Comité interministériel de la Santé : présentation des 25 mesures-phares de la politique de prévention Priorité prévention : rester en bonne santé tout au long de sa vie
22 Mieux prendre en compte les besoins de santé des personnes en situation de handicap
La
question de la prévention du suicide n'est pas abordée toutefois
quelques mesures abordent la détresse psychique ou l'isolement :
exemple mesure 13 Former les étudiants aux premiers secours en santé mentale |
ou 23 Mettre en place au moins une action de médiation auprès des personnes âgées isolées ou précaires par département 22 Mieux prendre en compte les besoins de santé des personnes en situation de handicap
Présentation
publié le26.03.18 sur solidarites-sante.gouv.fr
Edouard Philippe, Premier ministre et Agnès Buzyn, ministre des
Solidarités et de la Santé ont réuni ce lundi 26 mars un Comité
interministériel de la Santé (CIS). Ce comité a permis de présenter les
25 mesures-phares de la politique de prévention destinées à accompagner
les Français pour rester en bonne santé tout au long de leur vie. Ces
mesures concrétisent le premier axe de la Stratégie nationale de Santé,
stratégie qui porte l’action du Gouvernement en matière de santé pour
les cinq prochaines années.
Le Gouvernement se mobilise en faveur de la promotion de la santé
« La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».Cette définition de l’OMS conduit à se poser la question plus large de la qualité de vie, à tous les âges de la vie. De nombreux facteurs contribuent à améliorer ou dégrader la santé : qualité de l’alimentation, expositions environnementales, comportements à risque, parcours éducatif, habitat, activité physique… tous ont un impact sur l’état de santé.
Dès lors, c’est l’ensemble des politiques publiques qu’il convient de mobiliser pour favoriser le bien-être et la santé de la population. L’OMS recommande ainsi une approche globale de la santé en impliquant toutes les politiques publiques dans les enjeux de santé. Cette mobilisation gouvernementale a été au coeur de l’élaboration de la Stratégie nationale de santé 2018 - 2022 qui a fait l’objet d’une consultation publique et dont le premier axe a mis en avant le besoin d’investir prioritairement dans la promotion de la santé et dans la prévention. Les indicateurs le montrent, c’est au niveau de l’espérance de vie en bonne santé et au niveau de la mortalité prématurée évitable que se trouvent les marges de progression les plus importantes.
Obtenir un environnement favorable à la santé aux différents âges de la vie
Parce que les interventions doivent être les plus précoces possibles et adaptées aux caractéristiques des groupes de population, la priorité donnée à la Prévention se concrétise dans un ensemble d’actions qui prend en considération l’individu et son environnement dans son parcours de vie, pour « rester en bonne santé tout au long de sa vie ».Une grossesse en pleine santé et les 1 000 premiers jours
La santé des enfants et des jeunes
La santé des adultes de 25 à 65 ans : vivre en bonne santé
Bien vieillir et prévenir la perte d’autonomie
Pour chaque période de vie, le plan détaille les mesures permettant d’obtenir un environnement favorable à la santé. L’objectif de ces mesures est également de développer une culture commune de la prévention en santé, au sein du Gouvernement et plus largement une culture partagée par tous les Français. Il s’agit en effet de permettre à chacun de devenir acteur de sa propre santé, en adoptant les bons réflexes dès le plus jeune âge, en étant mieux informé, en bénéficiant de nouvelles possibilités de dépistage par exemple et ce, en fonction de son âge, de ses conditions de vie et bien sûr de son état de santé.
Ces actions sont évolutives et seront adaptées tout au long du quinquennat, pour consolider l’action du gouvernement, pour les Français à chaque étape de leur vie.
Au total, les actions de Priorité Prévention représentent un investissement de 400 millions d’euros pour 5 ans.
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