Le collectif Kidizik propose une projection de courts-métrages aux jeunes scolarisés à Carhaix. Le but, créer la discussion autour de sujets qui les touchent.
La prévention, notamment des souffrances psychiques et du suicide chez les jeunes, représente le champ d’action de ce collectif.
Nous allons organiser la diffusion cinq courts-métrages autour de thématiques variées comme le harcèlement, la vision des femmes, le numérique ou encore la sexualité, explique Sandrine Autret, coordinatrice prévention à Carhaix.
Provoquer la discussionCes projections se feront à destination de tous les élèves de seconde sur Carhaix, soit environ 400 jeunes.
Le but, c’est qu’ensuite des débats, des discussions autour de ses thèmes qui les concernent, puissent avoir lieu au sein des différents lycées de la ville, poursuit Sandrine Autret.
Les professionnels souhaitent que ces courts-métrages soient des supports, des déclencheurs de discussions.
Les jeunes ont beaucoup de choses à dire, à nous montrer. Il faut que nous puissions les entendre, détaille Jean-Yves Raynery, directeur de l’Ulamir Aulne, membre du collectif Kidizik. Les films projetés sont proposés par l’association brestoise Côte-Ouest, organisatrice du festival européen du film court.
Ces projections se dérouleront en journée, le 14 mai. Le soir, une dernière séance sera proposée au public :
Les jeunes, plutôt à partir de 14 ans, pourront venir accompagner de leurs parents. Des parents peuvent aussi venir seuls, pour en discuter plus tard avec leurs enfants.La séance sera suivie d’une discussion avec des professionnels de la jeunesse.
Changer de regard sur la jeunesseAutre but de cette soirée tout public :
Que l’on puisse un peu changer de regard sur la jeunesse. Il faut revaloriser les jeunes du territoire, indique Jean-Yves Raynery.
Conférence à ChâteauneufPar la suite, dans le même cadre, un autre événement aura lieu, à Châteauneuf-du-Faou, le 23 mai. Cette fois-ci il s’agira d’une conférence, à 20 h (salle Penn ar Pont) autour des pratiques numériques des ados, des parents et des familles.
Le but est aussi que les jeunes puissent interroger, interpeller leurs parents sur leurs pratiques. Que l’échange puisse aller dans les deux sens, complète Jean-Yves Raynery.
Le 14 mai, à 20 h 30, au cinéma Le Grand Bleu. Tarifs : 5 €, gratuit pour les – 25 ans
