur”, souligne Odayen Danon Lutchmee qui est également anthropologue. Quand les causes de la souffrance ne sont pas médicales, elles sont relatives à un vécu douloureux en famille ou en société. « -Il est difficile de dire à ceux ou celles que vous aimez ou appréciez ou qui vous ont fait grandir que ce sont eux et elles, la cause de votre souffrance. Ce sont nos proches qui nous font souffrir- me disait un appelant suicidaire sur la ligne d’écoute d’APS. Souvent ces propos reviennent au bout du fil”, affirme la directrice. Des conférences vont permettre d'en savoir plus. Que se passe-t-il dans notre cerveau quand la souffrance s’installe de manière récurrente et permanente ? Il existe beaucoup d’inconnus encore à ce jour. Mais on sait que le cerveau à des ressources afin de modifier nos comportements et nos sentiments.”Sommes-nous actifs, pouvons-nous bien dormir pour reposer notre cerveau et corps, nous sentons-nous reconnus , sommes -nous capables de participer aux activités familiales et sociales et sociales? Sommes-nous capables d’avoir des alternatives à notre souffrance et ne pas avoir comme choix de vie: le suicide”. Autant de questions qui seront abordées les 10 et 14 septembre prochain lors de conférences. “Venez échanger librement sur tout cela lors de ces 2 conférences. Nous pouvons tous être des acteurs de la prévention du suicide”, insiste la directrice d'APS.
J.P-B.
Conférences avec le Professeur Bérénice Doray, Professeur de médecine, généticienne, au CHU Félix GUYON, ST Denis et Danon Lutchmee Odayen, Directrice d’APS, Anthropologue le lundi 10 septembre 2018 de 15h00 à 18h00 à la Cité des Métiers, à Saint-Pierre, et le vendredi 14 septembre 2018 de 15h00 à 18h00 à la Médiathèque de Tampon.
https://www.clicanoo.re/Societe/Article/2018/09/10/2-conferences-pour-la-journee-mondiale-de-prevention-du-suicide_547856
2 conférences pour la journée mondiale de prévention du suicide, 10 sep 2018, www.clicanoo.re*
Lundi 10 septembre, c'est la journée mondiale de prévention du suicide. Pour cette journée, APS (Association Prévention Suicide) organise deux conférences débats sur la compréhension et connaissance de la problématique du suicide et des moyens de prévention à La Réunion. “Le suicide reste encore une problématique très importante à La Réunion. On compte à ce jour déjà environ une soixantaine de suicides, tous les âges confondus et 1500 tentatives de suicides selon nos statistiques”, indique Odayen Danon Lutchmee, sa directrice. Elle souligne aussi qu’un suicidant (une personne ayant fait une tentative de suicide) ne va pas forcément consulter un médecin ou se faire hospitaliser. “Parfois les personnes récidivent jusqu’à ce que mort s’ensuive”, fait-elle encore remarquer.
“ON A HONTE DE DIRE QU'ON SOUFFRE”
Souvent, la personne ne dit rien...”A priori, on pourrait penser qu’une personne qui est en souffrance oserait partager ou dire ce qu’elle ressent ou vit , à son entourage pour être aidée mais à posteriori on note malheureusement que c’est tout le contraire. On a encore honte de dire qu’on souffre ou qu’on subit de la douleur”, souligne Odayen Danon Lutchmee qui est également anthropologue. Quand les causes de la souffrance ne sont pas médicales, elles sont relatives à un vécu douloureux en famille ou en société. « -Il est difficile de dire à ceux ou celles que vous aimez ou appréciez ou qui vous ont fait grandir que ce sont eux et elles, la cause de votre souffrance. Ce sont nos proches qui nous font souffrir- me disait un appelant suicidaire sur la ligne d’écoute d’APS. Souvent ces propos reviennent au bout du fil”, affirme la directrice. Des conférences vont permettre d'en savoir plus. Que se passe-t-il dans notre cerveau quand la souffrance s’installe de manière récurrente et permanente ? Il existe beaucoup d’inconnus encore à ce jour. Mais on sait que le cerveau à des ressources afin de modifier nos comportements et nos sentiments.”Sommes-nous actifs, pouvons-nous bien dormir pour reposer notre cerveau et corps, nous sentons-nous reconnus , sommes -nous capables de participer aux activités familiales et sociales et sociales? Sommes-nous capables d’avoir des alternatives à notre souffrance et ne pas avoir comme choix de vie: le suicide”. Autant de questions qui seront abordées les 10 et 14 septembre prochain lors de conférences. “Venez échanger librement sur tout cela lors de ces 2 conférences. Nous pouvons tous être des acteurs de la prévention du suicide”, insiste la directrice d'APS.
J.P-B.
Conférences avec le Professeur Bérénice Doray, Professeur de médecine, généticienne, au CHU Félix GUYON, ST Denis et Danon Lutchmee Odayen, Directrice d’APS, Anthropologue le lundi 10 septembre 2018 de 15h00 à 18h00 à la Cité des Métiers, à Saint-Pierre, et le vendredi 14 septembre 2018 de 15h00 à 18h00 à la Médiathèque de Tampon.
https://www.clicanoo.re/Societe/Article/2018/09/10/2-conferences-pour-la-journee-mondiale-de-prevention-du-suicide_547856
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Par Blandine Le Cain Mis à jour
L'association
propose un service d'écoute aux personnes se sentant esseulées et
démunies psychologiquement. À l'occasion de la Journée internationale de
prévention du suicide ce lundi, nous avons interrogé des écoutants
bénévoles sur leur quotidien et les raisons de leur engagement.
«Ah mais ça existe vraiment?» ou bien «C'est trop
déprimant.» Ces deux réactions reçues à l'évocation d'un article
consacré à l'association SOS Amitié résument la difficulté d'aborder la
question du suicide et de sa prévention: méconnaissance et désintérêt
sont fréquents. SOS Amitié
est pourtant l'une des principales et plus anciennes associations
d'écoute pour les personnes souffrant de la solitude et de troubles
psychologiques. À ce titre, elle agit en première ligne contre les
pensées suicidaires. À l'occasion de la Journée mondiale de la
prévention contre le suicide ce lundi, nous avons rencontré plusieurs de
ses bénévoles.SOS Amitié, née il y a presque soixante ans sur le modèle d'une initiative britannique et reconnue d'utilité publique quelques années plus tard, propose un service d'écoute anonyme par téléphone et par messagerie instantanée. Chaque année, 700.000 appels sont pris en charge. Des écoutants, entre 1600 et 1800 au total en France, assurent une permanence 24 heures sur 24. Tous sont bénévoles, souvent depuis plusieurs années. «Comme beaucoup de gens, j'ai voulu à un moment donner du sens à ma vie», raconte Marie*, une bénévole en région parisienne depuis onze ans. Nombreux sont ceux qui, comme elle, se dirigent un jour vers l'association en entendant parler de son travail ou en s'intéressant à la question de l'aide aux personnes seules.
«Dans ces cas-là, comme les autres, il s'agit d'abord d'écouter. Si c'était pour appeler le Samu, la personne pouvait le faire seule. Elle cherche autre chose», explique Marie, qui rappelle que l'anonymat des appelants, la règle primordiale de l'association, ne permet de toute façon pas d'agir sans leur volonté. «Par l'écoute, parfois on peut saisir quelque chose, un élément qui suggère que la personne peut revenir en arrière. Alors on lui propose de l'aide. Il faut lui demander pour cela de rompre l'anonymat. Parfois elle accepte, parfois non.»
Une formation de plusieurs mois
Parfois, on se dit que nous aussi, à leur place, on serait peut-être dans la même détresse» Un écoutant bénévole
Ce genre d'appels reste heureusement une minorité: l'association en recense moins de 1000 par an. Mais même hors de ces cas spécifiques, tous les appelants se trouve confrontés à des problématiques de vie lourdes et des situations qui ne laissent pas indifférent sur le plan émotionnel. «On échange avec des gens qui ont une accumulation de drames dans leur vie. Parfois, on se dit qu'on comprend pourquoi ils ont tant de difficultés, et que nous aussi, à leur place, on serait peut-être dans la même détresse», confie un des écoutants.
Pour gérer au mieux ces échanges, à la fois pour assurer une bonne écoute et pour se préserver eux-mêmes, les bénévoles sont recrutés sous certaines conditions et suivent une formation de quatre mois minimum. Une première partie est théorique, encadrée par un psychologue. Puis le stagiaire est mis en situation d'écoute et échange avec différents formateurs sur les propos auxquels il est amené à faire face et les réponses possibles. «Au début, je m'attendais à être dans le conseil, dans l'assistance», reconnaît ainsi un écoutant. La charte de l'association prévoit pourtant tout l'inverse: le maître-mot est l'écoute et celle-ci ne doit pas être directive. «Nous ne sommes pas médecins ou psychologues, ni assistants sociaux», souligne Jean-Jacques Pirez, président de la fédération Paris-Île-de-France, qui rassemble 9 des 55 postes d'écoute de l'association en France.
«Ici et maintenant»: une écoute sans contrainte
La principale différence? À SOS Amitié, l'écoute se joue dans un temps limité, celui de l'échange téléphonique. Aucun suivi n'existe, ni ne doit exister. «On est dans le “ici et maintenant” de l'appel», confirme Marie. «Il ne faut pas avoir de projet pour l'appelant: on aurait peut-être envie de telle solution, de telle initiative. Mais essayer de la mettre en œuvre, d'abord généralement ça ne marche pas, et puis qui sommes-nous pour imposer un choix qui n'est pas celui de la personne?»
De l'extérieur, cette mission peut sembler vaine. À quoi sert une simple écoute si aucun conseil n'est prodigué? «Le simple fait de parler permet de déserrer l'étau dans lequel se sent la personne», explique un bénévole. Le fait de «verbaliser» permet souvant à l'appelant de mettre de l'ordre dans ses pensées. Certains appelants le disent d'ailleurs explicitement: ils expriment des choses à SOS Amitié qu'ils ne diront pas à leurs proches ou à leur médecin. «La plupart du temps, c'est une souffrance qui s'exprime, avec des éléments liés à l'angoisse. La personne cherche à être apaisée», explicite Jean-Jacques Pirez.
Pour cela, chaque écoutant met en place un même modèle de réponse pour permettre l'échange. Cela passe d'abord par «une présence, même silencieuse», puis au fil de l'appel, par «un rôle plus actif, celui d'aider la personne à clarifier sa situation», et enfin «l'aider à retrouver un peu d'autonomie en l'aidant à des décisions simples». Cela peut être, par exemple, le fait de prendre un rendez-vous chez le médecin, ou d'appeler le membre de la famille avec lequel il est brouillé et dont il vient de parler longuement. Tous les écoutants insistent en tout cas sur un point: «C'est la personne elle-même qui trouve ses réponses. Nous sommes juste là pour apporter une écoute sans jugement.»
«Un seul appel peut rattraper tout le reste»
Malgré les épisodes difficiles, les bénévoles parlent peu avec leur proche. D'abord pour respecter le principe d'anonymat et de confidentialité. Mais également parce que ce sujet reste souvent tabou, y compris dans leurs entourages. «Au début, il m'est arrivé d'en parler, car on entend des choses auxquelles on ne s'attend pas», confie l'un d'eux. «D'abord, ça peut susciter l'intérêt. Et puis on se rend compte très vite que ça peut mettre mal à l'aise.» L'échange se passe donc plutôt au sein de l'association: toutes les trois semaines, un temps d'échange a lieu en présence d'un psychologue pour évoquer les situations plus difficiles et permettre une soupape.
«Il faut apprendre à gérer sa propre frustration, son impuissance» Une bénévole de SOS Amitié
«Il y a des appels très très forts, qui laissent souvent une frustration de ne pas pouvoir assurer le suivi», reconnaît Mathieu*. «On raccroche, et on se dit: “Mince, qu'est-ce qu'il va faire?» C'est là la plus grande difficulté pour les bénévoles. «On ne peut pas agir», complète Marie. «C'est une confrontation à l'impuissance, il faut apprendre à gérer sa propre frustration, son impuissance.» Cette impuissance n'empêche toutefois pas le sentiment d'être utile à de nombreuses occasions. «Parfois, on enchaîne trois heures d'appel difficiles, on se demande à quoi on sert. Et puis un autre appel rattrape tout le reste», résume un écoutant. «Une personne qui pleure au début et rit à la fin, c'est une réussite.»
* Les prénoms ont été modifiés
Un besoin de 500 bénévoles supplémentairesSi l'association répond à 700.000 appels chaque années, ce sont en réalité près de 3 millions de sollicitations qui parviennent à SOS Amitié. La mise en place d'un système de transfert d'appels national, il y a quelques années, a amélioré les choses, mais faute d'un nombre suffisant de bénévoles, une partie des appelants n'obtient pas de réponse.
Toute personne peut devenir bénévole, sans critère d'âge ou de profession. Les demandes sont à adresser à l'association régionale de son choix. Plus d'informations sont disponibles sur le site de l'association.
SOS Amitié est joignable 24h/24 au 09 72 39 40 50 ainsi que par mail et messagerie instantanée.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/09/10/01016-20180910ARTFIG00012--sos-amitie-on-croit-a-la-force-de-la-parole-pour-lutter-contre-le-suicide.php
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Tahiti / Polynésie française
Une course cycliste pour dire qu'"on peut s'en sortir"
Un tour de Tahiti à vélo a été organisé ce dimanche 9 septembre, à l'occasion de la journée de prévention contre le suicide, marquée chaque année le 10 septembre. 167 coureurs étaient sur la ligne de départ, ce matin.
© Facebook Jean-claude Vuviet / Pirae cyclisme
Polynésie la 1ère
Publié le 09/09/2018
Le suicide est la première cause de mortalité chez les jeunes âgés de 14 à 25 ans, en Polynésie française. On recense 30 à 50 suicides par an.
L'association SOS suicide se consacre à prévenir les comportements suicidaires. Avec l'AS Pirae Cyclisme, elle organise chaque année un tour de l'île à vélo. Chaque kilomètre parcouru par les participants est comptabilisé et les fonds récoltés sont versés à l'association, comme cela se fait dans de nombreux autres pays du monde.
Avec 167 coureurs, le fenua est un participant important, souligne Annie Meunier, la vice-présidente de l'association, au micro d'Abinera Tematahotoa.
"On peut sauver des personnes qui ont des pensées suicidaires."
https://la1ere.francetvinfo.fr/polynesie/tahiti/polynesie-francaise/course-cycliste-dire-qu-on-peut-s-sortir-625812.html
00:0000:42
Le suicide en Polynésie est le thème du magazine santé "Ara Ora", qui sera diffusé sur la 1ère télé ce lundi 10 septembre, à 19h25.
https://la1ere.francetvinfo.fr/polynesie/tahiti/polynesie-francaise/course-cycliste-dire-qu-on-peut-s-sortir-625812.html
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dimanche 9 septembre 2018 à 17:42
A l'occasion de la journée mondiale
de prévention du suicide ce lundi 10 septembre, le Codes de l'Indre vous
invite à allumer une bougie à 20h à la fenêtre.
Annabelle Desaix, du Codes de l'Indre. © Radio France - Jonathan Landais
Châteauroux, France
Annabelle Desaix, du Codes de l'Indre. © Radio France - Jonathan Landais
Châteauroux, France
Dans l'Indre, le Codes 36,
Comité départemental d'éducation pour la santé, appelle à allumer une
bougie à 20h ce lundi soir en la mettant sur sa fenêtre ou son balcon,
une action simultanée dans différents pays à travers le monde. En Berry les chiffres sont préoccupants : l'Indre est le cinquième département de France à avoir le taux de suicide le plus élevé.
50 à 60 suicides par an
Il y a environ 800 tentatives de suicide dans l'Indre par an et 50 à 60 suicides avérés. Ce sont les chiffres de l'INSEE qui datent de 2008. "Dans l'Indre, on est sûr une surmortalité par suicide de presque 28%, on est à 25% au niveau régional et 28% dans l'Indre", explique Annabelle Desaix du Codes 36.
Le suicide ne touche pas seulement les personnes âgées, mais de plus en plus les actifs. Dans le département, "on constate sur ces trois à quatre dernières années un rajeunissement qui glisse sur la tranche active 45-60 ans". Les facteurs de risque sont les mêmes qu'ailleurs : solitude, isolement, dépression, "du fait d'une perte d'emploi, d'un deuil difficile à faire, d'une maladie aussi dont on sait qu'on ne pas va guérir".
"Des responsables d'établissements n'ont pas souhaité participer à ces actions, parce que selon eux, ça pouvait donner des idées à des élèves... donc il y a encore du travail". La meilleure des préventions c'est d'en parler, selon elle. Susciter l'échange, être à l'écoute, demander si l'autre a déjà eu des idées noires, il faut "oser" poser la question.
1.000 bracelets distribués
Cette année, le Codes de l'Indre a fait fabriquer 1.000 bracelets qui seront distribués à Châteauroux, La Châtre et Issoudun. Ce sont des bracelets jaunes en tissu, avec une inscription orange :"Le suicide n'est pas un choix, #parlons-en". A Châteauroux, ces bracelets seront distribués le mercredi 12 septembre place de la République, en même temps que la collecte de l'EFS, l'Etablissement Français du sang dont le slogan est "sauvons des vies".
https://www.francebleu.fr/infos/societe/prevention-du-suicide-le-codes-de-l-indre-vous-invite-a-allumer-une-bougie-1536251604
50 à 60 suicides par an
Il y a environ 800 tentatives de suicide dans l'Indre par an et 50 à 60 suicides avérés. Ce sont les chiffres de l'INSEE qui datent de 2008. "Dans l'Indre, on est sûr une surmortalité par suicide de presque 28%, on est à 25% au niveau régional et 28% dans l'Indre", explique Annabelle Desaix du Codes 36.
Le suicide ne touche pas seulement les personnes âgées, mais de plus en plus les actifs. Dans le département, "on constate sur ces trois à quatre dernières années un rajeunissement qui glisse sur la tranche active 45-60 ans". Les facteurs de risque sont les mêmes qu'ailleurs : solitude, isolement, dépression, "du fait d'une perte d'emploi, d'un deuil difficile à faire, d'une maladie aussi dont on sait qu'on ne pas va guérir".
La meilleure des préventions, c'est d'en parler"Pour en parler, le Codes de l'Indre se joint pour la troisième année consécutive à cette journée internationale de prévention du suicide. Le sujet est encore tabou, particulièrement dans les campagnes. "En 2016 sur un secteur du département (la Brenne NDLR), on a voulu sensibiliser les élèves de troisième et de seconde à ces questions de mal-être, pouvoir repérer chez son camarade ce qui ne va pas..."
"Des responsables d'établissements n'ont pas souhaité participer à ces actions, parce que selon eux, ça pouvait donner des idées à des élèves... donc il y a encore du travail". La meilleure des préventions c'est d'en parler, selon elle. Susciter l'échange, être à l'écoute, demander si l'autre a déjà eu des idées noires, il faut "oser" poser la question.
1.000 bracelets distribués
Cette année, le Codes de l'Indre a fait fabriquer 1.000 bracelets qui seront distribués à Châteauroux, La Châtre et Issoudun. Ce sont des bracelets jaunes en tissu, avec une inscription orange :"Le suicide n'est pas un choix, #parlons-en". A Châteauroux, ces bracelets seront distribués le mercredi 12 septembre place de la République, en même temps que la collecte de l'EFS, l'Etablissement Français du sang dont le slogan est "sauvons des vies".
https://www.francebleu.fr/infos/societe/prevention-du-suicide-le-codes-de-l-indre-vous-invite-a-allumer-une-bougie-1536251604
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Augmentation du nombre de suicides en République tchèque sur un an
Anna Kubišta
08-09-2018 https://www.radio.cz*
Le nombre de suicides a augmenté de 6 % en République tchèque l'an passé. Près de 1 400 personnes, essentiellement des hommes, se sont donné la mort en 2017. Pour tenter de faire baisser cette triste statistique, des experts de l'Institut national de la santé mentale et le ministère de la Santé préparent un Plan national de prévention du suicide. Selon l'Office tchèque des statistiques, 1 395 personnes se sont suicidées en 2017 contre 1 316 en 2016.
« L'an dernier, nous avons attiré l'attention sur le fait que le taux de suicides en République tchèque était au-dessus de la moyenne européenne : chaque jour, on compte ainsi quatre vies perdues, alors que dans de nombreux cas, on pourrait empêcher ces suicides, » estime Petr Winkler, de l'Institut national de la santé mentale. Le Plan national de prévention des suicides devrait être prêt d'ici la fin 2019.
https://www.radio.cz/fr/rubrique/infos/augmentation-du-nombre-de-suicides-en-republique-tcheque-sur-un-an
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Journée mondiale de prévention du suicide : septembre, une période à risque ?!
Sep 5, 2018 / par Estelle B.
https://www.conduites-suicidaires.com/jm-prevention-suicide/
Le suicide dans le monde, c’est un mort toutes les 40 secondes ! La prévention des conduites suicidaires est une priorité de santé publique, dont les stratégies doivent prendre en compte l’influence des facteurs externes. Le 10 septembre aura lieu la Journée Mondiale pour la Prévention du Suicide. A cette occasion, Santé Sur le Net revient sur les variations saisonnières, qui affectent les conduites suicidaires.
La prévention du suicide, un enjeu de santé publique
Le suicide est à l’origine chaque année de plus de 800 000 décès dans le monde, représentant ainsi une cause de mortalité importante dans toutes les classes d’âge. Mais les conduites suicidaires regroupent également les tentatives de suicide et tous ceux qui sont victimes de pensées suicidaires.
La prévention du suicide et des conduites suicidaires est un enjeu majeur de santé publique, en France comme dans le reste du monde. A l’origine de ces comportements autodestructeurs, convergent différents facteurs, parmi lesquels :
Des facteurs génétiques ;
Des facteurs psychologiques ;
Des aspects sociaux ;
Des facteurs culturels.
Les acteurs de la prévention du suicide se heurtent à une problématique spécifique : les victimes de conduites suicidaires sont très différentes les unes des autres. Si des traumatismes divers ou un deuil sont souvent associés aux conduites suicidaires, l’acte final est généralement sous l’influence de multiples et diverses conditions et évènements. Cette hétérogénéité de profils des personnes victimes de suicide rend plus complexe la prévention des conduites suicidaires.
Le rythme saisonnier des conduites suicidaires
Dans ce contexte, qu’en est-il de facteurs extérieurs, comme les saisons ? Cette question est étudiée depuis très longtemps, puisque Emile Durkheim, en 1897, est le premier à publier une étude concluant à l’influence des saisons sur la fréquence des suicides en France et en Europe.
A la fin du XIXème siècle, le nombre de suicides était maximal au printemps et en été et minimal à l’automne et en hiver. Pour expliquer ces variations, Emile Durkheim invoquait les variations de température et les rythmes des activités agricoles.
Évidemment, la situation actuelle est bien loin de celle de l’époque. Les dernières études sur le sujet révèlent que les écarts de fréquence de suicide entre le maximum (en juin) et le minimum (en décembre) se sont réduits avec le temps. En revanche, de nouvelles variations ont été mises en évidence :
Un pic au mois de septembre ;
Une baisse au mois d’août.
De telles variations semblent selon les spécialistes pouvoir être expliquées en partie par les rythmes de l’activité professionnelle, en particulier chez les hommes. Certains moments semblent critiques, notamment :
Les lundis et les mardis qui sont les jours les plus à risque de passage à l’acte ;
La reprise du travail au mois de septembre ;
Les semaines qui précèdent les vacances, comme le mois de juin.
La fin de l’année reste invariablement la période au cours de laquelle les conduites suicidaires sont les moins fréquentes.
La Journée Mondiale de Prévention du Suicide
De tels constats sont importants pour les acteurs de la prévention du suicide, mais aussi pour l’entourage des victimes de pensées suicidaires. Certaines périodes ou certains moments doivent faire l’objet d’une vigilance renforcée.
Le 10 septembre prochain, aura lieu la Journée Mondiale de Prévention du Suicide, dont le thème cette année est “Travaillons ensemble pour la prévention du suicide”. A cette occasion, les associations de prévention du suicide et l’ensemble des acteurs de la prévention des conduites suicidaires seront mobilisés à travers toute la France et mèneront diverses actions pour sensibiliser le grand public à cette priorité de santé publique.
Le mois de septembre, synonyme de la rentrée, mais aussi de l’arrivée de l’automne, est une période délicate, qui requiert toute l’attention de celles et ceux qui cherchent à prévenir les conduites suicidaires.
Estelle B. / Docteur en Pharmacie
https://www.conduites-suicidaires.com/jm-prevention-suicide
Sep 5, 2018 / par Estelle B.
https://www.conduites-suicidaires.com/jm-prevention-suicide/
Le suicide dans le monde, c’est un mort toutes les 40 secondes ! La prévention des conduites suicidaires est une priorité de santé publique, dont les stratégies doivent prendre en compte l’influence des facteurs externes. Le 10 septembre aura lieu la Journée Mondiale pour la Prévention du Suicide. A cette occasion, Santé Sur le Net revient sur les variations saisonnières, qui affectent les conduites suicidaires.
La prévention du suicide, un enjeu de santé publique
Le suicide est à l’origine chaque année de plus de 800 000 décès dans le monde, représentant ainsi une cause de mortalité importante dans toutes les classes d’âge. Mais les conduites suicidaires regroupent également les tentatives de suicide et tous ceux qui sont victimes de pensées suicidaires.
La prévention du suicide et des conduites suicidaires est un enjeu majeur de santé publique, en France comme dans le reste du monde. A l’origine de ces comportements autodestructeurs, convergent différents facteurs, parmi lesquels :
Des facteurs génétiques ;
Des facteurs psychologiques ;
Des aspects sociaux ;
Des facteurs culturels.
Les acteurs de la prévention du suicide se heurtent à une problématique spécifique : les victimes de conduites suicidaires sont très différentes les unes des autres. Si des traumatismes divers ou un deuil sont souvent associés aux conduites suicidaires, l’acte final est généralement sous l’influence de multiples et diverses conditions et évènements. Cette hétérogénéité de profils des personnes victimes de suicide rend plus complexe la prévention des conduites suicidaires.
Le rythme saisonnier des conduites suicidaires
Dans ce contexte, qu’en est-il de facteurs extérieurs, comme les saisons ? Cette question est étudiée depuis très longtemps, puisque Emile Durkheim, en 1897, est le premier à publier une étude concluant à l’influence des saisons sur la fréquence des suicides en France et en Europe.
A la fin du XIXème siècle, le nombre de suicides était maximal au printemps et en été et minimal à l’automne et en hiver. Pour expliquer ces variations, Emile Durkheim invoquait les variations de température et les rythmes des activités agricoles.
Évidemment, la situation actuelle est bien loin de celle de l’époque. Les dernières études sur le sujet révèlent que les écarts de fréquence de suicide entre le maximum (en juin) et le minimum (en décembre) se sont réduits avec le temps. En revanche, de nouvelles variations ont été mises en évidence :
Un pic au mois de septembre ;
Une baisse au mois d’août.
De telles variations semblent selon les spécialistes pouvoir être expliquées en partie par les rythmes de l’activité professionnelle, en particulier chez les hommes. Certains moments semblent critiques, notamment :
Les lundis et les mardis qui sont les jours les plus à risque de passage à l’acte ;
La reprise du travail au mois de septembre ;
Les semaines qui précèdent les vacances, comme le mois de juin.
La fin de l’année reste invariablement la période au cours de laquelle les conduites suicidaires sont les moins fréquentes.
La Journée Mondiale de Prévention du Suicide
De tels constats sont importants pour les acteurs de la prévention du suicide, mais aussi pour l’entourage des victimes de pensées suicidaires. Certaines périodes ou certains moments doivent faire l’objet d’une vigilance renforcée.
Le 10 septembre prochain, aura lieu la Journée Mondiale de Prévention du Suicide, dont le thème cette année est “Travaillons ensemble pour la prévention du suicide”. A cette occasion, les associations de prévention du suicide et l’ensemble des acteurs de la prévention des conduites suicidaires seront mobilisés à travers toute la France et mèneront diverses actions pour sensibiliser le grand public à cette priorité de santé publique.
Le mois de septembre, synonyme de la rentrée, mais aussi de l’arrivée de l’automne, est une période délicate, qui requiert toute l’attention de celles et ceux qui cherchent à prévenir les conduites suicidaires.
Estelle B. / Docteur en Pharmacie
https://www.conduites-suicidaires.com/jm-prevention-suicide
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE « Qu’aurais‐tu fait à ma place ? » – Mini ‐ série interactive « Leur histoire est entre tes mains ! » mardi 4 septembre 2018
https://blogdinfosuicide.blogspot.com/2018/09/communique-de-presse-quauraistu-fait-ma.html
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SUISSE Nouvelle plate-forme de prévention du suicide 4/09/2018
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Communication de la Haute Autorité de Santé le 03/09/2018 dans sa newsletterÀ l'occasion de la journée mondiale de prévention du suicide - 10 septembre
Burnout - Repérage et prise en charge
Le burnout peut toucher toutes les professions. Il frappe autant les femmes que les hommes. Il est en 2e position dans les affections d'origine profession...
Dépression de l'adolescent : repérage, diagnostic et prise en charge initiale
La HAS a élaboré une recommandation qui a pour objectif d'aider les professionnels de premier recours à repérer et prendre en charge les adolescents qui subissent ...
Dépression de l'adulte - Repérage et prise en charge initiale
La HAS a édité des recommandations sur la prise en charge des épisodes dépressifs de l'adulte en premier recours. Objectifs : mieux identifier les patients, amélio...
Trouble bipolaire : repérage et prise en charge initiale
Un repérage précoce et une prise en charge adaptée sont essentiels. Sans prise en charge appropriée, cette maladie engendre un risque élevé de suicide, de troubles...
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INTERNATIONAL :
SANTE MENTALE
De nombreux artistes internationaux s’unissent pour mener à bien cette initiative baptisée «I’m Listening»...
Le musicien Mike Shinoda — WENN
.@Entercom Announces Live Two-Hour Broadcast of “I’m Listening” Special for Mental Health Awareness and Suicide Prevention to Air on All of Its Stations Nationwide https://t.co/lMVjIJis38 pic.twitter.com/7qPYJ17bRr— Entercom (@Entercom) 27 août 2018
Prévu pour le dimanche 9 septembre, cet événement marque le début de la semaine nationale de prévention du suicide aux Etats-Unis. Tous les artistes présents à cette occasion ont fait face à la souffrance de voir un de leur proche mettre fin à ses jours.
Eveiller les consciencesPour quelqu’un comme Mike Shinoda, le suicide de son ami Chester Bennington avec qui il officiait dans le groupe Linkin Park a été un choc. Pour preuve, le titre de son premier album solo baptisé Post Traumatic.
« Dans de nombreux endroits du monde, le suicide coûte plus de vies que la guerre, les meurtres ou les désastres naturels réunis. J’espère que partager mon histoire personnelle, en musique et en conversation, va aider à éveiller les consciences concernant la santé mentale », a-t-il déclaré à Rolling Stone.
Deuxième campagne annuelle de prévention du suicide et de santé mentale «I'm Listening». Entercom a organisé cette initiative multi-plateforme qui diffusera en direct deux heures le dimanche 9 septembre à 7 heures dans chaque fuseau horaire et via l’application Radio.com, à l’occasion du lancement de la Semaine nationale de la prévention du suicide.
*https://www.20minutes.fr/arts-stars/people/2327959-20180901-artistes-mike-shinoda-linkin-park-alessia-cara-campagne-preventive-suicide
Info +
https://www.aas365.org
http://www.imlistening.org/
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