Damien Coulomb
| 21.06.2019 Lequotidiendumedecin.fr
En 2017, la prévalence du suicide chez les adolescents américains
a atteint son plus haut niveau depuis 2000 selon des chiffres des
centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC)
publiés dans le « JAMA psychiatry ».
Les chercheurs ont exploré la base de données spécialisée dans les causes de décès des CDC. En 2017, 6 241 suicides ont eu lieu chez les 15 à 24 ans, dont 5 016 chez les garçons et 1 225 chez les filles, soit un taux de suicide de 11,8/100 000 (17,9/100 000 chez les garçons et 5,4/100 000 chez les filles).
La prévalence du suicide chez les adolescents était de 8/100 000 en 2000. Elle a peu évolué jusqu'en 2007, puis a faiblement augmenté jusqu'en 2014 (+ 3,1 % par an), avant une brusque accélération entre 2014 et 2017 (+10 % par an). C'est chez les garçons que la hausse a été la plus sensible ces dernières années : +14,2 % entre 2015 et 2017.
Les 20 à 24 ans particulièrement exposés
C'est dans le sous-groupe des patients de 20 à 24 ans que les prévalences du suicide sont les plus élevées : 17/100 000 (27,1/100 000 chez les garçons et 6,2/100 000 chez les filles) contre 12,5/100 000. Pour les auteurs, cette récente augmentation du nombre de suicides pourrait être en partie le reflet « d'une tendance, de la part des médecins et des familles, à accepter plus facilement que l'on indique la véritable cause de décès en cas de suicide, indiquent-ils. Il est aussi possible que cette hausse soit due à une augmentation du recours aux opiacés par les adolescents atteints de dépression ».
Ils préconisent de mener des études complémentaires, notamment pour comprendre les raisons expliquant la baisse du taux de suicide observé à la fin des années 90, afin de nourrir une véritable politique de santé publique destinée à enrayer la tendance actuelle. Entre 2000 et 216, le taux de suicide a augmenté de 30 % toutes classes d'âge confondues aux États-Unis.
Les chercheurs ont exploré la base de données spécialisée dans les causes de décès des CDC. En 2017, 6 241 suicides ont eu lieu chez les 15 à 24 ans, dont 5 016 chez les garçons et 1 225 chez les filles, soit un taux de suicide de 11,8/100 000 (17,9/100 000 chez les garçons et 5,4/100 000 chez les filles).
La prévalence du suicide chez les adolescents était de 8/100 000 en 2000. Elle a peu évolué jusqu'en 2007, puis a faiblement augmenté jusqu'en 2014 (+ 3,1 % par an), avant une brusque accélération entre 2014 et 2017 (+10 % par an). C'est chez les garçons que la hausse a été la plus sensible ces dernières années : +14,2 % entre 2015 et 2017.
Les 20 à 24 ans particulièrement exposés
C'est dans le sous-groupe des patients de 20 à 24 ans que les prévalences du suicide sont les plus élevées : 17/100 000 (27,1/100 000 chez les garçons et 6,2/100 000 chez les filles) contre 12,5/100 000. Pour les auteurs, cette récente augmentation du nombre de suicides pourrait être en partie le reflet « d'une tendance, de la part des médecins et des familles, à accepter plus facilement que l'on indique la véritable cause de décès en cas de suicide, indiquent-ils. Il est aussi possible que cette hausse soit due à une augmentation du recours aux opiacés par les adolescents atteints de dépression ».
Ils préconisent de mener des études complémentaires, notamment pour comprendre les raisons expliquant la baisse du taux de suicide observé à la fin des années 90, afin de nourrir une véritable politique de santé publique destinée à enrayer la tendance actuelle. Entre 2000 et 216, le taux de suicide a augmenté de 30 % toutes classes d'âge confondues aux États-Unis.