D'après article "L’Adavem est de plus en plus sollicitée" du 04/06/2013 sur http://www.midilibre.fr/2013/06/03/l-adavem-est-de-plus-en-plus-sollicitee,709810.php
Présentation de l'ADAVEM, association départementale d’aide aux victimes et de médiation dans l'Aveyron
extraits "un des quatre psychologues de
l’Adavem intervient désormais dans le cadre de crise suicidaire, au sein
de structures telles que les gendarmeries, les commissariats, les
hôpitaux "
Coordonnées de l'ADAVEM
Département : Aveyron
ADAVEM Médiations
Chemin de la Tourcade
Bâtiment A
12000 Rodez
Tel : +33 5 65 73 56 00
Fax : +33 5 65 73 56 01
ADAVEM Médiations
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Bâtiment A
12000 Rodez
Tel : +33 5 65 73 56 00
Fax : +33 5 65 73 56 01
l'article :
En Aveyron, plus de 1 000 personnes ont eu recours à l'aide aux victimes en 2012.
Dans les affaires judiciaires qui inondent les tribunaux, on finit
toujours par savoir ce que devient le coupable. On sait un peu moins ce
qu’endurent les victimes. Pour la plupart d’entre elles, une fois la
décision du tribunal rendue, le parcours du combattant continue. Que ce
soit pour tenter d’effacer des dégâts psychologiques ou tout simplement
pour faire appliquer la décision rendue par les juges.
À l’Adavem, on sait ce qu’il en est. Depuis quinze ans, l’activité de
l’association départementale d’aide aux victimes et de médiation ne
cesse de croître. En 2012, elle a ainsi aidé 1 007 personnes, dont 529
qui ont été déclarées victimes, les 478 autres ayant été aidées pour des
faits qui n’ont pas reçu de qualification pénale."Nous sommes de plus en plus sollicités, tous les services explosent", relate Régine Andrieux, directrice de l’association aveyronnaise, présidée par Odette Vialaret et qui compte seize salariés (10 équivalent temps plein).
Ce qui, pour le coup, témoigne d’un réel intérêt. Et l’ouverture en février d’un bureau d’aide aux victimes (Bav) dans l’enceinte même du palais de Justice de Rodez en est une autre preuve. "Tous les TGI devraient en être équipés. Ce qui n’est pas le cas partout. À Rodez, les magistrats ont fait le nécessaire", souligne Régine Andrieu.
De quoi amplifier l’ancrage de l’Adavem dans le département... et faire exploser l’activité. "On a un succès fou à Millau, ironise presque Régine Andrieux. Comme il n’y a plus rien là-bas, on reçoit à notre permanence du mercredi tout un tas de plaignants pour des raisons très diverses."
"La justice veut beaucoup mais ses moyens sont limités."
Régine Andrieux, directrice.
En revanche, à Rodez, c’est l’activité pénale qui prédomine. "Et l’on s’occupe des personnes avant la plainte et après si cela a débouché sur une qualification pénale", détaille Régine Andrieu, dont l’équipe anime également un point d’accès au droit à Villefranche.
Et pour en rajouter aux sollicitations, un des quatre psychologues de l’Adavem intervient désormais dans le cadre de crise suicidaire, au sein de structures telles que les gendarmeries, les commissariats, les hôpitaux : "Cela fait suite à une formation financée par l’ARS."
Mais malgré sa reconnaissance d’intérêt général à caractère social, l’Adavem n’échappe pas aux soucis financiers. "La justice veut beaucoup mais ses moyens sont limités", souffle Régine Andrieux, qui sait pouvoir compter "sur une équipe jeune, créative et motivée." Précieux dans le tourment d’affaires souvent traumatisantes.