« Médecin, profession à risque »
Le Parisien
Sur une double page consacrée au « tabou du suicide » des petits patrons, Le Parisien publie un encadré intitulé : « Médecin, profession à risque ». Le journal note en effet que « le
18 février sera pour beaucoup de médecins un «jour noir». Ce jour-là, à
l’appel de la jeune Union française pour une médecine libre (UFML), qui
compte 4.500 adhérents, ils sont invités à couvrir leur plaque
professionnelle d’un tissu noir ».
Jérôme Marty, président de l’UFML, explique qu’il s’agit de « lever
le tabou du suicide et du burn-out dans notre profession. […] Le taux de
suicide chez les médecins libéraux est 2,5 fois supérieur à celui de la
population générale chez les 30-60 ans ».
Le Parisien parle de « phénomène connu dans la profession » et relève que « l’an
dernier, l’association Asspro, spécialisée dans la prévention du risque
médico-légal dans les professions de santé, a enquêté auprès de ses
6.000 membres ».
Le Dr Antoine Watrelot, co-auteur de ce travail, indique ainsi que « 29%
des médecins estiment avoir un risque sérieux de burn-out. Le taux
grimpe à 40% parmi les chirurgiens, anesthésistes et obstétriciens », évoquant comme causes « le
volume de travail, la responsabilité, la peur de la plainte, la
réglementation complexe et le fait que le médecin est descendu de son
piédestal ».
Le journal précise que « les généralistes ne sont pas épargnés : 1
sur 10 se disait en «détresse psychologique», selon un autre enquête
menée en 2010 par la Direction des études du ministère de la Santé
(Drees) ».
Le quotidien note que « le Conseil national de l’Ordre des médecins
reste prudent à l’égard des chiffres, mais il prépare une «charte» pour
«fédérer toutes les initiatives» d’aide et de soutien aux médecins ».
source
http://www.mediscoop.net/index.php?pageID=e13e1e9a2945e609b9eacdcd73764c00&id_newsletter=6171&liste=0&site_origine=revue_mediscoop&nuid=81b68be3265416a133d916e6b8272a52&midn=6171&from=newsletter