L'Encéphale
A. Demesmaeker a, b, c, V. Benard a, ⁎, b, c , A. Leroy a, b, c, G. Vaiva a, b, c
a Service de Psychiatrie Adultes, Hopital Fontan, rue André Verhaegue, 59037 Lille Cedex, France
b Univ.
Lille, CNRS UMR-9193, SCALab-Sciences Cognitives et Sciences
Affectives, & CHU Lille, hôpital Fontan, plateforme CURE, 59000
Lille, France
c CHU Lille, hôpital Fontan, service de psychiatrie adulte, 59000 Lille, France
⁎Auteur correspondant.
Sous presse. Épreuves corrigées par l'auteur. Disponible en ligne depuis le jeudi 13 décembre 2018
Résumé
Introduction
Le développement de systèmes alternatifs en prévention du suicide, comme les systèmes de veille, est en plein essor. Les résultats sont encourageants, mais les processus à l’œuvre restent complexes à analyser. L’objectif de cette étude est d’évaluer si l’action d’un système de veille passe par la stimulation des consommations de soins des patients suicidants.
Méthode
L’étude est prospective, multicentrique, en simple insu, randomisée et contrôlée. Les participants du groupe ALGOS ont bénéficié d’un système de veille en comparaison à un groupe témoin. L’impact médico-économique de ce dispositif a été évalué à 6 et 13 mois après l’inclusion.
Résultats
Au total, 987 patients ont été inclus. Aucune différence significative entre les 2 groupes à 6 mois et à 13 mois après la tentative de suicide n’a été mise en évidence en ce qui concerne les contacts de soins, le nombre total de patients ayant bénéficié d’une hospitalisation en psychiatrie ou dans les autres services de soins. De manière intéressante, le nombre moyen de consultations en rhumatologie était significativement supérieur dans le groupe témoin (p=0,01) à 13 mois. Le nombre total de consultations chez le rhumatologue et le kinésithérapeute étaient nettement supérieurs dans le groupe témoin à 6 et 13 mois.
Conclusion
L’efficacité d’un système de veille en prévention de la récidive suicidaire ne semble pas passer par une augmentation des contacts et des recours de soins.
http://www.em-consulte.com/article/1263109
Résumé
Introduction
Le développement de systèmes alternatifs en prévention du suicide, comme les systèmes de veille, est en plein essor. Les résultats sont encourageants, mais les processus à l’œuvre restent complexes à analyser. L’objectif de cette étude est d’évaluer si l’action d’un système de veille passe par la stimulation des consommations de soins des patients suicidants.
Méthode
L’étude est prospective, multicentrique, en simple insu, randomisée et contrôlée. Les participants du groupe ALGOS ont bénéficié d’un système de veille en comparaison à un groupe témoin. L’impact médico-économique de ce dispositif a été évalué à 6 et 13 mois après l’inclusion.
Résultats
Au total, 987 patients ont été inclus. Aucune différence significative entre les 2 groupes à 6 mois et à 13 mois après la tentative de suicide n’a été mise en évidence en ce qui concerne les contacts de soins, le nombre total de patients ayant bénéficié d’une hospitalisation en psychiatrie ou dans les autres services de soins. De manière intéressante, le nombre moyen de consultations en rhumatologie était significativement supérieur dans le groupe témoin (p=0,01) à 13 mois. Le nombre total de consultations chez le rhumatologue et le kinésithérapeute étaient nettement supérieurs dans le groupe témoin à 6 et 13 mois.
Conclusion
L’efficacité d’un système de veille en prévention de la récidive suicidaire ne semble pas passer par une augmentation des contacts et des recours de soins.