par Nathalie de Kernier
Psychologue clinicienne, docteur en psychologie, maître de conférences hdr en psychopathologie à l’université Paris Nanterre, ufr de sciences psychologiques et de sciences de l’éducation, laboratoire CliPsyd/ea4430 (Psychologie clinique, psychanalytique et développementale). Inscrite à la Société de psychanalyse de Paris (spp), membre du Collège international de l’adolescence (cila).
nathalie.dekernier.at.parisnanterre.fr
dans Psychologie clinique et projective
2017/1 (n° 23)
Pages 91 - 111
ISBN : 9782749256924
DOI : 10.3917/pcp.023.0091
Éditeur : ERES
Résumé
Pour appréhender la place des idéaux à l’adolescence et tout particulièrement lorsque survient un geste suicidaire, nous nous focaliserons sur l’analyse d’un entretien accompagnant le bilan projectif d’une adolescente de 15 ans. Puis, deux extraits de bilans sont comparés d’un point de vue qualitatif, l’un juste après le geste suicidaire, l’autre un an plus tard, afin d’observer les remaniements psychiques à moyen terme et notamment l’évolution des mécanismes d’idéalisation. Une réflexion portera notamment sur la fonction psychique des fantasmes de meurtre comme tentative de déprise du moi idéal. Une démarche thérapeutique douze ans plus tard de cette patiente devenue adulte montrera l’importance de l’investissement de la situation de bilan projectif à l’adolescence et élargira notre vision des remaniements au long cours.
Plan de l'article
- Comparaison d’extraits de réponses aux rorschach et aux tat
- Discussion à partir d’une vision globale des protocoles
- Un an plus tard, en entretien
- Douze ans plus tard