D'après "Prévention du suicide par thérapie brève au Pakistan "
Les comportements auto-agressifs (comme les
mutilations) constituent des facteurs de risques importants pour
redouter un suicide ultérieur. Réalisée dans trois hôpitaux de
Karachi (Pakistan), une étude vise à déterminer –comparativement au
traitement habituel– l’efficacité d’une thérapie brève
d’inspiration cognitivo-comportementaliste[1], délivrée après un
épisode d’automutilation.
Cet essai contrôlé concerne 221 sujets recevant aléatoirement (après un épisode d’automutilation dans la semaine ayant précédé l’hospitalisation), soit cette thérapie brève associée au traitement habituel (108 cas), soit le seul traitement habituel (113 cas). Tous les patients ont été examinés une première fois à leur inclusion dans l’étude, puis 3 mois plus tard (à la fin de cette thérapie brève), et enfin, 6 mois après le début de cette enquête. Le principal critère d’évaluation a consisté dans la réduction des idées suicidaires. Autres paramètres appréciés par les auteurs: une thématique de « désespérance » (hopelessness), les idées dépressives, et les ressources pour s’adapter aux difficultés (coping resources) et pour recourir aux soins médicaux disponibles (healthcare utilisation).
Les patients ayant reçu la thérapie brève ont montré une « amélioration statistiquement significative sur l’échelle de désespoir et d’idéation suicidaire de Beck[2] » qui s’est maintenue trois mois après la fin de cette thérapie brève. Celle-ci a suscité aussi une « réduction significative de la symptomatologie dépressive », par rapport aux patients ne recevant que le traitement habituel. Pour les auteurs, cette évaluation « positive » de la thérapie brève proposée suggère qu’elle pourrait montrer ainsi, dans la prévention du suicide, une efficacité « prometteuse » chez des patients ayant déjà essayé d’attenter à leur vie.
[1] http://clinicaltrials.gov/show/NCT01308151
[2] http://bit.ly/1vbqniv
Dr Alain Cohen
Cet essai contrôlé concerne 221 sujets recevant aléatoirement (après un épisode d’automutilation dans la semaine ayant précédé l’hospitalisation), soit cette thérapie brève associée au traitement habituel (108 cas), soit le seul traitement habituel (113 cas). Tous les patients ont été examinés une première fois à leur inclusion dans l’étude, puis 3 mois plus tard (à la fin de cette thérapie brève), et enfin, 6 mois après le début de cette enquête. Le principal critère d’évaluation a consisté dans la réduction des idées suicidaires. Autres paramètres appréciés par les auteurs: une thématique de « désespérance » (hopelessness), les idées dépressives, et les ressources pour s’adapter aux difficultés (coping resources) et pour recourir aux soins médicaux disponibles (healthcare utilisation).
Les patients ayant reçu la thérapie brève ont montré une « amélioration statistiquement significative sur l’échelle de désespoir et d’idéation suicidaire de Beck[2] » qui s’est maintenue trois mois après la fin de cette thérapie brève. Celle-ci a suscité aussi une « réduction significative de la symptomatologie dépressive », par rapport aux patients ne recevant que le traitement habituel. Pour les auteurs, cette évaluation « positive » de la thérapie brève proposée suggère qu’elle pourrait montrer ainsi, dans la prévention du suicide, une efficacité « prometteuse » chez des patients ayant déjà essayé d’attenter à leur vie.
[1] http://clinicaltrials.gov/show/NCT01308151
[2] http://bit.ly/1vbqniv
Dr Alain Cohen