D'après article Canada > "Elderly suicide rates hitting new highs as traditional social networks break down" du 16 juin 2013 sur http://www.sunnewsnetwork.ca/sunnews/canada/archives/2013/06/20130616-074008.html
Les taux de suicide des personnes âgées atteint de nouveaux sommets pendant que les réseaux sociaux traditionnels se décomposent
TORONTO - J'espère mourir avant que je sois vieux.
The Who a donné au monde cette fameuse phrase dans leur hymne rock My Generation en 1965
Les mots ricanant, livrés par le chanteur Roger Daltry, et la chanson restent des icônes de la génération des baby-boomers à ce jour.
Malheureusement, beaucoup d'entre eux peuvent être destinés à en faire une prophétie auto-réalisatrice et, ce faisant, sans le savoir, pose la question: quand est-ce que vivre plus longtemps est devenu un problème plutôt qu'une bénédiction?
Les Canadiens de 65 ans et plus, surtout les hommes, peuvent détenir la réponse. Ils ont le taux de suicide le plus élevé de tous les groupes dans le pays.
Approximativement 33 sur 100.000 personnes dans cette tranche d'âge meurent par suicide dans le Canada annuellement
Et D'après une étude de 2005, les hommes blancs sont les plus susceptibles de se suicider.
L'étude a noté les facteurs de risque spécifiques: "... des idées ou comportements suicidaires, une maladie mentale, une vulnérabilité de la personnalité, une affection médicale, des pertes et pauvreté des soutiens sociaux, une incapacité fonctionnelle, et une faible résilience. "
En d'autres termes, les personnes âgées qui vivent seules, qui ont perdu leurs conjoints, amis, leur santé et peut-être une fonction mentale et frappés de désespoirs, sont à risque.
Kimberley Wilson, directeur exécutif de la Coalition canadienne pour la santé mentale des personnes âgées, dit que c'est une histoire de plus en plus familiere.
Wilson dit que si le suicide est souvent associé à des personnes plus jeunes, les hommes de plus de 85 ans ont - en moyenne -un taux de suicide plus élevé que tous les autres groupes d'âge.
Bien que les taux de mortalité par suicide sont plus faibles chez les femmes âgées, elles ont un taux de tentative de suicide global plus élevé par rapport aux hommes âgés.
«De plus, les adultes de plus de 65 ans utilisent des moyens plus mortelles d'automutilation.
«Nous savons aussi que la génération du baby-boom est un groupe qui a un taux élevé de suicide de vie. Cette statistique, ajoutée à la démographie vieillissante du Canada, signifiera probablement un plus grand nombre de vies perdues d'âgés par suicide dans l'avenir ".
Dr Paul Links est chef de la psychiatrie à la santé St. Joseph à Londre, Ont., Ainsi que professeur et président du département de psychiatrie à l'Université Western.
Il dit que les prédictions de l'avenir est une entreprise lourde, mais la santé mentale prospective des baby-boomers doit être discutée.
"Il semble y avoir quelques chiffres montrant une augmentation du taux de suicide chez les personnes âgées», a déclaré le Dr Links », et elle doit être traitée.
"Je pense que la société a changé, beaucoup de vieux réseaux de soutien comme la famille et l'église qui aidaient autrefois les gens à rester connectés à la société, se fragmentent.
«La cohorte du baby-boom sera confrontée à cela et doit être ciblée parmi les autres groupes. Ceux qui n'ont pas de solides réseaux sociaux ainsi que de réseaux de soutien familiaux ou d'autres peuvent être plus à risque ».
Mais il y a déjà des listes d'attente pour les services psychiatriques et de santé mentale à travers le pays, en particulier pour les personnes âgées.
Et dans de nombreux cas, les aînés sont peu disposés à demander de l'aide pour des questions comme la dépression, et les membres de la famille et même les professionnels de la santé médicaux réduisent les humeurs et troubles des personnes âgées comme élément à être vieux.
Dr. Links souligne les médecins de famille et les membres du personnel soignant de visite comme éléments de la chaîne du soin qui peuvent aider les personnes âgées en danger.
Il dit qu'ils peuvent être formés à voir les liens entre maladie mentale grave, la dépression et le suicide dans le cadre d'une approche «collaborative des soins".
«Identifier les personnes à risque est la première étape et nous savons que certains baby-boomers ont connu une forte consommation de drogues et d'alcool dans le passé. Maintenant, ils ressentent le désespoir et la colère sur une échelle qui peut les conduire à des options suicidaires ".
La discussion des politiques publiques sur la législation du droit de mourir, y compris la proposition du Québec à légaliser le suicide médicalement assisté, deviendra sans doute de plus en plus une partie du dialogue national du Canada sur les personnes âgées.
Il est déjà féroce débat sur la question, avec des adversaires médicaux dans cette province se faisant valoir qui ouvre une porte dangereuse.
comme les millions de baby-boomers vieillissent au cours des deux prochaines décennies, beaucoup vont aussi être de plus en plus isolés, plus malades et développer des problèmes de santé mentale.
L'affaire démographique est que certains vont accomplir ou tenter de se suicider pour des raisons autres que des complications de santé de fin de vie.
Le Centre de toxicomanie et de santé médicale (CAMH) a mené des recherches sur les caractéristiques démographiques de la population canadienne vieillissante et le besoin urgent d'améliorer le traitement des personnes âgées atteintes de troubles mentaux.
Le Dr Benoit Mulsant est médecin en chef CAMH ainsi que le directeur clinique du programme de santé mentale gériatrique dans le département de la recherche clinique.
Il veut commencer une concertation au sujet de la maladie mentale et les soins de santé pour les personnes âgées parce qu'ils ne sont pas "des gens jetables» dont la mort par suicide peut être écartée plus facilement que les jeunes.
«La maladie mentale grave semble être le facteur qui joue un rôle majeur dans l'apparition du phénomène chez les hommes vieillissants à prendre leur vie », a déclaré Mulsant. "Selon certaines estimations, le taux des suicides à plus de 80% sont dus à une maladie mentale grave.
"Troubles cognitifs, schizophrénie et troubles bipolaires sont les principaux moteurs de suicide. Chez les personnes âgées, nous ne devrions pas avoir peur de parler de ces choses.
«Le suicide des personnes âgées est en quelque sorte pas considéré avec autant de préoccupation que le suicide des jeunes parce que le public considère que les victimes sont vieilles. Elles n'ont pas beaucoup de vie restante à perdre donc la société s'en préoccupe moins. "