Le projet PRINTEMPS (Programme de Recherche INTerventionnelle et Evaluative Mené pour la Prévention du Suicide) a été retenu à l’appel à projets de recherche prévention primaire 2014 de l’IReSP
source info http://www.urc-eco.fr/Le-projet-PRINTEMPS-Programme-de du du 31/10/2014
Le projet PRINTEMPS (Programme de Recherche INTerventionnelle et Evaluative Mené pour la Prévention du Suicide) a été retenu à l’appel à projets de recherche prévention primaire 2014 de l’IReSP.
PRINTEMPS : Programme de Recherche INTerventionnelle
et Evaluative Mené pour la Prévention du
Suicide
Karine Chevreul, Coralie Gandré, Anaïs Le Jeannic, Marie- Amélie Vinet
Collaborations : Corinne Alberti (INSERM), Jean-Luc Roelandt (CCOMS), Guillaume Vaiva (CHRU de Lille), Philippe Courtet (CHRU de Montpellier), Ilaria Montagni (Université de Bordeaux 2)
Contexte
La France est aujourd’hui l’un des pays d’Europe de l’Ouest les plus touchés par le suicide, qui représente un coût important pour la société. Récemment, un projet européen,dont l’objectif est de proposer des bonnes pratiques pour la prévention du suicide, a recommandé la mise en place d’interventions sur le web. De plus, en France, le Programme national d’actions contre le suicide 2011-2014 a soutenu la création de sites internet de référence pour la prévention du suicide. En effet, ce type de mesures a montré son efficacité en prévention primaire. Cependant, elles doivent être associées à une promotion efficace afin de s’assurer que les personnes susceptibles d’en bénéficier en ont connaissance. Des travaux précédents ont montré que les villes représentaient un niveau adéquat pour le développement d’actions de prévention et que l’implication des généralistes était essentielle.
Objectifs
L’objectif principal de notre projet est de démontrer l’efficacité d’une intervention de prévention primaire du suicide incluant un site web et une application pour smartphone, promue par les villes et impliquant ou non les médecins généralistes.
Les objectifs secondaires sont de déterminer l’effet de l’intervention sur la reconnaissance par l’utilisateur de sa douleur psychologique et sur sa capacité à chercher de l’aide, d'évaluer son efficacité en prévention secondaire du suicide, d’étudier deux stratégies de
promotion (par les villes seules et par les villes et leurs médecins généralistes), de
déterminer l’effet sur le développement de nouvelles mesures de prévention par les villes, de réaliser une évaluation économique de l’intervention, d’examiner son effet sur la pratique des médecins généralistes envers les patients souffrant de douleur psychologique et/ou à risque suicidaire élevé, et enfin de relever les obstacles potentiels à la mise en œuvre de cette intervention.
Méthode
Une recherche interventionnel le sera mise en place avec le développement d’un site internet et d’une application pour smartphone en prévention du suicide. Il s’agit d’une étude interventionnelle contrôlée, comportant 3 bras parallèles, avec randomisation en cluster au niveau des ville s. Les villes seront réparties aléatoirement dans l’un des 3 groupes suivants : villes sans promotion de l’intervention (groupe contrôle); villes avec promotion de l’intervention par la ville; villes avec promotion de l’intervention par la ville et les médecins généralistes. Le contenu détaillé du site internet et de l’application ainsi que les outils de promotion mis à la disposition des villes et des généralistes seront déterminés à l’aide d’une revue de la littérature et de focus groups. L’intervention durera 18 mois pendant lesquels les données seront collectées à la fois au niveau des villes (nombre d’actes suicidaires, nombre et type de mesures additionnelles de prévention développées par les municipalités, intensité de la participation au site internet, barrières à la mise en œuvre), au niveau des utilisateurs du site internet et de l’application (niveau de douleur psychologique, risque suicidaire, qualité de vie liée à la santé, recours aux soins et à l’aide informelle), et au niveau du médecin généraliste (modification des pratiques de prise en charge). Afin d’étudier l’efficacité de l’intervention, nous comparerons le nombre d’actes suicidaires, puis de suicides et tentatives séparément, entre les trois groupes et sur la période d’intervention. De plus, la validité externe de nos résultats sera évaluée en comparant cette évolution à celle de la moyenne française des villes non incluses dans l’étude. L'analyse de l’évaluation de l'efficacité de l’intervention sur les utilisateurs (réduction de la douleur psychologique et du risque suicidaire) sera réalisée séparément pour les utilisateurs ayant ou non déjà tentés de se suicider.
Calendrier
Lancement du projet début 2015
Karine Chevreul, Coralie Gandré, Anaïs Le Jeannic, Marie- Amélie Vinet
Collaborations : Corinne Alberti (INSERM), Jean-Luc Roelandt (CCOMS), Guillaume Vaiva (CHRU de Lille), Philippe Courtet (CHRU de Montpellier), Ilaria Montagni (Université de Bordeaux 2)
Contexte
La France est aujourd’hui l’un des pays d’Europe de l’Ouest les plus touchés par le suicide, qui représente un coût important pour la société. Récemment, un projet européen,dont l’objectif est de proposer des bonnes pratiques pour la prévention du suicide, a recommandé la mise en place d’interventions sur le web. De plus, en France, le Programme national d’actions contre le suicide 2011-2014 a soutenu la création de sites internet de référence pour la prévention du suicide. En effet, ce type de mesures a montré son efficacité en prévention primaire. Cependant, elles doivent être associées à une promotion efficace afin de s’assurer que les personnes susceptibles d’en bénéficier en ont connaissance. Des travaux précédents ont montré que les villes représentaient un niveau adéquat pour le développement d’actions de prévention et que l’implication des généralistes était essentielle.
Objectifs
L’objectif principal de notre projet est de démontrer l’efficacité d’une intervention de prévention primaire du suicide incluant un site web et une application pour smartphone, promue par les villes et impliquant ou non les médecins généralistes.
Les objectifs secondaires sont de déterminer l’effet de l’intervention sur la reconnaissance par l’utilisateur de sa douleur psychologique et sur sa capacité à chercher de l’aide, d'évaluer son efficacité en prévention secondaire du suicide, d’étudier deux stratégies de
promotion (par les villes seules et par les villes et leurs médecins généralistes), de
déterminer l’effet sur le développement de nouvelles mesures de prévention par les villes, de réaliser une évaluation économique de l’intervention, d’examiner son effet sur la pratique des médecins généralistes envers les patients souffrant de douleur psychologique et/ou à risque suicidaire élevé, et enfin de relever les obstacles potentiels à la mise en œuvre de cette intervention.
Méthode
Une recherche interventionnel le sera mise en place avec le développement d’un site internet et d’une application pour smartphone en prévention du suicide. Il s’agit d’une étude interventionnelle contrôlée, comportant 3 bras parallèles, avec randomisation en cluster au niveau des ville s. Les villes seront réparties aléatoirement dans l’un des 3 groupes suivants : villes sans promotion de l’intervention (groupe contrôle); villes avec promotion de l’intervention par la ville; villes avec promotion de l’intervention par la ville et les médecins généralistes. Le contenu détaillé du site internet et de l’application ainsi que les outils de promotion mis à la disposition des villes et des généralistes seront déterminés à l’aide d’une revue de la littérature et de focus groups. L’intervention durera 18 mois pendant lesquels les données seront collectées à la fois au niveau des villes (nombre d’actes suicidaires, nombre et type de mesures additionnelles de prévention développées par les municipalités, intensité de la participation au site internet, barrières à la mise en œuvre), au niveau des utilisateurs du site internet et de l’application (niveau de douleur psychologique, risque suicidaire, qualité de vie liée à la santé, recours aux soins et à l’aide informelle), et au niveau du médecin généraliste (modification des pratiques de prise en charge). Afin d’étudier l’efficacité de l’intervention, nous comparerons le nombre d’actes suicidaires, puis de suicides et tentatives séparément, entre les trois groupes et sur la période d’intervention. De plus, la validité externe de nos résultats sera évaluée en comparant cette évolution à celle de la moyenne française des villes non incluses dans l’étude. L'analyse de l’évaluation de l'efficacité de l’intervention sur les utilisateurs (réduction de la douleur psychologique et du risque suicidaire) sera réalisée séparément pour les utilisateurs ayant ou non déjà tentés de se suicider.
Calendrier
Lancement du projet début 2015