Cherbourg-en-Cotentin. Le dispositif Sport sur ordonnance en place Désormais, les patients atteints d’affections de longue durée vont pouvoir bénéficier, à Cherbourg-en-Cotentin, de ce dispositif aux multiples ressources.Ouest-France
Régions/Normandie/Manche/Cherbourg-en-Cotentin, lundi 24 juin 2019
Ouest-France
À
Cherbourg-en-Cotentin, les médecins vont désormais pouvoir prescrire à
leurs patients des séances d’activités physiques visant à améliorer leur
quotidien. Déjà déployé, avec succès, à Caen depuis 2017, le dispositif Sport sur ordonnance s’installe dans le territoire de Cherbourg-en-Cotentin. Sa mission ? Permettre aux personnes souffrant de pathologies de longue durée (diabète, asthme, maladie cardio-vasculaire, cancer mais aussi dépression) de découvrir les multiples bienfaits d’une pratique sportive.
Frédéric Bastian, adjoint en charge du développement social et à la promotion de la santé, tient à le rappeler : « Les médicaments ne sont pas le seul remède ! L’activité physique peut, pour certaines affections, aider à combattre la maladie car elle permet de réduire les facteurs de risque mais aussi de renforcer la confiance en soi. »
Dans cette aventure, la Ville a choisi, comme partenaire, l’association Planeth Patient (Plateforme normande d’éducation thérapeutique du patient) dont la mission est d’assurer le relais entre le médecin et l’association sportive qui accueillera le patient.
À Cherbourg-en-Cotentin et sa périphérie, environ 17 000 personnes atteintes d’affections de longue durée et susceptibles de bénéficier du dispositif ont été recensées.
Un parcours sur mesure
Concrètement, comment ça marche ? Le médecin traitant délivrera une ordonnance au patient qui, de son côté, devra prendre contact avec la Plateforme normande. « Un éducateur sportif élaborera, ensuite, avec la personne, un parcours individuel ou collectif de 24 séances à choisir (aquagym, gym, marche, tennis, aviron, fitness, danse, etc.), proposées par une dizaine de clubs et associations partenaires. »
La quasi-totalité des frais sont pris en charge par l’Agence régionale de la santé, le reste peut être assumé par le Centre communal d’action sociale ou certaines mutuelles et assurances.