Auch (32) - Jeunesse
La Maison des
Ados a lancé un projet de court-métrage sur le harcèlement. On est très
loin de la production amateur, avec toute une équipe de professionnels
qui a fait bloc derrière les ados. Le film est en postproduction.
L'idée est venue de l'appel à projet de l'Agence régionale de la Santé, l'ARS, pour la prévention du mal-être et du risque suicidaire chez les jeunes. La Maison des Ados s'est orientée sur le harcèlement : «On entend souvent parler de ça lors des entretiens individuels, mais pas en séance collective, relève Aude Moulis, l'éducatrice de la structure. Tous ne sont pas victimes, mais tous en ont été témoins…» Le travail sur le film a permis de briser les tabous et le silence, au point que certains ont réalisé que ce qui paraissait anodin… ne l'était pas tant que cela. «Le harcèlement intervient à un moment où ils construisent leur socialisation, où ils recherchent l'approbation de leurs pairs. Et avec les réseaux sociaux, les portables, le harcelé n'a plus de refuge.»
Les ados ont imaginé deux histoires en parallèle, celle d'un garçon et d'une fille mais avec des thématiques bien différentes. «Ils se sont mis en scène tous seuls, ont dessiné le storyboard… Tout un apprentissage du tournage qu'ils ont beaucoup aimé». Ils découvrent aussi la postproduction, avant que le film ne soit projeté sur grand écran début 2015. «On étudie la possibilité d'une projection avec un débat à Ciné 32».
Ils ont reçu l'aide d'un pro, François Muller. Cet acteur auscitain les a aidés à réaliser le film, mais a aussi recruté toute une équipe technique de 12 professionnels bénévoles, et des acteurs qui ont complété le casting «adultes». «Les aides de l'ARS ont servi à louer un excellent matériel de tournage», se réjouit Félix Pedros, vice président de l'association des Pupilles de l'Enseignement Public du Gers (AD PEP 32), en charge de la Maison des Ados. «Le rendu est à cent lieues des productions d'amateurs, on a un vrai film !» Un aspect qui a séduit les acteurs, qu'il s'agisse des 8 ados du programme initial ou de la quinzaine de jeunes figurants qui ont participé. Et qui séduira sans doute les ados qui visionneront ce film de 15 ou 20 minutes : il servira à la prévention dans le département.
Marc Centène
L'idée est venue de l'appel à projet de l'Agence régionale de la Santé, l'ARS, pour la prévention du mal-être et du risque suicidaire chez les jeunes. La Maison des Ados s'est orientée sur le harcèlement : «On entend souvent parler de ça lors des entretiens individuels, mais pas en séance collective, relève Aude Moulis, l'éducatrice de la structure. Tous ne sont pas victimes, mais tous en ont été témoins…» Le travail sur le film a permis de briser les tabous et le silence, au point que certains ont réalisé que ce qui paraissait anodin… ne l'était pas tant que cela. «Le harcèlement intervient à un moment où ils construisent leur socialisation, où ils recherchent l'approbation de leurs pairs. Et avec les réseaux sociaux, les portables, le harcelé n'a plus de refuge.»
Les ados ont imaginé deux histoires en parallèle, celle d'un garçon et d'une fille mais avec des thématiques bien différentes. «Ils se sont mis en scène tous seuls, ont dessiné le storyboard… Tout un apprentissage du tournage qu'ils ont beaucoup aimé». Ils découvrent aussi la postproduction, avant que le film ne soit projeté sur grand écran début 2015. «On étudie la possibilité d'une projection avec un débat à Ciné 32».
Ils ont reçu l'aide d'un pro, François Muller. Cet acteur auscitain les a aidés à réaliser le film, mais a aussi recruté toute une équipe technique de 12 professionnels bénévoles, et des acteurs qui ont complété le casting «adultes». «Les aides de l'ARS ont servi à louer un excellent matériel de tournage», se réjouit Félix Pedros, vice président de l'association des Pupilles de l'Enseignement Public du Gers (AD PEP 32), en charge de la Maison des Ados. «Le rendu est à cent lieues des productions d'amateurs, on a un vrai film !» Un aspect qui a séduit les acteurs, qu'il s'agisse des 8 ados du programme initial ou de la quinzaine de jeunes figurants qui ont participé. Et qui séduira sans doute les ados qui visionneront ce film de 15 ou 20 minutes : il servira à la prévention dans le département.