vendredi 7 février 2014

MANIFESTATION PARIS Clinique, théorie et cure de la mélancolie et des dépressions 23 et 24 mai 2014

23 et 24 mai 2014 : séminaire de formation de l’Association Européenne Nicolas Abraham et Maria Torok
Source :http://www.federation-ateliers-psychanalyse.org/23-et-24-mai-2014-seminaire-de.html

Clinique, théorie et cure de la mélancolie et des dépressions


L’histoire de la mélancolie remonte à l’Antiquité. Elle reste un thème important de la psychiatrie jusqu’à nos jours. Elle apparaît dans la psychanalyse avec les travaux de K. Abraham, puis dans le célèbre article de Freud « Deuil et mélancolie » (1915-17). L’un d’entre nous a présenté, en 1985, un rapport « Du deuil à la mélancolie » aux Journées nationales de l’Association française de Psychiatrie balisant le chemin de Freud à Nicolas Abraham et Maria Torok en passant par de nombreux auteurs, en particulier Mélanie Klein et John Bowlby. Dans la recherche d’Évelyne Kestemberg, la mélancolie délirante s’inscrit comme noyau basal de la psychose du fait de l’échec de l’organisation d’un autoérotisme sain tandis que d’autres formes de manie et de mélancolie résulteraient d’accidents plus tardifs touchant les relations objectales établies.
L’état des conceptions psychanalytiques jusqu’aux années 1970 mettant, à partir de Freud, l’accent sur l’agressivité du mélancolique s’était accompagné de tant de suicides que la plupart des analystes ont abandonné prudemment ces patients à l’électrochoc, puis aux médicaments psychotropes. Le travail a pu être repris en mettant d’abord l’accent sur l’amour premier du patient pour son objet défaillant. Il n’en reste pas moins que le risque suicidaire ne peut être entièrement éliminé et que les meilleurs d’entre nous ont eu leur lot de suicides. Le risque, majeur dans les grandes mélancolies délirantes, est moindre et très difficile à évaluer dans les dépressions variées. Le mouvement dépressif tend toujours vers la mélancolie mais il peut être arrêté à divers niveaux qui sont à préciser par des observations cliniques.
Dépliant en pièce jointe ci-dessous.


[Article mis à jour le 3 février 2014)

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