Nièvre > Morvan > Dijon
02/02/14 Mortalité liée à la dépression : la Bourgogne au dessus du niveau national
http://www.lejdc.fr/nievre/actualite/pays/morvan/2014/02/02/mortalite-liee-a-la-depression-la-bourgogne-au-dessus-du-niveau-national_1857242.html
http://www.lejdc.fr/nievre/actualite/pays/morvan/2014/02/02/mortalite-liee-a-la-depression-la-bourgogne-au-dessus-du-niveau-national_1857242.html
La Bourgogne présente un taux de surmortalité par
suicide plus élevé que pour l’ensemble des Français. Les médecins
généralistes demandent à être formés sur les psychothérapies. - PARA Stéphanie
La Bourgogne présente un taux de surmortalité
par suicide plus élevé que pour l’ensemble des Français. Les médecins
généralistes demandent à être formés sur les psychothérapies.
10% des personnes déprimées choisissent de mettre fin à leurs jours. Le taux est plus élevé encore si l’on prend en compte les tentatives de suicide.La Bourgogne est particulièrement concernée par le
phénomène : 14 % des Bourguignons de plus de 15 ans présentent des
signes de détresse psychologique (contre 12 % pour l’ensemble des
Français).
La région se caractérise, de plus, par une surmortalité par suicide : 32,4 pour 100.000 habitants (contre 26,3 en France).
Face à ce problème de santé publique, les médecins généralistes ont un rôle majeur à jouer, pour aider les malades à sortir de la spirale dépressive.
Pour mieux évaluer les moyens qu’ils mobilisent et les
difficultés qu’ils rencontrent, l’URPS-médecins libéraux et
l’Observatoire régional de santé, avec l’Agence régionale de santé, ont
mené une enquête réalisée auprès d’un panel de 170 généralistes.
Elle montre que 70 % des médecins libéraux estiment nécessaire de travailler en coopération avec les autres professionnels de la santé mentale (psychiatres ou psychothérapeutes). Un positionnement qui, pour les porteurs de l’étude, est « bénéfique » car les médicaments, seuls, ne sauraient suffire.
Pour améliorer la prise en charge qu’ils proposent, les généralistes estiment cependant nécessaire de développer la formation, pour mieux gérer les demandes des patients.
« 81 % souhaitent une formation complémentaire sur les psychothérapies », indique ainsi Catherine Aubry, membre de l’URPS-médecins libéraux. Une demande qui se justifie par le traumatisme qu’ils ont vécu.
Selon les chiffres fournis par le panel (représentatif), 50 % des médecins, en Bourgogne, ont été confrontés au suicide de l’un de leurs patients au cours des cinq dernières années et 86 % ont été confrontés à une tentative de suicide. C’est bien plus que la moyenne nationale (respectivement de 43 % et 80 %).
La région se caractérise, de plus, par une surmortalité par suicide : 32,4 pour 100.000 habitants (contre 26,3 en France).
Face à ce problème de santé publique, les médecins généralistes ont un rôle majeur à jouer, pour aider les malades à sortir de la spirale dépressive.
Elle montre que 70 % des médecins libéraux estiment nécessaire de travailler en coopération avec les autres professionnels de la santé mentale (psychiatres ou psychothérapeutes). Un positionnement qui, pour les porteurs de l’étude, est « bénéfique » car les médicaments, seuls, ne sauraient suffire.
Pour améliorer la prise en charge qu’ils proposent, les généralistes estiment cependant nécessaire de développer la formation, pour mieux gérer les demandes des patients.
« 81 % souhaitent une formation complémentaire sur les psychothérapies », indique ainsi Catherine Aubry, membre de l’URPS-médecins libéraux. Une demande qui se justifie par le traumatisme qu’ils ont vécu.
Selon les chiffres fournis par le panel (représentatif), 50 % des médecins, en Bourgogne, ont été confrontés au suicide de l’un de leurs patients au cours des cinq dernières années et 86 % ont été confrontés à une tentative de suicide. C’est bien plus que la moyenne nationale (respectivement de 43 % et 80 %).