Gestions de crise : élus et gendarmes formés
Ouest-France
Lannion
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Bégard, samedi 1 décembre 2018
La Fondation Bon-Sauveur, en partenariat avec l’Agence régionale de santé, propose deux soirées de formation à destination des élus locaux et des gendarmes.
Ces formations ont été créées dans le cadre de l’expérimentation proposée par le conseil régional aux pays du Trégor-Goëlo et de Guingamp en 2009. Dans le territoire, la prévention du suicide est un enjeu sur lequel les Pays et la Fondation Bon-Sauveur sont investis depuis des années. Depuis 2015, les actions sont inscrites dans un programme pluriannuel consacré à la prévention du suicide.
Ce programme est financé par l’Agence régionale de santé de Bretagne. Le travail partenarial est désormais formalisé dans les contrats locaux de santé des deux pays (Trégor-Goëlo et Guingamp).
Des outils pour intervenir
« À l’origine de cette action, un constat : les élus et les gendarmes interviennent quotidiennement auprès des habitants. Leurs fonctions les conduisent régulièrement à intervenir e n situation de crise, sans qu’ils y soient préparés pour autant. Ils sont notamment amenés à annoncer des décès survenus brutalement » , a expliqué, mardi soir, Charles Coquelin, l’un des quatre intervenants professionnels de santé ; à la vingtaine de personnes présentes.
Ces soirées de formation ont été créées afin de soutenir les élus et les gendarmes dans leur intervention en situation de crise (mort violente, crise suicidaire), avec pour objectifs de leur donner des outils permettant de faire face à des situations difficiles émotionnellement, de renforcer leurs connaissances concernant le phénomène suicidaire, de leur permettre de situer leur place et leur rôle dans la chaîne d’intervention des différents acteurs.
« Ce type de formation n’existait pas et a été créé par des professionnels de santé afin de répondre au mieux aux préoccupations des élus locaux. Depuis le début, les pays (porteurs de projets jusqu’en 2016) attachent de l’importance à ce que ces formations soient animées par des intervenants locaux. Ceci dans le but de consolider la chaîne d’intervention locale : élus - gendarmes - professionnels de santé » , conclut le professionnel.
La seconde séance sera consacrée, le mardi 4 décembre, à « comprendre le phénomène suicidaire » et tâchera d’apporter des clés de compréhension face à un comportement suicidaire .
Ces formations ont été créées dans le cadre de l’expérimentation proposée par le conseil régional aux pays du Trégor-Goëlo et de Guingamp en 2009. Dans le territoire, la prévention du suicide est un enjeu sur lequel les Pays et la Fondation Bon-Sauveur sont investis depuis des années. Depuis 2015, les actions sont inscrites dans un programme pluriannuel consacré à la prévention du suicide.
Ce programme est financé par l’Agence régionale de santé de Bretagne. Le travail partenarial est désormais formalisé dans les contrats locaux de santé des deux pays (Trégor-Goëlo et Guingamp).
Des outils pour intervenir
« À l’origine de cette action, un constat : les élus et les gendarmes interviennent quotidiennement auprès des habitants. Leurs fonctions les conduisent régulièrement à intervenir e n situation de crise, sans qu’ils y soient préparés pour autant. Ils sont notamment amenés à annoncer des décès survenus brutalement » , a expliqué, mardi soir, Charles Coquelin, l’un des quatre intervenants professionnels de santé ; à la vingtaine de personnes présentes.
Ces soirées de formation ont été créées afin de soutenir les élus et les gendarmes dans leur intervention en situation de crise (mort violente, crise suicidaire), avec pour objectifs de leur donner des outils permettant de faire face à des situations difficiles émotionnellement, de renforcer leurs connaissances concernant le phénomène suicidaire, de leur permettre de situer leur place et leur rôle dans la chaîne d’intervention des différents acteurs.
« Ce type de formation n’existait pas et a été créé par des professionnels de santé afin de répondre au mieux aux préoccupations des élus locaux. Depuis le début, les pays (porteurs de projets jusqu’en 2016) attachent de l’importance à ce que ces formations soient animées par des intervenants locaux. Ceci dans le but de consolider la chaîne d’intervention locale : élus - gendarmes - professionnels de santé » , conclut le professionnel.
La seconde séance sera consacrée, le mardi 4 décembre, à « comprendre le phénomène suicidaire » et tâchera d’apporter des clés de compréhension face à un comportement suicidaire .